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La volonté d'être en couple trahit-elle une peur de soi-même ?


Savonarol

Messages recommandés

Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

On ne fait pas des enfants par devoir mais par désir.

C'est faux. Beaucoup font des enfants par devoir selon moi. Ce n'est pas tout le monde qui est comme vous, qui est criminel et qui se fou totalement de la survie de la société.

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 45ans Posté(e)
titenath Animatrice 43 028 messages
45ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

C'est faux. Beaucoup font des enfants par devoir selon moi. Ce n'est pas tout le monde qui est comme vous, qui est criminel et qui se fou totalement de la survie de la société.

Criminel ? Rien que ça ? On craint une surpopulation d'ici à 2050, donc au contraire, mon geste est quasi salutaire.

Être en couple, c'est renoncer à son individualité au profit d'une entité composé de deux personnes.

Qu'est ce qui pousse l'être humain à se fuir lui-même pour finalement se diviser en deux ? (puis en 3 à la naissance de l'enfant)

La peur de lui-même ? Un manque de confiance en soi ? D'amour propre ?

Je ne pense pas qu'en étant en couple on renonce forcément à son individualité, ou que l'on cherche à se fuir soi même. En couple on ne se divise pas pour ne former plus qu'un à partir de 2 moitiés, au contraire, on se multiplie. En ce qui me concerne, j'aurai plutôt tendance à garder mon indépendance et mon individualité. Chacun fait ce qu'il veut, quand il le veut et souvent les 2 ont envies de faire des choses ensemble en même temps.

J'aime être seule, j'aime aussi parfois partager des vacances ou des petits bonheurs de la vie quotidienne. Mais j'aime surtout rester moi.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 128 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Normal !le couples se doivent mutuellemnet fidélité ,secours et assistance !On n'a pas signé autre chose quand on est passés devant monsieur le Maire !

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 45ans Posté(e)
titenath Animatrice 43 028 messages
45ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

Etre en couple ne veut pas forcément dire marié. Et quand bien même, devoir fidélité, secours et assistance n'empêche pas d'exister individuellement.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 900 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

L'être humain, plutôt que de se fuir, ne cherche-t-il pas à s'accomplir? Plutôt que de se diviser, ne s'additionne ou ne se multiplie t-il pas, donc évolue plutôt que régresser?

"S'accomplir, évoluer, progresser"...

C'est nébuleux. Comment le définir, concrètement ?

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)

Et il se passe quoi quand tu additionnes ? Le chiffre initial n'existe plus, il confondu à un autre pour en donner un 3eme ( ce que je dis)

Je ne suis pas d'accord. Un couple est formé de deux individualités qui se nourrissent l'une l'autre. Elles existent indépendamment l'une de l'autre en tant qu'individualités et dépendent l'une de l'autre en tant que couple. En tant qu'individualités, chacune possède sa personnalité propre. Le couple se nourrit de chacune des personnalités. Il n'y a pas fusion, mais union.

A partir de ce que l'autre attend de nous et de ce qu'on attend de l'autre, autrement dit: non plus de ce qu'on attend de soi-même.

Je vois ça comme un genre de besoin de maternage, de délégation de son individualité au profit d'un embryon de groupe. Un mécanisme assez similaire à celui d'un groupe de copains qui se sent fort car plusieurs , et donc les membres obéissent à une logique collective quitte à perdre le choix de ses décisions personnelles au profit du sentiment de sécurité qu'apporte le groupe.

On aime une personne pour ce qu'elle est. Ce qu'on attend d'elle, c'est qu'elle nous apporte ce qu'elle est. Avoir des attentes et aimer en fonction de celles-ci, c'est supposer que nous savons d'avance ce que nous voulons. Ça peut être le cas, mais est-ce une généralité pour autant?

Tu penses donc que perdre son individualité est un accomplissement ? J'ai plutôt l'impression que c'est une soumission à sa propre nature.

Je ne pense pas que vivre en couple signifie perdre son individualité. quand quelqu'un t'aime, c'est qu'il aime ce que tu es. C'est une bonne raison de s'accomplir.

"S'accomplir, évoluer, progresser"...

C'est nébuleux. Comment le définir, concrètement ?

