Aller au contenu

Est ce que vous pensez que la vie a un sens

Noter ce sujet


Invité Tarid

Messages recommandés

Membre, Forumeur discret, 61ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 7 659 messages
61ans‚ Forumeur discret,
Posté(e)

Mais dans ma définition avoir un sens veut dire que je sais ou je suis et suis la direction que j ai décidé de prendre.

Je suis d'accord mais dans le cas que tu décris,c'est toi qui donne un sens à ta vie...ça ne dit en rien que la vie en a un smile.gif

Ce qui,en résumé,reviendrait à penser que la vie n'a aucun sens,en dehors de celui qu'on veut bien lui trouver

Modifié par Kid_Ordinn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Posté(e)
Noctis06 Membre 142 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui c est ce que j'ai voulu dire.

Pour moi aller dans un sens est une démarche volontaire.

A la rigueur on peut dire que par défaut oui la vie a un sens dans l'idée que si je schématise tu pars de ta naissance et au bout il y a la mort. Tu imagines une ligne droite.

Maintenant par donner du sens à ta vie moi j entends toute les fois ou tu décides de tourner a droite ou à gauche sachant que au final comme dit plus haut tu y passeras. Mais l intérêt n étant pas forcément de se concentrer sur l'arrivée qui est la même pour tous mais par ou tu vas passer avant.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Tu affirmes donc, si je comprends bien, que la vie a du sens mais que ce sens n'est pas de notre ressort, ou alors que nous pouvons le cultiver mais qu'ultimement, il ne relève pas de nous ?

Il faut donc dire au suicidaire "fais de ton mieux, mais garde en tête que ça ne garantit rien" ?

C'est rigolo d'induire une réponse potentielle à un suicidaire... ce n'est pas la première fois que je te lis écrire ce genre de chose. Pourquoi vouloir que la philosophie répondre au suicidaire ?

D'ailleurs, est-ce que le suicidaire veut mourir parce que sa vie n'a aucun sens ?

Il se trouve qu'en réalité, ce qu'il manque au suicidaire, pour vivre, c'est le désir.

Du sens, il en trouve à foison pour se diriger vers la mort... tout fait "lien" dans sa vie pour aller vers ce funeste destin. Cogito, ergo sum.

Alors, d'après toi, as-tu bien compris ce que j'avais écrit ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
C'est rigolo d'induire une réponse potentielle à un suicidaire... ce n'est pas la première fois que je te lis écrire ce genre de chose. Pourquoi vouloir que la philosophie répondre au suicidaire ?

C'est une manière de conserver un certain sentiment d'urgence dans la réflexion.

D'ailleurs, est-ce que le suicidaire veut mourir parce que sa vie n'a aucun sens ?

Il ne me vient pas en tête d'exemples de suicide qui ne ferait pas intervenir cette relation.

Il se trouve qu'en réalité, ce qu'il manque au suicidaire, pour vivre, c'est le désir.

Ridicule. Au contraire, la cause de la douleur, c'est précisément le choc du Désir qui l'anime et des contraintes qui empêchent l'expression de ce Désir.

Du sens, il en trouve à foison pour se diriger vers la mort... tout fait "lien" dans sa vie pour aller vers ce funeste destin. Cogito, ergo sum.

Le langage peut parfois ressembler à un kaléidoscope dont la fragile construction se métamorphose au moindre clignement de l’œil. C'est que nous avons parfois le chic de faire varier ses formes de manière à constituer l'image que nous voulons bien avoir sous les yeux, plutôt que celle que l'on a voulu nous montrer. Nietzsche mettait d'ailleurs en garde le lecteur à ce sujet, en affirmant qu'il ne fallait se contenter de saisir ce que l'on a dit, mais bien ce que l'on a voulu dire, ce qui est fort différent. Omnibus, parabello filiatus.

Alors, d'après toi, as-tu bien compris ce que j'avais écrit ?

