Etat personnel et recherche de solution

Bonjour,

je ne pensais jamais avoir à me confier sur un forum jusqu’à présent. D'ailleurs, s'il n'y avait pas de garantie d'anonymat, je ne le ferais certainement pas. Si j'entreprends cette initiative, c'est qu'après de nombreuses années de doutes et de frustration je ne trouve aucune meilleur solution à la résolution d'un problème d'ordre personnel qui, j'en suis certain, ne m'est pas exclusif et offrira un secours à d'autres personnes.

En préambule je dirais que malgré la difficulté que représente le fait de se définir, je tenterais de le faire au mieux, c'est à dire avec le plus d'objectivité possible.

J'ai 25 ans aujourd'hui. Depuis mes 15 16 ans, période où je quittais l'adolescence et par conséquent murissait notamment par mon intérêt croissant pour le monde des idées, j'ai peu à peu changé. D'un garçon disons dans le norme, peu soucieux des lettres et des idées, sociable, qui ne pensait qu'à se divertir avec insouciance et remplir ses carnets de notes lui assurant la moyenne, je suis passé à un individu renfermé, agacé par autrui, attiré par la gente féminine sans jamais me risquer à la séduction d'une d'entre elle, (d'où mon célibat depuis maintenant 7ans) solitaire et très à cheval sur son hygiène de vie.

Quoique sincèrement humble et généreux s'il le faut, je ne me mêle que rarement aux autres et me lasse très vite de la compagnie d'autrui. Je ne suis véritablement fidèle qu'à ma famille, et à mes parents particulièrement pour qui je porte une affection sans faille et dont la disparition inévitable dans les années à venir me perturbe beaucoup depuis la disparition d'un grand père que j'appréciais tant.

Je fuis de plus en plus la compagnie de mon prochain, trouvant en chacun une part d'inconséquence et d'ordinaire qui m'exaspère leurs sujets de conversation, leurs boulots, leurs loisirs ... Concernant mes études, c'est un ratage complet puisque je n'ai jamais su quelle profession me correspondrait mais également parce que j'appréhende avec autant de dépit le travail manuel que celui de bureaux. Des relations que j'ai fait durant ces années d'études, aucunes n'ont durée, ce qui doit d'ailleurs en partie expliquer ma solitude.

Finalement, après plusieurs années en université qui n’aboutirent à rien, j'ai travaillé un temps en intérim pour me payer une formation par correspondance que je compte réussir non pas que le métier pour lequel je me forme m'intéresse mais par nécessité.

J'ai souvent cru que des activités dites culturelles me permettraient d'effacer ce manque d’appétence que je porte pour la vie, que je trouve d'ailleurs absurde et tragique (faire 70 80 ans au mieux pour crever seul dans la souffrance), mais rien ne m'a jamais contenter au point de remettre en cause mon état, qui se rapproche d'ailleurs d'années en années de la dépression.

J'ai essayé la littérature, l'histoire, la politique, la philo, l'économie, le cinéma, la photo, le dessin, différents sports ... mais rien n'y fait, je ne m'accroche pas à ce qui m'intéresse un temps et je sombre inévitablement, après des périodes d'activité plus ou moins intense, dans la morosité, le désintérêt de tout et la crainte car, plus je perds d'intérêt pour la vie et plus l'idée du suicide me devient logique.

La seule chose qui me retient d'entreprendre une telle résolution c'est l'amour que me porte mes proches, que je ne veux pas faire souffrir, et ma propre lâcheté.

Je suis bien sur assez sceptique sur le bien fondé de ma démarche sur ce forum, sachant que peu de personnes pourront réellement comprendre ma situation, (je dit cela sans la moindre prétention mais j'estime que peu de gens sont réellement capable de saisir l'état psychologique de quelqu'un et lui apporter des réponses utiles à son épanouissement) mais je vous remercie malgré tout de prendre la peine de me lire et d'éventuellement m'adresser vos remarques.

Bonjour,

Il y a forcément une cause à ta dépression, pourquoi tu n'en parles pas?

