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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

63% dans les écoles primaires, ce qui annonce bien un choix parental. C'était tout le sens du début de la conversation que tu as dû louper.

On discute le chiffre de 14% qui semble peu pour quelque chose d'optionnel. Je me suis donc décidé à chercher des chiffres fiables sur la question. Ma source, c'est l'éducation nationale, dont je cite le document suivant : http://cache.media.education.gouv.fr/file/2014/03/6/DEPP_RERS_2014_eleves_second_degre_344036.pdf

Bien entendu, je prends les chiffres du public. Ceux du privé sont plus élevés, mais ne sont pas mirobolants pour autant.

Page 37 : on note que le pourcentage pour les cycles technologiques et généraux de fréquentation du latin est de 3,7%, de 1% pour le grec ancien.

Bien entendu, je ne parle pas là des options qui sont obligatoires mais pour lesquelles on peut choisir entre plusieurs matières, vu que ça n'a rien à voir. Je ne situe pas d'autres options, là, de suite, mais je serai ravi de chercher pour d'autres options que vous voyez.

En tous les cas, 14%, soit plus d'un élève sur dix, c'est plus que pas mal.

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Membre, 64ans Posté(e)
2strass Membre 1 234 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Il s'agirait pas de faire l'amalgame trop courant et portant à dire que les Alsaciens et les Mosellans ne se sentent pas Français. C'est parfaitement faux, et je n'ai jamais rien entendu de contraire à ça alors que j'y vis. Par contre, il y a un attachement réel (même si dans la vie quotidienne, on le proclame pas haut et fort sans cesse) à ce que nous avons de "différent". Mais apparemment, ça dérange les pro-laïcs de pas avoir un tableau parfaitement propre sur tous les coins. Ca ne dérange d'ailleurs qu'eux. Et ce qui existe dans ces régions-là devraient montrer que le laïcisme à outrance n'est pas forcément la seule voie. Au contraire, elle pose des problèmes quand elle tend à s'imposer.

Maintenant, le gouvernement de gauche, quel qu'il soit, n'ayant jamais été très populaire par ici, il ne perdra pas grand chose à imposer ses dogmes :D

Bôffff la GÔCHE déjà en 1924 alors que ce statut concordataire est contesté par le Cartel des gauches au pouvoir, un avis du Conseil d'État du 24 janvier 1925 déclare que la loi du 18 germinal an X appliquant le concordat de 1801 est toujours en vigueur.

Etpis cestout et sa restera commeça :hehe:

et puis ça fait mal ... heing

Le culte musulman (en 2006, plus de 109 000 personnes en Alsace-Moselle) n’a pas le statut de culte reconnu. Mais le droit local permet la constitution de communautés musulmanes sous le régime juridique d'Association de droit local alsacien-mosellan. La mosquée Eyup Sultan de Strasbourg, appartenant à la communauté Millî Görüş, est indiquée par des panneaux posés par les pouvoirs publics compétents. Cette mosquée a bénéficié de fonds publics pour sa construction, ce qui aurait été impossible dans le reste de la France. Un cimetière musulman est inauguré au début de 2012 à Strasbourg.

Il est parfois question d'intégrer l'islam dans le concordat. Ainsi, le député de Moselle François Grosdidier a proposé un texte dans ce sens à l'Assemblée nationale en 2006. Les responsables juifs, catholiques et protestants ne sont, a priori, pas opposés à cette intégration.

Pour la seule fois ou une région CHERCHE la paix sociale, les bobos veulent tout faire pour saboter se qui pourait être bien

Modifié par 2strass
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Bôffff la GÔCHE déjà en 1924 alors que ce statut concordataire est contesté par le Cartel des gauches au pouvoir, un avis du Conseil d'État du 24 janvier 1925 déclare que la loi du 18 germinal an X appliquant le concordat de 1801 est toujours en vigueur.

Etpis cestout et sa restera commeça :hehe:

et puis ça fait mal ... heing

Ah ce n'est pas la seule fois que ça a été tenté, mais oui, il y a de ça. Hollande lui-même s'était mis en tête de tenter le coup, et il a fini par mettre ça dans la Constitution, le coco. :hehe:

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 67ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
67ans‚ Dégonfleur de baudruches,
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Si la religion ne reste pas à la porte des écoles pourquoi privilégier les unes ou les autres ?

Il serait normal dans ce cas d'enseigner l'Evangile du Monstre en Spaghettis Volant, béni soit son Nouillesque Appendice.

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Pour les sources, je peux t'en donner, et tu trouves un peu partout la même chose. Pour les catholiques, c'est par là : Héhé

Pour les protestants (ce que j'ai suivi, personnellement) : Hoho (tu noteras d'ailleurs que selon ce document, il n'est pas abordé que la religion propre, mais tout un ensemble de religions diverses et variées selon les années, et la laïcité est abordée également)

J'ai pas cherché pour le judaïsme, j'avais la flemme. En revanche, je suis tombé sur un collège qui répertorie grosso modo ce qui est vu pendant les années collèges (que je n'ai pas suivi personnellement) : (tu noteras que selon celui-là aussi, la religion propre à l'appartenance n'est pas la seule abordée)

Je cite le doc sur les finalités de l'enseignement religieux à l'école :

- adopter une démarche de connaissances et de réflexions permettant de mieux comprendre son identité et celle des autres ;

Là, c'est la base si on peut le dire, car c'est de la connaissance. Mais le problème, c'est que ça part du postulat qu'on serait croyant ici. Donc désolé, mais "mieux comprendre son identité" de croyant, ça me gène. Comprendre la croyance est une chose tout à fait acceptable, mais par un procédé plus neutre et non sous l'angle "Ma croyance et celle des autres".

- promouvoir l’estime et le respect de l’autre grâce à la découverte et à l’approfondissement de sa propre religion et de celle des autres ;

Même problème qu'au dessus : postulat de départ partant de l'idée qu'on est nécessairement croyant. Dommage, car le reste de l'intitulé est loin d'être inutile.

- découvrir diverses approches du monde et de ses cultures à travers leurs expressions religieuses et spirituelles ;

Ici, rien à redire à priori.

- développer une approche critique afin de combattre l’ignorance, les stéréotypes et l’incompréhension à l’égard des religions ;

Bon, c'est un peu la suite logique du point n°2. Rien à redire.

- favoriser au sein de l’école des espaces de dialogue, de débats et de réflexion permettant l’accès à la parole libre et à l’argumentation ;

A voir : à l'école, je doute quelque peu de cette réelle capacité d'interrogation et de réflexion critique. D'où mon sentiment que l'étude des religions ne peut se faire qu'à partir du collège à mon sens (ce n'est qu'un sentiment). Mais bon, fondamentalement, l'idée est bonne.

