Peut on rire et parler de tout ?

A MDR,

Ce que vous dites montre bien que

selon les "valeurs " qu'on porte

on ne réagit pas tous de la même

façon !

Ta réponse est hors-sujet à mon message, on parle de rire, toi tu sors la prison d'abou ghraib en t'offusquant et en disant que ça ne te fait pas rire, mais c'est pas ça le sujet. On va pas t'applaudir parce que la torture ne te fait pas rire quand même.

Lorsqu'un juif fait une blague 'juive',

tout le monde s'autorise à rire !

On sait que c'est du second degré !

Ca veut rien dire ta démonstration. D'ailleurs quand je lis je m'arrête à "blague" et je réponds : je m'en fous si un Juif fait une blague, il fait des blagues si il veut, comme tout le monde.

Lorsqu'un antisémite fait des blagues

juives, une partie de l'auditoire est

forcément gênée ...

Encore une démonstration sortie du chapeau et n'expliquant rien du tout.

On peut dire la même chose des

'gros ou des maigres '...

Désolé je comprends pas. Mon message était pourtant très clair au départ.

Le politiquement correct impose de ne plus rire et parler de tout. Surtout avec n'importe qui .

La soi disant libération des moeurs , la mondialisation et tout le reste nous a cloué le bec ! :D

Ta question m'en amène une autre, plus générale: rire devrait il avoir obligatoirement un intérêt?

Non, mais faire fi de l'autre me dérange, j'ai le droit ou bien... ?

Et je ne parle pas d'humour et de dérision en général, suis une adepte.

Mais si j'ai en face de moi quelqu'un qui souffre de quelque chose, à part un désir de blesser, je ne vois pas "l'intérêt" d'appuyer là où ça mal, sous prétexte d'humour.

Le politiquement correct impose de ne plus rire et parler de tout.

Surtout avec n'importe qui .

La soi disant libération des moeurs , la mondialisation

et tout le reste nous a cloué le bec ! :D

Comment définis-tu le "Politiquement correct" STP?

De quelle "libération des mœurs " parles-tu ?

Peux-tu expliciter, STP ?

En quoi la "mondialisation" cloue t-elle le bec ?

Développe, STP !

:)

Tu déplaces le sujet sur la censure, là, non ?

Peut-on rire et parler de tout ?

Desproges répond qu'on peut parler de tout,

qu'on peut faire de l'humour sur tout,

mais qu'avec tout le monde, c'est difficile !

Il se donne en exemple et dit que lui ne peut

pas rire de tout avec tout le monde !

Et il dénonce Le Pen et le racisme !

Ce qui est fort drôle !

En effet, dans une assemblée, tout le monde

ne rit pas à toutes les blagues !

C'est ainsi !

On a tous nos systèmes de références et notre culture,

on a tous nos petites 'mesquineries ou faiblesses '

et en rire, c'est pas toujours facile !

On s'amuse beaucoup devant le film " la vie est belle"

qui dénonce les monstruosités des camps de concentration,

mais pourrais-tu rire si un nazi prenait le contrepied

du film !

On a tous vu les affiches pleines d'humour placardées

par les nazis à l'adresse des juifs !

Ca te fait rire ?

Pas moi, ça passe pas !

Le rire ne se commande pas !

Et je crois bien observer qu'en société,

entre amis, entre collègues, on s'amuse et

on rit d'autant mieux quand les blagues sont

fines et dosées de façon à faire rire

et non pas à blesser ...

C'est bien la difficulté pour ceux qui font

profession d'humour, ils travaillent avec

minutie sur un fil.

Tout ça pour arriver à "ne pas blesser" ?

Encore une fois l'enfer est pavé de bonnes intentions. Mais alors là ce sont des bonnes intentions de plusieurs tonnes, du genre ou on ne retrouve jamais celui qui dérape dessus.

Du genre qui enterrent des gens "pour ne pas les blesser".

Bien sur que je parle du sujet de la censure, on vit dans un monde ou par principe de précaution tout est interdit surtout de rire. Ou rire est la plus grave chose qui se puisse imaginer, avec penser.

Aujourd'hui rire de tout est impossible et illégal. Mais parler de tout également, même en milieu restreint. Le tabou intégral est la règle.

