Aller au contenu

L'Écosse joue de nouveau avec l'indépendance


alexois

Messages recommandés

Membre, 49ans Posté(e)
alexois Membre 211 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)

Le gouvernement écossais réclame des «discussions immédiates» avec Bruxelles pour «protéger sa place dans l'Union européenne» après la sortie du Royaume-Uni

L'Écosse a choisi l'Europe. Sur la carte des résultats du référendum britannique sur la sortie de l'Union européenne est réapparue vendredi le long de la rivière Tweed la frontière historique entre les deux royaumes, celui d'Écosse et d'Angleterre. Au nord, une majorité d'électeurs se sont prononcés pour le maintien dans l'UE, alors que ceux du sud choisissaient d'en sortir. Avec 62 % de suffrages en faveur de l'Europe, l'Écosse se sent désormais moins britannique. Moins de deux ans après avoir rejeté l'indépendance par 55 % des voix lors du référendum de septembre 2014, les électeurs écossais se retrouvent tout à coup dans une situation nouvelle au lendemain d'un nouveau scrutin. Le premier ministre britannique David Cameron, qui les avait mis en garde à l'époque contre le risque de voir l'Écosse indépendante se retrouver en dehors de l'Union européenne, vient involontairement de les en faire sortir.

Nicola Sturgeon, le premier ministre de l'Écosse et chef du Parti national écossais (SNP), a réagi très tôt vendredi matin pour saluer le «vote fort et sans équivoque des Écossais pour rester dans l'UE». Quand la victoire du Brexit a été confirmée, elle a prévenu qu'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Écosse était «fortement problable». «Le manifeste du SNP établit que le Parlement écossais doit pouvoir organiser un autre référendum en cas de changement significatif des circonstances qui prévalaient en 2014», a-t-elle rappelé. «L'Écosse est à présent face à cette perspective… Et il est donc évident que la possibilité d'un second référendum doit être sur la table, et se trouve sur la table». Elle a aussi qualifié de «démocratiquement inacceptable», que l'Écosse soit retirée de l'Union européenne contre sa volonté. «Quoi qu'il advienne de tout cela», a cependant ajouté Nicola Sturgeon, «l'Angleterre, le pays de Galles et l'Irlande du Nord resteront toujours les plus proches voisins de l'Écosse et nos meilleurs amis, rien ne changera ça».

Nicola Sturgeon a redit samedi vouloir des «discussions immédiates» avec Bruxelles pour «protéger sa place dans l'Union européenne». L'exécutif écossais va également se pencher dès à présent sur un cadre législatif permettant l'éventuelle tenue d'un deuxième référendum sur l'indépendance de cette région semi-autonome du Royaume-Uni, a-t-elle ajouté. Elle fera une déclaration devant le Parlement Écossais mardi prochain.

Le Parlement Écossais était majoritairement en faveur du maintien dans l'Union européenne, puisque les trois principaux partis ont fait campagne pour le Remain. Mais tous ne sont pas favorables à un nouveau référendum sur l'indépendance. «Je ne pense pas qu'un deuxième référendum nous aide à atteindre la stabilité, ni ne favorise les intérêts du peuple écossais», a déclaré Ruth Davidson, chef des conservateurs écossais.

Les Travaillistes s'y sont aussi opposés. «Plusieurs questions fondamentales qui sont restées en suspens en 2014 le sont toujours», a dit Kezia Dugdale, chef du groupe Travailliste, «dont la question monétaire, qui n'est pas la moins importante. Ce dont nous n'avons pas besoin aujourd'hui, c'est plus de troubles et plus de chaos dans l'économie».