- prendre conscience du sens de l’existence et des relations entre le savoir et le croire.

STOP ! On arrête tout ! Y a un truc qui m'interpelle : "prendre conscience du sens de l’existence" ? Qu'est-ce qu'on doit comprendre ici ? Est-ce envisager la conscience de l'existence sous l'angle religieuse ? Si c'est ça, les églises et synagogues passent une bonne partie de leur temps, dans leurs prêches, à enseigner ça aux fidèles ! Ce point-là me gêne : il est flou et laisse une fenêtre de tir sur l'enseignement du dogme. Désolé, j'adhère pas. Quant à la relation entre savoir et croire, évidemment que cette question doit être traité, mais la distinction me semble difficile peut-être à saisir pour un gosse au primaire.

Globalement, il y a de bons trucs dans les finalités de le cours de religion, mais ça ressemble bien trop à une approche par le dogme, et pour cause : les cours se placent sous l'angle de la croyance de l'enfant en un dogme donné et certains points sont pour le moins flous...

A noter qu'en vertu du Concordat, l'Islam est absent (ce qui regroupe pas mal de croyants) et que la non-croyance est hors sujet (alors que l’irréligion ne cesse de progresser !). Et pour cause, le but de ces cours n'est pas destiné à enseigner une réelle approche critique socio-historique et même philosophique du religieux, mais à bien à dispenser un cours du dogme pour petit chrétien de telle ou telle courant. Du moins c'est l'image que ça renvoie !

Désolé, enseigner le dogme pour renforcer la croyance des petits d'une manière ou d'une autre, c'est pas acceptable en l'état. Je réitère qu'il faut une approche plus neutre et sur davantage de sujets (Islam, agnosticisme et athéisme).

Et enfin, il y a ceci qui me semble capital :

Les cours sont dispensés par des intervenants de religion proposés par les trois confessions reconnues par le statut local (catholiques, protestants, juifs), agréés par les services académiques et formés par les services relevant des autorités religieuses.

Cohérent avec la démarche de l'enseignement du dogme. Mais totalement contradictoire avec la nécessité de neutralité et une approche comparative, sociale, historique et critique du fait religieux ! C'est certainement pas avec un ministre du culte qu'une approche objective puisse être instaurée !

Modifié par The Black Cat
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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Si la religion ne reste pas à la porte des écoles pourquoi privilégier les unes ou les autres ?

Il serait normal dans ce cas d'enseigner l'Evangile du Monstre en Spaghettis Volant, béni soit son Nouillesque Appendice.

Parce que les môssieurs veulent pas.

Je cite le doc sur les finalités de l'enseignement religieux à l'école :

Là, c'est la base si on peut le dire, car c'est de la connaissance. Mais le problème, c'est que ça part du postulat qu'on serait croyant ici. Donc désolé, mais "mieux comprendre son identité" de croyant, ça me gène. Comprendre la croyance est une chose tout à fait acceptable, mais par un procédé plus neutre et non sous l'angle "Ma croyance et celle des autres".

Tout comme on part du postulat que tu comprends la physique quand tu fais de la physique ou que tu comprends la philosophie quand tu fais de la philosophie. Je ne trouve pas ça choquant de partir du principe que les gens soient croyants pour leur enseigner la religion, mais cela n'implique pas que tu le sois. C'est bien pour ça que tu en trouveras qui n'entendent rien à la physique ou à la philosophie, tout comme tu en as qui n'entendent rien à la religion et ses convictions.

Et tu n'es pas sans ignorer qu'un programme utilise toujours de grands mots : dans les faits, ceux qui sont croyants se trouveront peut-être davantage, les autres, eux, auront une position plus policée de la chose. En éducation de masse, tu fais forcément des postulats, ne serait-ce que celui qui est que tout le monde est au même niveau à un niveau donné. C'est précisément la même chose dans notre cas.

A voir : à l'école, je doute quelque peu de cette réelle capacité d'interrogation et de réflexion critique. D'où mon sentiment que l'étude des religions ne peut se faire qu'à partir du collège à mon sens (ce n'est qu'un sentiment). Mais bon, fondamentalement, l'idée est bonne.

De souvenir, et ils restent assez flous, je l'admets, en primaire, ça tient davantage des histoires, en effet. Après, je connais assez peu le domaine de la pédagogie, je ne sais donc pas ce qu'on peut entendre par "réflexion critique" à cet âge-là. Probablement pas le sens critique qu'on peut avoir à l'âge que nous avons, et qui est pour le moins assez incisif.

STOP ! On arrête tout ! Y a un truc qui m'interpelle : "prendre conscience du sens de l’existence" ? Qu'est-ce qu'on doit comprendre ici ? Est-ce envisager la conscience de l'existence sous l'angle religieuse ? Si c'est ça, les églises et synagogues passent une bonne partie de leur temps, dans leurs prêches, à enseigner ça aux fidèles ! Ce point-là me gêne : il est flou et laisse une fenêtre de tir sur l'enseignement du dogme. Désolé, j'adhère pas. Quant à la relation entre savoir et croire, évidemment que cette question doit être traité, mais la distinction me semble difficile peut-être à saisir pour un gosse au primaire.

Globalement, il y a de bons trucs dans les finalités de le cours de religion, mais ça ressemble bien trop à une approche par le dogme, et pour cause : les cours se placent sous l'angle de la croyance de l'enfant en un dogme donné et certains points sont pour le moins flous...

A noter qu'en vertu du Concordat, l'Islam est absent (ce qui regroupe pas mal de croyants) et que la non-croyance est hors sujet (alors que l’irréligion ne cesse de progresser !). Et pour cause, le but de ces cours n'est pas destiné à enseigner une réelle approche critique socio-historique et même philosophique du religieux, mais à bien à dispenser un cours du dogme pour petit chrétien de telle ou telle courant. Du moins c'est l'image que ça renvoie !

Désolé, enseigner le dogme pour renforcer la croyance des petits d'une manière ou d'une autre, c'est pas acceptable en l'état. Je réitère qu'il faut une approche plus neutre et sur davantage de sujets (Islam, agnosticisme et athéisme).