Bonjour Davus,

Tu es sceptique sur le bien fondé de ta démarche dis-tu... mais tu l'a faite, et tu as eu raison !;-)

Cela dit tu as encore raison lorsque tu dis qu'il est peu probable qu'on te comprenne tel que tu es...et je crois comprendre en tous cas que toi-même , tu ne sais pas trop qui , ou ce que tu es.

J'ai deux fois ton âge , et je commence à peine à prendre conscience de ce que je suis ...alors patience ! ;o)

Sans rire, et en écrivant cela j'ai bien l'impression que c'est un peu ce qui manque à ta vie, le rire , non ? ;o)

Bon sérieusement, ma volonté de t'aider va vite trouver ses limites ici, mais je voudrais te dire que si tu as peur de perdre tes parents, et je crois qu'on connait tous ça, c'est quand même dans l'ordre des choses. Mais, perdre un enfant Davus, on ne s'en remet pas....jamais.

Je sais bien que te le dire ne t'aidera pas plus que ça....mais le père que je suis te rappelle qu'on ne vit pas que pour soi. Apporte à tes parents ce bonheur simple d'être là, près d'eux... et tu auras déjà fait de ta vie une belle réussite ;-) Le travail ,l'argent, les filles tout ça....ça viendra naturellement.

Pour finir , j'ai eu un frère comme toi, qui ne trouvait aucun sens à sa vie. Je ne peux plus lui dire qu'il faut du temps parfois, pour en trouver ..du sens. Mais il y en a !;-)

Tout le monde n'est pas inconséquent tu sais, mais on a tous une armure que l'on hésite bien souvent à quitter. Ici c'est plus facile c'est vrai...alors ne t'en prive pas ;-)

A+

Ce mal être ..... cette sensation de crever à chaque battement de cœur ....

....cette soif qui nous terrasse .... cette sensation d' être perdu ( d'étouffer ) ... .... d'être inutile ... incompris....

.... seul au monde ......

... ça s'appel la recherche de la VERITE . Bon courage ..... Amicalement . :)

Vous manquez de confiance en vous. Vous vous sous-estimez. "Je tiens qu'il faut être prudent à estimer de soi, et pareillement à en témoigner, soit bas, soit haut, indifféremment.

De dire moins de soi qu'il y en a, c'est sottise, non modestie; se payer de moins qu'on ne vaut, c'est lâcheté et pusillanimité. De dire de soi plus qu'il y en a, ce n'est pas toujours présomption, c'est encore souvent sottise." Montaigne

On n'est heureux que dans l'action. L'homme qui médite est un animal dépravé.

Bonsoir Davus,

il est des moments difficiles qui nous poussent à tout remettre en question, jusqu'à notre place et son utilité ... et vous semblez traverser un de ces moments ...

vous dites que vous avez changé, et que la maturité vous fait aujourd'hui préférer la solitude ... c'est un passage parfois douloureux, voire déprimant, mais qui a cependant l'avantage de nous pousser vers l'avant ... pour trouver sa place.

Comment savoir qui nous sommes ? comment trouver la place et le job qui nous convient ?

Se poser la question est déjà une mise en mouvement qui est tout à votre honneur, et rien que pour ça vous avez déjà du mérite... ensuite faire des expériences est également utile pour éclaircir le chemin qu'il nous convient d'emprunter. Nous nous connaissons au travers des expériences que nous faisons.

Dans la tradition amérindienne, il est dit qu’au moment de la mort, le Grand Aigle soumet l'homme à trois questions :

— Qu’as-tu fait de ta Vie ?

— Comment as-tu aimé ?

— À quel œuvre, plus grand que toi, as-tu contribué ?

Souvent à la fin de leur vie, les personnes disent regretter de n'avoir pas profité plus de l beauté de la vie dans ses petites choses, et de n'avoir pas dit assez leur amour à ceux qu'ils ont aimé...

Vous avez la chance d'être aimé, et vous avez la chance d'avoir été aimé par votre grand père ... tout cela vous montre une place que vous occupez déjà sans rien devoir faire ... et le fun, c'est que ces liens d'amour ne s'effacent jamais, quand bien même la matérialité d'une personne n'est plus accessible ...

