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EI : les Yazidis offerts comme butin de guerre aux combattants

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Aglaglae

Messages recommandés

Membre, 57ans Posté(e)
Compagnon Membre 1 845 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Source: http://www.7sur7.be/

Bonjour Baladin !

Mon inter faisait suite à l'histoire de ce jeune homme

qui va être jugé en France .(j'ai remis le lien)

Je ne dis pas que des terroristes sont 'obligés' de commettre des crimes,

je dis que la plupart sont manipulés !

Je ne dis pas qu'ils ne doivent pas être jugés et condamnés,

je dis qu'ils sont manipulés !

En effet, ils sont rétribués et endoctrinés !

Nous sommes d'accord !

Je rajoute que cet endoctrinement est facilité par le chaos

dans lequel se trouve leur pays !

Je dis que la misère économique et culturelle est un bon terreau

pour semer des graines de terrorisme !

Je dis que ce ne sont pas des armes qui résoudront leur problème,

je dis que ce chaos ne tombe pas du ciel, et que les multinationales

assoiffées de pétrole y font tranquillement des affaires !

Les marchands d'armes, aussi !

Quant aux petites gens, elles sont prises dans une guerre,

dans un chaos inextricable, et meurent ou souffrent

mille misères !

Je dis que les armes ne peuvent rien résoudre,

elles ne peuvent qu'augmenter la haine et maintenir cette

spirale !

Dire " ils sont malades ces iraniens" c'est faux !

Beaucoup d'iraniens vivent en exil et ont fui ce régime

il y a 30 ou 40 ans !

Ceux qui restent ne soutiennent pas le régime ! En tout cas, pas tous !

Les femmes iraniennes résistent au même titre que les hommes !

Il faut faire attention aux amalgames !

Ceci dit, le peuple iranien ne soutient pas

forcément l'OTAN et la politique impérialiste !

Chère Louise,

Quel plaisir de vous lire, quand vous tenez de tel propos !

Le poète à raison ! Vous êtes l'avenir de l'homme !

Respect.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Chère Louise,

Quel plaisir de vous lire, quand vous tenez de tel propos !

Le poète à raison ! Vous êtes l'avenir de l'homme !

Respect.

Merci pour vos encouragements !

Je me sentais un peu seule ! :hi:

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Membre, 57ans Posté(e)
Compagnon Membre 1 845 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Merci pour vos encouragements !

Je me sentais un peu seule ! :hi:

Vous ne l'êtes pas !

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Membre, 61ans Posté(e)
Aglaglae Membre 2 503 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

Chère Louise,

Quel plaisir de vous lire, quand vous tenez de tel propos !

Le poète à raison ! Vous êtes l'avenir de l'homme !

Respect.

la CGT débarque ! laugh.gif

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Membre, 58ans Posté(e)
lebaladin11 Membre 248 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Merci pour vos encouragements !

Je me sentais un peu seule ! :hi:

Seule dites vous? mais on est là uniquement pour échanger nos points de vue, qui d'ailleurs ne seront pris en considération par aucun, que ce soit les manipulateurs, les manipulés ou les exécutants. On n'est pas ds un ring, chacun (e) est libre de donner son avis en tte âme et conscience, on ne pourra rien changer en la réalité du terrain.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Seule dites vous? mais on est là uniquement pour échanger nos points de vue, qui d'ailleurs ne seront pris en considération par aucun, que ce soit les manipulateurs, les manipulés ou les exécutants. On n'est pas ds un ring, chacun (e) est libre de donner son avis en tte âme et conscience, on ne pourra rien changer en la réalité du terrain.

Je suis d'accord encore avec toi !

Nous devrions pouvoir discuter sans

la menace d'être censurée !

Quant à l'action que cela peut avoir

concrètement, il y en a une !

Des citoyens informés, réfléchis,

sont moins manipulables !

Ils sont plus critiques à l'égard des positions

gouvernementales !

Moi, je suis française, et mon pays

fait là bas la guerre en mon nom !

J'ai donc ma responsabilité engagée

comme citoyenne et le devoir

autant que le droit de m'en mêler !

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Membre, 58ans Posté(e)
lebaladin11 Membre 248 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Je suis d'accord encore avec toi !