Pour s'accomplir (vivre aussi pleinement sa vie que possible), il faut évoluer (tendre, dans la mesure de ses moyens, vers cet idéal d'accomplissement), et donc progresser (acquérir progressivement, toujours selon ses moyens, les aptitudes pour réaliser notre idéal).

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 900 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Pour s'accomplir (vivre aussi pleinement sa vie que possible), il faut évoluer (tendre, dans la mesure de ses moyens, vers cet idéal d'accomplissement), et donc progresser (acquérir progressivement, toujours selon ses moyens, les aptitudes pour réaliser notre idéal).

Et c'est inévitablement à deux que l'on fait ça ?

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)

Et c'est inévitablement à deux que l'on fait ça ?

On fait ça comme on veut. Mais comme le sujet porte sur le couple, inévitablement...

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 900 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Le sujet porte surtout sur la peur d'être seul et l'incidence que cela peut avoir sur cette volonté parfois forcenée de se "mettre en couple"

D'où mon interrogation sur cet accomplissement à deux qui manifestement fait la quasi unanimité.

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)

Le sujet porte surtout sur la supposée perte de notre individualité dans le cadre du couple. L'interrogation se situe donc principalement dans ce cadre. D'où l'illusion d'unanimité. Ton interrogation, totalement légitime et pertinente par ailleurs, se pose effectivement en dehors dudit cadre.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 900 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Aussi.

Deux lectures différentes, qui s'appuient sur ce qui "parle le plus" à chacune.

C'est déjà en soi une réponse smile.gif

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Je ne suis pas d'accord. Un couple est formé de deux individualités qui se nourrissent l'une l'autre. Elles existent indépendamment l'une de l'autre en tant qu'individualités et dépendent l'une de l'autre en tant que couple. En tant qu'individualités, chacune possède sa personnalité propre. Le couple se nourrit de chacune des personnalités. Il n'y a pas fusion, mais union. [/Quote]

Le destin de la nourriture est de se transformer en excrément, alors loin de moi l'idée de dire que le couple gaspille l'identité propre à chacun de ses membres (je pense à titre personnel que le couple n'attire que des esprits sans forte individualité au départ) , parce que j'imagine que si tant de personnes se mettent en couple, c'est qu'elles y trouvent leur compte (ce qui écarte la notion de "gaspillage") , mais je crois que ce que tu dis : "se nourrit de chacune de ses personnalités" est la démonstration qu'il y avait justement un besoin de nourriture, donc un vide à combler qu'on ne saurait atteindre seul, ce qui a plutôt tendance à valider mon postulat de départ.

On aime une personne pour ce qu'elle est. Ce qu'on attend d'elle, c'est qu'elle nous apporte ce qu'elle est. Avoir des attentes et aimer en fonction de celles-ci, c'est supposer que nous savons d'avance ce que nous voulons. Ça peut être le cas, mais est-ce une généralité pour autant?

Je ne me souviens plus qui a dit que l'amour est une forme de démence acceptée par la société. Mais la définition que tu en donnes (et qui est sans doute majoritairement juste) me semble trahir la nature éminemment égocentrique de ce sentiment et finalement me donner raison. Chez l'autre, on se recherche soi, on attend une béquille, une épaule, une "moitié", c'est donc loin d'être un choix désintéressé (sauf à parler du très rare coup de foudre), nous nous appuyons dès le départ sur ce que l'autre pourra nous donner et nous l'aimons pour ça, et parce que l'amour est une drogue, un anxiolitique puissant et naturel qui aide à rendre la vie supportable. Ainsi, il n'est pas idiot de dire que si sa version binôme de l'amour que l'on appelle "couple" a tant le vent en poupe, c'est parce qu'elle représente un ataraxique naturel pour les âmes peu courageuses (ou pas en capacité ) de se connaître elles-même.

Je ne pense pas que vivre en couple signifie perdre son individualité. quand quelqu'un t'aime, c'est qu'il aime ce que tu es. C'est une bonne raison de s'accomplir.

Tu viens de dire l'inverse juste avant en m'expliquant qu'il t'aime pour ce que tu lui apportes. C'est loin de "ce que tu es", ça. C'est l'inverse même.