Selon la façon dont nous abordons la vie et les événements, et selon la façon dont nous portons un jugement, cela peut nous anéantir ou nous porter en avant : nous pouvons pleurer et nous plaindre de la disparition de quelqu'un, de notre situation ... mais nous pouvons aussi simplement choisir de nous féliciter d'avoir eu la chance de connaître ou de côtoyer cette personne, ou d'avoir pu réaliser ce que nous avons déjà réalisé... en faisant cela nous nous reconnectons à la vie, à la relation et à l'affection qui elles demeurent éternelles.

Quel que soit le jugment que nous portons sur ce qui nous arrive, il est cependant un fait : la vie continue, l'arbre continue de vivre jusqu'à ce qu'il peut ... et tout ceci concourt, si on le veut bien à embellir la vie ... si on y réfléchit les petits coquelicots qui poussent entre les ordures n'ont pas grande importance, et cependant c'est tellement joli de les voir mettre des petites notes rouges ça et là ... avez-vous remarqué comme les oiseaux continuent de chanter inlassablement ... si on y réfléchit, ils ne font qu'offrir leur présence pour égayer la nôtre ... ils font honneur à la vie qui les a fait naître, qui les a fait grandir ... tous concourent à leur façon à apporter de la beauté, durant le temps qui leur est donné, sans se tracasser.

Il en va de même pour les humains que nous sommes, chacun de nous avons notre rôle et en le jouant nous pouvons si nous le désirons embellir la vie des autres comme la nôtre, par notre simple présence, par un simple sourire que l'on se fait d'abord à soi-même le matin devant la glace, puis aux personnes que l'on croisera sur le chemin ... je vous garantis qu'un simple sourire peut apporter beaucoup...

En lisant vos démarches, je trouve extra que vous fassiez cette formation, même si ce n'est que par nécessité ... je vous souhaite d'y trouver un certain plaisir ... mais je vous souhaite aussi de garder votre esprit ouvert car les activités que nous choisissons de faire peuvent être des étapes pour nous mener à quelque chose d'autre de plus adéquat ...

S'il est un fait que nous ne pouvons pas comprendre exactement tout ce que vous vivez, ces questions existentielles surviennent chez vous comme elles surviennent chez beaucoup d'entre nous ... c'est la preuve aussi que traversez la vie en conscience ... alors courage :)

Si vous m'autorisez un petit conseil, lorsque la réflexion ou le positionnement deviennent lourds à faire seul, il y a le soutien de thérapeutes qui peuvent être utiles parfois...

Je vous souhaite le meilleur :) ... ça vaut la peine de lui laisser le temps de venir

Ce qui est bien aussi , lorsqu'on vient déposer son mal-être , c'est de venir lire les réponses et y répondre

Salut Davus !

Crois le ou non, mais je te comprends.

Que les autres t'ennuies, qu'il ne t'intéresse pas ou simplement que tu préfères rester auprès de ta famille n'est pas forcément une mauvaise chose.

Tu as le droit d'agir de la sorte, qu'importe si cela te condamne à une solitude que tu crains et que tu préférerais éviter.

Il ne faut pas en avoir peur, elle est parfois insupportable mais c'est surtout dû à l'influence de notre vie en société.

Si je peux te donner un conseil, contente toi de faire ce que tu aimes, donne toi le moyen de réaliser tes rêves.

Au moins, tu auras vécu pour quelque chose et si doit y avoir un sens à la vie c'est bien celui là.

Toutefois tu ne dois pas te refermer complètement sur toi-même, on apprend beaucoup des autres.

Et surtout, tâche de ne jamais avoir cette prétention de penser que tu vaux mieux que ton voisin.

Cette suffisance n'apporte rien de bon dans la vie d'un homme.

Ne juge pas les autres et ne sois pas trop dur envers toi-même, nous ne sommes que des êtres humains...

.., s'il n'y avait pas de garantie d'anonymat, je ne le ferais certainement pas....

Je suis bien sur assez sceptique sur le bien fondé de ma démarche sur ce forum, sachant que peu de personnes pourront réellement comprendre ma situation,...j'estime que peu de gens sont réellement capables de saisir l'état psychologique de quelqu'un .

Nous sommes tous ici plus ou moins dans le même cas...