Un religieux ne donnera évidemment pas le même sens à l'existence qu'un athée comme Alain, et il serait naïf de dire le contraire. Mais le but n'est pas de faire un prêche, c'est de connaître la religion. L'attente, derrière, est évidente : ils aimeraient avoir des croyants convaincus. Donc ils aimeraient convaincre (et je dis bien convaincre), par les explications, par la connaissance du monde, que la voie de Dieu est une voie qui mérite d'être suivie. Ca n'a rien, ici encore, de choquant : un professeur qui est convaincu par ce qu'il fait cherche aussi à convaincre ses élèves que ce qu'il raconte est vrai (enfin, je le suppose, je ne suis pas professeur). Bref, faire des élèves des physiciens en puissance ou des philosophes en puissance, dans l'idéal. Là, c'est être croyant en puissance, c'est-à-dire adhérer à une façon de vivre, à des principes qui la régissent. Cela ne veut pas dire qu'ils endoctrinent les élèves. Ils se contentent de faire comme tout autre professeur : raconter ce qu'ils ont à raconter, en acceptant ceux qui sont à fond là-dedans et en acceptant, aussi, ceux qui ne le sont pas. Et par cette présence de gens intéressés et de gens qui le sont moins, tu amènes forcément à un rapprochement, à des questions, d'autant plus à une époque où on diabolise (à mon sens à outrance) la religion.

Ce n'est pas un cours d'histoire de religion, mais un cours de religion : qu'ils te parlent de dogmes, c'est bien naturel. Ce qui est plus intéressant, en revanche, c'est qu'ils te parlent des autres dogmes aussi, comme tu l'as peut-être lu. Ce n'est donc pas une approche dogmatique, c'est plus complexe que cela.

Crois-moi, si ça ne tenait qu'aux trois religions concernées par le Concordat, l'Islam serait déjà intégrée depuis un moment. D'ailleurs, l'Islam dispose d'un soutien passant par d'autres voies légales qui ne sont pas équivalentes, mais qui ne sont pas nulles, en terme financiers.

Il existe un monde énorme entre ce que raconte un programme et ce qui est : ce qui est, c'est qu'étant à l'école, tu n'es pas autorisé à faire du prêche, vu que tu es là pour éduquer. Je comprends amplement ce qui titille votre sensibilité de laïque, voyant-là des religieux investir les écoles pour éduquer nos mômes qui n'ont certainement pas besoin de ça. Ces hommes et femmes sont comme nous (faut-il le dire ?), et ils n'ont rien de bien différents avec nous. En cela, je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas ne pas apporter quelque chose, en tout cas à ceux qui le souhaitent. Tu es parfaitement autorisé à ne pas croire en ce qu'il t'explique, et tu es dans ton droit si tu le discutes. Et, pour ma part, je crois que notre pays a bien besoin d'aller comprendre l'autre, de se poser des questions (même si, certes, ces questions te dépassent tant que tu es en primaire, mais à ce moment-là, ça reste très récréatif en réalité). En tout cas, de ceux à qui j'ai demandé depuis hier s'ils l'avaient mal vécu, personne ne l'a mal vécu, bien au contraire : ce sont des cours moins "formels" bien souvent, entre goûters et sorties.

Une approche plus neutre? Mais qu'est-ce qu'une approche neutre ? Est-ce qu'un athée qui t'explique la religion est vraiment plus objectif qu'un religieux qui t'explique l'athéisme ? Nous rêvons d'une personnalité neutre, mais personne ne l'est, et précisément parce que chacun a des positions propres, qu'elles soient religieuses ou non.

Et enfin, il y a ceci :

Cohérent avec la démarche de l'enseignement du dogme. Mais totalement contradictoire avec la nécessité de neutralité et une approche comparative, sociale, historique et critique du fait religieux ! Je colle pas au procédé...

Parce que tu es dans une position justement non neutre te laissant penser que tu l'es. L'école n'est aucunement neutre, et elle n'en a jamais eu la vocation, historiquement parlant. La neutralité dont on parle n'est en fait qu'une position dominante et dite républicaine, mais elle n'a rien de neutre. En tout cas, elle ne l'est pas davantage que celle proposée ici. La preuve en est : vous refusez justement la position qui est proposée, estimant que ceux-ci sont moins neutres que vous. Parce qu'autant se le dire tout de suite : la science, même si elle rêverait l'être, n'est en rien neutre.

Ca peut paraître étonnant, que j'en vienne à défendre tant un cours qui, à mes yeux, ne dit rien de véritablement vrai, n'étant pas plus croyant que la plupart ici. Par contre, je suis tout aussi critique sur celle qu'on oppose en général à elle, à savoir la science. La religiosité est une chose qui existe depuis longtemps, que je ne partage certes pas, mais qui est important pour beaucoup de gens, même si cela tend à baisser (même si ça peut se discuter, peut-être n'est-elle qu'en train d'évoluer). Je comprends ce qui semble aberrant dans un truc pareil, à savoir enseigner Dieu et ses bêtises à des mômes, et ça, à l'école de façon obligatoire. Je le répète : c'est tomber dans le stéréotype que de penser cela. Raconter la Bible ou tout autre livre n'implique pas faire adhérer l'enfant. Il existe une différence profonde entre entendre et se l'approprier. Si j'avais été forcé de croire en Dieu, je serais probablement ou bien un croyant convaincu, ou bien très critique par rapport à ça. Et en effet, la démarche, bien que non "neutre" au sens "non religieux" du terme, n'en reste pas moins et constructive, et intéressante, ne serait-ce que pour rappeler quelques principes qu'il serait bon d'inculquer dans les têtes.

Et, surtout, j'ai compris une chose, et c'est là ce que raconte l'Histoire : ce n'est pas la religion qui rend les hommes monstrueux ou bêtes. La République et ses principes est profondément ancrée dans l'héritage et le travail de gens croyants, elle n'en reste pas moins ce qu'elle est. La laïcité à outrance est à mon sens au moins, sinon plus dangereuse, que son contraire. Rappeler qu'il existe autre chose que les faits et la froideur d'une objectivité rêvée n'est pas toujours un mal à une époque qui se croit scientifique et moderne. Un Alsacien-Mosellan n'est pas plus bête qu'un autre Français : s'il estimait que le curé du coin endoctrine son môme avec ses salades, il a beau être de l'Est, il n'en serait pas moins râleur et n'hésiterait pas longtemps à vouloir dégager le curé des bancs de l'école. Que ce ne soit pas le cas démontre au moins que l'idée que vous vous en faites est faussée par vos convictions.

(Je viens de capter que je commence avec le "vous", mais je ne te vouvoie pas, c'est juste que sans le vouloir, j'ai commencé à m'exprimer par rapport aux autres et à toi, même si vos positions ne sont pas strictement les mêmes)

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
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Pourquoi nous sommes Alsaciens, laïques et contre le Concordat

Le Monde.fr | 17.02.2012 à 09h23 |

Par William Gasparini, professeur des universités, Josiane Nervi-Gasparini, maître de conférences en mathématiques, Université de Strasbourg…

Dans un article publié dans Le Monde du 10 février 2012 ("Pourquoi nous sommes Alsaciens, laïcs et pour le Concordat"), Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg, se revendique "concordataire" et affirme appartenir, tout comme les principaux leaders politiques alsaciens – du PS à l'UMP, en passant par le Modem et Europe Ecologie – "à la très grande majorité des Alsaciens et Mosellans, d'obédiences religieuses diverses, laïques ou même athées, qui soutiennent le régime concordataire". Aucune enquête sérieuse ne confirme à ce jour de telles affirmations. Bien au contraire, comme partout ailleurs sur le territoire français, les pratiques religieuses se sont étiolées et la fréquentation des cours de religion dans les établissements scolaires (spécificité d'Alsace-Moselle) ont considérablement diminué.