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)

Le destin de la nourriture est de se transformer en excrément, alors loin de moi l'idée de dire que le couple gaspille l'identité propre à chacun de ses membres (je pense à titre personnel que le couple n'attire que des esprits sans forte individualité au départ) , parce que j'imagine que si tant de personnes se mettent en couple, c'est qu'elles y trouvent leur compte (ce qui écarte la notion de "gaspillage") , mais je crois que ce que tu dis : "se nourrit de chacune de ses personnalités" est la démonstration qu'il y avait justement un besoin de nourriture, donc un vide à combler qu'on ne saurait atteindre seul, ce qui a plutôt tendance à valider mon postulat de départ.

Il y a toujours un vide à combler dans la mesure où nous sommes des êtres périssables, et donc le temps nous manque pour nous accomplir totalement. Les moyens aussi, dans la plupart des cas. Nous différons dans l'analyse. Pour toi, deux personnes se mettent ensemble pour combler un vide et s'accomplir dans le couple, mettant de côté leur individualité. Cette vision des choses est exacte, mais pas une généralité. Pour moi, deux personnes se mettent en couple pour s'accomplir. Les deux individualités se nourrissent l'une l'autre. Le couple n'est pas le résultat de la fusion de deux individualités, mais la base d'accomplissement de deux individualités. Pour toi le couple est une fin, pour moi il est un moyen.

Encore une fois, ta vision des choses n'est pas inexacte, mais elle ne tient pas compte de l'évolution. On ne se met pas en couple aujourd'hui pour les mêmes raisons qu'hier. De plus en plus, dans la société occidentale, une femme en couple ne sera pas la femme de ménage, la cuisinière et la baby-sitter. Les rôles sont redéfinis. L'évolution des moeurs change aussi la donne.

Je ne me souviens plus qui a dit que l'amour est une forme de démence acceptée par la société. Mais la définition que tu en donnes (et qui est sans doute majoritairement juste) me semble trahir la nature éminemment égocentrique de ce sentiment et finalement me donner raison. Chez l'autre, on se recherche soi, on attend une béquille, une épaule, une "moitié", c'est donc loin d'être un choix désintéressé (sauf à parler du très rare coup de foudre), nous nous appuyons dès le départ sur ce que l'autre pourra nous donner et nous l'aimons pour ça, et parce que l'amour est une drogue, un anxiolitique puissant et naturel qui aide à rendre la vie supportable. Ainsi, il n'est pas idiot de dire que si sa version binôme de l'amour que l'on appelle "couple" a tant le vent en poupe, c'est parce qu'elle représente un ataraxique naturel pour les âmes peu courageuses (ou pas en capacité ) de se connaître elles-même.

Encore une fois, tu n'as pas totalement tort, sinon de généraliser. D'accord pour dire que chez l'autre, on se recherche soi. Mais aussi parce que l'autre nous renvoie notre image sublimée quand elle nous aime pour ce que l'on est. et nous faisons de même en aimant l'autre. Ainsi, deux individualités s'accomplissent.

Tu viens de dire l'inverse juste avant en m'expliquant qu'il t'aime pour ce que tu lui apportes. C'est loin de "ce que tu es", ça. C'est l'inverse même.

Tu apportes ce que tu es. Mais ce que tu es évolue au contact de l'autre. Le couple t'apporte ce moyen d'évolution quand il n'est pas considéré comme une fin, mais un moyen. Le couple pris comme outil d'évolution des deux individualités qui le composent le permet. Plus tu évolue dans ce que tu es au miroir de l'autre, plus tu lui apportes réciproquement.

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Il y a toujours un vide à combler dans la mesure où nous sommes des êtres périssables, et donc le temps nous manque pour nous accomplir totalement. Les moyens aussi, dans la plupart des cas. Nous différons dans l'analyse. Pour toi, deux personnes se mettent ensemble pour combler un vide et s'accomplir dans le couple, mettant de côté leur individualité. Cette vision des choses est exacte, mais pas une généralité. Pour moi, deux personnes se mettent en couple pour s'accomplir. Les deux individualités se nourrissent l'une l'autre. Le couple n'est pas le résultat de la fusion de deux individualités, mais la base d'accomplissement de deux individualités. Pour toi le couple est une fin, pour moi il est un moyen.

