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Un Univers Probabiliste

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Frelser

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 54ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
54ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Une certitude demeure néanmoins, nous nous trouvons dans un Univers probabiliste d'un niveau d'ordre d'une très profonde rigueur, avec des lois, de l'ordre et des ajustements fins qui défient le sens commun.

Il me semble que cela soit de l'ordre de l'intuition, car rien n'est sur, mise à part peut-être les fondements duals (fini / infini etc.. etc..)

soit c'est comme ça, ou soit c'est comme ci, ça ne peut être les deux ... soit c'est fini , soit c'est infini

A moins que ce soit les deux et même plus .... qu'il existe autre chose que les fondements duals ... peut-être ...

à mon avis, il existe une ou plusieurs dimensions cachées qui dynamitent totalement les acquis scientifiques ... joker :noel:

Ainsi pour revenir et rebondir aux posts précédents, certains scientifiques pensent que la vitesse de la lumière à été plus rapide lors des premiers âges de l'Univers ;

Cette hypothèse est intéressante puisqu'elle met à la trappe le phénomène d'inflation, et de plus qu'elle est naturellement intuitive quand aux changements obligatoires des lois, tout évolue car sinon on serait face en quelque sorte à un univers qui s'autodicte des lois physiques avant même qu'il y soit contraint.

Il y a tant à dire sur la constance de l'Univers, sur sa modélisation empirique et/ou farfelue^^

La probabilité que l'Univers soit ce qu'il soit est de 1, si l'on admet que 1 est le seul nombre qui soit capable de transparaitre la totalité unitaire, mais il me semble qu'il existe une autre façon de disséquer l'Un

Tu peux me mettre un Zéro pointé,

cela sera , cela ne sera peut-être pas ...

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Membre, Posté(e)
art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il y a tant à dire sur la constance de l'Univers, sur sa modélisation empirique et/ou farfelue^^

Farfelue, surtout farfelue :)

Pssst, le saviez vous ? Le temps n'existe pas.

Et rien ne permet de le mesurer, car pour mesurer il faut échantillonner, et comment on fait pour échantillonner le temps ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Il me semble que cela soit de l'ordre de l'intuition, car rien n'est sur, mise à part peut-être les fondements duals (fini / infini etc.. etc..)

soit c'est comme ça, ou soit c'est comme ci, ça ne peut être les deux ... soit c'est fini , soit c'est infini

A moins que ce soit les deux et même plus .... qu'il existe autre chose que les fondements duals ... peut-être ...

à mon avis, il existe une ou plusieurs dimensions cachées qui dynamitent totalement les acquis scientifiques ... joker :noel:

Ainsi pour revenir et rebondir aux posts précédents, certains scientifiques pensent que la vitesse de la lumière à été plus rapide lors des premiers âges de l'Univers ;

Cette hypothèse est intéressante puisqu'elle met à la trappe le phénomène d'inflation, et de plus qu'elle est naturellement intuitive quand aux changements obligatoires des lois, tout évolue car sinon on serait face en quelque sorte à un univers qui s'autodicte des lois physiques avant même qu'il y soit contraint.

Il y a tant à dire sur la constance de l'Univers, sur sa modélisation empirique et/ou farfelue^^

La probabilité que l'Univers soit ce qu'il soit est de 1, si l'on admet que 1 est le seul nombre qui soit capable de transparaitre la totalité unitaire, mais il me semble qu'il existe une autre façon de disséquer l'Un

Tu peux me mettre un Zéro pointé,

cela sera , cela ne sera peut-être pas ...

Et ici tu vois quoi cher ami ?

illusion-optique.gif

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 54ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
54ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Farfelue, surtout farfelue :)

Pssst, le saviez vous ? Le temps n'existe pas.

Et rien ne permet de le mesurer, car pour mesurer il faut échantillonner, et comment on fait pour échantillonner le temps ?

Tu peux développer ?

Et ici tu vois quoi cher ami ?

illusion-optique.gif

??

Idem

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

@Pascalin. Un même objet peut selon l'angle de vue ou le paradigme présenter de multiples lectures potentielles. De même, la complexité et la non linéarité des lois à leurs limites montre, en conformité avec les théorème d'incomplétude de Gödel, que strictement aucun modèle et aucune théorie ne peut mathématiquement être complète à ses limites.

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Membre, 75ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Un morceau de charbon ou un diamant sont faits des mêmes atomes de carbone, disposés différemment c'est tout.

Ce que l'on voit ou croit voir dépend aussi de l'espace, donc du temps dans lequel l'on se trouve, c'est l'une des grandes découvertes d'Einstein.

Peut être il y a t il plusieurs espaces temps, c'est très probable, mais nous n'avons accès qu'à un seul à la fois, comme le poisson rouge nous ne pouvons pas changer nous mêmes de bocal, alors nous sommes bien contraints de considérer qu'il n'y a qu'un seul espace temps qui compte, c'est celui où nous sommes.

C'est bien ce qui limite notre compréhension de l'Univers.

Les mathématiques nous permettent de nous en échapper un peu des contraintes de notre espace temps, mais c'est une autre histoire.