Comme de nombreux Alsaciens, nous pensons qu'il faut en finir avec le Concordat d'Alsace-Moselle, régime napoléonien dépassé, à l'opposé d'une conception républicaine et laïque de la France. Contrairement à une vision compassionnelle et erronée de la "société alsacienne", le Concordat n'assure pas le "vivre-ensemble" mais crée les conditions d'une séparation communautaire organisée entre les religions elles-mêmes (en excluant tout autre culte que les quatre cultes reconnus) et par ailleurs entre les croyants et les agnostiques ou les athées.

Loi de concorde, la loi de 1905 garantit au contraire, en séparant les Eglises et l'Etat, la liberté de conscience et par conséquent celle de culte. Cette loi de liberté qui doit s'appliquer partout sur le territoire français rappelle que la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte en application des deux principes fondamentaux que sont l'égalité entre les citoyens et l'universalité de la dépense publique.

Le régime concordataire est en contradiction flagrante avec ces deux principes. D'une part, seuls quatre cultes (catholique, protestants réformé et luthérien, israélite) sont reconnus. D'autre part, le Concordat a un coût très élevé pour le budget de l'Etat : plus de 50 millions d'euros ont été dépensés en 2011 pour rémunérer les 1 400 ministres des cultes alors même que, depuis 2007, le gouvernement a supprimé 65 000 postes dans l'Education nationale. Pour le seul Bas-Rhin, plus de 400 postes d'enseignants seront supprimés à la rentrée 2012. L'argent public doit financer les services publics qui sont notre bien commun (école, hôpital, crèches, services sociaux, etc.) et non les cultes qui relèvent des pratiques privées. Il est paradoxal que ceux qui défendent le Concordat suppriment dans le même temps des postes dans la fonction publique d'éducation ou de la santé au nom d'une supposée gestion rationnelle des fonds publics (sous l'effet de la révision générale des politiques publiques).

Outre le régime concordataire, le statut scolaire local (lois Falloux de 1850) est toujours en vigueur dans les établissements scolaires, instaurant l'enseignement religieux obligatoire à l'Ecole et la prise en charge par l'Etat des salaires des "enseignants de religion", prélevés sur les deniers publics de la totalité des citoyens français.

Les tenants du régime concordataire brouillent le débat et cultivent l'amalgame entre le Concordat et le droit social local pour créer des inquiétudes infondées auprès des Alsaciens et Mosellans. Hérité de la période allemande, ce droit local en matière de sécurité sociale est favorable aux salariés d'Alsace-Moselle qui en assument d'ailleurs la charge financière supplémentaire.

Nous considérons que c'est là un modèle dont nous pourrions nous inspirer pour l'étendre aux autres départements suivant le principe d'alignement des droits sociaux par le haut.

Nous, Alsaciens venant d'horizons sociaux, culturels, religieux et philosophiques très divers, attachés à notre patrimoine culturel hérité des Lumières et de la Révolution de 1789, affirmons que la laïcité est le socle de tout projet d'émancipation citoyenne. Celle-ci n'est pas la guerre aux religions, bien au contraire elle met fin aux conflits religieux et aux surenchères communautaires. En toute rationalité, on ne peut se réclamer de la loi de 1905 et soutenir simultanément l'exception concordataire.

Autres signataires :

Jean-Claude Val, professeur de sciences économiques et sociales en CPGE, Strasbourg ;

Alfred Wahl, professeur émérite d'histoire, Université de Metz ;

Jean-Pierre Djukic, chercheur en chimie, administrateur de l'Université de Strasbourg ;

Yan Bugeaud, professeur des universités, mathématiques, Université de Strasbourg ;

Roland Pfefferkorn, professeur des universités, sociologie, Université de Strasbourg ;

Pierre Hartmann, professeur des universités, littérature, directeur de l'Ecole doctorale des humanités, Université de Strasbourg.

William Gasparini, professeur des universités.

Josiane Nervi-Gasparini, maître de conférences en mathématiques, Université de Strasbourg…

Modifié par Alain75
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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
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Tout comme on part du postulat que tu comprends la physique quand tu fais de la physique ou que tu comprends la philosophie quand tu fais de la philosophie. Je ne trouve pas ça choquant de partir du principe que les gens soient croyants pour leur enseigner la religion, mais cela n'implique pas que tu le sois. C'est bien pour ça que tu en trouveras qui n'entendent rien à la physique ou à la philosophie, tout comme tu en as qui n'entendent rien à la religion et ses convictions.

Et tu n'es pas sans ignorer qu'un programme utilise toujours de grands mots : dans les faits, ceux qui sont croyants se trouveront peut-être davantage, les autres, eux, auront une position plus policée de la chose. En éducation de masse, tu fais forcément des postulats, ne serait-ce que celui qui est que tout le monde est au même niveau à un niveau donné. C'est précisément la même chose dans notre cas.

Y a une différence notoire entre partir du principe de comprendre (observer et analyser) et du principe d'être. Désolé, mais l'affaire doit être traitée sous un angle le plus neutre possible, et non sous l'angle de l'enfant croyant tel ou tel dogme. Pour ça, il y a le dimanche à l'église si le but est de conforter les croyances d'un enfant dans un sens précis. L'école n'est pas là pour inculquer les valeurs, le dogme et la foi d'une religion X ou Y à un gosse.

Un religieux ne donnera évidemment pas le même sens à l'existence qu'un athée comme Alain, et il serait naïf de dire le contraire. Mais le but n'est pas de faire un prêche, c'est de connaître la religion. L'attente, derrière, est évidente : ils aimeraient avoir des croyants convaincus. Donc ils aimeraient convaincre (et je dis bien convaincre), par les explications, par la connaissance du monde, que la voie de Dieu est une voie qui mérite d'être suivie. Ca n'a rien, ici encore, de choquant : un professeur qui est convaincu par ce qu'il fait cherche aussi à convaincre ses élèves que ce qu'il raconte est vrai (enfin, je le suppose, je ne suis pas professeur). Bref, faire des élèves des physiciens en puissance ou des philosophes en puissance, dans l'idéal. Là, c'est être croyant en puissance, c'est-à-dire adhérer à une façon de vivre, à des principes qui la régissent. Cela ne veut pas dire qu'ils endoctrinent les élèves. Ils se contentent de faire comme tout autre professeur : raconter ce qu'ils ont à raconter, en acceptant ceux qui sont à fond là-dedans et en acceptant, aussi, ceux qui ne le sont pas. Et par cette présence de gens intéressés et de gens qui le sont moins, tu amènes forcément à un rapprochement, à des questions, d'autant plus à une époque où on diabolise (à mon sens à outrance) la religion.

