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Par ici les poètes


Invité elaine

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Invité elaine
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g_for_12.jpg

L'âne au fond du puits

Un jour, l' âne d' un fermier est tombé dans un puits.

L' animal gémissait pitoyablement pendant des heures,

et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il

a décidé que l' animal était vieux et le puits devait

disparaître de toute façon, ce n' était pas rentable

pour lui de récupérer l' âne.

Il a invité tous ses voisins à venir et à l' aider.

Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à

enterrer l' âne dans le puits.

Au début, l' âne a réalisé ce qui se produisait et se

mit à crier terriblement.

Puis à la stupéfaction de chacun, il s' est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement

regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu' il a vu.

Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,

l' âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se

secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

Pendant que les voisins du fermier continuaient à

pelleter sur l' animal, il se secouait et montait dessus.

Bientôt, chacun a été stupéfié que l' âne soit hors du

puits et se mit à trotter !

La vie va essayer de t' engloutir de toutes sortes

d' ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se

secouer pour avancer.

Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser.

Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n' arrêtant jamais.

Il ne faut jamais abandonner!

Secoue-toi et fonce !

Rappelle-toi, les cinq règles simples !

À ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.

Pour être heureux / heureuse :

1. Libère ton coeur de la haine.

2. Libère ton esprit des inquiétudes.

3. Vis simplement.

4. Donne plus.

5. Attends moins.

(Auteur inconnu)

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Membre, Posté(e)
insitu Membre 16 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Parce que je l'aime beaucoup celui ci

Blaise Cendrars

Journal

Christ

Voici plus d’un an que je n’ai plus pensé à Vous

Depuis que j’ai écrit mon avant-dernier poème Pâques

Ma vie a bien changé depuis

Mais je suis toujours le même

J’ai même voulu devenir peintre

Voici les tableaux que j’ai faits et qui ce soir pendent aux murs

Ils m’ouvrent d’étranges vues sur moi-même qui me font penser à Vous.

Christ

La vie

Voilà ce que j’ai fouillé

Mes peintures me font mal

Je suis trop passionné

Tout est orangé.

J’ai passé une triste journée à penser à mes amis

Et à lire le journal

Christ

Vie crucifiée dans le journal grand ouvert que je tiens les bras tendus

Envergures

Fusées

Ébullition

Cris.

On dirait un aéroplane qui tombe.

C’est moi.

Passion

Feu

Roman-feuilleton

Journal

On a beau ne pas vouloir parler de soi-même

Il faut parfois crier

Je suis l’autre

Trop sensible

Août 1913.

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Invité elaine
Invités, Posté(e)
Invité elaine
Invité elaine Invités 0 message
Posté(e)

Beau poème insitu, merci

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Membre, Posté(e)
insitu Membre 16 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bonsoir Elaine en fait qu'attends tu exactement de ce poste? des poème seulement émouvant ou bien est ce un poste pour les poèmes que tu veux faire partager?

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Invité elaine
Invités, Posté(e)
Invité elaine
Invité elaine Invités 0 message
Posté(e)

bonsoir Elaine en fait qu'attends tu exactement de ce poste? des poème seulement émouvant ou bien est ce un poste pour les poèmes que tu veux faire partager?

Bonsoir insitu

Ce post est ouvert à tous, chacun peut y poster ses poèmes et les partager avec ceux qui les lirons.

Cela peut-être aussi de belles histoires, comme certaines que j´ai mises

C´est comme on pourrait dire "un peu de douceur dans ce monde de brutes"

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Membre, 28ans Posté(e)
Musheart Membre 93 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

Bien, alors je me lance avec un de mes écrits... Laissez passer l'artiste, la poétesse, que dis-je, la maîtresse des mots. :hehe:

Non sérieux soyez sympas, ça date de 2013.

Petites Leçons de Biologie : L'Homme

A présent, chers disciples et élèves,

Voici une espèce animale encore peu connue

Enfant d'Adam et d'Eve,

Voici l'Homme, genre de grand singe nu.

Sa femelle est la Femme, son petit est l'Enfant.

Ils vivent par millions sous le joug de "leaders".

Mais le plus important chez cet être fascinant,

Est son naturel autodestructeur.

L'Homme est ainsi fait, il essaye par tous moyens

De créer diverses choses, de s'améliorer,

Mais ne réussit malheureusement rien

Mis à part détruire et tuer.