Sans parler d'en faire des spectacles. Aujourd'hui l'humour est catégoriel. Les lesbiennes font de l'humour lesbien, les noirs de l'humour -_- sur les noirs etc ... toute autre formule 1/ ne peut pas être produite, et 2/ finirait invariablement au tribunal.

Le problème aujourd'hui n'est pas de "ne pas blesser" c'est bien de réussir à rire encore. Et aucun humoriste ne fait ça pour blesser les gens, soit dit en passant. Quant aux gens, s'ils veulent blesser quelqu'un ils y arriveront bien quand même.

Préempter l'ensemble de la parole pour en faire un objet de loi est un comportement assez opposé à l'idée que je me fais de "la démocratie" pour employer un terme qui vous est cher.

Desproges faisait aussi un sketch dont la phrase d'accroche est "On me dit qu'il y a des juifs dans la salle .... vous pouvez rester"

Aujourd'hui on va en prison si on fait ça.

Et vous savez en quoi le tabou sert le pouvoir ?

Si vous et moi riions aux mêmes blagues, nous pourrions nous parler. Nous aurions quelque chose en commun et pas de simples invectives.

On formerait un peuple, ce qu'il faut à tout prix éviter. Alors on érige des murs de vraie ou de fausse moralité avec des gardiens et des transgresseurs. Et on fait comme si tout ça était grave. Très grave. Plus grave que de battre des enfants. On invoque "la haine" histoire de s'assurer sa présence.

On peut rire de tout, tout dire, la limite etant les souffrances que cela peut provoquer chez l'autre.

Si on parle d'humour de tout les jours alors je suis d'accord avec vous, autrement dit ce moquer personnellement de quelqu'un dans le but premier de le blesser.

Mais ici le sujet tourne autour des humoristes et la je ne pense pas qu'on puisse admettre de limite, parce qu'avec 65 millions de francais on voit mal un humoriste arrivé à faire une blague sans en hurter quelque un.

Mettre des limites dans '' l'humour publique'' est dangereux, l'humour a toujours été un instrument de diffusion d'idée et vouloir mettre des limites c'est ce risqué à déséquilibré le jeux politique : cela est d'ailleurs connu depuis fort longtemps, à l'époque des rois déja on utilisé l'humour comme arme politique, les régimes dictatoriales ont toujours favorisé l'humour qui est à leurs avantages et réprimé ce qui ne les avantages pas, de nos jours en France on peut voir des tentatives de censures voire même des censures directe d'humoriste à cause des idées politiques que leurs humours diffuse.

Si on parle d'humour de tout les jours alors je suis d'accord avec vous, autrement dit ce moquer personnellement de quelqu'un dans le but premier de le blesser.

Mais ici le sujet tourne autour des humoristes et la je ne pense pas qu'on puisse admettre de limite, parce qu'avec 65 millions de francais on voit mal un humoriste arrivé à faire une blague sans en hurter quelque un.

Mettre des limites dans '' l'humour publique'' est dangereux, l'humour a toujours été un instrument de diffusion d'idée et vouloir mettre des limites c'est ce risqué à déséquilibré le jeux politique : cela est d'ailleurs connu depuis fort longtemps, à l'époque des rois déja on utilisé l'humour comme arme politique, les régimes dictatoriales ont toujours favorisé l'humour qui est à leurs avantages et réprimé ce qui ne les avantages pas, de nos jours en France on peut voir des tentatives de censures voire même des censures directe d'humoriste à cause des idées politiques que leurs humours diffuse.

Je ne suis pas sûre que le sujet était les humoristes, mais je suis d'accord avec ce que tu écris, même si la politique n'est pas le seul terrain sur lequel doit fleurir l'humour.

Non, mais faire fi de l'autre me dérange, j'ai le droit ou bien... ?

Et je ne parle pas d'humour et de dérision en général, suis une adepte.

Mais si j'ai en face de moi quelqu'un qui souffre de quelque chose, à part un désir de blesser, je ne vois pas "l'intérêt" d'appuyer là où ça mal, sous prétexte d'humour.

Je ne remet à aucun moment en cause ton droit, aussi, permets en retour que d'autres aient le droit de s'interroger de façon plus large sur la question. Merci.

Pour autant, rire du malheur des autres, c'est aussi d'une certaine façon transcender la souffrance, trouver un moyen de briser les tabous, pour mieux vivre avec.