Ce n'est pas un cours d'histoire de religion, mais un cours de religion : qu'ils te parlent de dogmes, c'est bien naturel. Ce qui est plus intéressant, en revanche, c'est qu'ils te parlent des autres dogmes aussi, comme tu l'as peut-être lu. Ce n'est donc pas une approche dogmatique, c'est plus complexe que cela.

Crois-moi, si ça ne tenait qu'aux trois religions concernées par le Concordat, l'Islam serait déjà intégrée depuis un moment. D'ailleurs, l'Islam dispose d'un soutien passant par d'autres voies légales qui ne sont pas équivalentes, mais qui ne sont pas nulles, en terme financiers.

Il existe un monde énorme entre ce que raconte un programme et ce qui est : ce qui est, c'est qu'étant à l'école, tu n'es pas autorisé à faire du prêche, vu que tu es là pour éduquer. Je comprends amplement ce qui titille votre sensibilité de laïque, voyant-là des religieux investir les écoles pour éduquer nos mômes qui n'ont certainement pas besoin de ça. Ces hommes et femmes sont comme nous (faut-il le dire ?), et ils n'ont rien de bien différents avec nous. En cela, je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas ne pas apporter quelque chose, en tout cas à ceux qui le souhaitent. Tu es parfaitement autorisé à ne pas croire en ce qu'il t'explique, et tu es dans ton droit si tu le discutes. Et, pour ma part, je crois que notre pays a bien besoin d'aller comprendre l'autre, de se poser des questions (même si, certes, ces questions te dépassent tant que tu es en primaire, mais à ce moment-là, ça reste très récréatif en réalité). En tout cas, de ceux à qui j'ai demandé depuis hier s'ils l'avaient mal vécu, personne ne l'a mal vécu, bien au contraire : ce sont des cours moins "formels" bien souvent, entre goûters et sorties.

Une approche plus neutre? Mais qu'est-ce qu'une approche neutre ? Est-ce qu'un athée qui t'explique la religion est vraiment plus objectif qu'un religieux qui t'explique l'athéisme ? Nous rêvons d'une personnalité neutre, mais personne ne l'est, et précisément parce que chacun a des positions propres, qu'elles soient religieuses ou non.

Désolé, mais non : enseigner peut se faire sans l'aide d'intervenants religieux, avec un programme déterminant précisément les modalités d'enseignement des religions. Inutile de faire compliqué : depuis longtemps, la religion fait l'objet d'étude à caractère scientifique avec différentes approches qui peuvent être synthétisées pour fournir une vision la plus objective possible et explicative la religion.

Désolé, mais ce principe là me semble primordial : un ministre du culte n'a pas sa place dans l'école. Si on veut que l'école soit l'espace de construction d'un esprit critique, je ne compte pas sur l'homme l'Eglise, dont la vocation première (et tu l'avoues toi-même) est d'amener à convaincre à croire en son dogme. C'est non-négociable : la foi n'a pas sa place dans l'école publique et si je suis pas contre une culture générale intégrant une connaissance minimum du fait religieux, l'enseigner sous l'angle de la croyance supposée de l'enfant et via un religieux est une erreur car au final, le cours n'aura pas d'autres vocation qu'à maintenir l'enfant dans ses croyances (ou de le convaincre à croire), même si une couche de tolérance, de compréhension, etc. sera enseignée.

Il y a d'autres lieux pour ça. Rappelons que la croyance (en une religion) est une affaire privée.

Parce que tu es dans une position justement non neutre te laissant penser que tu l'es. L'école n'est aucunement neutre, et elle n'en a jamais eu la vocation, historiquement parlant. La neutralité dont on parle n'est en fait qu'une position dominante et dite républicaine, mais elle n'a rien de neutre. En tout cas, elle ne l'est pas davantage que celle proposée ici. La preuve en est : vous refusez justement la position qui est proposée, estimant que ceux-ci sont moins neutres que vous. Parce qu'autant se le dire tout de suite : la science, même si elle rêverait l'être, n'est en rien neutre.

Ca peut paraître étonnant, que j'en vienne à défendre tant un cours qui, à mes yeux, ne dit rien de véritablement vrai, n'étant pas plus croyant que la plupart ici. Par contre, je suis tout aussi critique sur celle qu'on oppose en général à elle, à savoir la science. La religiosité est une chose qui existe depuis longtemps, que je ne partage certes pas, mais qui est important pour beaucoup de gens, même si cela tend à baisser (même si ça peut se discuter, peut-être n'est-elle qu'en train d'évoluer). Je comprends ce qui semble aberrant dans un truc pareil, à savoir enseigner Dieu et ses bêtises à des mômes, et ça, à l'école de façon obligatoire. Je le répète : c'est tomber dans le stéréotype que de penser cela. Raconter la Bible ou tout autre livre n'implique pas faire adhérer l'enfant. Il existe une différence profonde entre entendre et se l'approprier. Si j'avais été forcé de croire en Dieu, je serais probablement ou bien un croyant convaincu, ou bien très critique par rapport à ça. Et en effet, la démarche, bien que non "neutre" au sens "non religieux" du terme, n'en reste pas moins et constructive, et intéressante, ne serait-ce que pour rappeler quelques principes qu'il serait bon d'inculquer dans les têtes.

Et, surtout, j'ai compris une chose, et c'est là ce que raconte l'Histoire : ce n'est pas la religion qui rend les hommes monstrueux ou bêtes. La République et ses principes est profondément ancrée dans l'héritage et le travail de gens croyants, elle n'en reste pas moins ce qu'elle est. La laïcité à outrance est à mon sens au moins, sinon plus dangereuse, que son contraire. Rappeler qu'il existe autre chose que les faits et la froideur d'une objectivité rêvée n'est pas toujours un mal à une époque qui se croit scientifique et moderne. Un Alsacien-Mosellan n'est pas plus bête qu'un autre Français : s'il estimait que le curé du coin endoctrine son môme avec ses salades, il a beau être de l'Est, il n'en serait pas moins râleur et n'hésiterait pas longtemps à vouloir dégager le curé des bancs de l'école. Que ce ne soit pas le cas démontre au moins que l'idée que vous vous en faites est faussée par vos convictions.