Nous devrions pouvoir discuter sans

la menace d'être censurée !

Quant à l'action que cela peut avoir

concrètement, il y en a une !

Des citoyens informés, réfléchis,

sont moins manipulables !

Ils sont plus critiques à l'égard des positions

gouvernementales !

Moi, je suis française, et mon pays

fait là bas la guerre en mon nom !

J'ai donc ma responsabilité engagée

comme citoyenne et le devoir

autant que le droit de m'en mêler !

Tout à fait, je suis d'accord avec toi.

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Membre, 57ans Posté(e)
Compagnon Membre 1 845 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

la CGT débarque ! laugh.gif

Je suis même pas syndiqué !

Je suis d'accord encore avec toi !

Nous devrions pouvoir discuter sans

la menace d'être censurée !

Quant à l'action que cela peut avoir

concrètement, il y en a une !

Des citoyens informés, réfléchis,

sont moins manipulables !

Ils sont plus critiques à l'égard des positions

gouvernementales !

Moi, je suis française, et mon pays

fait là bas la guerre en mon nom !

J'ai donc ma responsabilité engagée

comme citoyenne et le devoir

autant que le droit de m'en mêler !

J'adhère et j'adore !

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais non, je plaisante.

Fuir le pays n'est pas une solution raisonnable, ils doivent se battre ds leurs pays pacifiquement pour pouvoir changer le système. Car le système iranien a dépassé tout ce qui est raisonnable. Pendre une femme à cause d'une phrase dite à des voisins ou mettre en prison (10 ans) une femme qui s'est défendu car, agressée sexuellement par un agent de renseignement de l'Etat, ça ne peut être que de la folie. Les iraniens veulent créer leur propre monde en dehors de la planète, comme ce fut le cas de la Corée du nord.

1979 : comment se fait-il qu’une révolution ouvrière ait débouché sur le régime des Mollahs,

tout aussi dictatorial et oppressif – si ce n’est plus – que la monarchie du Shah

à laquelle il succéda ?

L’Iran des années 70 était dominé par les grandes puissances impérialistes,

Etats-Unis en tête. Quatrième producteur mondial de pétrole,

ce pays occupait une position géo-stratégique de premier plan,

notamment du fait de sa frontière avec l’URSS.

L’administration américaine avait la haute main sur ses affaires internes.

En 1953, la CIA et les services secrets britanniques organisèrent

le coup d’Etat qui remit au pouvoir le Shah (le « roi »),

un moment écarté par Mohammad Mossadegh.

Dans les années 60 et 70, l’industrialisation rapide du pays développa une puissante

classe ouvrière, qui supportait de moins en moins la dictature féroce du Shah

et de sa police secrète, la SAVAK.

Les arrestations, la torture et les exécutions formaient le quotidien

des opposants à la monarchie. Les communistes étaient systématiquement traqués.

Tant que le régime du Shah leur parut solide, ces méthodes reçurent la bénédiction

des « démocraties » occidentales, dont la France.

Mais lorsque les impérialistes comprirent que le maintien de la monarchie

risquait de provoquer une révolution, ils commencèrent à « lâcher » le Shah,

sous couvert de préoccupations « démocratiques ».

Comme c’est souvent le cas, la mobilisation de la jeunesse et des

classes moyennes annonça l’imminence de la tempête sociale.

A partir d’octobre 1977, des manifestations de masse secouent régulièrement le régime.

Chaque fois, la SAVAK tire sur la foule, ce qui entraîne de nouvelles manifestations

pour protester contre la répression. La SAVAK va jusqu’à mitrailler les manifestants

à partir d’hélicoptères. Mais rien n’y fait.

Face à l’héroïsme et à la détermination des masses,

le ressort de la répression se brise.

Les milliers de morts et de blessés ne font qu’accroître l’isolement

et l’impopularité du Shah.

A partir d’octobre 1978, la classe ouvrière entre à son tour

de plain-pied dans le mouvement.

Une grève générale se développe. Les travailleurs du secteur pétrolier jouent un rôle décisif en paralysant le cœur de l’économie iranienne.

