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Vers une dictature mondiale orchestrée par une poignée d'oligarques ?

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lactance77

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Invité sfc
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Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

Sauf que l'on a pas vu une seule bribe de sources de ton côté.

parce que sa serre a rien que je t'en donne.

et aussi parce que ce que certaine chose qui son dénoncé aucun médiat traditionnel ose y toucher , ils sont aux ordres .

t'est même près a nier la constitution , les traités et le code pénal , je peu rien pour toi mec , sa serre a rien que je te prouve quoi que se soit .

et je vais jouer avec toi le même jeux que tu joue avec moi , comme ça tu apprendra a ne plus jamais me parler .. ;)

Modifié par sfc
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

'Maxence22' Effectivement; mais les syndicats dont

tu parles restent à leur places , ils sont moins, ou pas, politisés.

Chez nous c'était pareil d'ailleurs quand les syndicats ont

été utiles jusque dans les années 70.

Dis Maxence, tu crois que porter la bannière du Che :

"je préfère mourir debout que vivre à genoux" Che Guevara

c'est politique ?

Tu crois que ça "rester c'est à sa juste place" ?

Est-ce Utile ? Est-ce politiquement correct ?

Che Guevara, militant communiste, pro syndicaliste !

Charb, communiste et pro syndicaliste !

Et toi, qui porte fièrement cette bannière

tu viens nous expliquer que pour faire grève,

il faudra dorénavant demander la permission au patron ?

Tu nous expliques qu'il faut interdire certains syndicats ?

Oui, bon, pas interdire, juste les discréditer, juste les

couvrir d'opprobre, juste raconter qq mensonges ...

juste se mettre d'accord avec les patrons, tiens, juste collaborer

et dire avec Cameron que "Ouais, justement, vous avez raison, supprimons le droit de grève "

Vidons le de son sens !

Les salariés suivront les syndicats maison ...

:dev:

Modifié par LouiseAragon
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Membre, 46ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
Forumeur accro‚ 46ans‚
Posté(e)

Tu nous expliques qu'il faut interdire certains syndicats ?

Oui, bon, pas interdire, juste les discréditer, juste les

couvrir d'opprobre, juste raconter qq mensonges ...

On vit dans une démocratie il me semble... non ?

Donc j'ai le droit de critiquer les syndicats comme bon me semble. D'ailleurs, je n'ai jamasi écrit qu'il faille les interdire. Je dis juste qu'ils restent à leur place.

Les syndicats ont été efficace quand ils étaient à leur place; c'est à dire défendre les travailleurs.

juste se mettre d'accord avec les patrons, tiens, juste collaborer

Ben oui, c'est ce que devrait faire le syndicalisme et le patronat: travailler ensemble, pas l'un contre l'autre.

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Membre, 76ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

C'est toi, qui devrait évoluer.

Oui, en revenant à 1935 et en revivant 1939/45 grâce à nos valeureux "Front Populaire".

On peut aussi revenir à la guillotine ou au code Napoléon dans son intégralité...

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Membre, 67ans Posté(e)
lactance77 Membre 1 580 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

Oui, en revenant à 1935 et en revivant 1939/45 grâce à nos valeureux "Front Populaire".

On peut aussi revenir à la guillotine ou au code Napoléon dans son intégralité...

Oui, ce serait bien vu ton niveau

parce que sa serre a rien que je t'en donne.

et aussi parce que ce que certaine chose qui son dénoncé aucun médiat traditionnel ose y toucher , ils sont aux ordres .

t'est même près a nier la constitution , les traités et le code pénal , je peu rien pour toi mec , sa serre a rien que je te prouve quoi que se soit .

et je vais jouer avec toi le même jeux que tu joue avec moi , comme ça tu apprendra a ne plus jamais me parler .. ;)

Nier les syndicats, c'est reconnaître leurs forces

Il ne pige rien

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Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 032 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)

Ben oui, c'est ce que devrait faire le syndicalisme et le patronat: travailler ensemble, pas l'un contre l'autre.