On peut être attentif, sensibilisé à ton état de mal-être existentiel, te comprendre.... Après, il est difficile de pouvoir t'aider de façon concrète.

Je me garderai de te prodiguer quelques conseils bien spécifiques car je n'en ai ni l'aptitude ni ne peut préjuger de qui tu es réellement et de ce que tu vis ou ressens au plus profond de ton être.

A contrario, d'un point de global...

Je t'invite, t'en courage à ne pas capituler car parfois... on a l'impression de ne pas trouver sa place, d'être dans le désarroi le plus absolu, que la vie ne vaut rien mais si si, rien ne vaut la vie....

Encore plus à 25 ans.. Ta vie est devant toi, tu vis un passage difficile mais tu vas trouver l'énergie pour dépasser cet état psychologique douloureux !

Le verbaliser, auprès d'autres, même par le biais d'un forum, est déjà un grand pas vers la "guérison"...

Tu vas y arriver même si c'est long trop long ! :)

Bonjour,

j'ai lu tous vos messages et vous remercie d'ailleurs de cet effort.

Je n'y répondrais pas à tous car dans l'ensemble j'y ai lu des choses justes, notamment le fait que nous sommes malheureux par ce que nous "intellectualisons" trop la vie au lieu de la vivre simplement, de l'accepter telle qu'elle est.

Je vais simplement répondre à surrealisme. Concernant ma dépression, ou plutôt un début de cet état, je crois qu'elle vient à la fois de mon incapacité à trouver un métier qui me plairait, mon incapacité à définir et organiser ma démarche intellectuelle (lecture, prise de note, ...), et ma solitude.

Concernant cette dernière, elle est le fruit d'une tendance personnelle à m'agacer très vite de la présence et la conversation d'autrui, même des esprits les plus brillants, ce qui est assez paradoxal. (encore une fois je tiens à préciser que ce n'est pas de l'orgueil, je suis quelqu'un de très humble dans la vie et estime que c'est d'ailleurs une qualité inhérente à tout citoyen)

Il y aurait peut être également le constat que je fais de mes relations amoureuses ; un bilan bien triste. J'en ai eu deux, une première trop orientée sur le sexe (lié à notre immaturité) que j'ai décidé d'arrêter après 6 mois puisque nous ne partagions pas les mêmes sentiments et que je détestais son père et son frère (père autoritaire qui n'en branlait pas une chez lui, frère stupide et pervers) et une deuxième qui fut une lamentable erreur (ancienne très bonne amie reconvertie copine) qui s'acheva par une séparation définitive après qu'elle m'ait trompé.

Il y aurait peut être d'autres raisons, subsidiaire, qu'une analyse me permettrait de trouver. J'ai consulté à une époque une sophrologue qui m'avait dit que mon mal être venait principalement du fait que j'étais trop exigeant avec moi même et avec les autres.

Enfin, autre point qui, je pense, ne doit pas être négligé : le stresse me provoque des envies irrésistibles d'aller aux toilettes... C'est quelque chose que j'évite au maximum d'évoquer mais cela gâche ma vie depuis de nombreuses années : j'ai foiré mes examens universitaires en partie à cause de ça (avec la honte de devoir demander à sortir en plein examen suivie du regard moqueur de crétins que j'avais envie de démolir), tous mes rendez vous (entretien d'embauche, visite médicale, ...) deviennent une épreuve, ainsi que les longs déplacements en voiture, ...

Tu as fait des grandes études, donc j'imagine que ça ne doit pas faire tant de temps que ça que tu es dans la vie active. Peut être que c'est ce changement là qui t'a chamboulé.

Mais avec tout ce que tu as écrit, je te dirais que c'est vraiment très loin d'être dramatique.

Peut être qu'en ce moment tu déprimes, peut être que tu te lasses de la vie, mais en réalité on en est quasiment tous au même point.

Franchement qui n'a jamais déprimé ? Surtout quand on a la vingtaine, ça arrive assez souvent, puisque justement on cherche sa voie où aller et que ça prend du temps pour la trouver.