Ce sont eux qui portent le coup fatal au régime du Shah.

Une fois lancée, la vague révolutionnaire ne cesse de croître.

Elle balaie tout sur son passage. Des Shoras – des « conseils » ouvriers –

surgissent dans les entreprises. Les travailleurs expulsent les patrons

et prennent le contrôle des usines. Les paysans occupent les terres.

Les femmes manifestent pour exiger l’égalité des droits.

Les étudiants prennent en main toutes les institutions du système éducatif.

Les nationalités opprimées – Kurdes, Arabes, Azéris – secouent leur joug et

réclament l’autonomie. Inévitablement, dans cette fournaise révolutionnaire,

l’armée se disloque.

Les soldats du rang refusent de réprimer le mouvement et commencent

même à purger l’armée de ses officiers les plus notoirement réactionnaires.

Après la fuite du Shah, le 16 janvier 1979, les conditions d’une conquête

du pouvoir par la classe ouvrière se développent.

L’appareil d’Etat, aux abois, se fissure de toutes parts.

La SAVAK se volatilise, ses membres craignant les représailles.

Le véritable pouvoir est dans la rue, dans les millions de jeunes

et de travailleurs qui défilent régulièrement à Téhéran et dans les autres

grandes villes du pays. Mais il leur manque un élément décisif :

une direction marxiste, c’est-à-dire un parti armé d’un programme

révolutionnaire et déterminé à s’appuyer sur la mobilisation des masses

pour renverser le système capitaliste.

Toutes les grandes organisations de gauche, en Iran,

succombent à la démagogie anti-monarchiste de l’Ayatollah Khomeini.

A la recherche d’une « aile progressiste de la bourgeoisie »,

les dirigeants du plus puissant parti de gauche, le Parti communiste (Tudeh),

voient en Khomeini un allié dans la lutte contre le Shah.

Or il n’y a pas, en Iran, de bourgeoisie « progressiste »

– à l’époque comme aujourd’hui. Khomeini et le clergé chiite sont

d’implacables réactionnaires.

L’Ayatollah finit par gagner le soutien des impérialistes, qui l’appuient

dans ses manœuvres pour se placer à la tête de la vague révolutionnaire,

afin d’en limiter la portée – et, ainsi, protéger l’ordre établi.

Le clergé chiite (Mollahs), qui avait été dépossédé de ses terres

par la « réforme agraire » de 1963, était depuis en conflit avec

le régime du Shah.

Dès lors, en l’absence d’une expression politique indépendante de la classe ouvrière,

l’opposition du clergé avait réussi à trouver un écho

parmi les masses, y compris chez une section significative de la classe ouvrière.

Telle était la situation à la veille de la révolution de 1979.

Or, au lieu de saper l’assise des Ayatollahs par une politique

et un programme de classe indépendants, les dirigeants du Tudeh renforcèrent

l’autorité du clergé islamique aux yeux des masses, pendant la révolution.

Khomeini n’avait donc aucune force significative, sur sa gauche,

pour lui contester la direction du mouvement.

Lorsqu’il prend formellement le pouvoir, le 11 février 1979,

Khomeini ne peut pas immédiatement écraser le mouvement révolutionnaire.

Plusieurs années lui seront nécessaires pour venir à bout

des forces monumentales que la révolution a réveillées.

Au début, les travailleurs ont toujours leurs organisations

– les Shoras, les comités de quartier, etc. – et cherchent à consolider

et étendre ce qu’ils ont conquis.

Khomeini doit procéder avec précaution, en éliminant peu à peu

tous les organes de démocratie ouvrière grâce à son réseau serré

d’institutions répressives, qui sont mises en place sous couvert

de « défendre la révolution ».

Dans les quartiers, les entreprises, partout, les « gardiens de la révolution »

étouffent toute opposition et toute vie démocratique.

Pour faire diversion, Khomeini adopte une posture anti-impérialiste.

D’où l’épisode de l’assaut contre l’ambassade des Etats-Unis, en novembre 1979.

En 1983, la contre-révolution a achevé son œuvre.

Les conquêtes de la révolution sont liquidées :

la réduction du temps de travail,

le contrôle ouvrier de la production,

les augmentations de salaires,

la liberté d’expression,

les droits des femmes,

le droit de faire grève et de manifester –

rien ne résiste.