L'entropie d'un système, nous dit aussi que seule une énergie, une information extérieure peut le modifier, notre univers se modifie en permanence depuis le big bang, alors d'ou vient l'énergie l'information qui permet cette "évolution"?

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

En effet, Einstein a élaboré une théorie dure comme le diamant qui brille depuis sa publication.

jesors-porte.gif

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Membre, 75ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

oui la RG brille parce qu'elle est brillante, mais elle s'arrête à l'espace délimité pat le mur de Planck et au temps du même Planck, c'est embêtant.

Einstein a découvert que l'espace et le temps était inextricablement liés par le fait inattendu que le mouvement d'un objet dans l'espace influe sur son évolution dans le temps. La relativité générale montre que la forme particulière de la structure spatio-temporelle transmet la force gravitationnelle d'un point à un autre.

Les fluctuations quantiques violentes du monde microscopique montraient qu'une théorie nouvelle était nécessaire, ce qui conduit à la théorie des cordes, qui impose que l'univers possède plus de dimensions que celles qui sont visibles. Certaines d'entre elles seraient entortillées dans des formes minuscules mais très compliquées, pouvant subir des transformations extraordinaires, où leurs structure est percée et déchirée puis se répare finalement d'elle-même."

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

:) Tu éludes le fond du sujet.

Ce n'était bien évidemment pas mon intention ;)

Premièrement, tu en reviens au constat que l'espace puisse être discret (ce qui est mentalement impossible à représenter, donc fondamentalement contre-intuitif). Entre accepter la possibilité d'un espace discret impossible à visualiser mentalement ou un espace quantique non-local : pas de différence, tous deux sont contre-intuitifs or la MQ est solidement consolidée par des expériences très rigoureuse (l'espace quantique est par ailleurs discret).

Ce n'était qu'une analogie, pour dire que de parler continue ou discret en revient au même au final, d'un point de vue mathématique, au moins pour les problèmes qui concernent Achille ou Xénon.

Mais je te rappelle que je n'accepte pas l'interprétation quantique de l'intrication, pour moi, encore à ce jour, il n'y a rien de mystérieux.

Et l'expérience dont tu fait écho, qui reprend celle d'Aspec, mais au compte-goutte et non plus sur une moyenne, ne change rien à ma vision, là où tout pourrait effectivement basculer, c'est si l'on était capable de modifier, de forcer, l'état quantique d'une des deux particules intriquées dans un état, et que l'on mesurait instantanément l'autre particule/objet quantique dans l'autre état opposé/dual, ce qui n'est pas le cas si j'ai bien compris, et avec 100% de réussite.

Pour l'heure, le jeu de l'intrication, revient à " casser " deux aimants collés l'un à l'autre, dont un est rouge quand l'autre est blanc, sans regarder ce que l'on glisse dans des enveloppes cachetées, puis que l'on envoyait les enveloppes à 1.6Km de distance, puis qu'on les ouvrait en même temps, en s'assurant que le temps de retranscription de la couleur soit inférieur au temps de propagation d'un éventuel message entre les deux enveloppes ! Ça rime à rien, puisque ce n'est clairement pas une question de distance, ni de temps ! On ne sait pas avant d'ouvrir les enveloppes, mais néanmoins le résultat est figé d'avance, ce n'est qu'une question d'ignorance, dit autrement de manque d'information, alors que le système physique lui est parfaitement déterminé.

Ensuite, et c'est un point encore plus central dans notre discussion : le fait de formuler comment la tortue peut être dépassée par Achille par une formule abstraite n'enlève rien à mon approche. Puisque cela implique une finalité au mouvement, autrement dit si le point a est connu au départ, les coordonnées du point b sont inconnues au départ. Par conséquent, il faut une coordination d'une précision infinie et acausale pour garantir que mon point de matière atteindra le point b en une durée prédictible.

Non cela n'implique pas ce que tu dis, puisque tu oublies l'inertie, qui n'a pas été modélisée dans ton expérience abstraite, si un objet continue sur sa lancée, trajectoire, c'est en raison de son inertie, et non d'une finalité, il ne faut pas confondre cinématique avec dynamisme/balistique ! Pas plus que la géométrie décrie les mouvement de la Terre, sinon il faut rajouter une finalité à la géométrie pour rendre compte de la trajectoire terrestre.

Par conséquent, si le paradoxe de la flèche et les autres paradoxes assimilés sont résolus par le formalisme des mathématiques modernes, ils achoppent toujours sur le plan de la causalité ou de la finalité. Et c'est sur cela que je fonde mon argumentation..

Et bien maintenant, tu sais ce que j'en pense :p

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Zenalpha,

Mathématiquement un infini n'est pas comparable à un autre infini (cantor) et bien que cette infinitude de points d'espace existe en théorie, elle ne limite pas Achille dans sa capacité à rattraper puis à dépasser la tortue

Oui, mais dans notre exemple avec Achille, tu sais aussi bien que moi, que l'on pourrait remplacer l'équation à variable continue, par sa résolution avec un algorithme de type Newton-Raphson, ce qui redonnerait l'équivalent discret de la sommation, nous serions sur le même type d'infini. Dit autrement, il y aurait une parfaite équivalence dans les méthodes pour aborder le problème, soit par approches successives, soit par sommation.