Après pour les filles, tu dis n'avoir été que deux fois en couple. Mais je te dirais que déjà, ce n'est pas si mal que ça. Moi même c'est pareil, je n'en ai eu que deux, toutes les autres filles ça ne compte pas puisqu'on a pas été en couple ou alors que ça s'est arrêté au bout d'une semaine.

Penses aux mecs ou aux nanas qui après 25 ans n'ont jamais connu l'amour.

Bon voilà et sinon tu as des vices ?

Des choses qui te font plaisir, qui te font passer le temps ?

Il n'y a pas 36 solutions, on marche tous pareil.

Enfin, autre point qui, je pense, ne doit pas être négligé : le stresse me provoque des envies irrésistibles d'aller aux toilettes... C'est quelque chose que j'évite au maximum d'évoquer mais cela gâche ma vie depuis de nombreuses années : j'ai foiré mes examens universitaires en partie à cause de ça (avec la honte de devoir demander à sortir en plein examen suivie du regard moqueur de crétins que j'avais envie de démolir), tous mes rendez vous (entretien d'embauche, visite médicale, ...) deviennent une épreuve, ainsi que les longs déplacements en voiture, ...

C'est quel genre de stress ? Crise d'angoisse avec maux de tête ? Ou bien sinon est ce que tu fumes ? Tu bois du café ? Beaucoup ?

Ben c'est simple pour pas stresser, il faut éviter tout ça. Et penses bien aussi à veiller à ta santé, nourris toi bien, hydrates toi bien et normalement tout devrait aller.

La dépression n'est pas forcément une conséquence (de l'intellectualisation, des échecs, des questionnements métaphysiques...). Elle est une maladie encore mal expliquée qui se traduit par un ralentissement de l'activité de certaines zones du cerveau, ralentissement qui ôte tout plaisir de vivre.

Le médecin traitant est le premier interlocuteur qui pourra orienter vers un spécialiste. Ou qui essaiera de traiter les symptômes.

C'est quel genre de stress ? Crise d'angoisse avec maux de tête ? Ou bien sinon est ce que tu fumes ? Tu bois du café ? Beaucoup ?

Ben c'est simple pour pas stresser, il faut éviter tout ça. Et penses bien aussi à veiller à ta santé, nourris toi bien, hydrates toi bien et normalement tout devrait aller.

A chaque fois que j'ai quelque chose à faire et que je n'ai pas un accès à des toilettes durant un moment plus ou moins long, je stresse, ce qui chez moi ce manifeste par une boule au niveau du diaphragme et une envie pressante d'aller aux toilettes comme si j'avais la courante.

Mon médecin m'a répondu à ce sujet que ces envies pressantes étaient causées par mon système nerveux végétatif gérant la digestion.

Du coup, les transports en commun sont aussi pour moi une source de crainte.

Autrement, je suis d'accord avec toi CAL, la précision valait d'être faite.

Tu as déjà essayé des décontractants naturels à base de plantes ( comme des gouttes essentielles ) ?

A te lire j' ai l' impression que ton mal de vivre et les désagréments y compris physiques qui en découlent viennent de ta peur face à la vie qui s' ouvre comme un gouffre devant toi . Et au fond de toi tu le sais bien .

Je crois que pour que tu sortes de cette spirale il te faut avoir le courage de créer la rupture , de sortir de ton petit havre de paix familiale sans horizon , tout en conservant ton amour pour tes proches .

Pars ! .... Voyage ! .... Même si tu dois galérer un peu . Le mieux serait de te faire accompagner par une fille un peu folle , sympa , courageuse et pleine d' envie de vivre , peu importe si elle n' est pas la beauté du siècle . L' important c' est qu' elle donne envie qu' on l' accompagne . Il y en a toujours une quelque part .

Le proverbe dit "l' appétit vient en mangeant" et moi je te dis "l' envie de vivre vient en vivant" .

A te lire j' ai l' impression que ton mal de vivre et les désagréments y compris physiques qui en découlent viennent de ta peur face à la vie qui s' ouvre comme un gouffre devant toi . Et au fond de toi tu le sais bien .

Je crois que pour que tu sortes de cette spirale il te faut avoir le courage de créer la rupture , de sortir de ton petit havre de paix familiale sans horizon , tout en conservant ton amour pour tes proches .