Le système capitaliste est sauf.

Et la répression est féroce.

Le Tudeh est interdit, ses militants emprisonnés,

forcés à l’exil ou exécutés.

Entre 1981 et 1983, il y a 50 fois plus de militants de gauche exécutés

qu’en 30 ans de dictature du Shah.

Aujourd’hui, trente ans après les événements grandioses de 1979,

l’Iran se dirige vers une nouvelle explosion révolutionnaire.

Le régime des Mollahs est largement discrédité. Ces dernières années,

on a assisté à toute une série de mouvements de protestations des étudiants,

ainsi qu’à plusieurs vagues de grève.

Les masses commencent à avoir moins peur du régime.

L’économie est en crise, et la chute du prix du pétrole aggrave

considérablement la situation. Le régime a moins de marge de manœuvre qu’auparavant.

Désolée, Blue, mais connaître l'histoire permet de comprendre le présent !

Ce n'est pas hors sujet et ça répond aux questions soulevées au Moyen Orient !

Modifié par LouiseAragon
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Membre, 58ans Posté(e)
lebaladin11 Membre 248 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

[/b]

1979 : comment se fait-il qu’une révolution ouvrière ait débouché sur le régime des Mollahs,

tout aussi dictatorial et oppressif – si ce n’est plus – que la monarchie du Shah

à laquelle il succéda ?

L’Iran des années 70 était dominé par les grandes puissances impérialistes,

Etats-Unis en tête. Quatrième producteur mondial de pétrole,

ce pays occupait une position géo-stratégique de premier plan,

notamment du fait de sa frontière avec l’URSS.

L’administration américaine avait la haute main sur ses affaires internes.

En 1953, la CIA et les services secrets britanniques organisèrent

le coup d’Etat qui remit au pouvoir le Shah (le « roi »),

un moment écarté par Mohammad Mossadegh.

Dans les années 60 et 70, l’industrialisation rapide du pays développa une puissante

classe ouvrière, qui supportait de moins en moins la dictature féroce du Shah

et de sa police secrète, la SAVAK.

Les arrestations, la torture et les exécutions formaient le quotidien

des opposants à la monarchie. Les communistes étaient systématiquement traqués.

Tant que le régime du Shah leur parut solide, ces méthodes reçurent la bénédiction

des « démocraties » occidentales, dont la France.

Mais lorsque les impérialistes comprirent que le maintien de la monarchie

risquait de provoquer une révolution, ils commencèrent à « lâcher » le Shah,

sous couvert de préoccupations « démocratiques ».

Comme c’est souvent le cas, la mobilisation de la jeunesse et des

classes moyennes annonça l’imminence de la tempête sociale.

A partir d’octobre 1977, des manifestations de masse secouent régulièrement le régime.

Chaque fois, la SAVAK tire sur la foule, ce qui entraîne de nouvelles manifestations

pour protester contre la répression. La SAVAK va jusqu’à mitrailler les manifestants

à partir d’hélicoptères. Mais rien n’y fait.

Face à l’héroïsme et à la détermination des masses,

le ressort de la répression se brise.

Les milliers de morts et de blessés ne font qu’accroître l’isolement

et l’impopularité du Shah.

A partir d’octobre 1978, la classe ouvrière entre à son tour

de plain-pied dans le mouvement.

Une grève générale se développe. Les travailleurs du secteur pétrolier jouent un rôle décisif en paralysant le cœur de l’économie iranienne.

Ce sont eux qui portent le coup fatal au régime du Shah.

Une fois lancée, la vague révolutionnaire ne cesse de croître.

Elle balaie tout sur son passage. Des Shoras – des « conseils » ouvriers –

surgissent dans les entreprises. Les travailleurs expulsent les patrons

et prennent le contrôle des usines. Les paysans occupent les terres.

Les femmes manifestent pour exiger l’égalité des droits.

Les étudiants prennent en main toutes les institutions du système éducatif.

Les nationalités opprimées – Kurdes, Arabes, Azéris – secouent leur joug et

réclament l’autonomie. Inévitablement, dans cette fournaise révolutionnaire,

l’armée se disloque.