En terme physique, Il ne faut pas plaquer à la MQ des concepts d'espace et de temps issus de notions classique car c'est raisonner sur une révolution ontologique avec une logique deplacée

Au delà la gravité quantique à boucles part de l'hypothèse d'un temps et d'un espace discretisé permettant de sortir des singularités de la RG

Pourtant il me semblait bien que la fonction d'onde, puis la densité de probabilité se faisaient sur un temps continu et une équation à variable continue, d'où sont issues les orbitales électroniques, ou la présence de l'électron !?

Le temps est rendu discret ? Et toutes les dimensions d'espace accessibles ou pas également ?

Tu veux dire qu'au même titre qu'en son temps les problèmes survenus sur le corps noir, et " réglés " par l'introduction des quantas par Planck, aurait conduit que l'astuce serait à nouveau utilisée pour sortir le RG des divergences aux singularités ?

La "particule" n'est ni onde ni particule et ce n'est pas la méchante MQ qui nous limite dans la connaissance de sa position et de sa vitesse mais le fait qu'à cette échelle la particule est partout à la fois avant que la mesure ne force cet objet dans notre référentiel classique

Oui c'est devenu la vision classique de la MQ, mais je proposerai une autre approche, plus physique de cette impossibilité, connue comme les incertitudes d'Heisenberg, si l'on accepte dans un premier temps que l'électromagnétisme se présente sous forme de quantas, d'autre part nous savons que pour visionner sans diffraction un objet en optique, que celui-ci doit avoir une dimension supérieure à la longueur d'onde avec laquelle on le regarde, en associant les deux, ce qui n'a absolument rien d'incongru, on se rend compte que pour connaitre la position d'une particule de masse m, le plus précisément possible, il nous faudra un photon avec la plus petite longueur d'onde lambda, mais ce faisant ce photon sera plus énergétique qu'un autre de longueur plus grande, ce qui fait que dans tous les cas, nous sommes limités dans notre mesure, car soit on est imprécis par choix initial de la longueur d'onde, soit on l'est par l'application de la mesure, en l'occurrence électromagnétique, puisque le photon communique son énergie/quantité de mouvement à la particule en interagissant avec, le photon de la mesure modifie donc sa position ou sa vitesse impérativement. Et on utilise toujours des ondes électromagnétiques dans le meilleur des cas pour faire nos mesures ! Alors, il se pourrait bien, que les objets quantiques, ne le soient que par interaction avec des champs qui se comportent quantiquement, ils acquièrent en quelque sorte ces propriétés, tout comme macroscopiquement deux pendules à balancier se mettent synchrone en étant posées sur le même mur.

Modifié par deja-utilise
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Membre, 75ans Posté(e)
vertgandazert Membre 281 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Zenalpha,

Oui, mais dans notre exemple avec Achille, tu sais aussi bien que moi, que l'on pourrait remplacer l'équation à variable continue, par sa résolution avec un algorithme de type Newton-Raphson, ce qui redonnerait l'équivalent discret de la sommation, nous serions sur le même type d'infini. Dit autrement, il y aurait une parfaite équivalence dans les méthodes pour aborder le problème, soit par approches successives, soit par sommation.

Pourtant il me semblait bien que la fonction d'onde, puis la densité de probabilité se faisaient sur un temps continu et une équation à variable continue, d'où sont issues les orbitales électroniques, ou la présence de l'électron !?

Le temps est rendu discret ? Et toutes les dimensions d'espace accessibles ou pas également ?

Tu veux dire qu'au même titre qu'en son temps les problèmes survenus sur le corps noir, et " réglés " par l'introduction des quantas par Planck, aurait conduit que l'astuce serait à nouveau utilisée pour sortir le RG des divergences aux singularités ?

Oui c'est devenu la vision classique de la MQ, mais je proposerai une autre approche, plus physique de cette impossibilité, connue comme les incertitudes d'Heisenberg, si l'on accepte dans un premier temps que l'électromagnétisme se présente sous forme de quantas, d'autre part nous savons que pour visionner sans diffraction un objet en optique, que celui-ci doit avoir une dimension supérieure à la longueur d'onde avec laquelle on le regarde, en associant les deux, ce qui n'a absolument rien d'incongru, on se rend compte que pour connaitre la position d'une particule de masse m, le plus précisément possible, il nous faudra un photon avec la plus petite longueur d'onde lambda, mais ce faisant ce photon sera plus énergétique qu'un autre de longueur plus grande, ce qui fait que dans tous les cas, nous sommes limités dans notre mesure, car soit on est imprécis par choix initial de la longueur d'onde, soit on l'est par l'application de la mesure, en l'occurrence électromagnétique, puisque le photon communique son énergie/quantité de mouvement à la particule en interagissant avec, le photon de la mesure modifie donc sa position ou sa vitesse impérativement. Et on utilise toujours des ondes électromagnétiques dans le meilleur des cas pour faire nos mesures ! Alors, il se pourrait bien, que les objets quantiques, ne le soient que par interaction avec des champs qui se comportent quantiquement, ils acquièrent en quelque sorte ces propriétés, tout comme macroscopiquement deux pendules à balancier se mettent synchrone en étant posées sur le même mur.