«Une adhésion de l'Ecosse indépendante à l'Union Européenne s'accompagnerait obligatoirement d'un passage à l'Euro et de l'adoption des règles budgétaires européennes», estime Merryn Somerset-Webb, rédactrice en chef du magazine financier Money Week et éditorialiste au Financial Times, «et je doute que le SNP arrive à convaincre une majorité d'électeurs sur ces deux thèmes en ce moment».

suite de l`article

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité Gilles Scott
Invités, Posté(e)
Invité Gilles Scott
Invité Gilles Scott Invités 0 message
Posté(e)

Le gouvernement écossais réclame des «discussions immédiates» avec Bruxelles pour «protéger sa place dans l'Union européenne» après la sortie du Royaume-Uni

L'Écosse a choisi l'Europe. Sur la carte des résultats du référendum britannique sur la sortie de l'Union européenne est réapparue vendredi le long de la rivière Tweed la frontière historique entre les deux royaumes, celui d'Écosse et d'Angleterre. Au nord, une majorité d'électeurs se sont prononcés pour le maintien dans l'UE, alors que ceux du sud choisissaient d'en sortir. Avec 62 % de suffrages en faveur de l'Europe, l'Écosse se sent désormais moins britannique. Moins de deux ans après avoir rejeté l'indépendance par 55 % des voix lors du référendum de septembre 2014, les électeurs écossais se retrouvent tout à coup dans une situation nouvelle au lendemain d'un nouveau scrutin. Le premier ministre britannique David Cameron, qui les avait mis en garde à l'époque contre le risque de voir l'Écosse indépendante se retrouver en dehors de l'Union européenne, vient involontairement de les en faire sortir.

Nicola Sturgeon, le premier ministre de l'Écosse et chef du Parti national écossais (SNP), a réagi très tôt vendredi matin pour saluer le «vote fort et sans équivoque des Écossais pour rester dans l'UE». Quand la victoire du Brexit a été confirmée, elle a prévenu qu'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Écosse était «fortement problable». «Le manifeste du SNP établit que le Parlement écossais doit pouvoir organiser un autre référendum en cas de changement significatif des circonstances qui prévalaient en 2014», a-t-elle rappelé. «L'Écosse est à présent face à cette perspective… Et il est donc évident que la possibilité d'un second référendum doit être sur la table, et se trouve sur la table». Elle a aussi qualifié de «démocratiquement inacceptable», que l'Écosse soit retirée de l'Union européenne contre sa volonté. «Quoi qu'il advienne de tout cela», a cependant ajouté Nicola Sturgeon, «l'Angleterre, le pays de Galles et l'Irlande du Nord resteront toujours les plus proches voisins de l'Écosse et nos meilleurs amis, rien ne changera ça».

Nicola Sturgeon a redit samedi vouloir des «discussions immédiates» avec Bruxelles pour «protéger sa place dans l'Union européenne». L'exécutif écossais va également se pencher dès à présent sur un cadre législatif permettant l'éventuelle tenue d'un deuxième référendum sur l'indépendance de cette région semi-autonome du Royaume-Uni, a-t-elle ajouté. Elle fera une déclaration devant le Parlement Écossais mardi prochain.

Le Parlement Écossais était majoritairement en faveur du maintien dans l'Union européenne, puisque les trois principaux partis ont fait campagne pour le Remain. Mais tous ne sont pas favorables à un nouveau référendum sur l'indépendance. «Je ne pense pas qu'un deuxième référendum nous aide à atteindre la stabilité, ni ne favorise les intérêts du peuple écossais», a déclaré Ruth Davidson, chef des conservateurs écossais.

Les Travaillistes s'y sont aussi opposés. «Plusieurs questions fondamentales qui sont restées en suspens en 2014 le sont toujours», a dit Kezia Dugdale, chef du groupe Travailliste, «dont la question monétaire, qui n'est pas la moins importante. Ce dont nous n'avons pas besoin aujourd'hui, c'est plus de troubles et plus de chaos dans l'économie».