Encore une fois, ta vision des choses n'est pas inexacte, mais elle ne tient pas compte de l'évolution. On ne se met pas en couple aujourd'hui pour les mêmes raisons qu'hier. De plus en plus, dans la société occidentale, une femme en couple ne sera pas la femme de ménage, la cuisinière et la baby-sitter. Les rôles sont redéfinis. L'évolution des moeurs change aussi la donne.

Il est tout à fait envisageable que pour se sentir accompli, il faille renoncer à son individualité. D'ailleurs, ce serait plutôt logique à penser puisque l'homme est un animal politique qui s'épanouit au contact de ses congénères. Reste que toute la problématique de l'humanité est de sublimer son animalité, tout ce qui la rapproche du règne animal, du monde de l'instinct et de la pulsion afin de s'accomplir (dans la Raison mais pas que). Le couple me semble être un genre de renoncement à cette objectif.

En fait, l'idée que tu soulèves en pointant du doigt ma généralité (volontaire), c'est que l'homme ne saurait s'accomplir autrement qu'à deux. Ou plutôt, ne saurait se sentir épanoui autrement qu'à deux. Et là, pour la phrase en gras, l'épanouissement relève de la sensation de bien-être qui n'exclut pas que pour l'atteindre, il ait fallut renoncer à son individualité.

Qu'auraient donc produit tous ces génies torturés s'ils avaient eu le malheur d'être épanouis en amour ?

Encore une fois, tu n'as pas totalement tort, sinon de généraliser. D'accord pour dire que chez l'autre, on se recherche soi. Mais aussi parce que l'autre nous renvoie notre image sublimée quand elle nous aime pour ce que l'on est. et nous faisons de même en aimant l'autre. Ainsi, deux individualités s'accomplissent.

Sentiment intéressé ET égocentrique, donc. ^^

Tu apportes ce que tu es. Mais ce que tu es évolue au contact de l'autre. Le couple t'apporte ce moyen d'évolution quand il n'est pas considéré comme une fin, mais un moyen. Le couple pris comme outil d'évolution des deux individualités qui le composent le permet. Plus tu évolue dans ce que tu es au miroir de l'autre, plus tu lui apportes réciproquement.

Est-ce à penser qu'une personne qui ne se sent pas attirée du tout par l'idée de couple est déjà suffisamment évoluée à titre individuel pour avoir besoin de chercher à se compléter chez l'autre ?

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Membre, 33ans Posté(e)
Name Membre 2 076 messages
Forumeur Débutant‚ 33ans‚
Posté(e)

Il est tout à fait envisageable que pour se sentir accompli, il faille renoncer à son individualité. D'ailleurs, ce serait plutôt logique à penser puisque l'homme est un animal politique qui s'épanouit au contact de ses congénères.

Le fait que l'homme soit un animal social qui s'épanouit au contact de ses congénères n'implique pas nécessairement qu'il doive renoncer à son individualité. L'accomplissement de son individualité passe nécessairement par le comportement social, l'interaction entre individus. Mais cette interaction vise à accomplir l'individualité au contact d'autres individualités. Si chacun, pour se sentir accompli, renonce à son individualité, alors le collectif tend à l'uniformisation, et ce collectif devient une individualité uniforme, et n'évolue plus à terme. C'est parce que le collectif est l'ensemble des forces dynamiques des individualités inter-agissantes que ce collectif évolue.

Reste que toute la problématique de l'humanité est de sublimer son animalité, tout ce qui la rapproche du règne animal, du monde de l'instinct et de la pulsion afin de s'accomplir (dans la Raison mais pas que). Le couple me semble être un genre de renoncement à cette objectif.

Pour paraphraser Pascal, l'homme est un animal, mais c'est un animal pensant. Il lui faut gérer ces deux composantes. L'une ne va pas sans l'autre.

En fait, l'idée que tu soulèves en pointant du doigt ma généralité (volontaire), c'est que l'homme ne saurait s'accomplir autrement qu'à deux. Ou plutôt, ne saurait se sentir épanoui autrement qu'à deux. Et là, pour la phrase en gras, l'épanouissement relève de la sensation de bien-être qui n'exclut pas que pour l'atteindre, il ait fallut renoncer à son individualité.