Bonjour,

Oui ce sont les champs qui induisent les propriétés des particules.

Il doit exister des champs quantiques.

Voici un livre intéressant:"B Greene - l'Univers élégant" (ou la chasse aux infinis)

C'est un ouvrage d'importance visant à présenter l'état actuel de la physique des particules au travers de ses théories les plus complexes, à savoir les supercordes.

En voici un résumé très synthétique:

"L'ouvrage lui même se compose de trois parties:

- une vulgarisation brillante des conceptions théoriques et des vérifications pratiques de la mécanique quantique et de la la relativité restreinte et générale

- une présentation de l'évolution des théories des supercordes, situées dans leur contexte historique et présentant correctement les énormes difficultés et les doutes liées à cette approche.

- un ensemble de notes visant à préciser quelques point, principalement à l'attention des lecteurs disposant déjà d'une formation scientifique et désireux d'aller plus loin "sous la surface des choses".

La lecture de l'ouvrage de Greene permet de poser de fascinantes questions :

Il pourrait exister des particules à charge électrique fractionnaire (autre que les quarks 1/3 et 2/3), leur détection confirmerait les théories SC.

P. 374, l'enroulement des cordes autour des dimensions microscopiques refermées sur elles mêmes me fait me demander si l'omniprésence de pi dans la physique n'est pas le signe de l'existence de dimensions cachées "sphériques"...

p 594, la geométrisation de la théorie quantique apparaît comme une voie où "espace, temps et propriétés quantiques seront réunis et inséparables". Pythagore aurait il eu raison ? Tout serait nombre, ou plus exactement tout serait forme.

p. 588 se pose la question de voir "la théorie créer sa propre scène spatio-temporelle à partie d'une configuration dénuée de temps et d'espace". Ainsi, se pourrait il qu'en fin de compte, temps et espace ne soient que le résultat, ou même directement, d'un calcul? Nous pourrions établir ici un parallèle avec l'approche défendue par S Wolfram...

p 599, une grande question: existe t'il une limite à l'explication scientifique du monde ? "Peut être nous faut il accepter, après avoir atteint le niveau de compréhension le plus fondamental que la science puisse offrir, que certains aspect de l'univers restent tout de même inexpliqués". En fait, cette interrogation est causée par l'examen des conditions initiales de l'univers lui même: comment ont elles été déterminées ? N'habitons nous qu'un seul univers parmi tous les possibles, ou le seul ou la conscience ait pu prendre son envol ?

Là, Greene en profite pour placer la notion de "choix divin", ou utilise, de temps à autre, le terme de "création" pour l'univers. Je crois qu'il ne faut voir là que l'héritage de sa culture Nord américaine, imprégnée de références religieuses, plus qu'un dessein volontaire ou un point de vue théologique ou prosélyte."

En conclusion temporaire, un ouvrage éclairant, qui mérite d'être lu entièrement, puis approfondi chapitre par chapitre, et dont les références, si on voulait les examiner de façon sérieuse, suffiraient à occuper une vie.

C'est aussi un merveilleux roman décrivant la quête de la connaissance entamée, voici des siècles, par les premiers scientifiques et qui, ici, amène aux interrogations les plus hautes et aux découvertes les plus stupéfiantes sur cet étrange univers que nous avons fait notre...

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Salut à tous. Je voudrais partager une nouvelle avancée qui touche le sujet de mon topic. Nous avions avec les données de Planck découvert que l'Univers semble bien répondre de façon presque décevante avec la théorie standard... Mais il demeurait un souci théorique, à savoir l'effondrement de la théorie aux frontières du Big Bang. En effet, le formalisme mathématique aboutissait à des infinis. Le problème vient d'être mathématiquement contourné par Sergiu Klainerman, Igor Rodnianski et Jeremie Szeftel. :rtfm:

Une conjecture sur les solutions des équations d’Einstein a été démontrée

Une conjecture sur les conditions pour obtenir des solutions des équations d’Einstein sans singularités vient d’être démontrée. Une avancée importante dans la compréhension mathématique de la relativité générale.

Sean Bailly

Nous fêtons en 2015 les 100 ans de la relativité générale. Cette théorie inventée par Albert Einstein décrit la gravitation comme une conséquence de la déformation de l’espace-temps par la matière. Les équations sont complexes et difficiles à résoudre. Même dans le vide, en l'absence de matière, les équations d’Einstein manifestent un comportement intéressant. Par exemple, comment garantir que la solution ne tend pas vers l’infini en un point donné, nommé singularité ? En 1999, Sergiu Klainerman, de l’université Princeton, avait conjecturé l'existence de conditions qui assurent qu’une solution des équations d’Einstein dans le vide ne présente pas de singularité. Cette condition repose sur une quantité de nature géométrique, et on peut simplement vérifier si celle-ci présente une grandeur infinie, ce qui impliquerait la présence d’une singularité dans l’espace-temps. Avec Igor Rodnianski, de l’université Princeton, et Jérémie Szeftel, du laboratoire Jacques-Louis Lions (CNRS et université Pierre-et-Marie-Curie), Sergiu Klainerman a récemment, démontré cette conjecture.