Je me demande ce que tu essaies d'établir avec cette nouvelle arrogance qui sonne faux...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La mauvaise herbe..., Posté(e)
XYparfoisZ Membre 4 674 messages
La mauvaise herbe...,
Posté(e)

Il se trouve qu'en réalité, ce qu'il manque au suicidaire, pour vivre, c'est le désir.

Ridicule. Au contraire, la cause de la douleur, c'est précisément le choc du Désir qui l'anime et des contraintes qui empêchent l'expression de ce Désir.

Vouloir -> me semble plus approprié. Le suicidaire ne veut plus vivre car sa souffrance immense (et dans immense il y a l’immensité) le vide de son énergie tout en le propulsant vers le néant. Ainsi donc, il ne porte plus en lui la volonté de vivre mais celui de mourir car l’ « objet » de ce qu’il désire et qui lui apparait comme vital au plus intime de son être provoque un vide qu’il ne peut combler en son absence. Cette confrontation entre l’ « objet » du désire, le vouloir obtenir et le pouvoir obtenir, forment un gouffre d’où il est impossible de remonter. Du moins, c’est ainsi que l’individu suicidaire perçoit sa réalité.

Si je m’arrête au terme du désir, je pense que la personne suicidaire en éprouve deux : celui de vivre, comme celui de mourir, dans ce moment de désespoir, ils cohabitent. Redonnez une raison de vivre à une personne suicidaire, et vous verrez que son désir de mourir retournera au néant.

Qu'en pensez-vous ?

Modifié par XYparfoisZ
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

C'est une manière de conserver un certain sentiment d'urgence dans la réflexion.

Il ne me vient pas en tête d'exemples de suicide qui ne ferait pas intervenir cette relation.

Ridicule. Au contraire, la cause de la douleur, c'est précisément le choc du Désir qui l'anime et des contraintes qui empêchent l'expression de ce Désir.

Le langage peut parfois ressembler à un kaléidoscope dont la fragile construction se métamorphose au moindre clignement de l’œil. C'est que nous avons parfois le chic de faire varier ses formes de manière à constituer l'image que nous voulons bien avoir sous les yeux, plutôt que celle que l'on a voulu nous montrer. Nietzsche mettait d'ailleurs en garde le lecteur à ce sujet, en affirmant qu'il ne fallait se contenter de saisir ce que l'on a dit, mais bien ce que l'on a voulu dire, ce qui est fort différent. Omnibus, parabello filiatus.

Je me demande ce que tu essaies d'établir avec cette nouvelle arrogance qui sonne faux...

Han ! Tu saucissonnes mon intervention à sec ! Vil que tu es.

Alors ok pour le sentiment d'urgence dans la réflexion... même si dans mon idée, l'urgence face à un suicidaire nécessiterait davantage de ne pas trop réfléchir, justement.

Sachant qu'il est démuni de ce Désir, j'insiste, et qu'il est sous la contrainte d'une pulsion de mort incontrôlable, il n'y a bien qu'une transmission de pulsion de vie (Amour) qui puisse avoir un quelconque impact sur sa destinée, et encore...

Alors, il ne te vient pas en tête d'exemple(s) de suicidé(s) dont l'existence avait pourtant du sens ?

"Elle/Il avait tout pour être heureux(se), c'est incompréhensible !" <-- On en trouve en pagaille, des célébrités qui ont mis fin à leurs jours. Ils avaient une carrière brillante et ce qu'ils faisaient était porteur d'un sens incroyable, à la fois pour eux comme pour ceux à qui ils "donnaient".

Le plus récent : Robin Williams.

Il a dit ou écrit ceci :

"J'ai toujours pensé que le pire truc qui pourrait nous arriver dans une vie, c'est de finir sa vie tout seul... mais c'est faux. Le pire truc qui pourrait nous arriver, c'est finir sa vie entourés de personnes qui nous font sentir seuls."

Te sens-tu seul avec moi, Dentelle de mots ?

Si tu perçois de l'arrogance dans mes propos, elle n'appartient qu'à toi...