ah mais si ils le font, les dirigeants ( patronaux et syndicaux ) marchent souvent main dans la main pour les magouilles :dev:

Il faut arrêter de se voiler la face, en France il y a un gros problème avec le syndicalisme

Par exemple quand j'ai fait de l'usine et que je devais me renseigner sur certains droits du travail le représentant ne savait rien , c'est un autre employé ( non syndiqué qui m'a renseigné ) j'ai appris que ce gars dormait pendant les réunions et lors de mon passage ils ont réussi le tour de force de prendre une mutuelle plus chère et moins efficace ( bravo la négociation )

2eme cas, mon frère chef d'atelier qui a du batailler sans arrêt avec un délégué faisant du chantage pour ces avantages personnels, il se contrefichait de ses collègues

Et le cas de la restauration actuellement, les syndicats ont réussi le tour de force de perdre tous les avantages dû aux difficultés du métier et les rares cas de grèves dont j'ai entendu parler ne sont pas dû aux délégués mais aux employés eux mêmes

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

à cheuwing ...

Les vieux sont morts et les jeunes sont critiques !

Je ne vois qu'une solution,

que les jeunes se syndiquent,

soient délégués du personnel

délégué syndical,

délégué CHSCT

et qu'ils aillent fièrement vers des victoires !

Surtout, ne laissez pas les chaises vides !

Elles vous attendent !

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Effectivement; mais les syndicats dont tu parles restent à leur places , ils sont moins, ou pas, politisés. Chez nous c'était pareil d'ailleurs quand les syndicats ont été utiles jusque dans les années 70.

Par définition, un syndicat fixe ses exigences selon une doctrine politique, économique et sociale, que ce soit un syndicalisme chrétien-démocrate s'appuyant sur la doctrine sociale de l'Eglise qu'un syndicat révolutionnaire d'inspiration marxiste ou un syndicat réformistes laïque d'inspiration socialiste ou social-démocrate, etc.

Le syndicalisme a toujours eu et aura toujours une fonction politique. Croire ou même espérer un instant que ça doit être le contraire qui doit prévaloir est totalement contradictoire avec la fonction même de défense des intérêts des salariés, surtout dans des sociétés où le travail constitue une fonction centrale d'intégration et de définition d'une identité à la fois individuelle et collective.

En France, il faut rappeler qu'une dernière étude explique que les délégués syndicaux sont en moyenne payés 10% de moins par les employeurs et que 36% de salariés interrogés ont peur d'intégrer un syndicat par crainte de représailles patronales. De plus, il existe une culture syndicale dans le monde ouvrier qui n'a pas su s'exporter dans le tertiaire (hors fonction publique), en raison d'une ambivalence du statut des salariés du tertiaire privé : les revenus similaires à ceux d'ouvriers tout en ayant une mentalité de cadre, fortement imprégnée d'individualisme. Cette ambivalence fait que bon nombre d'entreprises privées actuelles souffrent d'une sous-représentativité défavorable aux salariés dans les négociations.

Il ne faut pas s'étonner qu'en France, cette sous-représentation des syndicats conduise à deux choses : d'une part une incapacité aux syndicats à renouveler leurs doctrines et leurs représentants pour correspondre aux attentes des salariés (la faute revenant aussi bien aux salariés qu'aux syndicats), mais aussi à une incapacité de dialogue concernant l'évolution du droit du travail, etc.

Conséquence, ce ne seront que des régressions sociales qui nous attendent dans cette situation. Oh bien sûr, les syndicats actuels sont loin d'être à la hauteur des attentes et souffrent de sérieuses anomalies (on parle de caisses noires, etc.). Mais ce n'est pas en attendant le changement qu'il se produira : les changements nécessaires qui doivent s'opérer dans le syndicalisme salarial ne peuvent venir que des salariés eux-même.

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Membre, 67ans Posté(e)
lactance77 Membre 1 580 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

Par définition, un syndicat fixe ses exigences selon une doctrine politique, économique et social, que ce soit un syndicalisme chrétien-démocrate s'appuyant sur la doctrine sociale de l'Eglise qu'un syndicat révolutionnaire d'inspiration marxiste ou un syndicat réformistes laïque d'inspiration socialiste ou social-démocrate, etc.