Les équations d’Einstein sont difficiles à résoudre car de nature non-linéaire. La recherche de solutions a pour cadre ce que les mathématiciens nomment un problème de Cauchy : quelles sont les solutions d’une équation aux dérivées partielles lorsque certaines conditions initiales sont données ? Pour l’équation classique des ondes, il suffit de définir des conditions initiales de position et de vitesse pour calculer une solution. Pour les équations d’Einstein dans le vide, le problème est beaucoup plus complexe, mais Sergiu Klainerman a proposé la conjecture suivante : les équations d’Einstein dans le vide admettent une solution si, à l’instant initial, le tenseur de courbure est une fonction de carré intégrable.

Le tenseur de courbure est un objet mathématique qui mesure la courbure de l’espace-temps. Il peut, par exemple, décrire comment deux géodésiques initialement parallèles divergent. Le tenseur est une fonction des coordonnées d’espace-temps. La condition de Sergiu Klainerman consiste à « multiplier » le tenseur par lui-même et à l’intégrer sur l’espace-temps (plus précisément à intégrer le carré de la valeur absolue de la fonction). Si le résultat ne devient pas infini, la fonction est dite de carré intégrable. Cette classe de fonctions, notée L2, donne son nom à la conjecture de Klainerman : la conjecture de courbure L2. Après plus de dix ans de travaux, Sergiu Klainerman, Igor Rodnianski et Jérémie Szeftel ont démontré cette conjecture. La démonstration vient d’être publiée dans une prestigieuse revue de mathématiques, Inventiones Mathematicae.

Le théorème obtenu par ces trois auteurs montre que la norme L2 du tenseur de courbure est un objet fondamental qui contrôle la formation éventuelle de singularités. Ce résultat est important car il apporte des éléments clés pour traquer des solutions pathologiques aux équations d’Einstein. De telles singularités ne sont pas physiquement acceptables, mais sont mathématiquement possibles. Le mathématicien britannique Roger Penrose avait énoncé une conjecture dite de « censure cosmique » selon laquelle les singularités sont toujours cachées derrière un horizon des événements, comme c’est le cas pour la singularité au centre d’un trou noir de Schwarzschild. Il n’existerait pas de processus conduisant à une singularité nue. Cette conjecture de censure cosmique reste cependant à être prouvée.

source : http://www.pourlasci...ntree-36163.php

http://smf4.emath.fr...e_144_39-47.pdf

Modifié par Frelser
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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Je t'en prie mon ami. Cela me fait plaisir de partage cette passion avec d'autres. Cordialement.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 54ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
54ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)
Une conjecture sur les solutions des équations d’Einstein a été démontrée

Une conjecture sur les conditions pour obtenir des solutions des équations d’Einstein sans singularités vient d’être démontrée. Une avancée importante dans la compréhension mathématique de la relativité générale.

Sean Bailly

Nous fêtons en 2015 les 100 ans de la relativité générale. Cette théorie inventée par Albert Einstein décrit la gravitation comme une conséquence de la déformation de l’espace-temps par la matière. Les équations sont complexes et difficiles à résoudre. Même dans le vide, en l'absence de matière, les équations d’Einstein manifestent un comportement intéressant. Par exemple, comment garantir que la solution ne tend pas vers l’infini en un point donné, nommé singularité ? En 1999, Sergiu Klainerman, de l’université Princeton, avait conjecturé l'existence de conditions qui assurent qu’une solution des équations d’Einstein dans le vide ne présente pas de singularité. Cette condition repose sur une quantité de nature géométrique, et on peut simplement vérifier si celle-ci présente une grandeur infinie, ce qui impliquerait la présence d’une singularité dans l’espace-temps. Avec Igor Rodnianski, de l’université Princeton, et Jérémie Szeftel, du laboratoire Jacques-Louis Lions (CNRS et université Pierre-et-Marie-Curie), Sergiu Klainerman a récemment, démontré cette conjecture.

Les équations d’Einstein sont difficiles à résoudre car de nature non-linéaire. La recherche de solutions a pour cadre ce que les mathématiciens nomment un problème de Cauchy : quelles sont les solutions d’une équation aux dérivées partielles lorsque certaines conditions initiales sont données ? Pour l’équation classique des ondes, il suffit de définir des conditions initiales de position et de vitesse pour calculer une solution. Pour les équations d’Einstein dans le vide, le problème est beaucoup plus complexe, mais Sergiu Klainerman a proposé la conjecture suivante : les équations d’Einstein dans le vide admettent une solution si, à l’instant initial, le tenseur de courbure est une fonction de carré intégrable.

Le tenseur de courbure est un objet mathématique qui mesure la courbure de l’espace-temps. Il peut, par exemple, décrire comment deux géodésiques initialement parallèles divergent. Le tenseur est une fonction des coordonnées d’espace-temps. La condition de Sergiu Klainerman consiste à « multiplier » le tenseur par lui-même et à l’intégrer sur l’espace-temps (plus précisément à intégrer le carré de la valeur absolue de la fonction). Si le résultat ne devient pas infini, la fonction est dite de carré intégrable. Cette classe de fonctions, notée L2, donne son nom à la conjecture de Klainerman : la conjecture de courbure L2. Après plus de dix ans de travaux, Sergiu Klainerman, Igor Rodnianski et Jérémie Szeftel ont démontré cette conjecture. La démonstration vient d’être publiée dans une prestigieuse revue de mathématiques, Inventiones Mathematicae.

