Décès d'Isabelle Dinoire, première greffée du visage

Décès d'Isabelle Dinoire, première greffée du visage 06/09/2016 Isabelle Dinoire est décédée cet été. Elle avait été la première patiente au monde à bénéficier d'une greffe de face en 2005.

Isabelle Dinoire est décédée cet été à l'age de 49 ans. Privée de visage après avoir été attaquée par son chien, elle avait reçu une greffe partielle en 2005. C'était une première mondiale. Mais l'hiver dernier, elle avait subi un nouveau rejet du greffon et avait perdu une partie de l'usage de ses lèvres. Par ailleurs, les lourds traitements anti-rejet qu'elle devait prendre à vie avaient favorisé la survenue de deux cancers.

Retour sur ce fameux dimanche 27 novembre 2005 au CHU d'Amiens. Pendant quinze heures, plusieurs dizaines de chirurgiens, infirmières et médecins s'affairent. Ils greffent une jeune femme de 38 ans, Isabelle Dinoire, qui a perdu le bas de son visage. C'est là une première mondiale. S'il y avait bien eu en 1998, la première main greffée à Lyon par le Pr Dubernard, jamais un patient n'avait bénéficié d'une greffe de visage. Les chirurgiens préfèrent, eux, parler de «face», le terme visage étant trop connoté, trop affectif. L'exploit technique a été réalisé par les équipes du Pr Bernard Devauchelle, chef du service de chirurgie maxillo-faciale du CHU d'Amiens et du Pr Jean-Michel Dubernard, chef du service urologie et transplantations à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon.

(...)

Source: lefigaro.fr

Source et suite de l'article

C'est bien jeune pour mourir. C'est triste.

Que dire de plus ?

Que son opération permettra peut-être de pouvoir développer des techniques chirurgicales novatrices en vue d'améliorer la vie des patients en attente d'une reconstruction faciale.

Sa mort est la conséquence des produits ingurgités pour éviter le rejet du greffon.

À tous ceux qui attendent tout des greffes, pour vivre plus longtemps, il faut bien savoir que le problème essentiel n'est pas la complexité chirurgicale à mettre en oeuvre mais bien dans la tolérance du greffon, ce corps étranger.

On a beau chercher le maximum de proximité génétique, le rejet d'un corps étranger est l'activité première de tout organisme vivant. On ne le tolère que lorsqu'il est digéré par l'estomac, ses protéines étant alors décomposées en acides aminés.

Au passage, cette dame a été victime de son chien qui lui a bouffé une partie du visage.

Salauds de clebs de compagnie : ça chie partout et en plus c'est dangereux, même pour les propriétaires !

Salauds de clebs de compagnie : ça chie partout et en plus c'est dangereux, même pour les propriétaires !

Une généralité tout à fait gratuite , tu ne sais pas le pourquoi et le commentde son affaire, on ne banalise pas un animal sans connaitre les raisons,

il parle d'une "longue maladie", peut être du à sa greffe, mais jeune quand même

Second degré ?

Aura-t-elle eu cette élégance de tirer sa révérence sans perdre définitivement la face, si j' ose dire...

Sa mort est la conséquence des produits ingurgités pour éviter le rejet du greffon.

À tous ceux qui attendent tout des greffes, pour vivre plus longtemps, il faut bien savoir que le problème essentiel n'est pas la complexité chirurgicale à mettre en oeuvre mais bien dans la tolérance du greffon, ce corps étranger.

On a beau chercher le maximum de proximité génétique, le rejet d'un corps étranger est l'activité première de tout organisme vivant. On ne le tolère que lorsqu'il est digéré par l'estomac, ses protéines étant alors décomposées en acides aminés.

Au passage, cette dame a été victime de son chien qui lui a bouffé une partie du visage.

Salauds de clebs de compagnie : ça chie partout et en plus c'est dangereux, même pour les propriétaires !

Entièrement de ton avis en ce qui concerne les chiens... Et pour le reste aussi d'ailleurs !!

Pour répondre à Savonarol, ses longues maladies sont les conséquences de ses traitements immuno suppresseurs : elle a développé 2 cancers consécutifs au traitement.

Répy, vous vous méprenez un peu sur les greffes : elles représentent réellement un espoir pour les patients puisque les greffes permettent objectivement une qualité de vie et une augmentation nette de leur espérance de vie. Il reste les effets secondaires des traitements certes, mais cela n'a aucune mesure avec la vie qu'avait ces patients avants : insuffisants hépatiques, rénaux, cardiaques....

Là où on peut discuter, c'est sur cette greffe en particulier, et son rapport bénéfice/risque pour cette patiente. Son préjudice était principalement esthétique, et il est clair que sa qualité de vie s'est profondément dégradé avec cette greffe....

Là où on peut discuter, c'est sur cette greffe en particulier, et son rapport bénéfice/risque pour cette patiente. Son préjudice était principalement esthétique, et il est clair que sa qualité de vie s'est profondément dégradé avec cette greffe....

Euh son préjudice semblait aussi vital. Elle n'avait plus de nez, ni de lèvres... Elle était nourrie par sonde et sa salive s'écoulait. Donc impossible de manger, de boire, de respirer par le nez.