Pars ! .... Voyage ! .... Même si tu dois galérer un peu . Le mieux serait de te faire accompagner par une fille un peu folle , sympa , courageuse et pleine d' envie de vivre , peu importe si elle n' est pas la beauté du siècle . L' important c' est qu' elle donne envie qu' on l' accompagne . Il y en a toujours une quelque part .

Le proverbe dit "l' appétit vient en mangeant" et moi je te dis "l' envie de vivre vient en vivant" .

Pas mieux !...même si ce conseil va un peu à l'encontre de ce que je disais au départ !;-)

Il y a en effet de ça. J'aime ma solitude, pouvoir lire, écrire, la contemplation de paysage, de la nature, écouter de la musique sans gênes.

J'ai toujours vue le travail comme une nécessité ennuyeuse qui nous prive d'une grande part de notre vie.

L'idée de constituer une famille ne me viendrait également jamais à l'esprit : trop de contraintes, de responsabilités, ...

Même une relation amoureuse ne m'intéresse plus ; je n'ai pas l'envie d'y consacrer du temps, pas du tout envie de vivre tout ce que cela implique (voir sa famille, ses amis, ...). D'ailleurs, lorsque mes parents ou frères/soeurs invitent des personnes, cela me dérange toujours. Je me lasse de leurs conversations qui ne vont jamais au fond des choses dans le cas des adultes, de leur conversation qui ne se limitent dans la majorité des cas qu'à leur travail et à leur consommation.

Finalement je suis quelqu'un de très routinier : j'aime mes habitudes, avoir une vie humble, honnête et simple, et n'envisage pas de les modifier car cela impliquerait pour moi inconfort, colère et dégoût. Mais par contre je sais aussi que je ne tolèrerais pas à long terme une vie en solitaire.

Tu parles de voyages mais justement je n'ai aucune envie de voyager. Déjà je n'en ai pas les moyens, mais au delà je déteste être dans l'inconfort, la promiscuité, ne pas m'alimenter comme je le désire, bref la débrouille. Pour moi ce n'est pas vivre, ce n'est pas "profiter de la vie" (slogan d'ailleurs purement commerciale) c'est perdre du temps. (un ami m'a proposé plusieurs fois de faire avec lui des voyages "survivalistes" où l'on vivrait de pur débrouille à partir d'un matériel de survis complet que nous aurions sur nous dans des coins paumés de France, je ne lui répondrais toujours que par la négative mais ne veut pas, pour le vexer, le lui dire très franchement)

De plus, je ne vois personne d'ailleurs avec qui je pourrais entreprendre ce genre d'initiative.

Quand j'entends, dans les relations de mes parents, des enfants de telle ou telle personne partirent vivre, étudier à l'étranger, je me dis tant mieux pour eux, si c'est ce qu'ils veulent, mais je ne me verrais jamais entreprendre une telle démarche.

On nous a trop habitué à cette idée de vie émancipatrice par la consommation, le tourisme, l'avoir. On a beau se déplacer, se dépayser, notre condition reste la même.

Je me définirais plus comme un ascète, même si je sais qu'en étend à tel point en décalage à la société globalisée de la jouissance instantanée et du narcissisme qui ne prend même plus la peine de se dissimuler, je suis un ovni, un être à part, peu susceptible de rencontrer l'amour.

Au bout d'un moment il faut être réaliste : je vais gagner dans ma vie, avec le boulot pour lequel je me forme actuellement, un smic. Je vivrais très certainement seul. EN région parisienne, il me sera impossible de me loger sauf dans un placard à balais, du coup je vivrais un temps chez mes parents, accumulerais des thunes et me barrais en province, un coin tranquille dans le Var ou quelque chose du genre, la provence étant un cadre que j'affectionne particulièrement.

Les seules choses qui me réconcilient à la vie sont la littérature, les sciences humaines et la musique. Tant que je ne serais pas privé de ces choses, la vie me semblera tolérable.

Hé bien je ne vois plus qu' une issue ....

Fais toi moine ....

Tes frères moines seront ta famille jusqu'à la fin de tes jours .... Ta vie sera réglée comme une pendule ... et en plus tu vas gagner ton paradis .