Le théorème obtenu par ces trois auteurs montre que la norme L2 du tenseur de courbure est un objet fondamental qui contrôle la formation éventuelle de singularités. Ce résultat est important car il apporte des éléments clés pour traquer des solutions pathologiques aux équations d’Einstein. De telles singularités ne sont pas physiquement acceptables, mais sont mathématiquement possibles. Le mathématicien britannique Roger Penrose avait énoncé une conjecture dite de « censure cosmique » selon laquelle les singularités sont toujours cachées derrière un horizon des événements, comme c’est le cas pour la singularité au centre d’un trou noir de Schwarzschild. Il n’existerait pas de processus conduisant à une singularité nue. Cette conjecture de censure cosmique reste cependant à être prouvée.

source : http://www.pourlasci...ntree-36163.php

Outre le fait qu'une certaine forme de censure cosmique est déjà prouvée par le fait que l' Univers va plus vite que la vitesse de la lumière, attention à ne pas donner des prémices à de fausses interprétations .

Il se pourrait qu'une singularité ne soit pas dans l'absolu mais dans le chemin ..

..et ce chemin est peut-être fluctuant, [sinon cela veut dire qu'il existe un absolu], que la vitesse de la lumière dans les premiers instants de l'Univers ne soit plus la même

et là , l'écueil des singularités n'a plus lieu d'être .

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  • 2 semaines après...
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 802 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

L'émergence de l'Univers et son organisation sont d'autant plus étonnantes que non seulement il y a de l'ordre qui s'instaure, mais surtout de par le fait que celui-ci conduit à des structures fidèles aux mathématiques de façon fine.

Ainsi, les particules qui acquièrent une certaine masse par le champs de Higgs, se chargent et acquièrent un semblant de position dans un espace en réalité non séparé, se maintiennent de façon stable, se déterminent en nombre et en types de façon rigoureuse (brisure de symétrie), s'organisent en atomes, molécules... Des interactions virtuelles se crérent qui donnent une impression de lois magiques, répondant à des conditions rigoureuses... Mais cela continue, et des constantes s'instituent renforçant encore la coïncidence. Et tout cela à partir de règles dénudées de la notion d'espace, de temps ou de masse, de façon acausale ?

La matière s'organise ainsi en galaxies, en systèmes stellaires, en planètes, ..., et des organismes vivants capables de survivre aux conditions extrêmes émergent sur Terre et probablement un peu partout dans l'Univers. Organismes capables de changer de forme d'une incroyable subtilité, s'adaptant aux conditions les plus inattendues.

Mais l'ordre ne s'arrête pas encore à ce niveau de coïncidence, puisque les espèces évoluent de telle sorte que chaque individu d'un phylum donné reste équidistant de la moyenne génétique par séquence de l'ADN de chaque phylum suivant un modèle typologique que les horloges moléculaires ne peuvent pas expliquer.

fig3-9de35.jpg

fig2-89a05.jpg

Cette équidistance génétique séquentielle systématique nécessitant que chaque mutation s'opérant dans le processus de l'évolution sur un locus donné soit telle qu'elle n'éloigne pas l'individu de son phylum, le maintienne à équidistance de chaque autre phylum pris un à un, tout en lui assurant un avantage adaptatif ?

Mais le niveau d'ordre ne s'arrête pas encore à ce niveau, puisque des particules intriquées forment un seul objet indépendemment de la distance apparente qui les sépare, restant ainsi parfaitement fidèles aux conséquences statistiques et probabilistes des lois quantiques ayant ainsi émergé du néant...

Mais le point le plus étonnant à l'émergence acausale de cet ordre surprenant est que théoriquement, absolument tout ce que notre esprit nous permet d'imaginer peut se réaliser à chaque instant. Puisqu'à chaque instant, une particule, des atomes et des organismes entiers peuvent surgir du vide quantique par effet tunnel en parfaite conformité à la MQ. L'air de la planète s'assembler en un coin de ma chambre, un objet se déformer sous mes yeux suivant des conditions probabilistes permises par la MQ. Qui a dit que dieu est omnipotent ?

Bonjour

Et quel objet se déforme sous vos yeux suivant des conditions probabilistes dans votre chambre ?

Par ailleurs ça fait un moment que je n'ai pas fait de MQ mais l'effet tunnel permet à une particule de franchir une barrière de potentiel , mais pas de faire surgir d'une ondulation du vide quantique une particule , me trompe -je ?

Sinon quel rapport avec l'omnipotence ou l'impotence divine ?

Outre le fait qu'une certaine forme de censure cosmique est déjà prouvée par le fait que l' Univers va plus vite que la vitesse de la lumière, attention à ne pas donner des prémices à de fausses interprétations .

Il se pourrait qu'une singularité ne soit pas dans l'absolu mais dans le chemin ..

