A quand le tournant à gauche du quinquennat Hollande ?

oui fatalement . mais je ne sais pas si ça aura servi de leçon .

peu importe le modèle de bicyclette employé l'essentiel étant de savoir où l'on va avec ... dans quel but ?

Autre coup de génie, le libéralisme est toujours là et le socialisme (le vrai) celui que plus personne ne veut mis à part quelques irréductibles, a pratiquement disparu, c'est un coup de génie !

Combien d'années de retard à tous niveaux les pays communistes avaient-ils sur les pays adeptes du libéralisme...

et Spoutnik alors ? :smile2:

On disait ça aussi durant la crise des années 30 et durant les autres aussi, mémoire courte !!!

J'en connais d'autres! :p

Ben explique-nous donc ce qui se passe, toi qui semble si savant! C'est tellement rare, d'avoir un authentique libéral sur ce forum, fais-nous donc profiter de tes lumières!

C'est simple, si aujourd'hui on assiste à des fluctuations boursières aussi violentes, si il y'a autant de bulles spéculatives dans tous les secteurs c'est à cause de la masse monétaire globale en circulation dans le monde.

Et si cette masse monétaire est aussi gigantesque, c'est à cause de l'approche keynésienne (ou interventionniste) que les US, l'EU et le Japon ont adoptés pour la gestion de la crise.

Alors que dans une logique darwinienne (ou ultra libéraliste) on aurait pu assainir le marché, les banques centrales ont baissées leur taux d'intérêt comme pas possible pour relancer la croissance, on a enchaîné à n'en plus finir les 'quantitative easing', ces injections massives de liquidité dans l'économie.

Tout cet argent qui se retrouve sur le marché se voit en quelque sorte forcé à être réinvesti dans tout un tas de secteurs (l'immobilier, les terres agricoles, les dettes souveraines, les nouvelles technologie, les réseaux sociaux ect...) et c'est comme ça qu'on construit petit à petit tout un environnement spéculatif.

Si on y voit une crise là dedans, c'est une crise du libéralisme mais pas de l'ultra libéralisme. Les états, les banques centrales ne s'inscrivent absolument pas dans des approches hayékiennes.

les banques centrales ont baissées leur taux d'intérêt comme pas possible pour relancer la croissance

[...]

Tout cet argent qui se retrouve sur le marché se voit en quelque sorte forcé à être réinvesti dans tout un tas de secteurs (l'immobilier, les terres agricoles, les dettes souveraines, les nouvelles technologie, les réseaux sociaux ect...) et c'est comme ça qu'on construit petit à petit tout un environnement spéculatif.

[...]

Si on y voit une crise là dedans, c'est une crise du libéralisme mais pas de l'ultra libéralisme. Les états, les banques centrales ne s'inscrivent absolument pas dans des approches hayékiennes.

Ce qu'essaye de nous dire NeeD dans son langage savant et elliptique, c'est que notre système actuel, à savoir social-libéral avec une intervention de l'Etat (théorie de Keynes) pour relancer la croissance (à crédit, en quelque sorte), ne fait qu'empirer le gigantesque trou de la crise (par des bulles économiques), et que l'argent qui devrait servir à "sauver le Capital", ne lui sert qu'à continuer à faire son argent sur le dos des aides d'Etat aux entreprises.

Ce qu'oublie de nous dire NeedD, c'est que dans une économie ultra-libérale, ce serait bien pire. Puisque d'une part, ce serait les plus faibles acteurs économiques du Capital (certaines banques en faillite, entreprises endettés) qui seraient laissés tomber au profit des plus chanceux... c'est-à-dire à ceux dont les dents de requin rayent le parquet, pourrait-on dire et qui se foutent bien des autres acteurs économiques... bref, la loi du plus fort.

Alors, oui, dans une économie libérale avec intervention à la Keynes, l'argent perdu est bien celui des contribuables, mais à plus forte raison, il en serait bien pire pour une économie ultra-libérale, puisque ce serait à plus grande échelle, et que ce serait alors tout l'argent disponible dans les banques qui servirait les plus forts et s'engouffrerait dans le trou de l'enrichissement des actionnaires, au détriment et au nez de tous (c'est-à-dire des travailleurs qui ont un peu épargné, ou des petits possédants qui remboursent leurs crédits, et surtout au détriment des droits sociaux si l'on veut parler des plus modestes qui n'auraient droit à rien, si ce n'est d'aller se faire pendre, puisque "inutiles" à ce genre de système ultra-libéral).