Les soldats du rang refusent de réprimer le mouvement et commencent

même à purger l’armée de ses officiers les plus notoirement réactionnaires.

Après la fuite du Shah, le 16 janvier 1979, les conditions d’une conquête

du pouvoir par la classe ouvrière se développent.

L’appareil d’Etat, aux abois, se fissure de toutes parts.

La SAVAK se volatilise, ses membres craignant les représailles.

Le véritable pouvoir est dans la rue, dans les millions de jeunes

et de travailleurs qui défilent régulièrement à Téhéran et dans les autres

grandes villes du pays. Mais il leur manque un élément décisif :

une direction marxiste, c’est-à-dire un parti armé d’un programme

révolutionnaire et déterminé à s’appuyer sur la mobilisation des masses

pour renverser le système capitaliste.

Toutes les grandes organisations de gauche, en Iran,

succombent à la démagogie anti-monarchiste de l’Ayatollah Khomeini.

A la recherche d’une « aile progressiste de la bourgeoisie »,

les dirigeants du plus puissant parti de gauche, le Parti communiste (Tudeh),

voient en Khomeini un allié dans la lutte contre le Shah.

Or il n’y a pas, en Iran, de bourgeoisie « progressiste »

– à l’époque comme aujourd’hui. Khomeini et le clergé chiite sont

d’implacables réactionnaires.

L’Ayatollah finit par gagner le soutien des impérialistes, qui l’appuient

dans ses manœuvres pour se placer à la tête de la vague révolutionnaire,

afin d’en limiter la portée – et, ainsi, protéger l’ordre établi.

Le clergé chiite (Mollahs), qui avait été dépossédé de ses terres

par la « réforme agraire » de 1963, était depuis en conflit avec

le régime du Shah.

Dès lors, en l’absence d’une expression politique indépendante de la classe ouvrière,

l’opposition du clergé avait réussi à trouver un écho

parmi les masses, y compris chez une section significative de la classe ouvrière.

Telle était la situation à la veille de la révolution de 1979.

Or, au lieu de saper l’assise des Ayatollahs par une politique

et un programme de classe indépendants, les dirigeants du Tudeh renforcèrent

l’autorité du clergé islamique aux yeux des masses, pendant la révolution.

Khomeini n’avait donc aucune force significative, sur sa gauche,

pour lui contester la direction du mouvement.

Lorsqu’il prend formellement le pouvoir, le 11 février 1979,

Khomeini ne peut pas immédiatement écraser le mouvement révolutionnaire.

Plusieurs années lui seront nécessaires pour venir à bout

des forces monumentales que la révolution a réveillées.

Au début, les travailleurs ont toujours leurs organisations

– les Shoras, les comités de quartier, etc. – et cherchent à consolider

et étendre ce qu’ils ont conquis.

Khomeini doit procéder avec précaution, en éliminant peu à peu

tous les organes de démocratie ouvrière grâce à son réseau serré

d’institutions répressives, qui sont mises en place sous couvert

de « défendre la révolution ».

Dans les quartiers, les entreprises, partout, les « gardiens de la révolution »

étouffent toute opposition et toute vie démocratique.

Pour faire diversion, Khomeini adopte une posture anti-impérialiste.

D’où l’épisode de l’assaut contre l’ambassade des Etats-Unis, en novembre 1979.

En 1983, la contre-révolution a achevé son œuvre.

Les conquêtes de la révolution sont liquidées :

la réduction du temps de travail,

le contrôle ouvrier de la production,

les augmentations de salaires,

la liberté d’expression,

les droits des femmes,

le droit de faire grève et de manifester –

rien ne résiste.

Le système capitaliste est sauf.

Et la répression est féroce.

Le Tudeh est interdit, ses militants emprisonnés,

forcés à l’exil ou exécutés.

Entre 1981 et 1983, il y a 50 fois plus de militants de gauche exécutés

qu’en 30 ans de dictature du Shah.

Aujourd’hui, trente ans après les événements grandioses de 1979,

l’Iran se dirige vers une nouvelle explosion révolutionnaire.