(Je viens de capter que je commence avec le "vous", mais je ne te vouvoie pas, c'est juste que sans le vouloir, j'ai commencé à m'exprimer par rapport aux autres et à toi, même si vos positions ne sont pas strictement les mêmes)

Je tiens à rappeler que le public est constitué d'enfant, autrement dit d'individus n'ayant pas les dispositions de réflexion et de critique d'un adulte. En conséquence, laisser le soin à des ministres du culte d'enseigner la religion dans une école publique à un public crédule, ce n'est pas garantir le développement de l'esprit critique. Si on peut en effet critiquer à certains égards le manque de neutralité de l'école (le programme d'histoire notamment), ce n'est pas pour autant une raison de ne pas y tendre, bien au contraire.

On peut parfaitement enseigner une chose de façon à en présenter les principaux aspects sans sombrer dans une prise de position. Ça demande une certaine rigueur et un outillage intellectuel spécifique (c'est pas pour rien que ça s'apprend d'être pédagogue d'ailleurs). D'où ma méfiance accessoirement de ce type d'enseignement au primaire, ce qui a mon humble avis, me semble un chouïa trop tôt.

On a assez de savoir-faire et de connaissances pour enseigner autrement que par la méthode actuellement employée en Alsace-Moselle.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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En réponse à Alain :

(Tiens, je note que mon professeur d'économie et de sociologie des deux années passées en prépa est signataire. En revanche, je ne note pas mon professeur d'Histoire qui rappelle à qui le veut qu'il est républicain, donc laïque, ce qui est d'autant plus intéressant.)

Je note également que l'objectivité n'est pas de la partie, notamment dans le passage cherchant à dire que "oh le méchant quatuor, il ne veut pas des autres", ce qui est parfaitement faux. J'ai retrouvé une proposition de loi sur la question, pour l'occasion, comme vous êtes des gens de faits et non de foi : http://www.assemblee...ns/pion3216.asp

Ensuite, les souhaits d'intégrer au minimum l'islam ne manquent pas sur Internet. Bref, c'est donc tout simplement faux.

De même, le communautarisme, je ne vois pas ce qu'il vient faire là. On le devient pas davantage en étant catholique qu'en étant dans une filière scientifique plutôt que littéraire, sauf à penser qu'un catholique va davantage fréquenter des groupuscules. Bref, c'est encore faux, et pour le moins un cliché.

Sur l'égalité des citoyens, dans la région même, c'est faux, vu que tout le monde doit y aller, et que tout le monde peut ne pas y aller. Si ce n'est pas élargi à tout le monde, c'est simplement parce que la France ne le souhaite pas. Pour l'universalité de la dépense publique, les Alsaciens et Mosellans payent de toute façon plus que les autres, ne serait-ce qu'en raison de la sécurité sociale particulière. Pour le reste, on participe tout autant que les autres aux impôts, il me semble. On est donc à pied d'égalité sur le payement à la base. Pour ce qui est de comment est dépensé l'argent public, c'est un choix qui a été fait, et on empêche personne de faire le même choix que nous s'ils veulent de ces cours ailleurs.

Je note également que tu n'as pas souligné la proposition d'étendre le droit local en terme de sécurité sociale, ce qui me rassure un minimum, dans la mesure où le professeur en question était quand même le candidat du Front de Gauche à la mairie de Strasbourg.

Et en toute logique, leur conclusion est erronée vu qu'on parvient précisément depuis un siècle à allier les deux faces : preuve par les faits qu'ils cherchent à déformer ce qui est pour répondre à une conviction toute personnelle. Ils sont donc, pour faire bref, dans la foi de principes, tout comme les détracteurs qu'ils citent plusieurs fois. Donc pas davantage objectifs que les autres.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Y a une différence notoire entre partir du principe de comprendre (observer et analyser) et du principe d'être. Désolé, mais l'affaire doit être traitée sous un angle le plus neutre possible, et non sous l'angle de l'enfant croyant tel ou tel dogme. Pour ça, il y a le dimanche à l'église si le but est de conforter les croyances d'un enfant dans un sens précis. L'école n'est pas là pour inculquer les valeurs, le dogme et la foi d'une religion X ou Y à un gosse.

Non, mais pour inculquer des valeurs humaines et de respect, ce qui est l'un des objectifs exprimés. De même, on est pas en démarche d'aller croire ou pas croire, mais d'apprendre et de comprendre. C'est à ça que sert l'école, et c'est à ça qu'elle est employée. Peu importe le professeur, il croit en ce qu'il raconte. Et c'est quoi, la neutralité, pour toi ?

Désolé, mais non : enseigner peut se faire sans l'aide d'intervenant religieux, avec un programme déterminant précisément les modalités d'enseignement des religions. Inutile de faire compliqué : depuis longtemps, la religion fait l'objet d'étude à caractère scientifique avec différentes approches qui peuvent être synthétisées pour fournir une vision la plus objective possible et explicative la religion.

Désolé, mais ce principe là me semble primordial : un ministre du culte n'a pas sa place dans l'école. Si on veut que l'école soit l'espace de construction d'un esprit critique, je ne compte pas sur l'homme l'Eglise, dont la vocation première (et tu l'avoues toi-même) est d'amener à convaincre à croire en son dogme. Désolé, c'est non-négociable : la foi n'a pas sa place dans l'école publique et si je suis pas contre une culture générale intégrant une connaissance minimum du fait religieux, l'enseigner sous l'angle de la croyance supposée de l'enfant et via un religieux est une erreur car au final, le cours n'aura pas d'autres vocation qu'à maintenir l'enfant dans ses croyances (ou de le convaincre à croire), même si une couche de tolérance, de compréhension, etc. sera enseignée.

Il y a d'autres lieux pour ça. Rappelons que la croyance (en une religion) est une affaire privée.

Je ne vois là que des convictions, à savoir une foi, en des principes. D'ailleurs, je vois là que tu crois en ce qu'on t'a enseigné, vu que tu as parfaitement intégré les valeurs républicaines qui te semblent à ce point bafouées par un simple cours de religion dans une école publique.

C'est une grave erreur, d'ailleurs, que d'opposer foi et science, dans la mesure où la science est une forme de foi elle aussi. C'est en tout cas ce que les cours de philosophie m'ont appris sur la question, et il me semble que là, nous sommes dans une démarche "neutre". Encore que la philosophie n'a rien de neutre, pas plus que l'économie ou la sociologie : toutes présentes des positions, des convictions, et à laquelle tu te reconnais, ou non. Le fait religieux n'a rien de différent. Et je le répète : ce n'est pas centré sur la religion de la personne qui enseigne, le programme impliquant de parler des autres religions, y compris la laïque.

Il s'agirait pas d'oublier qu'une tête bien faite n'est pas faite que de sciences : elle est faite aussi d'humanité. Et grand mal te fasse, l'humanité intègre une part de foi, foi que tu as aussi, peut-être en l'ignorant.