Mais peut-être que NeeD se met-il d'emblée du bon côté, ou du moins l'espère-t-il ? As-tu de bonnes dents de requin NeeD ? :D

PS/

C'est la crise déjà existante qui donne des déficits budgétaires dans l'économie, et qui accroît la crise, et non pas les aides. Car c'est parce que le système libéral est vicié que l'argent se perd, même si certains profitent parfois de spéculations, de bulles économiques, avec ou pas l'aide de l'Etat.

Qui plus est, un excédent budgetaire n'est pas forcément synonyme d'absence de crise et de bon fonctionnement.

Pour preuve la crise de 2007 en l'Espagne ou l'Irlande aussi, où les crises sociales s'accentuent malgré un excédent budgétaire qui la précède.

Seule la consommation, par les aides à la population et aux entreprises, peut relancer l'économie. A contrario, ce n'est en aucun cas l'épargne qui pourrait le faire, comme le pense faussement ton économiste Hayek, surtout si cette épargne est accaparé à un système déjà en crise, qui ne ferait que l'accentuer, étant donné que l'appétit du Capital est sans fin.

Ma position est que c'est par la solidarité, et une redistribution juste qu'une économie est digne de ce nom. Des inégalités supplémentaires ne feraient qu'entraîner notre économie dans le mur, avec toujours moins de travailleurs, et au final moins d'enrichissement pour tout le monde, et cela au profit d'une poignée qui s'accapareraient les richesses.

Si je comprends bien les explications de Need, tout nos problèmes viennent de ce que notre économie n'est pas "assez" libérale, tout comme du temps de l'URSS on expliquait les problèmes de ce pays en disant qu'il n'était pas "assez" communiste. Billevesées que tout cela. Le seul point sur lequel je suis d'accord est le rôle désastreux joué par les banques centrales, véritables pompiers pyromanes. Il faudrait imposer lourdement ces masses monétaires gigantesques en déshérence, seulement voilà une bonne partie sont planquées dans des paradis fiscaux (comme le Luxembourg ou certains États américains), et puis ce serait contre l'orthodoxie libérale, n'Est-ce-pas?

Je n'en dis pas plus, Jean Ghislain ayant déjà exprimé (avec talent) un point de vue très voisin du mien.

tout nos problèmes viennent de ce que notre économie n'est pas "assez" libérale, tout comme du temps de l'URSS on expliquait les problèmes de ce pays en disant qu'il n'était pas "assez" communiste

Tu utilises bien le terme d'ultralibéralisme ,qui induit une notion d'extrémisme ...Tu laisse croire que le libéralisme n'existe pas ,et donc comme Ghislain tu en déduis qu' il ne reste plus que l'alternative du socialisme dans le sens étymologique du terme ,celui qui précède de peu le sens de celui du communisme ...

Le ministère de la Justice, dont la ministre n'est rien d'autre que Mme Taubira, épinglé par un rapport pour avoir fait travailler 40 000 personnes au noir...

Et cela juste après que des travailleurs de nationalité roumaine furent recrutés en sous-traitance pour mettre en place puis nettoyer une partie des installations du rassemblement socialiste de La Rochelle...

Ca doit être ça le tournant à...gauche ! :smile2:

"Le ministère de la Justice n'applique aucun assujettissement aux cotisations sociales et assimile les indemnités de ses collaborateurs à des prestations sans pour autant mettre en place les conditions de leur assujettissement à la TVA"; Voilà clairement ce que dit un rapport d'inspection interministérielle pour l'emploi rendu à l'été 2014 et révélé ce mercredi par Le Canard enchaîné.

Selon ce rapport, 40 000 personnes n'auraient pas été déclarées. Précisément, le document évalue à près de 50 000 le nombre de ces "collaborateurs occasionnels du service public" employés par différents ministères, dont "40 500 pour le seul ministère de la Justice". Ces employés - interprètes, experts, médiateurs sont considérés comme des prestataires, rémunérés à l'heure."

http://www.atlantico.fr/pepites/ministere-justice-christiane-taubira-epingle-rapport-pour-avoir-fait-travailler-40-000-personnes-au-noir-2309779.html#Wp0J1m7h0vpQu5rt.99"

Mon analyse de la situation est très voisine de celle de Ghislain, mais je crois que nous en tirons des conclusions différentes. J'ai l'impression que les socialistes se sont beaucoup trop compromis avec les ultralibéraux pour avoir encore un avenir. Hollande a tué le socialisme français. Ce qu'il reste de "socialistes" crédibles, c'est Mélenchon et ses potes, ça ne fait pas grand monde, et surtout ils ne progressent pas d'une élection à l'autre. Je pense donc qu'il faudra une alternative plus "musclée" pour s'opposer à l'ultralibéralisme. Ce que sera cette alternative (gauche autoritaire ou fascisme pur et simple), l'avenir le montrera, il est trop tôt pour le discerner. Il est possible aussi qu'il n'y est pas d'alternative du tout, et que nous soyons soumis pour des années à la dictature molle qui sévit actuellement, entraînant une dégradation lente mais continue des conditions de vie dans ce pays - une hypothèse "à la grecque", si l'on veut. A la réflexion, je pense même que c'est ce qui a le plus de probabilités de se produire. Nietzsche écrivait : "La révolte est la noblesse de l'esclave." Mais on ne peut pas obliger un esclave à se révolter...