Qu'auraient donc produit tous ces génies torturés s'ils avaient eu le malheur d'être épanouis en amour ?

Est-ce à penser qu'une personne qui ne se sent pas attirée du tout par l'idée de couple est déjà suffisamment évoluée à titre individuel pour avoir besoin de chercher à se compléter chez l'autre ?

Tu dénatures ma pensée. Nous sommes d'accord pour dire que l'homme est un animal social/politique qui s'épanouit au contact des autres. En couple ou/et ailleurs. Donc pas nécessairement en couple. Mais le cadre de ton sujet concerne le couple. Je réponds donc dans ce cadre précis. Je n'ai jamais soulevé l'idée que l'homme ne saurait se sentir épanoui autrement qu'à deux. J'ai simplement contesté le fait qu'être en couple signifiait généralement renoncer à son individualité.

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Membre, Posté(e)
anruadebobdny Membre 567 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La volonté d'être en couple trahit-elle une peur de soi-même ?

oui, pour ceux qui sont la chair de leurs parents.

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Membre, Esprit de contradiction, 46ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
46ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Le fait que l'homme soit un animal social qui s'épanouit au contact de ses congénères n'implique pas nécessairement qu'il doive renoncer à son individualité. L'accomplissement de son individualité passe nécessairement par le comportement social, l'interaction entre individus. Mais cette interaction vise à accomplir l'individualité au contact d'autres individualités. Si chacun, pour se sentir accompli, renonce à son individualité, alors le collectif tend à l'uniformisation, et ce collectif devient une individualité uniforme, et n'évolue plus à terme. C'est parce que le collectif est l'ensemble des forces dynamiques des individualités inter-agissantes que ce collectif évolue.

Sauf que la problématique n'est pas la recherche de l'amour ou l'épanouissement social de l'homme à l'intérieur du groupe humain mais la volonté de l'homme (ou de la femme) de s'intégrer à l'entité du couple alors qu'il pourrait faire autrement. L'interaction sociale peut très bien se passer du couple, on peut travailler avec un collègue sans vivre avec lui, on peut avoir des enfants sans qu'ils vivent sous notre toit, l'établissement du couple comme modèle social est d'ailleurs assez récent dans l'histoire. Ainsi, se tourner vers le couple comme modèle n'est plus un choix mais le résultat d'un conditionnement de la société. C'est la finalité que l'on nous présente comme étant l'objectif à atteindre et ce qui nous fait nous sentir paumé si l'on y arrive pas.

Je pense qu'il est possible d'aimer sans intégrer cette notion déprimante et tue-l'amour de couple qui est garnie de subjectivité dans l'intention.

"Aime-moi, non pas parce que tu veux "un couple", non pas parce que je serai ton faire-valoir auprès de tes amies "en couple" lors des apéritifs dinatoires, non pas parce que ton papa te manque, non pas pour faire plaisir à tes parents, non pas pour combler ta solitude, non pas pour faire comme tout le monde, non pas parce que tu n'as pas les moyens de te payer ce pavillon toute seule... Aime-moi, parce que je suis aimable. Pour ce que ce que je suis, et non ce que je peux t'offrir en terme de réputation sociologique ou de confort matérielle. Et cet amour n'a nullement besoin du couple pour exister."

Pour paraphraser Pascal, l'homme est un animal, mais c'est un animal pensant. Il lui faut gérer ces deux composantes. L'une ne va pas sans l'autre.

Tu me donnes donc raison :hehe:

Gérer la composante animale en cédant à ses conséquences sur l'organisation sociale me paraît être une défaite.

Tu dénatures ma pensée. Nous sommes d'accord pour dire que l'homme est un animal social/politique qui s'épanouit au contact des autres. En couple ou/et ailleurs. Donc pas nécessairement en couple. Mais le cadre de ton sujet concerne le couple. Je réponds donc dans ce cadre précis. Je n'ai jamais soulevé l'idée que l'homme ne saurait se sentir épanoui autrement qu'à deux. J'ai simplement contesté le fait qu'être en couple signifiait généralement renoncer à son individualité.

Mea culpa pour ma dénaturation.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et cet amour n'a nullement besoin du couple pour exister.

