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Nos états d'ames (le corps à part et les images avec)

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Se lever, malgré soi, entre chien et loup,

c'est un peu comme croiser son état sauvage de la nuit et la domestication à venir de la journée.

 

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S'étire, se renverse, sur les devers à l'envers
Flottant dans un lit de plis ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Et de replis
Touche moi de pastel, élude moi le contour dans la moiteur d'un nuage passant.
//
 
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A propos des mots...

« […] les représentations de chose constituent la ressource métaphorique inépuisable de création libre – création poétique de sens.
C'est alors qu'on peut s'interroger sur la fonction que prendrait l'écriture – en quelque sorte entre représentations de chose et représentation de mot. Que l'écriture soit entre les choses et les mots revient à en faire un acte d'effraction et de passage et ainsi à lui reconnaître le pouvoir d'exister essentiellement comme métaphore. […]
Et si l'écriture n'était que transcription matérialisée d'une écoute sans entendre, rien ne saurait empêcher de traiter les mots comme des choses sonores que l'inconscient n'aurait aucune raison de refuser. [...] Ecrire c'est frayer aux choses leur temps dans le silence et confier ainsi aux mots le pouvoir de les dire – du silence – dans ce qu'elles sont. [...] »

Pierre Fédida, L'absence, p. 43, 44.

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jouir, ouir, j'ouis, j'ois,
la voyelle est dans le coquillage. avec un opercule
L'apostrophe en contre-point suspendue dans le voile de la voix et la paupière silencieuse.

clair obscur
Le chant.
vibration d'une corde

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« Savoir que l’on n’écrit pas pour l’autre, savoir que ces choses que je vais écrire ne me feront jamais aimer de qui j’aime, savoir que l’écriture ne compense rien, ne sublime rien, qu’elle est précisément, ” là où tu n’es pas,” c’est le commencement de l’écriture…»

Fragments d’un discours amoureux. Barthes. Seuil 1977

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Je vis dans un monde qui m'échappe, tant mieux : c'est autant d'évasions du circonscrit à moi-même. Flou

__________________________________________________________________________________

 

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Flou/Flou

"Je ne crois plus en rien" se disait-il...
Une négation qui venait contredire l'exprimé.
Etait-ce en ce tout qui s'opposait au rien qu'il croyait, ou c'était-il mis à croire en rien ?
Ca continuait à croire.
Avec son Bosphore chargé d'or...D'orient.
Passer
10622899_1340187095999645_1829138375422709580_n.jpgde l'orient vers quelques fleuves sacrés qui frôlent l'ancien pardès.
Rêveries d'anciennes vagues qui faisaient leur ressac des mots et des silences les traversants.
Il fallait passer au bord du rien, le croire pour ne plus y croire, le traverser en ce passage pour
y croire à nouveau.


Mais tout laisser derrière soi...Le passage était trop étroit pour tous ces bagages du croire, tout laisser,
là, au bord d'une rive, ne plus entendre le chant de ce qui serait à venir, laisser les mots du croire choir d'eux-mêmes,
se déshabiller des mots liés à ce qu'ils croient, laisser le semblant des effets du sens, laisser...

 

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D'Elle (Aile et survol)

C'est une image difficile.
Quelque chose de la limite, et d'une imposition sacrificielle.
La question d'un soi,
au mot près
d'un épanchement
insolite
en saturation
d'insu d'un et de l'autre.
Un inouï exposant
de l'inextricable isolement.
La perte primordiale que le mot taille doit laisser en paix

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De chez le blog à Luc

Couture de peau, suture de bas, cicatrisation et autres jambes croisées

Fragile.

Pas à pas....

 

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Le sec et l’humide abordaient cette Frange côtière en vis-à-vis, sans délimitation stricte, le mot séparation n’existait pas, alors, dans la pensée de l’enfant ou de l’enfance, mais le mouvement incessant du sens à l’orée de sa bouche ouvrait des onomatopées, des échos, des bribes de couleurs imagées, des images bridées dans le non-sens, le vent les emportait. Puis par effet des retours elles revenaient à son auteur, à hauteur de l’enfant qui les cueillait au creux de la paume de sa main gauche. Ils les regardaient, parfois elles faisaient volume puis s’aplatissaient pour prendre une autre forme, l’enfant soufflait sur cet imaginaire, les images s’envolaient alors plus loin, aucun mot ne pouvait les rattraper.

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Parfois.

Littéralement chromatique, littérature en contre-point d'une blanche.

 

 

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Le cri écrit.