À côté de ça il y avait aussi un vrai problème esthétique, mais la greffe était indispensable, on ne peut pas vivre sans visage.

Brr,cette histoire me fait dresser les poils sur l'échine,quelle horreur!

Cruel dilemme !!

Prendre des anti rejets qui vous donneront des cancers plus tard ,

ou rester défigurée ??

Euh son préjudice semblait aussi vital. Elle n'avait plus de nez, ni de lèvres... Elle était nourrie par sonde et sa salive s'écoulait. Donc impossible de manger, de boire, de respirer par le nez.

À côté de ça il y avait aussi un vrai problème esthétique, mais la greffe était indispensable, on ne peut pas vivre sans visage.

Peut être ; j'avoue que je ne connais pas cette situation précisément ; mais il reste toujours le rapport bénéfice risque ; je suis certains que cette femme devait vivre un enfer, comme tous les patient atteints de trauma faciaux graves ; mais il reste tout de même une incertitude sur la décision d'entreprendre cette aventure très lourde, qui a entrainées une dégradation rapide et de son état général.

Il n'est pas question de porter un jugement sur cette décision, mais la réflexion éthique se pose....

et l'acharnement thérapeutique, on en parle ? Faire mousser les chirurgiens qui auraient réussi une sois-disant opération pour la revendiquer, ils seraient les premiers.

Je pense qu'elle a vécu un enfer.

Bien contents qu'il y ait eu des premières fois et des chirurgiens qui se fassent "mousser", pour tous les greffés, entre autres, qui aujourd'hui vivent une vie "normale".

Répy, vous vous méprenez un peu sur les greffes : elles représentent réellement un espoir pour les patients puisque les greffes permettent objectivement une qualité de vie et une augmentation nette de leur espérance de vie. Il reste les effets secondaires des traitements certes, mais cela n'a aucune mesure avec la vie qu'avait ces patients avants : insuffisants hépatiques, rénaux, cardiaques....

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Je vais te faire de la peine : les seules greffes qui fonctionnent avec un taux élevé de réussite sont les greffes de rein et de peau.

- pour les reins cela est lié à la nature tissulaire qui contient peu d'anticorps

- pour la peau c'est lié au fait que l'on peut irradier le greffon étranger et tuer son identité génétique.

Puisque tout ce qui est étranger est violemment rejeté, les voies prometteuses sont les autogreffes tissulaires et surtout celles produites par les cellules souche, ou embryonnaires.

Quant au coeur il y a l'espoir du cœur mécanique Karma.

Enfin il faudrait se rappeler que l'homme est programmé pour mourir inéluctablement. Sa mort est programmée mais pas à la même date dans tous les organes ! D'où cette tentation de rafistoler par ci par là. De toutes façons comme dans le raccommodage d'un vêtement, il arrivera qu'aucune couture n'aura la solidité suffisante.

Tout l'argent dépensé dans les greffes coûteuses vouées à l'échec serait mieux investi dans la lutte contre les maladies infectieuses, génétiques ou dégénératives.

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Je vais te faire de la peine : les seules greffes qui fonctionnent avec un taux élevé de réussite sont les greffes de rein et de peau.

- pour les reins cela est lié à la nature tissulaire qui contient peu d'anticorps

- pour la peau c'est lié au fait que l'on peut irradier le greffon étranger et tuer son identité génétique.

Puisque tout ce qui est étranger est violemment rejeté, les voies prometteuses sont les autogreffes tissulaires et surtout celles produites par les cellules souche, ou embryonnaires.

Quant au coeur il y a l'espoir du cœur mécanique Karma.

Enfin il faudrait se rappeler que l'homme est programmé pour mourir inéluctablement. Sa mort est programmée mais pas à la même date dans tous les organes ! D'où cette tentation de rafistoler par ci par là. De toutes façons comme dans le raccommodage d'un vêtement, il arrivera qu'aucune couture n'aura la solidité suffisante.

Tout l'argent dépensé dans les greffes coûteuses vouées à l'échec serait mieux investi dans la lutte contre les maladies infectieuses, génétiques ou dégénératives.

Il y a un peu trop d'approximations dans votre propos ; les allo greffes (reins, foie, coeur, entre autre) permettent , non seulement une nette amélioration de la qualité de vie des patients, et une augmentation de leur espérance de vie : http://www.chu-toulouse.fr/-les-greffes-en-chiffres- , mais elles permettent surtout des économies incontestables : le cout d'une transplantation rénale rembourse en un an les frais de dialyse (3 par semaine+ les couts consécutifs à la pathologie)...les sites de témoignages de greffés sont nombreux, je vous invites à écouter ces greffés qui ne seront sans doute pas de votre avis.

Enfin, il n'est pas du doute contradictoire de vouloir prolonger et améliorer la vie de patient en pronostic vital engagé et d'investir dans la recherche sur les maladies,à l'origine de certaines des pathologies des futurs greffés.

Vous essayez de simplifier une problématique complexe sans en avoir les connaissances suffisantes. C'est un peu dangereux, car les besoins en greffes sont immenses et il est toujours dangereux de dire ce genre de sottises pouvant influencer certains dans une éventuelle future décision.

Pauvre femme ! J'espère que son histoire servira la Science.