Cela dépend a priori de ce que tu entends par couple !

Car la réunion de deux êtres qui s'aiment peut se voir comme un couple, par définition, une intrication même à distance, avec un lien immatériel entre eux, mais unis, créant une paire, comme en physique, à l'inverse rompre ou de ne pas créer ce lien, défait le couple ou ne créé pas la paire, mais dans ce cas il n'y a pas d'amour non plus, ou d'intrication, nous avons deux particules indépendantes.

De plus je dirai que de se mettre en couple, donne 1 + 1 => 3 sans prendre en compte la progéniture éventuelle, en effet il y a 1 individu, et 1 autre dont l'interaction produit une nouvelle entité, le tout est plus que la somme de ses parties, c'est à dire que le couple est différent de chacune des entités premières, ce qui donne 3 éléments par cette réunion, pour illustrer, c'est comme prendre un crayon bleu et un crayon jaune, le mélange donne du vert, sans pour autant anéantir l'existence du bleu et du jaune, en d'autre lieux ou d'autres instants, toutes les possibilités sont possibles.

Si le couple est un mouvement sociéto-culturel, il reflète tout de même une réalité, il n'en représente qu'un mode d'expression, d'un autre coté, un être humain ne peut jamais être complètement seul, face à lui même, quelque soit le moment de sa vie, il est inévitablement influencé, en lien avec d'autres humains, en ce sens, nous ne pouvons jamais être réellement nous même, ceci est une illusion, nous sommes la résultante de toutes nos interactions passées et présentes. Le couple en tant que relation sociale particulière n'aliène donc pas les individus, cela fait tout simplement parti intégrante de notre fonctionnement social, que ce soit avec une personne en particulier, simple connaissance, ami ou petit amie, ou tout un groupe.

En tant qu'être éminemment social, nous avons besoin des autres, de combler comme un vide ou d'être irrémédiablement poussés vers nos semblables, que ce soit un manque ou un désir positif, nous y sommes poussés, et cela fait parti de nous, et si tu considères cet état comme pathologique dès le départ, en le prenant comme axiome, il n'est pas étonnant qu'il ressurgisse à un moment ou à un autre de ton développement, mais en aucun cas lorsqu'il réapparait ce ne sera une démonstration ou une preuve de sa présence, juste une répétition, d'où l'utilité pour toi, de bien te rendre compte que cette attirance vers l'autre est innée, et qu'elle n'est ni méliorative, ni péjorative à la base.

Peut-être entendais tu " couple " comme synonyme de " ménage ", autrement dit, se mettre en couple ou se mettre en ménage sont pour toi, identiques, ce qui expliquerait un grand nombre de tes messages.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Cela dépend a priori de ce que tu entends par couple !

Car la réunion de deux êtres qui s'aiment peut se voir comme un couple, par définition, une intrication même à distance, avec un lien immatériel entre eux, mais unis, créant une paire, comme en physique, à l'inverse rompre ou de ne pas créer ce lien, défait le couple ou ne créé pas la paire, mais dans ce cas il n'y a pas d'amour non plus, ou d'intrication, nous avons deux particules indépendantes.

De plus je dirai que de se mettre en couple, donne 1 + 1 => 3 sans prendre en compte la progéniture éventuelle, en effet il y a 1 individu, et 1 autre dont l'interaction produit une nouvelle entité, le tout est plus que la somme de ses parties, c'est à dire que le couple est différent de chacune des entités premières, ce qui donne 3 éléments par cette réunion, pour illustrer, c'est comme prendre un crayon bleu et un crayon jaune, le mélange donne du vert, sans pour autant anéantir l'existence du bleu et du jaune, en d'autre lieux ou d'autres instants, toutes les possibilités sont possibles.

Si le couple est un mouvement sociéto-culturel, il reflète tout de même une réalité, il n'en représente qu'un mode d'expression, d'un autre coté, un être humain ne peut jamais être complètement seul, face à lui même, quelque soit le moment de sa vie, il est inévitablement influencé, en lien avec d'autres humains, en ce sens, nous ne pouvons jamais être réellement nous même, ceci est une illusion, nous sommes la résultante de toutes nos interactions passées et présentes. Le couple en tant que relation sociale particulière n'aliène donc pas les individus, cela fait tout simplement parti intégrante de notre fonctionnement social, que ce soit avec une personne en particulier, simple connaissance, ami ou petit amie, ou tout un groupe.