Le syndicalisme a toujours eu et aura toujours une fonction politique. Croire ou même espérer un instant que ça doit être le contraire qui doit prévaloir est totalement contradictoire avec la fonction même de défense des intérêts d'une immense majorité de travailleurs, surtout dans des sociétés où le travail constitue une fonction centrale d'intégration et de définition d'une identité à la fois individuelle et collective.

En France, il faut rappeler qu'une dernière étude explique que les délégués syndicaux sont en moyenne payés 10% de moins par les employeurs et que 36% de salariés interrogés ont peur d'intégrer un syndicat par crainte de représailles patronales. De plus, il existe une culture syndicale dans le monde ouvrier qui n'a pas su s'exporter dans le tertiaire (hors fonction publique), en raison d'une ambivalence du statut des salariés du tertiaire privé : les revenus similaires à ceux d'ouvriers tout en ayant une mentalité de cadre, fortement imprégnée d'individualisme. Cette ambivalence fait que bon nombre d'entreprises privées actuelles souffrent d'une sous-représentativité défavorable aux salariés dans les négociations.

Il ne faut pas s'étonner qu'en France, cette sous-représentation des syndicats conduise à deux choses : d'une part une incapacité aux syndicats à renouveler leurs doctrines et leurs représentants pour correspondre aux attentes des salariés (la faute revenant aussi bien aux salariés qu'aux syndicats), mais aussi à une incapacité de dialogue concernant l'évolution du droit du travail, etc.

Conséquence, ce ne seront que des régressions sociales qui nous attendent dans cette situation. Oh bien sûr, les syndicats actuels sont loin d'être à la hauteur des attentes. Mais ce n'est pas en attendant le changement qu'il se produira : les changements nécessaires qui doivent s'opérer dans le syndicalisme salarial ne peuvent venir que des salariés eux-même.

Bravo, rien à rajouter

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Membre, 76ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Par définition, un syndicat fixe ses exigences selon une doctrine politique, économique et sociale, que ce soit un syndicalisme chrétien-démocrate s'appuyant sur la doctrine sociale de l'Eglise qu'un syndicat révolutionnaire d'inspiration marxiste ou un syndicat réformistes laïque d'inspiration socialiste ou social-démocrate, etc.

Le syndicalisme a toujours eu et aura toujours une fonction politique. Croire ou même espérer un instant que ça doit être le contraire qui doit prévaloir est totalement contradictoire avec la fonction même de défense des intérêts des salariés, surtout dans des sociétés où le travail constitue une fonction centrale d'intégration et de définition d'une identité à la fois individuelle et collective.

En France, il faut rappeler qu'une dernière étude explique que les délégués syndicaux sont en moyenne payés 10% de moins par les employeurs et que 36% de salariés interrogés ont peur d'intégrer un syndicat par crainte de représailles patronales. De plus, il existe une culture syndicale dans le monde ouvrier qui n'a pas su s'exporter dans le tertiaire (hors fonction publique), en raison d'une ambivalence du statut des salariés du tertiaire privé : les revenus similaires à ceux d'ouvriers tout en ayant une mentalité de cadre, fortement imprégnée d'individualisme. Cette ambivalence fait que bon nombre d'entreprises privées actuelles souffrent d'une sous-représentativité défavorable aux salariés dans les négociations.

Il ne faut pas s'étonner qu'en France, cette sous-représentation des syndicats conduise à deux choses : d'une part une incapacité aux syndicats à renouveler leurs doctrines et leurs représentants pour correspondre aux attentes des salariés (la faute revenant aussi bien aux salariés qu'aux syndicats), mais aussi à une incapacité de dialogue concernant l'évolution du droit du travail, etc.

Conséquence, ce ne seront que des régressions sociales qui nous attendent dans cette situation. Oh bien sûr, les syndicats actuels sont loin d'être à la hauteur des attentes et souffrent de sérieuses anomalies (on parle de caisses noires, etc.). Mais ce n'est pas en attendant le changement qu'il se produira : les changements nécessaires qui doivent s'opérer dans le syndicalisme salarial ne peuvent venir que des salariés eux-même.