"C'est pas faux." [Philosophe Kaamelottien]

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Vouloir -> me semble plus approprié. Le suicidaire ne veut plus vivre car sa souffrance immense (et dans immense il y a l’immensité) le vide de son énergie tout en le propulsant vers le néant. Ainsi donc, il ne porte plus en lui la volonté de vivre mais celui de mourir car l’ « objet » de ce qu’il désire et qui lui apparait comme vital au plus intime de son être provoque un vide qu’il ne peut combler en son absence. Cette confrontation entre l’ « objet » du désire, le vouloir obtenir et le pouvoir obtenir, forment un gouffre d’où il est impossible de remonter. Du moins, c’est ainsi que l’individu suicidaire perçoit sa réalité.

Si je m’arrête au terme du désir, je pense que la personne suicidaire en éprouve deux : celui de vivre, comme celui de mourir, dans ce moment de désespoir, ils cohabitent. Redonnez une raison de vivre à une personne suicidaire, et vous verrez que son désir de mourir retournera au néant.

Qu'en pensez-vous ?

Chez le suicidaire, il y a une lutte titanesque entre pulsion de vie et pulsion de mort. C'est bien pour cela qu'il est épuisé, d'ailleurs, même s'il ne fait rien de la journée. Ses pensées sont obscurcies par ces confusions qu'augurent ces deux énergies contraires. Il va osciller entre deux états en permanence et sans cesse établir des listes argumentatives des raisons qui le pousseraient à choisir la vie ou la mort sauf qu'en réalité, il ne contrôle rien, cela le dépasse complètement puisque la raison ne peut en venir à bout.

C'est d'ailleurs ce qui lui fera affirmer que toute cette histoire est complètement insensée... et là, je réalise soudain ce que voulait dire Dentelle de mots... en effet, le suicidaire, confus, croit que sa vie n'a pas de sens. Ce qui ne signifie aucunement que ce soit vrai et je reviens sur ce que j'affirmais plus haut... là où il ne trouvera pas de sens à vivre, il en trouvera à mourir donc, le sens est toujours présent.

Il ne peut pas y avoir à la fois un Désir de vivre et de mourir, puisque c'est pulsionnel...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La mauvaise herbe..., Posté(e)
XYparfoisZ Membre 4 674 messages
La mauvaise herbe...,
Posté(e)

Vouloir -> me semble plus approprié. Le suicidaire ne veut plus vivre car sa souffrance immense (et dans immense il y a l’immensité) le vide de son énergie tout en le propulsant vers le néant. Ainsi donc, il ne porte plus en lui la volonté de vivre mais celui de mourir car l’ « objet » de ce qu’il désire et qui lui apparait comme vital au plus intime de son être provoque un vide qu’il ne peut combler en son absence. Cette confrontation entre l’ « objet » du désire, le vouloir obtenir et le pouvoir obtenir, forment un gouffre d’où il est impossible de remonter. Du moins, c’est ainsi que l’individu suicidaire perçoit sa réalité.

Si je m’arrête au terme du désir, je pense que la personne suicidaire en éprouve deux : celui de vivre, comme celui de mourir, dans ce moment de désespoir, ils cohabitent. Redonnez une raison de vivre à une personne suicidaire, et vous verrez que son désir de mourir retournera au néant.

Qu'en pensez-vous ?

Chez le suicidaire, il y a une lutte titanesque entre pulsion de vie et pulsion de mort. C'est bien pour cela qu'il est épuisé, d'ailleurs, même s'il ne fait rien de la journée. Ses pensées sont obscurcies par ces confusions qu'augurent ces deux énergies contraires. Il va osciller entre deux états en permanence et sans cesse établir des listes argumentatives des raisons qui le pousseraient à choisir la vie ou la mort sauf qu'en réalité, il ne contrôle rien, cela le dépasse complètement puisque la raison ne peut en venir à bout.

C'est d'ailleurs ce qui lui fera affirmer que toute cette histoire est complètement insensée... et là, je réalise soudain ce que voulait dire Dentelle de mots... en effet, le suicidaire, confus, croit que sa vie n'a pas de sens. Ce qui ne signifie aucunement que ce soit vrai et je reviens sur ce que j'affirmais plus haut... là où il ne trouvera pas de sens à vivre, il en trouvera à mourir donc, le sens est toujours présent.