Au regard ourlé de douceur / Pour déposer un hurlement de douleur

A la berge de nos départs /// Quand ce tout nous sépare (Contre-point de l'absence à voir)

 

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Les manuels ont ce geste particulier : leurs paumes est un creux qui ne recueille pas ce qu'ils veulent, mais ce qui est à prendre pour leur travail, c'est rond, carré, anguleux, râpeux, doux, sec ou humide.

Il vient un temps où ils ne se posent plus la question, c'est leur labeur, la main s'est faite raison, une douleur très souvent, mais c'est passée ailleurs ( la douleur), alors ils enrobent et posent, parce que la réponse est dans leurs mains qui posent au delà de leurs gestes.

MAIN.jpg

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_________________________________________________________________________ °
°
;;;;;°
Reins creusant l'espace du haut
Ventre tendu au bas
Mes mains claquent l'air au pourtour
Vibrations sonores
Mes doigts fouillent le vrac et l'humide
//
Steppe et lisière de soie.
 
Sombre  et chevauchant
Fer plongé dans l'obscur
Forge qui fond l'airain
Sa dernière vibration sauvage
Enserrant son volcan
Se déversant en fusion
//
L'épée et le fourreau

 

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Parfois, tu fermes tes livres, tes cahiers, tu arrêtes ta bagnole et tu la fermes.

Les étoiles filantes ont strié le ciel /Leurs fils de lumière dorée comme le miel /Laissaient  entre nous une fine arabesque /Tout ce qui nous séparait dessinait une fresque

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Cansone.......................Au bal des éphémères

 

Les papillons caressaient la nuit

Et moi dans ma vie je mourrais d’ennui

Sans les voir je regardais les étoiles

Mes iris dans l’ciel avaient mis les voiles

 

Toi tu fermais les yeux

La joue posée contre les ombres bleues

Que faisaient les stries de ton bandonéon

Appuyé sur le tissu plissé de ton jupon

 

Au rythme de cette nuée de notes

Les éphémères valsaient comme des linottes

Elles s’agitaient serrées autour du lampion

Qui éclairait la nuit et ton accordéon

 

Au loin de ma galaxie j’ai levé le nez

Ton joli minois m’a frappé la joue

Et mon cœur enlisé s’est soulevé

Ah oui tu l’savais que j’étais au bout

 

Je m’suis réveillé  surpris

Touché par les ailes de soie de ta caresse

Aussi éphémère qu’une allégresse

Contre ton corps chaud je me suis un instant épris

 

Les étoiles filantes ont strié le ciel

Leurs fils de lumière dorée comme le miel

Laissaient  entre nous une fine arabesque

Tout ce qui nous séparait dessinait une fresque

 

Dans mon cou tu as écrit la suite

De trois baisers légers comme des voyelles

Tu as fait frissonner la couleur de mes aquarelles

Eparpillées il y a longtemps dans toutes mes fuites

 

Tu as murmuré au seuil de mon silence

La vie est juste un splendide éphémère de nuit

Donne-moi quelques consonnes et tes béances

Je n’en ferai rien d’autre qu’une luciole qui luit

 

Au petit matin tu étais déjà partie

Trois lettres entrelacées en répartie

Gisaient comme les éphémères de la nuit et du Jtm

J’en suis allé aussi laissant sur la table ce j ce t et ce m

Qui toute la nuit avaient volé autour du lampion

Laissant nos maux s’ébattre comme des papillons

 

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Et puis après....Tu vas relire un thé au Sahara, puis encore.....

Tu poses tous tes mots et tu te barres à l'ouest écouter des langues qui gutturent ta gorge

en le buvant, ce thé sucré.

 

 

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« Quand nous sommes sous le coup de l’émotion, nos certitudes établies fondent comme neige au soleil et les repères rassurants de l’existence se dérobent. Henri Maldiney aime à dire que « le réel, c’est ce qu’on n’attendait pas », qu’il n’y a de réel que l’inimaginable. En ce sens, les émotions nous ramènent au réel, en provoquant la faillite de toute prétention de maîtrise idéalisée du monde.
L’épreuve émotive traduit le fait que le réel se donne comme le sur-prenant, c’est-à-dire littéralement comme excédant toute prise. Elle nous dévoile qu’en deçà même de la connaissance où domine un sujet altier toisant son objet, nous entretenons un lien charnel avec le monde. »

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Dignité du galet
veiné d'un fil de lune.
La veine bat comme un grillon
qui appelle le lendemain,
le pincement de la harpe
l'ensaisissement des mains.
juste à entendre son crissement
noctambule
l'encarapacement d'élitres
fines
fine de lulle.
Une lulle.....une lunille...... une lunule........ Lunula........... le petit lunul a
.................................................................................... Tu le vois ?

 

SAM_1740.JPG

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