Le régime des Mollahs est largement discrédité. Ces dernières années,

on a assisté à toute une série de mouvements de protestations des étudiants,

ainsi qu’à plusieurs vagues de grève.

Les masses commencent à avoir moins peur du régime.

L’économie est en crise, et la chute du prix du pétrole aggrave

considérablement la situation. Le régime a moins de marge de manœuvre qu’auparavant.

Désolée, Blue, mais connaître l'histoire permet de comprendre le présent !

Ce n'est pas hors sujet et ça répond aux questions soulevées au Moyen Orient !

Qui a appelé les irakiens à renverser Saddam en 1980, si ce n'est pas Khomeini? son idée chère était de créer un régime islamique chiite ds tte la région et elle l'est toujours, d'ailleurs je me demande ce que fait l'armée de la révolution et hisbollah en Syrie! Ce n'est pas pr les beaux yeux des syriens quant même.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Seule dites vous? mais on est là uniquement pour échanger nos points de vue, qui d'ailleurs ne seront pris en considération par aucun, que ce soit les manipulateurs, les manipulés ou les exécutants. On n'est pas ds un ring, chacun (e) est libre de donner son avis en tte âme et conscience, on ne pourra rien changer en la réalité du terrain.

Manifestons contre la participation canadienne à la troisième Guerre en Irak

L’Alliance canadienne pour la paix et le Collectif Échec à la guerre

appellent à des actions de protestation, lors de la fin de semaine

des 25 et 26 octobre prochains, contre la participation

canadienne à la troisième guerre en Irak.

(...)

c'est ici:

http://www.mondialisation.ca/manifestons-contre-la-participation-canadienne-a-la-troisieme-guerre-en-irak/5409983

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Membre, 58ans Posté(e)
lebaladin11 Membre 248 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Manifestons contre la participation canadienne à la troisième Guerre en Irak

L’Alliance canadienne pour la paix et le Collectif Échec à la guerre

appellent à des actions de protestation, lors de la fin de semaine

des 25 et 26 octobre prochains, contre la participation

canadienne à la troisième guerre en Irak.

(...)

c'est ici:

http://www.mondialisation.ca/manifestons-contre-la-participation-canadienne-a-la-troisieme-guerre-en-irak/5409983

Pourquoi uniquement pour le Canada? pourquoi pas pour ts les pays concernés par la coalition? et la Syrie, le Soudan, la Somalie, le Yemen, la Libye, le Mali...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pourquoi uniquement pour le Canada? pourquoi pas pour ts les pays concernés par la coalition? et la Syrie, le Soudan, la Somalie, le Yemen, la Libye, le Mali...

Ce sont des canadiens qui se mobilisent contre cette guerre !

Qui refusent que le Canada y participe !

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Immense succès de la journée mondiale pour Kobanê,

samedi 1 novembre, qui a rassemblé des centaines

de milliers de personnes à travers le monde, comme ici à PARIS,

où la manifestation s'est poursuivie par un concert de solidarité.

En France, d'autres manifestations ont eu lieu à MARSEILLE,

LYON, TOULOUSE,STRASBOURG, LILLE, BORDEAUX, CAEN, RENNES,

MONTPELLIER, GRENOBLE, LIMOGES...

Modifié par LouiseAragon
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Membre, 58ans Posté(e)
lebaladin11 Membre 248 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Bonjour à ttes et à ts,

Des projets d'attentats déjoués à Lille, Paris et Nice, selon la DGSI.

Plusieurs projets d'attentats ont été déjoués en France ces derniers mois, révèle une note de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) citée par RTL, lundi 3 novembre.

Invité sur cette même radio, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a confirmé la teneur de ce document, affirmant que « tous les jours, les services de la sécurité intérieure démantèlent des réseaux et déjouent des actes qui pourraient être dramatiques ».

Lille. Il y a tout juste un an, un homme, Lyes Darani, était arrêté à Lille muni d'un mode d'emploi expliquant comment confectionner une bombe et d'une lettre en forme de caution religieuse pour commettre une action suicide, rapporte la radio. « Il venait de rentrer de Syrie, via le Liban, où il avait préparé une action contre des intérêts chiites. Il se renseignait sur des cibles en France en vue d'une action kamikaze », ajoute-t-elle.