Quand on voit où nous ont conduit les syndicats ces dernières années, on peut comprendre que les ouvriers qui ne sont quand même pas tous lobotomisés par l'extrême gauche puissent se méfier de ceux-ci et je doute que si les ouvrier ne se syndiquent pas, ce serait par peur des patrons.

Elle représentent quoi l'extrême gauche en France aujourd'hui, pas grand chose ce qui explique en partie les minables 8% de syndiqués...

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Invité The Black Cat
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Posté(e)

Quand on voit où nous ont conduit les syndicats ces dernières années, on peut comprendre que les ouvriers qui ne sont quand même pas tous lobotomisés par l'extrême gauche puissent se méfier de ceux-ci et je doute que si les ouvrier ne se syndiquent pas, ce serait par peur des patrons.

Elle représentent quoi l'extrême gauche en France aujourd'hui, pas grand chose ce qui explique en partie les minables 8% de syndiqués...

Ils nous ont conduit nul part, puisqu'ils n'ont plus le moindre pouvoir d'opposition : la plupart des réformes menées ces 20 dernières années se sont toujours faites en faveur du patronat. Des allègements fiscaux et sociaux en tout genre, en passant par une limitation croissante de l'exercice du syndicat (le fameux service minimum obligatoire) et les reculs sociaux en expliquant que cela les sauvera (comme sauver la liberté à en la restreignant, les lois de renseignement et de sécurité intérieure) en sont un exemple flagrant d'illogisme total.

Vous devriez mieux étudier l'évolution du droit de notre pays au lieu de débiter pareille connerie doctrinale à l'avenir. Pas la peine de dénoncer la lobotomie supposée d'autrui quand vous ressortez les poncifs anticommunistes des années 50.

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Membre, 76ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Ils nous ont conduit nul part, puisqu'ils n'ont plus le moindre pouvoir d'opposition : la plupart des réformes menées ces 20 dernières années se sont toujours faites en faveur du patronat. Des allègements fiscaux et sociaux en tout genre, en passant par une limitation croissante de l'exercice du syndicat (le fameux service minimum obligatoire) et les reculs sociaux en expliquant que cela les sauvera (comme sauver la liberté à en la restreignant, les lois de renseignement et de sécurité intérieure) en sont un exemple flagrant d'illogisme total.

Vous devriez mieux étudier l'évolution du droit de notre pays au lieu de débiter pareille connerie doctrinale à l'avenir. Pas la peine de dénoncer la lobotomie supposée d'autrui quand vous ressortez les poncifs anticommunistes des années 50.

Il faut parfois savoir reculer pour mieux sauter l'obstacle...

Les syndicats actuels ne sont plus adaptés à la situation, ils réagissent comme ne 1935 alors que le monde d'aujourd'hui a totalement changé...

La liberté c'est aussi savoir accepter des contraintes.

Quand au communisme des année 1920, 1930, 1942/45, 1950, en quoi diffère-t-il de celui d'aujourd'hui ?

De toute façon, s'il y a une idéologie que plus personne ne veut, c'est bien celle-là !

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Posté(e)

Il faut parfois savoir reculer pour mieux sauter l'obstacle...

Les syndicats actuels ne sont plus adaptés à la situation, ils réagissent comme ne 1935 alors que le monde d'aujourd'hui a totalement changé...

La liberté c'est aussi savoir accepter des contraintes.

Quand au communisme des année 1920, 1930, 1942/45, 1950, en quoi diffère-t-il de celui d'aujourd'hui ?

De toute façon, s'il y a une idéologie que plus personne ne veut, c'est bien celle-là !