..et ce chemin est peut-être fluctuant, [sinon cela veut dire qu'il existe un absolu], que la vitesse de la lumière dans les premiers instants de l'Univers ne soit plus la même

et là , l'écueil des singularités n'a plus lieu d'être .

Reste le mur de planck .

Salut à tous. Je voudrais partager une nouvelle avancée qui touche le sujet de mon topic. Nous avions avec les données de Planck découvert que l'Univers semble bien répondre de façon presque décevante avec la théorie standard... Mais il demeurait un souci théorique, à savoir l'effondrement de la théorie aux frontières du Big Bang. En effet, le formalisme mathématique aboutissait à des infinis. Le problème vient d'être mathématiquement contourné par Sergiu Klainerman, Igor Rodnianski et Jeremie Szeftel. :rtfm:

http://smf4.emath.fr...e_144_39-47.pdf

Plutôt que l'Univers ne faudrait il pas dire notre Univers ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 802 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Farfelue, surtout farfelue :)

Pssst, le saviez vous ? Le temps n'existe pas.

Et rien ne permet de le mesurer, car pour mesurer il faut échantillonner, et comment on fait pour échantillonner le temps ?

Les mesures analogiques existent toujours , l'échantillonnage d'un signal à bande limitée n'est pas nécessaire à la mesure .

Sinon pour mesurer du temps local , une horloge fait l'affaire :D

C'est pratique pour honorer ses RDV y compris ceux du soleil avec la lune .

Modifié par DroitDeRéponse
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  • 2 semaines après...
Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Bonjour

Et quel objet se déforme sous vos yeux suivant des conditions probabilistes dans votre chambre ?

L'espace-temps entier en fait se déforme, mais nous ne le percevons pas à notre échelle, de même au niveau atomique, mais encore une fois nous y sommes insensibles. Cela est par conséquent permis également à notre échelle. Par ailleurs, si tu t'approchais d'un trou noir tu verrais les objets se déformer : les lois sous-jascentes sont bien les mêmes...
Par ailleurs ça fait un moment que je n'ai pas fait de MQ mais l'effet tunnel permet à une particule de franchir une barrière de potentiel , mais pas de faire surgir d'une ondulation du vide quantique une particule , me trompe -je ?
Oui, le vide quantique est le lieu de l'apparition perpétuelle de particules virtuelles qui s'estompent aussitôt. En principe, sur le papier, il y a une probabilité non nulle qu'une particule franchisse la barrière de potentiel requis et subsiste dans le temps.
Sinon quel rapport avec l'omnipotence ou l'impotence divine ?
Seule la terminologie détermine ce rapport, les faits sont bien là. As-tu lu mes posts en entier ?
Plutôt que l'Univers ne faudrait il pas dire notre Univers ?

Pas selon les acquis positifs acquis à ce jour en tout cas, mais je n'y vois pas d'incompatibilité avec mon Univers Probabiliste.. Modifié par Frelser
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 802 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

L'espace-temps entier en fait se déforme, mais nous ne le percevons pas à notre échelle, de même au niveau atomique, mais encore une fois nous y sommes insensibles. Cela est par conséquent permis également à notre échelle. Par ailleurs, si tu t'approchais d'un trou noir tu verrais les objets se déformer : les lois sous-jascentes sont bien les mêmes...

Oui, le vide quantique est le lieu de l'apparition perpétuelle de particules virtuelles qui s'estompent aussitôt. En principe, sur le papier, il y a une probabilité non nulle qu'une particule franchisse la barrière de potentiel requis et subsiste dans le temps.

Seule la terminologie détermine ce rapport, les faits sont bien là. As-tu lu mes posts en entier ?

Pas selon les acquis positifs acquis à ce jour en tout cas, mais je n'y vois pas d'incompatibilité avec mon Univers Probabiliste..

La science ne nous permet pas d'accéder à des univers non connexes sans interaction .

L'apparition d'une particule relève t'elle de l'effet tunnel c'était ma question .

Par ailleurs la decoherence casse l'aspect probabiliste au niveau macroscopique , et la gravité n'a toujours pas été unifiée . Je ne suis donc toujours pas convaincu d'une déformation d'objet probabiliste dans votre chambre .

Que les fluctuations aient un effet ok ex effet lamb , mais en l'absence d'unification le lien avec l'espace temps ne me paraît pas évident .

Pourriez vous me donner un lien . Idem pour l'apparition de particules par effet tunnel ( je ne remets pas en cause les fluctuations d'énergie locales à même de créer des particules virtuelles ) je vais me rafraîchir un peu la mémoire . Je pensais que l'apparition d'une particule était liée au caractère stochastique de l'énergie en temps et en espace , mais que celle ci est à espérance nulle , dans le cas d'un effet tunnel c'est une barrière de potentiel qui est franchie , vous me direz ça relève du même processus , c'est le second ordre qui permet de franchir la barrière .

Bon je ne suis pas au niveau je vais repotasser, par contre quand vous passer au macro je pense que vous êtes dans la conjecture .

À bientôt

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 802 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

J'aime bien tes écrits Freiser.