Je vais prendre mon cas personnel avec mon père qui arrivé à la retraite, a enchainé diagnostics du cancer du rectum et d'alzheimer.

Désormais, il chiera jusqu'à sa mort par une stomie ventrale. Je lui ai déjà dit à ce sujet "tu sais papa, ça fera toujours des économies de PQ".

Mieux (ou pire, c'est selon le point de vue de chacun), quand en repas de famille il me demande où il a mis la bouteille de vin (puisque sa mémoire immédiate est désormais relativement altérée), je lui ai répondu "dans ton cul" (sachant qu'avec un fion cousu, c'est assez difficile).

Bref, tout le monde a ri, lui y compris. Ya juste la belle soeur qui a un peu halluciné. Et moi d'enfoncer le clou en lui disant "de toute façon dans 30 secondes il aura déjà oublié".

Je ne remet à aucun moment en cause ton droit, aussi, permets en retour que d'autres aient le droit de s'interroger de façon plus large sur la question. Merci.

Mais je permets, n'en doute pas et c'est bien pour cela que j'ai précisé "quand l'autre n'est pas demandeur".

Cela avait dû t'échapper...

Ouais; moi je peux.....c'est pas de ma faute si d'autres sont des cons.

Mais je permets, n'en doute pas et c'est bien pour cela que j'ai précisé "quand l'autre n'est pas demandeur".

Cela avait dû t'échapper...

Ça ne m'a pas échappé. Je vois pas en quoi le fait d'être demandeur ou non change quelque chose fondamentalement sur l'intérêt supposé.

Ça ne m'a pas échappé. Je vois pas en quoi le fait d'être demandeur ou non change quelque chose fondamentalement sur l'intérêt supposé.

"Pour autant, rire du malheur des autres, c'est aussi d'une certaine façon transcender la souffrance, trouver un moyen de briser les tabous, pour mieux vivre avec."

Je vois toujours pas le rapport.

En faisant du ménage sur mes publications FB, j'ai remis la main sur ce billet d'un odieux connard qui cristallise en grande partie ma pensée sur le sujet initial :

http://unodieuxconnard.com/2013/09/25/rire-cest-mal/

oui mais pas a tout le monde

faut demander à Dieudonné

Dieudo me carrément marrer; j'adore le sketch sur la gay-pride et celui sur le cancer.

celui là il est à mourir de rire.

On peut rire de tout avec tout le monde, on peut aussi exploser la face de la personne qui nous insulte ouvertement.

Je suis d'accord qu'on peu rire de tout mais si on le fait sans prendre en compte la réaction de la personne moquée je trouve que la correction qui s'ensuit est aussi justifiée....

J'veux dire, rire de tout sans jamais se mettre a la place des autres c'est une attitude de sociopathe.

On peut rire de tout mais on devrait être prêt a assumer chaque mot.

Aussi, c'est chouette de savoir "rire de"

Mais triste de ne pas savoir "rire avec"

Le polémiste a écopé d'une amende de 22 500 euros pour propos antisémistes à l'encontre du journaliste Patrick Cohen. Une nouvelle condamnation qui vient s'ajouter à la liste, déjà longue, de l'humoriste controversé.

Les tribunaux, c'est un peu la routine pour lui. Ce jeudi, Dieudonné a été condamné à 22 500 euros d'amende sous peine d'emprisonnement pour "propos antisémites" tenus dans son spectacle intitulé Le Mur. Le polémiste a notamment déclaré regretter "les chambres à gaz" quand il entendait parler le journaliste de France Inter, Patrick Cohen. Une phrase que l'humoriste controversé avait assimilé à "une blague".

:rtfm:

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/depuis-2006-la-longue-liste-des-condamnations-de-dieudonne_1662890.html

On peut rire de tout avec tout le monde, on peut aussi exploser la face de la personne qui nous insulte ouvertement.

Je suis d'accord qu'on peu rire de tout mais si on le fait sans prendre en compte la réaction de la personne moquée je trouve que la correction qui s'ensuit est aussi justifiée....

J'veux dire, rire de tout sans jamais se mettre a la place des autres c'est une attitude de sociopathe.

On peut rire de tout mais on devrait être prêt a assumer chaque mot.

Aussi, c'est chouette de savoir "rire de"

Mais triste de ne pas savoir "rire avec"

Faudrait que la personne en face est aussi le sens de l'humour.