Outre le fait que la plupart des "communistes" de croient plus aux tenants révolutionnaires de la doctrine de départ ? Ça me semble déjà être une énorme différence par rapport aux anciens communistes ! D'ailleurs, il n'y a plus réellement de communistes "à l'ancienne". Ils ne représentent plus qu'une poignée de fossiles, la plupart s'alignant plutôt sur une ligne socialiste (à ne pas confondre avec le Parti Socialiste, qui n'a de socialiste que le nom). Beaucoup ont mis de l'eau dans leur vin, en acceptant la démocratie représentative sans pour autant ne pas en critiquer certains aspects perfectibles. On ne pourrait plus appeler ça communisme d'ailleurs, pas si on s'en tient à la version du XXe siècle. Même la CGT ou FO, pourtant anciens bastions du syndicalisme marxiste révolutionnaire, sont devenus bien plus modérés qu'avant.

Mais on est d'accord pour que les syndicats actuels changent. Mais attribuer des responsabilités qui ne sont pas les leurs ou espérer qu'ils deviennent des collaborateurs de la doctrine patronale est imbécile. Ils sont là pour défendre les salariés, pas pour être des béni-oui-oui des chefs d'entreprises, des petites aux grandes entreprises.

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Membre, 76ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

Outre le fait que la plupart des "communistes" de croient plus aux tenants révolutionnaires de la doctrine de départ ? Ça me semble déjà être une énorme différence par rapport aux anciens communistes ! D'ailleurs, il n'y a plus réellement de communistes "à l'ancienne". Ils ne représentent plus qu'une poignée de fossiles, la plupart s'alignant plutôt sur une ligne socialiste (à ne pas confondre avec le Parti Socialiste, qui n'a de socialiste que le nom). Beaucoup ont mis de l'eau dans leur vin, en acceptant la démocratie représentative sans pour autant ne pas en critiquer certains aspects perfectibles. On ne pourrait plus appeler ça communisme d'ailleurs, pas si on s'en tient à la version du XXe siècle. Même la CGT ou FO, pourtant anciens bastions du syndicalisme marxiste révolutionnaire, sont devenus bien plus modérés qu'avant.

Mais on est d'accord pour que les syndicats actuels changent. Mais attribuer des responsabilités qui ne sont pas les leurs ou espérer qu'ils deviennent des collaborateurs de la doctrine patronale est imbécile. Ils sont là pour défendre les salariés, pas pour être des béni-oui-oui des chefs d'entreprises, des petites aux grandes entreprises.

Les doctrines totalitaire, fascisme, nazisme, communisme, ne changent pas simplement parce que pour appliquer leurs théories doctrinaires il faut un pouvoir fort, c'est à dire la dictature.

Parle-t-on du fascisme à l'ancienne ?

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

.......................

Je ne vois qu'une solution,

que les jeunes se syndiquent,

soient délégués du personnel

délégué syndical,

délégué CHSCT

et qu'ils aillent fièrement vers des victoires !

Surtout, ne laissez pas les chaises vides !

Elles vous attendent !

je n'aime pas cette vision du syndicalisme qui parle de lutte ,victoire...

ce serait déjà mieux de ne pas s'opposer entre patrons et salariés ...un mauvais accord vaut mieux qu'un affrontement

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Invité The Black Cat
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Posté(e)

Les doctrines totalitaire, fascisme, nazisme, communisme, ne changent pas simplement parce que pour appliquer leurs théories doctrinaires il faut un pouvoir fort, c'est à dire la dictature.

Parle-t-on du fascisme à l'ancienne ?

D'une part, le communisme n'a pas toujours des attributs totalitaires. En témoigne certains régimes comme l'ex-Yougoslavie, qui n'était pas un régime de bisounours, mais offrait des libertés relativement développées comparativement au Bloc de l'Est et aux nombreuses autres républiques communistes. D'autre part, le totalitarisme ne se définit pas selon une doctrine, mais selon certaines caractéristiques de fonctionnement du régime. Enfin, l'autoritarisme n'est pas totalitarisme (histoire de bien marquer la différence).