«Une adhésion de l'Ecosse indépendante à l'Union Européenne s'accompagnerait obligatoirement d'un passage à l'Euro et de l'adoption des règles budgétaires européennes», estime Merryn Somerset-Webb, rédactrice en chef du magazine financier Money Week et éditorialiste au Financial Times, «et je doute que le SNP arrive à convaincre une majorité d'électeurs sur ces deux thèmes en ce moment».

suite de l`article

Cet article est très bien fait et détaillé, certes, une majorité d'Ecossais seraient heureux qu'un referendum pour l'indépendance soit organisé au plus vite, et ceci sous le coup de l'agitation créée par le Brexit.

Cependant, comme le dit l'article, l'un des problèmes majeur serait le passage à l'Euro pour des Ecossais très attachés à leur livre écossaise. Il est également exact que le pétrole écossais a beaucoup perdu de sa valeur et se fait de plus en plus rare ou du moins de plus en plus difficile à extraire.

Un élément qui est également à prendre en compte est l'une des ressources importantes de l'Ecosse ... Le tourisme ; et dans ce domaine, une livre faible ne peut que favoriser le développement de ce tourisme venant d'Europe avec un Euro plus fort que la livre.

Personnellement, je crois qu'il faut laisser les choses se décanter un peu.

J'ai pas mal de potes qui sont tout émoustillés à l'idée d'aller à nouveau voter pour leur indépendance, mais quand on en discute, ils ne prennent pas ces éléments en compte et ne voient principalement qu'un moyen de se débarrasser des roastbeefs ... Les Gaëls ont la rancune tenace !!!

Un indice cependant, cette vidéo nous montre Nicola Sturgeon parlant à la télé entre le drapeau européen et le drapeau écossais ...

Pour l'Union Jack, circulez y a rien à voir !!!

:hehe:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et même l'Irlande du Nord songe enfin ouvertement à sa réunification avec le sud, chose qui était impensable il y a seulement trois ou quatre ans.

Il faut dire que la perspective de rétablir des barrières douanières et des contrôles systématiques tout le long de la frontière n'enchante personne, et semble même absurde à une large majorité de nord-irlandais tant les avantages actuels sont importants.

http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/brexit-northern-ireland-eu-referendum-result-latest-live-border-poll-united-martin-mcguinness-a7099276.html

En clair, comme le dit leur vice premier ministre, ils vont observer les décisions de l'Ecosse, et si ces derniers quittent l'Union, alors eux aussi risqueront de les suivre. Et c'est dans cet ordre là.

Il y a quelques années, les deux tiers (65%) des nord irlandais auraient voté contre la réunification. A présent, on n'en est plus qu'à 54/46 contre, et si l'Ecosse bascule et que Belfast se retrouve littéralement entourée de pays uniquement dans l'UE, alors là, il y aura peut-être un début de majorité même au parlement (pour l'instant, les partisans de la réunification sont à 50 députés sur 108).

Les choses bougent assez rapidement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

C'est comique de voir les mauvais perdants se débattre pour avoir raison!!

Comme ça les remet à leur place....moi ça m'amuse!:smile2:

Vous l'avez eu dans le ...!

Et apparemment ça a l'air douloureux!

Aie! aie! aie!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Taib Membre 1 072 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les peuples ont le droit de choisir chaque année

Chacun est libre de prendre son independance

et d'autres vond suivre trés bientot

Le printemps est arrivé en Europe, bonjour

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 61ans Posté(e)
aPOTRE Membre 7 920 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

un(e) musulman(e) ou islamiste doit avoir le même droit de changer de religion aussi !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 635 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Vi, et un chrétien aussi !

Je sais pas ce que ça à voir avec le schmilblik, mais c'était pour le faire avancer biggrin.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 61ans Posté(e)
aPOTRE Membre 7 920 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

les chrétien(ne)s qui ne veulent plus l'être sont libre de l'a quitter , ce qui n'est pas la même chose dans l'islam une fois rentré couvercle fermé !

dans le christianisme la porte est et reste toujour ouverte , et ne ce ferme jamais , libre d'y rentrer , de sortir , de revenir , l'islam rien de cela !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×