(J'appelle ultralibéralisme l'idéologie issue principalement de l'école de Chicago, et mise en pratique d'abord par Ronald Reagan et Margaret Thatcher, avant de devenir l'idéologie pratiquement officielle des USA sous George W. Bush. Je sais que certains partisans de cette doctrine n'aiment pas ce terme, le jugeant péjoratif, et préfèrent se qualifier de "libéraux" ou de "néo-libéraux". J'utilise ce mot précisément parce qu'il est péjoratif, afin de montrer le peu d'estime que je porte à cette engeance. Et puis le libéralisme c'est un peu comme l'islam sunnite, il y a des sectes, dont les différences entre elles ne sont pas toujours évidentes aux yeux d'un profane. Donc "ultralibéralisme" c'est plus commode.)

Tu aurais pu ajouter que l'ultra-libéralisme est une dérive sectaire du libéralisme comme l’islamisme l'est pour l'Islam.:smile2:

On apprécie ta comparaison foireuse :smile2:

La comparaison est effectivement assez désobligeante... pour les islamistes. :D :D :D

Le ministère de la Justice, dont la ministre n'est rien d'autre que Mme Taubira, épinglé par un rapport pour avoir fait travailler 40 000 personnes au noir...

Et cela juste après que des travailleurs de nationalité roumaine furent recrutés en sous-traitance pour mettre en place puis nettoyer une partie des installations du rassemblement socialiste de La Rochelle...

Ca doit être ça le tournant à...gauche ! :smile2:

"Le ministère de la Justice n'applique aucun assujettissement aux cotisations sociales et assimile les indemnités de ses collaborateurs à des prestations sans pour autant mettre en place les conditions de leur assujettissement à la TVA"; Voilà clairement ce que dit un rapport d'inspection interministérielle pour l'emploi rendu à l'été 2014 et révélé ce mercredi par Le Canard enchaîné.

Selon ce rapport, 40 000 personnes n'auraient pas été déclarées. Précisément, le document évalue à près de 50 000 le nombre de ces "collaborateurs occasionnels du service public" employés par différents ministères, dont "40 500 pour le seul ministère de la Justice". Ces employés - interprètes, experts, médiateurs sont considérés comme des prestataires, rémunérés à l'heure."

http://www.atlantico.fr/pepites/ministere-justice-christiane-taubira-epingle-rapport-pour-avoir-fait-travailler-40-000-personnes-au-noir-2309779.html#Wp0J1m7h0vpQu5rt.99"

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Heureusement qu'ils ne sont que des "prestataires" et non pas des fonctionnaires payés à l'année pour quelques heures de travail par an !

La justice et la police peuvent très bien utiliser des contractuels ou des "tâcherons" ou des "libres-entrepreneurs" pour faires des traductions !

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Heureusement qu'ils ne sont que des "prestataires" et non pas des fonctionnaires payés à l'année pour quelques heures de travail par an !

La justice et la police peuvent très bien utiliser des contractuels ou des "tâcherons" ou des "libres-entrepreneurs" pour faires des traductions !

Oui mais probablement déclarés !

L'Etat est un fraudeur social alors qu'il fait la chasse aux fraudeurs et ne cesse de nous faire la leçon....

Pas de fiche de paye, pas de cotisations sociales, pas de TVA !

qu,ils tournent a droite ou a gauche, ça n,en reste pas moins un gouvernement lupanar .

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Heureusement qu'ils ne sont que des "prestataires" et non pas des fonctionnaires payés à l'année pour quelques heures de travail par an !

Les fonctionnaires font tous 50 heures par semaine toute l'année.

Source : la même que vous.

Les fonctionnaires font tous 50 heures par semaine toute l'année.

Source : la même que vous.

:smile2: :smile2: :smile2:

Source indiscutable : l'Institut Rectum.

Certains sont tellement imperméables à l'humour qu'il faut leur expliquer.

50 heures par semaine dans le bureau, il y en a même qui font 10/12 h par jour ,quand ils oublient de se réveiller.

Les fonctionnaires font tous 50 heures par semaine toute l'année.

Source : la même que vous.

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Yen a qui ont arrêté la pendule du bureau !