De plus, une doctrine peut se revoir, se "réformer" au regard justement de nouveaux paramètres et de problématiques nouvelles. Le fascisme d'aujourd'hui n'a plus tellement à voir avec le fascisme de Mussolini par exemple. D'où le fait qu'on appelle ça très souvent "néofascisme" pour le distinguer justement du fascisme "à l'ancienne". Les néofascistes intègrent par exemple des éléments du fascisme d'autrefois avec des problématiques nouvelles propre à notre époque et l'usage de méthodes nouvelles et propres à notre époque. Il en va de même de la plupart des doctrines politiques allant de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, en passant par les partis dits modérés.

Donc oui, les doctrines évoluent et intègrent plus ou moins de nouveaux éléments dans leur fonctionnement. Certaines doctrines par exemple privilégient désormais l'usage du scrutin pour accéder au pouvoir plutôt que la révolution ou la contre-révolution (tout dépend de la doctrine en question). Cela ne signifie pas nécessairement le respect de la démocratie, mais implique un changement dans l'approche de l'acquisition du pouvoir.

Penser un seul instant que les doctrines n'évoluent pas, c'est faire preuve soi-même d'un cruel manque d'évolution dans la pensée politique. Pour bien comprendre une doctrine, il faut aussi bien en comprendre la base que son évolution au fil du temps, des prises de pouvoir, etc.

Les communistes d'aujourd'hui n'ont plus tellement à voir avec ceux qui défendaient corps et biens l'URSS il y a 30 ans. Le peu qu'ils restent se sont soit orientés vers des structures politiques plus "fidèles" (question d'interprétation) aux doctrines initiales, soit ils ont changé leur propre approche, soit ils ont complètement changé de camp politique pour adopter une doctrine tout à fait différente.

La politique est une chose ô combien bien plus compliquée que ce que vous pouvez penser (du moins en témoigne vos propos).

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Membre, 76ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
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D'une part, le communisme n'a pas toujours des attributs totalitaires. En témoigne certains régimes comme l'ex-Yougoslavie, qui n'était pas un régime de bisounours, mais offrait des libertés relativement développées comparativement au Bloc de l'Est et aux nombreuses autres républiques communistes. D'autre part, le totalitarisme ne se définit pas selon une doctrine, mais selon certaines caractéristiques de fonctionnement du régime. Enfin, l'autoritarisme n'est pas totalitarisme (histoire de bien marquer la différence).

De plus, une doctrine peut se revoir, se "réformer" au regard justement de nouveaux paramètres et de problématiques nouvelles. Le fascisme d'aujourd'hui n'a plus tellement à voir avec le fascisme de Mussolini par exemple. D'où le fait qu'on appelle ça très souvent "néofascisme" pour le distinguer justement du fascisme "à l'ancienne". Les néofascistes intègrent par exemple des éléments du fascisme d'autrefois avec des problématiques nouvelles propre à notre époque et l'usage de méthodes nouvelles et propres à notre époque. Il en va de même de la plupart des doctrines politiques allant de l'extrême-gauche à l'extrême-droite, en passant par les partis dits modérés.

Donc oui, les doctrines évoluent et intègrent plus ou moins de nouveaux éléments dans leur fonctionnement. Certaines doctrines par exemple privilégient désormais l'usage du scrutin pour accéder au pouvoir plutôt que la révolution ou la contre-révolution (tout dépend de la doctrine en question). Cela ne signifie pas nécessairement le respect de la démocratie, mais implique un changement dans l'approche de l'acquisition du pouvoir.

Penser un seul instant que les doctrines n'évoluent pas, c'est faire preuve soi-même d'un cruel manque d'évolution dans la pensée politique. Pour bien comprendre une doctrine, il faut aussi bien en comprendre la base que son évolution au fil du temps, des prises de pouvoir, etc.

Les communistes d'aujourd'hui n'ont plus tellement à voir avec ceux qui défendaient corps et biens l'URSS il y a 30 ans. Le peu qu'ils restent se sont soit orientés vers des structures politiques plus "fidèles" (question d'interprétation) aux doctrines initiales, soit ils ont changé leur propre approche, soit ils ont complètement changé de camp politique pour adopter une doctrine tout à fait différente.

La politique est une chose ô combien bien plus compliquée que ce que vous pouvez penser (du moins en témoigne vos propos).