Il ne peut pas y avoir à la fois un Désir de vivre et de mourir, puisque c'est pulsionnel...

Une pulsion de mort peut être arrêtée dès lors qu'il y a une raison d'être. Alors, s'il ne peut y avoir de désir de vivre qui cohabite avec celui de mourir, serait-ce à dire que la pulsion de mort se transforme en pulsion de vie ?

"là où il ne trouvera pas de sens à vivre, il en trouvera à mourir donc, le sens est toujours présent." Absolument. Et quoique chacun puisse en penser : à tord, ou à raison.

Modifié par XYparfoisZ
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Ah oui alors, ce que tu nommes "raison d'être", je le nomme Désir, nous nous croisions et finalement, nous rejoignons, XYparfoisZ.

Ta question est très pertinente dans cette idée d'une transformation de la pulsion de mort en pulsion de vie... nous pourrions le voir ainsi.

Mais en réalité, elles cohabitent parfaitement lorsque nous allons bien.

Nous ne sommes pas constitués de l'une ou de l'autre, nous portons les deux en nous... et dans la cas du suicidaire, il y a déséquilibre, disharmonie, dysfonctionnement, problème.

Nous pourrions prendre l'image de notre belle humanité.

En agissant directement sur le prolongement de la vie, nous créons ce déséquilibre si particulier, ce à quoi la pulsion de mort répond par une multitude de maladies auto-immunes. Il faut bien mourir un jour... cela est dans l'ordre des choses.

"La vie ne songe qu'à mourir" Lacan.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La mauvaise herbe..., Posté(e)
XYparfoisZ Membre 4 674 messages
La mauvaise herbe...,
Posté(e)

L'Anna Kronisme, la raison (au sens raisonnement) peut-elle résider dans la pulsion ?

Modifié par XYparfoisZ
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Sachant qu'il est démuni de ce Désir, j'insiste, et qu'il est sous la contrainte d'une pulsion de mort incontrôlable, il n'y a bien qu'une transmission de pulsion de vie (Amour) qui puisse avoir un quelconque impact sur sa destinée, et encore...

J'ai aussi eu ma période psychanalytique. Dieu merci, j'en suis sorti.

Alors, il ne te vient pas en tête d'exemple(s) de suicidé(s) dont l'existence avait pourtant du sens ?

"Elle/Il avait tout pour être heureux(se), c'est incompréhensible !" <-- On en trouve en pagaille, des célébrités qui ont mis fin à leurs jours. Ils avaient une carrière brillante et ce qu'ils faisaient était porteur d'un sens incroyable, à la fois pour eux comme pour ceux à qui ils "donnaient".

Le plus récent : Robin Williams.

Il a dit ou écrit ceci :

"J'ai toujours pensé que le pire truc qui pourrait nous arriver dans une vie, c'est de finir sa vie tout seul... mais c'est faux. Le pire truc qui pourrait nous arriver, c'est finir sa vie entourés de personnes qui nous font sentir seuls."

Ce n'est pas parce que "les gens" - en l'occurrence le public - trouvait que sa vie était admirable qu'elle lui était effectivement sensée. De toute évidence, Williams n'y croyait plus à cette vie. Mais peut-être Anna tires-tu le sens de ta vie de l'image que tu projettes et de l'opinion qu'on se fait de toi ?

Te sens-tu seul avec moi, Dentelle de mots ?

Si tu perçois de l'arrogance dans mes propos, elle n'appartient qu'à toi...

Récemment oui. Tu as subi une transformation. Tu es soudainement devenue sèche, toi dont les circonvolutions étaient si bien lubrifiées.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

L'Anna Kronisme, la raison (au sens raisonnement) peut-elle résider dans la pulsion ?

Pulsion

nom féminin

(bas latin pulsio, -onis, du latin classique pulsum, de pellere, pousser)

Force à la limite de l'organique et du psychique qui pousse le sujet à accomplir une action dans le but de résoudre une tension venant de l'organisme. Larousse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

J'ai aussi eu ma période psychanalytique. Dieu merci, j'en suis sorti.