Et non, le cours n'a pas vocation à convaincre l'enfant dans sa croyance, s'il l'a. S'il est croyant, nul besoin de le convaincre, vu qu'il l'est. Ca te surprendra sans doute encore longtemps, mais ça s'inscrit dans une démarche pédagogique et de construction de la personne. Personne ne te demande de te mettre à prier le soir chez toi, et personne ne t'y incite.

Je tiens à rappeler que le public est constitué d'enfant, autrement dit d'individus n'ayant pas les dispositions de réflexion et de critique d'un adulte. En conséquence, laisser le soin à des ministres du culte d'enseigner la religion dans une école publique à un public crédule, ce n'est pas garantir le développement de l'esprit critique. Si on peut en effet critiquer à certains égards le manque de neutralité de l'école (le programme d'histoire notamment), ce n'est pas pour autant une raison de ne pas y tendre, bien au contraire.

On peut parfaitement enseigner une chose de façon à en présenter les principaux aspects sans sombrer dans une prise de position. Ça demande une certaine rigueur et un outillage intellectuel spécifique (c'est pas pour rien que ça s'apprend d'être pédagogue d'ailleurs). D'où ma méfiance accessoirement de ce type d'enseignement au primaire, ce qui a mon humble avis, me semble un chouïa trop tôt.

On a assez de savoir-faire et de connaissances pour enseigner autrement que par la méthode actuellement employée en Alsace-Moselle.

Je tiens à te rappeler que les ministres du culte sont des enseignants dans une école publique, ils ont donc les mêmes devoirs que les autres, notamment d'être ce que tu appelles être "neutre". Bref, ils ont pour rôle d'être des professeurs. Je tiens à rappeler aussi que ces personnes sont des personnes comme vous et moi, des personnes "normales", si ce mot-là peut avoir du sens, et n'ont donc pas forcément le souhait de manipuler ces petites têtes naïves, probablement moins naïves que ne peut le croire un adulte. Autrement dit, l'esprit critique est tout autant développé ici qu'ailleurs, et j'attends de vrais arguments démontrant le contraire, outre le fait que tu n'y crois pas.

Le manque de neutralité de l'école était une provocation de ma part pour te rappeler les limites de ta propre pensée. Sa non neutralité dépasse d'ailleurs l'histoire, mais c'est un tout autre sujet. La question que je me pose n'est pas de savoir comment tendre absolument vers la neutralité, mais si elle est seulement souhaitable à bien des égards. Serions-nous neutres, aurions-nous une quelconque forme de débats aujourd'hui ?

Vu les tensions sociales, laisse-moi douter de ces savoir-faire et connaissances. Comme tu l'as rappelé si justement au début, un savoir-faire, une connaissance, n'est en rien un savoir-être.

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

D'accord. Surtout changeons rien, n'essayons pas de couper la poire en deux, de trouver un juste équilibre entre un principe de séparation des cultes et de l'Etat et l'enseignement d'une culture générale traitant des religions, etc.

J'ai plus envie de débattre de ça finalement : c'est toujours tout l'un ou tout l'autre. Même en tenant une ligne nuancée, ça n'atteint pas son but. Ça me gonfle d'avance que de devoir refaire une énième fois ce débat et cherchant de ménager la chèvre et le chou pour le coup (car je répète non-stop que j'suis pas contre l'idée, mais sous certaines conditions).

Bon débat...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Pourquoi vouloir changer un truc qui ne pose pas problème ? En clair, c'est ça, ma question. Parce qu'effectivement, ça me gonfle aussi de devoir répondre à des sujets qui veulent changer tout, tout le temps, quand le truc fonctionne un minimum.

Nuancer ? Tu viens m'expliquer que les mômes sont manipulés par les gens qui enseignent sous le seul prétexte qu'ils sont croyants et qu'ils sont dans un cours de religion. Je t'explique que c'est faux, vu que je l'ai connu, et que je ne suis pas le seul ici à avoir défendu cet aspect-là. Tu persistes. Qu'est-ce que je peux faire de plus que te dire que tu te trompes lourdement sur l'image que tu te fais de la chose ?

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
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Posté(e)

Je n'ai pas dit qu'ils étaient de facto manipulés. Pas plus que je veux à tout prix mettre au régime sec en supprimant absolument tout.

Je dis que le procédé pourrait être généralisé pour ses bons aspects, mais à l'exclusive condition d'exclure les ministres des cultes et que cela suive un programme particulier englobant l'aspect historique et social tout en faisant dans l'analyse via un enseignant qui n'est pas issu du culte et sans distinguer les élèves en fonction de leur religion. Tout cela afin d'offrir des gages de neutralité de l'Etat sur la question et éviter tout risque de conflit d'intérêt quelconque. Il me semble que ce n'est pas accessoire comme disposition !

Mais ça, tu l'as pas lu. Comme toujours, on veut garder ses trucs intacts, mais on dit toujours à l'autre de tout changer. Moi, je propose dans changer l'un (la loi de séparation sur certains aspects) et l'autre (la coutume alsacienne-mosellane) dans le but de ménager deux principes : la séparation de l'Eglise et de l'Etat et la tolérance.

Après, forcément, si c'est vache sacrée au point de ne surtout pas y toucher... Pourquoi persister à trouver une sorte de compromis quelconque.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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@Alain75 :

    Huit enseignants-chercheurs signataires de ce texte, ça veut dire aussi que les 3000 autres enseignants chercheurs de ces deux départements ne l'ont pas signé. Ce qui n'enlève pas l'intérêt de leur pensée.

    Le Conseil Constitutionnel leur a répondu quelques mois après. Il indiqua que la loi de 1905 n'ayant jamais été promulguée dans ces départements, elle n'y est donc pas constitutionnelle. La seule manière de l'y rendre, serait une modification de la Constitution. Remarque, c'est peut-être la raison pour laquelle pas le moindre petit maître de conf' de droit n'a signé ce texte ^^"

    Et comme ce n'est pas pour demain, cette remise en cause du régime concordataire me semble vouée à aller rejoindre toutes celles tentées depuis 1919, et dont les échecs n'ont pas semblé émouvoir les habitants de ces départements.

    M'est avis que cette lubie bourgeoise, qui sera vite assimilée à un parisianisme méprisant, ne tirera rien de bon à titiller le populaire et ses traditions.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je n'ai pas dit qu'ils étaient de facto manipulés. Pas plus que je veux à tout prix mettre au régime sec en supprimant absolument tout.