En tant qu'être éminemment social, nous avons besoin des autres, de combler comme un vide ou d'être irrémédiablement poussés vers nos semblables, que ce soit un manque ou un désir positif, nous y sommes poussés, et cela fait parti de nous, et si tu considères cet état comme pathologique dès le départ, en le prenant comme axiome, il n'est pas étonnant qu'il ressurgisse à un moment ou à un autre de ton développement, mais en aucun cas lorsqu'il réapparait ce ne sera une démonstration ou une preuve de sa présence, juste une répétition, d'où l'utilité pour toi, de bien te rendre compte que cette attirance vers l'autre est innée, et qu'elle n'est ni méliorative, ni péjorative à la base.

Peut-être entendais tu " couple " comme synonyme de " ménage ", autrement dit, se mettre en couple ou se mettre en ménage sont pour toi, identiques, ce qui expliquerait un grand nombre de tes messages.

Et, fort de cette réalité (1+1 --> 3), nous pouvons retourner la question initiale. La volonté de fuir la vie de couple ne trahit-elle pas une peur de soi-même, la peur de perdre son petit confort bourgeois et narcissique que nous offre la vie moderne, le refus de prendre ses responsabilités à l'idée de continuer à vivre ensemble ne serait-ce que le temps d'élever un enfant, et par surcroît, la conformité inconsciente à une tendance de plus en plus généralisée à réifier autrui au point de l'utiliser comme un pur produit de consommation jetable après utilisation ?

Dans les deux cas de figure (couple ou vie célibataire), il faut du courage.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et, fort de cette réalité (1+1 --> 3), nous pouvons retourner la question initiale. La volonté de fuir la vie de couple ne trahit-elle pas une peur de soi-même, la peur de perdre son petit confort bourgeois et narcissique que nous offre la vie moderne, le refus de prendre ses responsabilités à l'idée de continuer à vivre ensemble ne serait-ce que le temps d'élever un enfant, et par surcroît, la conformité inconsciente à une tendance de plus en plus généralisée à réifier autrui au point de l'utiliser comme un pur produit de consommation jetable après utilisation ?

Dans les deux cas de figure (couple ou vie célibataire), il faut du courage.

Ce n'est pas faux, comme dirait Parseval !

Je rajouterai que la fuite du couple peut résulter d'un grand nombre de facteurs, dont les deux principaux à mon avis, sont l'infidélité, car l'intimité sexuelle n'est pas satisfaisante, entre le besoin et sa complétion, il y a un manque, une privation, d'où tromperie, quelque soit le sexe qui en est " victime " ( ce n'est pas une justification à l'adultère, juste une explication comportementale ), et le rejet, car les individus évoluent, ce qu'ils ont été peut changer sensiblement avec le temps, tant physiquement que mentalement, et ce pour les deux compagnons, ce qui fait qu'à l'usage les petites divergences deviennent des ennemis non reconnus, non acceptés par l'autre, rejeté, et le cumul favorise d'autres comportements " détestables ", en plus d'inciter à se focaliser sur les défauts, c'est un biais émotionnel, que j'ai constaté autant chez autrui que chez moi, sans compter que ce qui avait été masqué/caché premièrement finit par refaire surface favorisant la non reconnaissance de l'autre, d'où à mon humble avis d'être le plus sincère possible dès le départ, quitte à ne trouver personne, pour éviter autant que faire ce peut ces travers.

Si on savait assez précisément où on met les pieds, et non se mettre en ménage par convention sociale ou moeurs, ou encore par idéologie romanesque, il y aurait beaucoup moins d'erreurs, mais bien plus de personnes seuls, et ce point fait frémir, fait peur à nombre de personnes, et je crois que nous préférons prendre le risque d'être déçu plus tard, que d'être seul maintenant... en bref on se ment, on se cache la vérité, on veut simplement y croire, sans réellement tenir compte de la réalité, ou sans chercher à la connaitre, par peur de l'échec, qu'il soit personnel ou social.

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