L'Homme fait la guerre de bien des manières,

C'est une créature de violence,

Qui aime à tuer ses congénères,

Avec énormément d'arrogance.

Ses principales inventions,

Peu importantes à nos yeux

Sont le sexe, la guerre, la manipulation,

Le mensonge, l'argent et Dieu.

Fin de la leçon, fini de m'écouter

Et n'oubliez donc pas une certaine morale :

Quiconque fait preuve d'humanité,

Ressemble en tout point à un animal.

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Invité elaine
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Invité elaine
Invité elaine Invités 0 message
Posté(e)

Merci pour le partage Mushear

C´est tellement vrai

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Invité elaine
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Posté(e)

Vieillir en beauté Par Philippe Noiret

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeur ;

Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure ;

Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur ;

Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps ;

Le garder sain en dedans, beau en dehors.

Ne jamais abdiquer devant un effort.

L’âge n’a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce

À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,

Qui ne croient plus que la vie peut être douce

Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.

Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.

Être fier d’avoir les cheveux blancs,

Car, pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,

Savoir donner sans rien attendre en retour ;

Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,

Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir ;

Être content de soi en se couchant le soir.

Et lorsque viendra le point de non-recevoir,

Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir

348t.jpg

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Invité elaine
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Invité elaine
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Posté(e)

Adieu à la poésie

Mes pleurs sont à moi, nul au monde

Ne les a comptés ni reçus,

Pas un oeil étranger qui sonde

Les désespoirs que j’ai conçus

L’être qui souffre est un mystère

Parmi ses frères ici-bas ;

Il faut qu’il aille solitaire

S’asseoir aux portes du trépas.

J’irai seule et brisant ma lyre,

Souffrant mes maux sans les chanter ;

Car je sentirais à les dire

Plus de douleur qu’à les porter

Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)

images.jpg

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Invité elaine
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Invité elaine
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Posté(e)

Amitie sable et pierre

Deux amis étaient perdus dans un désert aride, sous un soleil brûlant, 

en n’ayant qu’une très faible quantité d’eau. 

Au bout d’un moment, la chaleur est telle, qu’ils en viennent à se disputer 

les dernières gouttes. L'un des deux donna une gifle à l'autre.

Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable 

« Aujourd’hui, mon ami m’a frappé»

Etonné, son ami ne rétorqua pourtant rien; il s’excusa, 

et tous deux continuèrent leur chemin.

Le lendemain, ils arrivèrent à une oasis

Aussitôt arrivé, Ils allèrent se baigner dans un point d’eau.

Mais, celui qui avait écrit sur le sable, perdit connaissance et se noya.

Son ami plongea alors, et le ramena sur la terre ferme.

Après avoir repris son souffle, celui-ci prit une pierre et y grava ces mots :

«Aujourd’hui, mon ami m’a sauvé la vie»

Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : 

« Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre.“

 Il lui répondit alors :

« Quand quelqu'un nous blesse,

nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer.  

Mais, quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous nous  devons le graver 

dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer » 

Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre

d4x1.jpg

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Invité elaine
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Invité elaine
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bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:hu:Je parle d'homme à homme

C'est à vous que je parle, homme des antipodes,

Je parle d'homme à homme, avec le peu en moi qui demeure de l'homme,

Avec le peu de voix qui me reste au gosier;

Mon sang est sur les routes,

Puisse-t-il

Puisse-t-il

Ne pas crier vengeance,

Un jour viendra, c'est sûr, de la soif apaisée,

Nous serons au-delà du souvenir,

La mort aura parachevé les travaux de la haine.

Je serai un bouquet d'orties sous vos pieds;

Alors, eh bien sachez que j'avais un visage,

Comme vous,

Une bouche qui priait,

Comme vous,

Quand une poussière entrait, ou bien un songe,

Dans l’œil, cet œil pleurait un peu de sel.

Et quand une épine mauvaise égratignait ma peau,

Il y coulait un sang aussi rouge que le vôtre.

Certes, tout comme vous j'étais cruel,

J'avais soif de tendresse, de puissance, d'or, de plaisir et de douleur.

Tout comme vous j'étais méchant et angoissé,

Solide dans la paix,

Ivre dans la victoire et titubant, hagard à l'heure de l'échec.

Et pourtant,

Non...

Je n'étais pas un homme comme vous.