Nice. Le projet le plus abouti, selon la note de la DGSI, était celui d'un homme arrêté en février sur la Côte d'Azur, en possession de TATP (pour triacetone triperoxide – « triperoxyde de tricycloacétone »), un explosif rudimentaire qui peut être fabriqué à domicile, déjà utilisé par le passé dans des attentats, comme à Marrakech en 2011.

Lors de la perquisition, les policiers en avaient découvert 900 grammes, répartis dans trois canettes de boissons énergisantes, dont l'une était entourée de vis et de clous fixés avec du scotch. Tout juste revenu de Syrie, le jeune homme envisageait une action aussi spectaculaire que celle menée par Tamerlan Tsarnaïev au marathon de Boston le 15 avril 2013, pendant le carnaval de Nice.

Ile-de-France. Le Parisien rapporte lui aussi des informations sur un attentat déjoué. Après avoir séjourné en Syrie dans les rangs de l'Etat islamique, un jeune Français de Créteil a été arrêté alors qu'il projetait de frapper en Ile-de-France. Il s'informait sur des cibles en France en vue d'une action kamikaze. Selon le journal, l'homme « nie toutes les accusations en garde à vue, avant d'être mis en examen et écroué le 5 juillet ».

La publication de ces informations intervient alors que le projet de loi sur le renforcement de la lutte contre le terrorisme sera soumis à un ultime vote au Sénat mardi. Qualifié de « dangereux » par ses détracteurs, le texte adopté par les députés à la quasi unanimité la semaine dernière est censé juguler la menace que représente la présence de djihadistes européens en Syrie et en Irak.

Source: http://www.lemonde.fr/

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Membre, Posté(e)
EternelVoyageur Membre 2 056 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

eh oui le "Patriot Act" américain , a coté de ce que ces clowns nous préparent dans le genre lois liberticides ,c'est du pipi de chat

Modifié par EternelVoyageur
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Membre, 58ans Posté(e)
lebaladin11 Membre 248 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

eh oui le "Patriot Act" américain , a coté de ce que ces clowns nous préparent dans le genre lois liberticides ,c'est du pipi de chat

Tassés ds l'ombre, ces lâches n'attendent qu'une petite faille de vigilance pr commettre l'irréparable.

Une lâcheté flagrante, ils décapitent 8 rebelles après s'être rendus, désarmés.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/31902/La-menace-EI/article/detail/2109905/2014/11/03/L-EI-decapite-huit-rebelles-apres-leur-reddition.dhtml

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Membre, Posté(e)
EternelVoyageur Membre 2 056 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

on ne reviendra pas sur la cruauté de ces mecs ,mais ce qui me défrise c'est que les gouvernements (le français en l’occurrence) en profitent pour réduire les libertés a leur portion congrue ,en promulguant des lois liberticides.

Modifié par EternelVoyageur
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Membre, Posté(e)
EternelVoyageur Membre 2 056 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"La mesure phare du projet de loi prévoit la possibilité d'interdire pendant une période de six mois renouvelable jusqu'à deux ans la sortie du territoire à un individu soupçonné de vouloir se rendre sur le théâtre des opérations djihadistes."

la Tunisie ,théatre d'opération djihadiste ou non ? j'aurais tendance a dire presque oui ,(en tt cas le site du ministère des affaires étrangères le dit )alors on va m’empêcher d'y retourner si je viens en France quelques jours ?

et celle la elle est pas belle ??

Un autre amendement du gouvernement a été entériné qui permet d'interdire l'entrée en France d'un ressortissant de l'Union européenne s'il représente une "menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société".

juste assez vague pour permettre tt et n'importe quoi

élite liberticide de merde

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

on ne reviendra pas sur la cruauté de ces mecs ,mais ce qui me défrise c'est que les gouvernements (le français en l’occurrence) en profitent pour réduire les libertés a leur portion congrue ,en promulguant des lois liberticides.

En effet, il y a des choses qui tombent

juste ...à pic ! :smile2:

C'est 'drôle' de n'avoir pas confiance

en ceux qui nous gouvernent ! :bad:

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