Ce n'est pas parce que "les gens" - en l'occurrence le public - trouvait que sa vie était admirable qu'elle lui était effectivement sensée. De toute évidence, Williams n'y croyait plus à cette vie. Mais peut-être Anna tires-tu le sens de ta vie de l'image que tu projettes et de l'opinion qu'on se fait de toi ?

Récemment oui. Tu as subi une transformation. Tu es soudainement devenue sèche, toi dont les circonvolutions étaient si bien lubrifiées.

"Ta période psychanalytique" ? Je crois que tu n'y es jamais entré. ^^

Tu ne veux/peux pas comprendre ce que j'écris avec pourtant beaucoup de simplicité...

Relis-moi, quant au sens, en réponse à XYparfoisZ, notamment.

C'est à toi, Dentelle de mots, que ma lubrification ne convient plus, je ne suis pas plus sèche ou moins sèche, c'est ton point de vue personnel qui évolue me concernant et je trouve cela déplacé que tes opinions personnelles quant à celle à qui tu réponds viennent prendre le dessus sur une argumentation valable du sujet.

Et je trouve encore plus déplacé que j'aie à y répondre pour que cela cesse.

Merci d'en revenir à l'essentiel.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, La mauvaise herbe..., Posté(e)
XYparfoisZ Membre 4 674 messages
La mauvaise herbe...,
Posté(e)

Pulsion

nom féminin

(bas latin pulsio, -onis, du latin classique pulsum, de pellere, pousser)

Force à la limite de l'organique et du psychique qui pousse le sujet à accomplir une action dans le but de résoudre une tension venant de l'organisme. Larousse.

Je connais sa définition, ce n'est pas ce qui me pose question. Ce n'est pas grave, mes idées doivent être embrouillées.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Personne n'a véritablement pris le temps de répondre à loopy, alors je vais m'en charger.

Amis du jour, bonjour, amis du soir, bonsoir.

On parle dans divers topic du sens de la vie, du sens de nos actions ou des coïncidences etc… Toutes ces questions ne se posent que si on peut extraire une logique dans les actes, une chronologie. Cette chronologies’inscrit intuitivement dans une sorte de frise allant du passé vers le futur, conception humaine du temps. La science se mêlant parfois de philosophie (et c’est dans ce cas particulièrement vrai) je me demande comment répondre à la question du « sens de la vie » sans comprendre le « sens du temps », ce qu’on appelle la flèche du temps.

L’évidence nous dit que le temps va, immuablement, du passé vers le futur. Mais la science revêt bien des surprises et il est apparu que ce qui nous semble évident et intuitif peut s’avérer être une mauvaise conception du monde qui nous entoure. Le temps n’échappe pas à la règle et est aujourd’hui au centre du questionnement de beaucoup de physiciens. A la recherche de sa nature et peut être de son origine, on met le doigt sur un certain nombre de défis à la logique humaine dont l’un deux va nous intéresser : la flèche du temps. Imaginons que je filme un objet céleste se déplacer pendant 10 minutes. Je vous passe ensuite le film et vous demande si le film est diffusé en marche avant ou en marche arrière, vous seriez incapables de me répondre. Le phénomène observé est en effet parfaitement réversible. Si je laisse tomber un verre sur le sol, et qu’il se brise, vous n’aurez aucun doute quand je vous diffuserai la vidéo sur le sens de diffusion. Pourquoi ? Parce qu’il est fortement improbable de voir un verre passer de l’état brisé à l’état non brisé. Fortement improbable, mais physiquement pas impossible car les lois physiques sont parfaitement réversibles. Mais pourtant, nous sommes loin de faire de l’ombre au botox et on ne le verra jamais un verre se reformer tout seul…

Le physicien a défini une loi pour ça : la loi de l’entropie. L’entropie, en première approximation, représente le désordre. Le second principe de la thermodynamique dit principe de l’entropie exprime le fait que l’entropie est toujours croissante dans l’univers. Bien que non démontré formellement à ce jour, nous ne connaissons aucun contre-exemple et il semble que le principe de l’entropie soit la seul manière physique de définir la flèche du temps, et son caractère immuablement dirigé vers le futur. La flèche du temps, et donc toutes les chronologies qui en découlent peuvent se résumer à un trajet d’un état moins entropique à un état plus entropique.