Vous n'êtes pas nés sur les routes.

Personne n'a jeté à l'égout vos petits,

Comme des chats encore sans yeux.

Vous n'avez pas erré de cité en cité,

Traqué par les polices.

Vous n'avez pas connu les désastres à l'aube,

Les wagons à bestiaux ,

Et le sanglot amer de l'humiliation, accusé d'un délit que vous n'avez pas fait,

Du crime d'exister,

Changement de nom et de visage,

Pour ne pas emporter un nom qu'on a hué,

Un visage qui avait servi à tout le monde de crachoir!

Un jour viendra ,

Sans doute où ce poème lu se trouvera devant vos yeux .

Il ne demande rien!

Oubliez-le!

Oubliez-le!

Ce n'est qu'un cri qu'on ne peut pas mettre dans un poème parfait :

Avais-je le temps de le finir?

Mais quand vous foulerez ce bouquet d'orties,

Qui avait été en moi, dans un autre siècle,

En une histoire, qui vous semblera périmée,

Souvenez-vous seulement que j'étais innocent,

Et que tout comme vous,

Mortel de ce jour-là,

J'avais eu, moi aussi, un visage marqué par la colère ,

Par la pitié et la joie.

Un visage d'homme, tout simplement ...

Benjamin Fondane

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les Yeux d'Elsa

Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire

J'ai vu tous les soleils y venir se mirer

S'y jeter à mourir tous les désespérés

Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé

Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent

L'été taille la nue au tablier des anges

Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur

Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit

Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie

Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée

Sept glaives ont percé le prisme des couleurs

Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs

L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche

Par où se reproduit le miracle des Rois

Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois

Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Une bouche suffit au mois de Mai des mots

Pour toutes les chansons et pour tous les hélas

Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres

Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

L'enfant accaparé par les belles images

Écarquille les siens moins démesurément

Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens

On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où

Des insectes défont leurs amours violentes

Je suis pris au filet des étoiles filantes

Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

J'ai retiré ce radium de la pechblende

Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu

Ô paradis cent fois retrouvé reperdu

Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa

Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent

Moi je voyais briller au-dessus de la mer

Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

Louis Aragon

Bonjour Bena ! ;)

""Un jour viendra, c'est sûr, de la soif apaisée,

Nous serons au-delà du souvenir,

La mort aura parachevé les travaux de la haine.""

""Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange

Un jour de palme un jour de feuillages au front

Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront

Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche "" LA

:)

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Invité elaine
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Posté(e)

Merci Louise, merci Bena d´enrichir ce topic par vos magnifiques poèmes

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Posté(e)

A George Sand (VI)

Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ;

Verse ailleurs ce trésor que j’avais pour tout bien.

Va chercher d’autres lieux, toi qui fus ma patrie,

Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie,

Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien.

Laisse mon souvenir te suivre loin de France ;

Qu’il parte sur ton coeur, pauvre bouquet fané,

Lorsque tu l’as cueilli, j’ai connu l’Espérance,

Je croyais au bonheur, et toute ma souffrance

Est de l’avoir perdu sans te l’avoir donné.

Alfred de Musset

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Invité elaine
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Invité elaine
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Posté(e)

La vie 

La vie est une chance, saisis-la.

La vie est beauté, admire-la.

La vie est béatitude, savoure-la.

La vie est un rêve, fais-en une réalité.

La vie est un défi, fais-lui face.

La vie est un devoir, accomplis-le.

La vie est un jeu, joue-le.

La vie est précieuse, prends en soin.

La vie est richesse, conserve-la.

La vie est amour, jouis-en.

La vie est un mystère, perce-le.

La vie est promesse, remplis-la.

La vie est tristesse, surmonte-la.

La vie est un hymne, chante-le.

La vie est un combat, accepte-le.

La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.

La vie est une aventure, ose-la.

La vie est un bonheur, mérite-le.

Là est la vie, défends-la.

(Mère Thérésa)

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  • 2 semaines après...
Invité elaine
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Invité elaine
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petite10.jpg

La vieille dame s’ennuie

Seule derrière ses rideaux.

Elle regarde la pluie,

Dans la rue, les badauds.

Personne à qui parler

Elle écoute sans le voir

Ce film à la télé

A la tombée du soir.

Elle a perdu celui

Qui durant tant d'années

A partagé sa vie

Et qu’elle a tant aimé.