Euh, franchement au niveau des libertés, tu n'aurais pas un autre exemple que la Yougoslavie communiste, même si ce pays était plus "libre/ouvert" que les autres pays du bloc soviétique ?

Je pense effectivement qu'il y a des doctrines qui n'évoluent pas ou alors elles font semblant d'être dans l'air du temps afin de séduire.

Au FN, il y a toujours de vrais fachos pétainistes et racistes et quand on écoute certains dirigeants du parti communistes/Front de gauche, on a l'impression de revenir des années en arrière et d'écouter les délires de Georges Marchais.

Modifié par Murat1949
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Posté(e)

Euh, franchement au niveau des libertés, tu n'aurais pas un autre exemple que la Yougoslavie communiste, même si ce pays était plus "libre/ouvert" que les autres pays du bloc soviétique ?

Je pense effectivement qu'il y a des doctrines qui n'évoluent pas ou alors elles font semblant d'être dans l'air du temps afin de séduire.

Au FN, il y a toujours de vrais fachos pétainistes et racistes et quand on écoute certains dirigeants du parti communistes/Front de gauche, on a l'impression de revenir des années en arrière et d'écouter les délires de Georges Marchais.

C'était une dictature. Mais pas un régime totalitaire. Je ne m'appuis que sur vos propres éléments de langage. Désolé de briser vos préconceptions.

Donc vous ne comprenez pas réellement le fonctionnement d'une doctrine politique et sa capacité à muter, à s'attribuer de nouvelles propriétés. L'évolution des partis devrait pourtant vous en donner un exemple éclatant. L'UMP n'a plus rien à voir définitivement avec le gaullisme.

Par ailleurs, le FN n'a plus grand chose également à voir avec certaines de ses origines poujadistes, notamment depuis l'adoption (de forme ou de fond, peu importe) d'une ligne plus sociale (alors que le poujadisme était foncièrement petit bourgeois libéral sur les questions économiques) opérée par Marine Le Pen. Par contre il y règne toujours un état d'esprit fondamentalement anti-intellectuel typique du poujadisme...

Votre propre rigorisme doctrinal vous empêche d'analyser sérieusement l'évolution des doctrines politiques. Pour preuve : vos arguments reposent surtout sur de purs ressentis par le biais de votre propre positionnement. Concrètement, il en va tout autrement (j'ai pas étudié les sciences politiques pour rien non plus !).

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Membre, 46ans Posté(e)
Maxence22 Membre 8 799 messages
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C'était une dictature. Mais pas un régime totalitaire. Je ne m'appuis que sur vos propres éléments de langage. Désolé de briser vos préconceptions.

Avez-vous l'exemple d'un pays communiste qui n'ait jamais été autoritaire ?

Évidemment qu'une dictature est autoritaire, totalitaire, sinon ce n'est pas une dictature.

Modifié par Maxence22
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Invité The Black Cat
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Avez-vous l'exemple d'un pays communiste qui n'ait jamais été totalitaire ?

Évidemment qu'une dictature est totalitaire, sinon ça n'est pas une dictature.

Ben non : une dictature n'est pas nécessairement totalitaire. Mais le totalitarisme l'est par définition. Le totalitarisme est une des nombreuses variantes de la dictature. Le régime yougoslave n'était pas totalitaire. Autoritaire ça oui, mais pas totalitaire.

Le totalitarisme se définit comme une situation où le régime contrôle la totalité des fonctions politiques, économiques, sociales, culturelles, etc. Or, la Yougoslavie n'était pas totalitaire pour plusieurs raisons : le modèle économique n'était pas une planification étatique, mais un modèle auto-gestionnaire (au point que des entreprises étrangères comme Renault s'y sont implantées à l'époque), une liberté d'expression relative (tout ne dépendait pas du bon vouloir du pouvoir central, même s'il était très présent dans certaines questions), etc.

C'était un régime autoritaire... Mais pas totalitaire. Et la question n'est pas de savoir s'il existe un régime communiste démocratique, mais de bien rappeler que le communisme n'est pas nécessairement totalitaire.

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