Au regard de cette conception des choses, je dirais donc que le sens de notre vie ne diffère guère de celui de la vie des autres animaux, du sens d’un caillou, d’un objet céleste qui se déplace ou d’un verre qui se brise : le sens de notre vie est simplement d’augmenter l’état entropique global de l’univers, au même titre que le rat ou que le trou noir. Au regard d’une conception entropique du temps, notre chronologie, c’est-à-dire la logique de nos actes dans le temps ne peut se définir que comme une application pure et simple du second principe de la thermodynamique, le principe de l’entropie.

Ta réponse illustre ta conclusion du message suivant : au fond, plus il y a d'intervenants, plus les réponses se multiplient, se recoupant parfois, mais pas toujours.

Plus intéressant encore, la question n'est pas comprise de la même façon par tout le monde : certains l'entendent au sens véritablement philosophique du terme, c'est-à-dire "y a-t-il un but à notre existence" quand toi et d'autres l'entendent plutôt au sens physique, c'est-à-dire temporel, du terme : "peut-on faire autrement qu'aller toujours de l'avant dans le présent?".

Mais finalement, les deux problèmes se recoupent finalement : tu en arrives à la conclusion que notre présence en ce monde est clairement physique, en réponse aux principes naturels. D'autres y répondront plus philosophiquement, voire spirituellement. Je vais poursuivre sur ta seconde réponse, qui je trouve complète la première. Ce sera du coup le complément de ma réponse également.

(Bien vu Kégé :D )

Pourquoi pas après tout. Personnellement je trouve cela plus modeste et peut être plus réaliste qu'une vision trop nombriliste du sens de la vie. Sans offense aux coyants, dont vous aurez compris que je ne fais pas parti, je n'arrive pas à croire à une "mission" humaine. Dans ma vision des choses, l'humain est une part intégrante d'un tout, et si on veut absoluement trouver un sens à notre vie il faut considérer ce sens au regard de ce tout.

Ors, vivre pour manger, vivre pour une mission, ou quoi que ce soit n'est pas réaliste du point de vue global de l'univers. Pas réaliste à mon avis car beaucoup trop autocentrique. Cela fait longtemps que l'on sait que la Terre et l'humain ne sont pas au centre de l'univers. Pourquoi alors se mettre en quête d'un rôle central ? Ca n'a, justement, aucun sens.

L'évolution même de ce topic est un exemple criant de ce que je veux dire. Si on se pose la question de savoir quel est le rôle d'une intervention sur un topic, on se rend compte rapidement qu'on n'a que deux possiblités. Soit on essayede s'intégrer au tout en se disant qu'on ne fait qu'apporter une modeste pierre à un édifice dont l'architecture nous échappe, soit on essaye de trouver un rôle plus central, plus personnel à son intervention.

Au final, une seul chose est vraie : plus il y a d'intervenant, plus c'est le bordel (dans le fond comme dans la forme), donc l'entropie augmente.

Pour finir, personellement je ne me casse pas trop la tête de savoir quel pourrait être le sens de ma vie, sinon de me reproduire (et étant donné la localisation de mon cerveau, ça me suffit amplement et je tâche de trouver du "sens" à ma vie tous les WE :sleep: ... )

La philosophie, contrairement à la physique, appelle souvent à plusieurs réponses, et rarement à une seule qui domine l'autre (avant des preuves en général scientifiques corroborant une vision par rapport à d'autres). La certitude, c'est ce qu'on trouve dans ton rapport au monde, et c'est exactement les mêmes raisons qu'y m'habitent et me font répondre. Du coup, ce sujet est effectivement l'exemple typique d'un problème philosophique qui est à la fois existentiel à nos yeux et, à mon sens, très mal posé, amenant à une diversité de réponses qui tend à le montrer (contrairement à d'autres sujets où on remarque que finalement, les réponses se cadrent plus ou moins en deux "camps").