Je dis que le procédé pourrait être généralisé pour ses bons aspects, mais à l'exclusive condition d'exclure les ministres des cultes et que cela suive un programme particulier englobant l'aspect historique et social tout en faisant dans l'analyse via un enseignant qui n'est pas issu du culte et sans distinguer les élèves en fonction de leur religion. Tout cela afin d'offrir des gages de neutralité de l'Etat sur la question et éviter tout risque de conflit d'intérêt quelconque. Il me semble que ce n'est pas accessoire comme disposition !

Mais ça, tu l'as pas lu. Comme toujours, on veut garder ses trucs intacts, mais on dit toujours à l'autre de tout changer. Moi, je propose dans changer l'un (la loi de séparation sur certains aspects) et l'autre (la coutume alsacienne-mosellane) dans le but de ménager deux principes : la séparation de l'Eglise et de l'Etat et la tolérance.

Après, forcément, si c'est vache sacrée au point de ne surtout pas y toucher... Pourquoi persister à trouver une sorte de compromis quelconque.

Un compromis ? Pourquoi je chercherais un compromis là où il n'y a pas problème ? Je ne vois toujours pas en quoi le ministre du culte ne peut pas enseigner, dans la mesure où il est le plus à même de le faire. L'idée n'est pas de faire de l'histoire des religions, sinon on peut appeler ça faire de l'histoire. Et comme l'expliquait Alain plus tôt sur le sujet, ses enfants en font déjà.

Eviter les conflits d'intérêt ? A quels conflits d'intérêt tu songes ?

Je ne dis pas à l'autre de tout changer vu que je ne te propose aucunement de changer quoi que ce soit. Je ne fais que te dire qu'on ne souhaite pas le changer. Mais ça, tu ne l'as pas lu. Ah mais déjà, l'idée de la tolérance, c'est une mauvaise idée : ça suppose un rapport entre deux choses non équivalentes, l'un étant meilleur que l'autre et acceptant, bon gré mal gré, le deuxième. C'est pas une démarche de tolérance qu'il faut, mais de respect et d'acceptation de l'autre. Ca peut paraître insignifiant, mais ça fait toute la différence.

Bref, je ne propose aucun changement, parce que rien n'a besoin de l'être. Sauf si vous estimez que votre fonctionnement ne permet pas à l'école de jouer son rôle. Mais là, du coup, c'est globalement votre problème, et le sujet de discussion devrait être "faut-il réformer l'école républicaine?", et non pas "faut-il faire chier une x-ème fois l'Alsace-Moselle et son Concordat qui ne pose de soucis qu'à ceux qui y voient un souci de principe ?".

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Membre, 74ans Posté(e)
Murat1949 Membre 3 616 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
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Un compromis ? Pourquoi je chercherais un compromis là où il n'y a pas problème ? Je ne vois toujours pas en quoi le ministre du culte ne peut pas enseigner, dans la mesure où il est le plus à même de le faire. L'idée n'est pas de faire de l'histoire des religions, sinon on peut appeler ça faire de l'histoire. Et comme l'expliquait Alain plus tôt sur le sujet, ses enfants en font déjà.

Eviter les conflits d'intérêt ? A quels conflits d'intérêt tu songes ?

Je ne dis pas à l'autre de tout changer vu que je ne te propose aucunement de changer quoi que ce soit. Je ne fais que te dire qu'on ne souhaite pas le changer. Mais ça, tu ne l'as pas lu. Ah mais déjà, l'idée de la tolérance, c'est une mauvaise idée : ça suppose un rapport entre deux choses non équivalentes, l'un étant meilleur que l'autre et acceptant, bon gré mal gré, le deuxième. C'est pas une démarche de tolérance qu'il faut, mais de respect et d'acceptation de l'autre. Ca peut paraître insignifiant, mais ça fait toute la différence.

Bref, je ne propose aucun changement, parce que rien n'a besoin de l'être. Sauf si vous estimez que votre fonctionnement ne permet pas à l'école de jouer son rôle. Mais là, du coup, c'est globalement votre problème, et le sujet de discussion devrait être "faut-il réformer l'école républicaine?", et non pas "faut-il faire chier une x-ème fois l'Alsace-Moselle et son Concordat qui ne pose de soucis qu'à ceux qui y voient un souci de principe ?".

Vous parlez de tolérance, mais trouvez-vous normal que les citoyens assument financièrement des cours de religions qui ne les concernent pas ?

Faut-il suivre des cours à l'école pour être "bons" chrétiens, musulmans, juifs, protestants, bouddhistes, Témoins de Jéhovah et je ne sais quoi encore ?

Est-ce le rôle de l'école d'enseigner ces niaiseries lesquelles sont souvent en totale opposition avec les cours de science et autres ?

La religion c'est du domaine PRIVE et elle n'a pas sa place (mis à part sur le plan historique) dans l'enseignement et encore moins dans l'enseignement public aux frais de la princesse !

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

@Jedino : Non non mais t'as raison. J'ai rien dit. J'suis qu'un con qui n'est pas alsacien après tout. J'paye des taxes et impôts pour payer vos cours de religion, mais j'ai pas mon mot à dire... :o°

Et on s'étonne que ce pays soit pas foutu de se réformer.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Vous parlez de tolérance, mais trouvez-vous normal que les citoyens assument financièrement des cours de religions qui ne les concernent pas ?

Cela ne me dérange pas. L'impôt étant redistributif, qu'il soit octroyé à telle chose ou telle chose, ne te regarde qu'au moment du vote, tant que c'est légal.

Faut-il suivre des cours à l'école pour être "bons" chrétiens, musulmans, juifs, protestants, bouddhistes, Témoins de Jéhovah et je ne sais quoi encore ?

Une éducation religieuse, vaut mieux qu'une éducation médiocre. Il faut lire E. Durkheim...

Est-ce le rôle de l'école d'enseigner ces niaiseries lesquelles sont souvent en totale opposition avec les cours de science et autres ?

Le rôle de l'école française est de forger du citoyen français et européen. Cette option d'une heure n'entre absolument pas en contradiction avec cette mission.

La religion c'est du domaine PRIVE et elle n'a pas sa place (mis à part sur le plan historique) dans l'enseignement et encore moins dans l'enseignement public aux frais de la princesse !

Pas en Alsace et Moselle. C'est un enseignement de l'histoire, quand on s'y intéresse au lieu de radoter tous les jours les mêmes antiennes.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 67ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
67ans‚ Dégonfleur de baudruches,
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La spécificité de l'Alsace-Moselle est strictement liée à la volonté de Napoléon 1er de faire la paix avec le Pape après les excès antireligieux de la Révolution.

A cette époque le Concordat s’appliquait dans tout l'Empire et en Alsace-Moselle ce n'est qu'un reliquat lié aux vicissitudes de l'histoire.

Ce n'est absolument pas gravé dans le bronze, ni lié à un quelconque souhait des habitants.

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