Les enfants sont bien loin

Ne viennent plus la voir,

Ils suivent leur destin

Construisent leur propre histoire.

Elle fixe la pendule,

Les heures qui s’égrènent

Ponctuent sa solitude

Alourdissent sa peine.

Parfois un vague espoir 

S’en vient la ranimer,

Là au long du trottoir...

Une voiture garée.

Hélas toujours déçue,

Ce n’était qu’un voisin

Pour elle ne restent plus

Que tristes lendemains

(Auteur inconnu)

.

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  • 4 semaines après...
Invité elaine
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Posté(e)

Des chemins sur le visage...

« Pourquoi grand-maman a des chemins sur son visage ? »

Cette question est de Guillaume.

Je ne sais pas quelle fût la réponse de ses parents,

mais la question de Guillaume, elle, est une trouvaille.

Une trouvaille d'enfant qui fait réfléchir les adultes que nous sommes.

Là où nous ne voyons que des rides, symboles d'usure,

marques du temps qui ne pardonne pas...

Guillaume, avec son coeur d'enfant de quatre ans,

découvre des chemins,

chemins de joies et de peines qui ont laissé leurs traces,

chemins qui disent une histoire,

chemins riches d'une vie donnée.

Oui, maman ou grand-maman

Oui, papa ou grand-papa,

ne sois pas gêné(e) de ces chemins sur ton visage,

ils nous disent que tu as aimé,

que tu as su donner et accueillir la joie,

que tu as ri de bon coeur.

Ils nous disent aussi tes heures d'efforts et de travail,

tes heures d'inquiétudes et de veilles.

Ils nous disent que tu as vécu.

Ces chemins sur ton visage,

maman, grand-maman, papa, grand-papa,

ils sont la beauté de ton âge !

Ce sont les chemins de la vie.

Merci d'avoir vécu, aimé et donné.

Ce texte m’a été envoyé, je tiens à le partager avec vous.

Et merci à l’auteur que je ne connais pas.

for_de11.jpg

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
LE ROMAN INACHEVE...EXTRAIT

...

Ici commence l'enchantement du verbe et la malédiction des poètes
Regardez regardez ces enfants qui s'en vont dans la vie avec des sifflets et des cymbales
Ils jouent avec le feu
Ils font les sans-coeur mettent le désordre
Ils mêlent tout
Ils gâchent tout avec délice
Ils se sont munis de la crécelle des lépreux
Un raffut du diable et je méprise qui regarde où il met ses pieds
Les trompettes ne sont pas faites pour les chiens
Et si j’aime marcher moi dans les flaques d’eau
Voyez voyez ces enfants ridicules et grandioses
Perdus dans la forêt des signes perdus
Dans l'éblouissement des lumières et le jeu des ombres
Perdus perdus dans le labyrinthe inventé
La proie d'eux-mêmes d'eux-mêmes minotaures
Acteurs ambulants croulant sous les oripeaux portés
Les cordes qui tiennent les portants et qu’on est supposé ne pas voir
Les décors dévalés qu’on plante sur le mail
Les pancartes explicatives
Les maillots jaunis les basques brodées d’un mica qui se défait paillette après paillette
Tout le clinquant effiloché des songes
Et voyez-moi de quoi ces gens ont l’air au grand jour
Qui sans filet vont risquer leur vie aux lumières d’ail
Ou cracher leurs poumons d’étoiles

Et leur camp nomade au soir se fixe près d’une mare
Ou dans le terrain vague aux abords de la ville
Le froid te réveillera dans le scintillement d’aube des ordures
Et il leur faut chaque jour faucher le foin des rêves de la nuit
Où porter cette herbe
Où cette récolte inutile
Plus loin plus loin car sur le territoire de cette commune
On ne veut pas de vous Romanichels
Qui payez votre part en marchant sur la tête

Les mots m'ont pris par la main
Où suis-je
À quel petit matin d'égarement
Et qu’est-ce qu’il y a dans toutes ces voitures qui passent
Il faut les jurons des charretiers pour arriver aux Halles
On suit une idée on s'emballe on ne sait plus ce qu'on dit

Voilà

Cela commence comme cela les mots vous mènent
On perd de vue les toits on perd de vue la terre
On suit inexplicablement le chemin des oiseaux



LOUIS ARAGON
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Invité elaine
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Posté(e)

Merci Bena pour ce poème

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