Pourquoi mal posée ? Parce que la question est trop "large". Et pour véritablement y répondre, il faut passer par de nombreuses sous-questions beaucoup plus complexes à résoudre, comme celle de savoir de ce qu'est ce fameux sens, mais aussi de prouver qu'il faille, ou non, donner un sens à cette vie. Dire "oui" ou dire "non" n'est donc pas simple.

D'où l'idée de nos croyances. Car oui, sur une telle question, nous sommes davantage sur cet ordre-là (quand bien même notre réponse est ancrée dans le scientifique).

Donc oui, c'est l'un des sujets en philosophique qui perd de son sens (haha) très rapidement parce que chacun y va de sa petite louche, sans que jamais les questions soient vraiment posées et tentées d'être résolues. A raison, vu qu'elles ne le sont pas autrement que par la foi ou non dans le fait que notre présence a un sens, qu'il soit donné par une divinité quelconque ou par la nature.

Reste la position sceptique, préférant ne pas se préoccuper d'une question en tous les cas insolubles et finalement non vitale. Car celui qui aura besoin d'un sens à sa vie, tout comme celui qui a besoin d'un dieu, lui en donnera un. Celui qui n'en a nul besoin, ne lui en donnera pas. Chacun fera son choix, cherchant parfois à le rationaliser (comme ici), mais sans jamais vraiment pouvoir être convaincant.

Peut-être que la question n'est pas de savoir si la vie a un sens, mais si le sens apporte vraiment quelque chose à celui qui vit, et par extension, s'il apporte aux autres par sa foi en ce qu'il lui apporterait. Une vision très anthropocentrée, effectivement, mais la question l'est profondément : qui d'autre se soucie de savoir s'il y a un sens à la vie ? Ils vivent, et ne cherchent pas à savoir s'ils en ont le droit, et comment ils doivent s'y prendre. Et vu que nous devons consciemment savoir vers où nous marchons, la question du sens, comme de la direction, fait sens.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

L'intervention de Loopy me paraît vraiment brillante, merci à Jedino de la mettre en avant de cette façon (et d'y apporter sa réponse).

Toutefois, l'application du second principe de la thermodynamique à l'Univers lui-même serait sans aucun doute une erreur : l'Univers serait un système isolé, puisqu'il n'y a pas de milieu extérieur.

Or dans un système thermodynamique isolé, l'entropie peut croître ou rester constante (mais elle ne peut pas diminuer).

Cependant, dans le cas de l'Univers, si il est bien vrai que nous avons affaire à un système isolé, alors l'entropie doit être constante, puisque dans un système isolé parfait, l'entropie croît pour toute transformation irréversible (et reste constante pour les transformations réversibles).

Certes, les transformations réelles sont bien considérées comme irréversibles, mais ce qui rend les transformations irréversibles c'est avant tout les phénomènes de dissipation entre le système et le reste de l'Univers!

Enfin voilà, tout ça pour dire que l'application du second principe de la thermodynamique à l'échelle de l'Univers (celui-ci étant composé de tout ce qui existe) reste hasardeuse.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Tarid
Invités, Posté(e)
Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
Posté(e)

Je préfère les interventions courtes et efficaces, comme Jean Ghislain, que les pavets ou on se prend horriblement

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Le souci des maximes, c'est qu'elles sont souvent philosophiques, mais ne sont pas de la philosophie. La philosophie nécessite du raisonnement. Certains maitrisent mieux que d'autres cet aspect-là, et certains raisonnements nécessitent des longueurs pour être clairs dans les étapes.

Mais oui, c'est vrai que les "pavés" peuvent rebuter. Ce qui est bien dommage, car il y a souvent matière à réfléchir ou à contredire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Je connais sa définition, ce n'est pas ce qui me pose question. Ce n'est pas grave, mes idées doivent être embrouillées.

Oh, excuse-moi dans ce cas. Qu'est-ce qui te pose question ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×