Puisque nous sommes dans la section philosophie et non dans la section Sciences, je me permets d'avancer in fine de mon memo des hypothèses non vérifiées qui n'ont que pour seul mérite de relier les enseignements de la mécanique quantique à leurs conséquences philosophiques si tenté qu'on se permette de rêver sans avoir à disposer d'éléments de preuve à la frontière de la science et de la science fiction, de la réalité et du délire, de la connaissance et de l'imagination, de la vérité et de l'erreur...

Mon histoire démarre par la dualité onde particule qui fût le premier chapitre d'une vision altérée de notre réalité macroscopique.

En 1900 alors qu'il étudie le rayonnement des objets portés à très haute température, le physicien allemand Max Planck découvrit que que la fréquence de leur radiation n'augmentait pas régulièrement mais par paliers clairement définis.

C'est par pur désespoir que le physicien céda à ses certitudes en considérant que de tels objets émettaient des radiations quantifiées émises par jet d'énergie discontinue qu'il appela des quanta....

5 ans plus tard, un jeune homme du nom d'Albert Einstein suggéra que c'était l'énergie elle même qui était quantifiée en étudiant l'effet photoélectrique et la capacité d'un rayon lumineux à déclencher l'émission des électrons sur une surface métallique.

Einstein déclara que la lumière devait être considérée comme composée de particules ou de quanta discrets qu'il appela photons...

Propos accueillis avec scepticisme, c'est en 1923 que le physicien Louis De Broglie reçut une confirmation expérimentale en dessinant le tableau mathématique de la longueur d'onde possible d'un électron lequel tableau fût confirmé par l'expérience qui concluait sur le fait que non seulement les ondes devaient être considérées comme des particules mais que les particules devaient également être considérées comme des ondes...

Le monde de la physique était déjà en ébullition concernant notre représentation discontinue du monde avant même d'avancer l'acausalité ou le caractère probabiliste lié à la mécanique quantique...

Heisenberg résuma sa perplexité par cette phrase :

"Je me souviens de discussions avec Bohr qui duraient des heures et se prolongeaient tard dans la nuit, pour se terminer presque dans le désespoir; et lorsqu'ensuite j'allais me promener seul dans un parc voisin, je me répétais sans cesse la question : la nature est elle aussi absurde qu'elle nous la paraissait durant ces expériences atomiques ?"

L'expérience des fentes de Young souleva une question philosophique centrale quant à la place de l'observateur.

Alors que la lumière se comportait en dragon de fumée tantôt onde tantôt particule, alors qu'on découvrait qu'on avait affaire à un nouvel objet d'onde de probabilité et non à une onde réelle ou à une particule réelle, la controverse du rôle de l'observateur qui fige la mesure fit irruption.

Ainsi, tout ce que nous pouvions dire de cette onde / particule avant la mesure était qu'elle semblait exister simultanément sur tous ses chemins possibles selon une certaine probabilité mesurable...

Et le photon ne sort pas de son brouillard fantomatique avant que l'observateur entre dans le tableau et ne fige la mesure dans notre réalité par ce principe de décohérence qui rend matériel et palpable la vitesse et la position selon le principe d'incertitude d'heinsenberg.

Au dela du rôle de l'observateur, philosophiquement, la question importante concerne donc la nature des éléments infra atomiques constituant la matière...

S'ils n'ont pas les caractéristiques matérielles de mesure et de position dans notre monde, dans quel mesure le monde dans lequel nous vivons est il réel ?

Peut il être considéré comme une réalité ultime ?

En dépit du fait que le jeune Einstein était très impliqué dans la définition des quotas, il restait profondément troublé par les conséquences philosophiques de la nature étrange de la mécanique quantique de sa dualité onde particule en passant par son caractère probabiliste ou encore par son caractère non local voir non temporel dans certains cas de figure...

Il écrivit à Max Born "Même le grand succès initial de la théorie des quanta ne me convainc pas... je suis néanmoins conscient que nos plus jeunes collègues interprètent ce signe comme un symbole de sénilité.

Il ne fait aucun doute qu'un jour viendra où nous verrons lesquels étaient dans le vrai....

Et chaque fois que Bohr et Einstein se rencontraient, Ils discutaient des heures durant des points sur lesquels leurs opinions divergeaient sur la nature de cette réalité ultime et des bizarreries de la mécanique quantique...

Au cours du congrès de 1930, Einstein affirma qu'il avait trouvé une faille qui ébranla Bohr l'espace d'un long moment...

Mais ce dernier ne fléchissa pas et trouva matière à répondre de manière satisfaisante à Einstein.

C'est en 1935 qu'Einstein lança sa plus furieuse attaque contre la nature "bizarre" du monde quantique dans un article signé avec Boris Podolski et Nathan Rosen afin de remettre en cause l'allégation de la théorie des quanta selon laquelle l'incertitude était absolue au travers de la célèbre expérience EPR aux initiales des savants qui la proposèrent...

L'enjeu de l'expérience était de démontrer que pour sa résolution, une communication instantanée au travers de la galaxie serait nécessaire entre deux particules intriquées violant des principes de bon sens évident !!!

Or de la relativité générale, Einstein avait démontré qu'aucune vitesse supra luminique n'était possible et que cette situation était tout simplement impossible...

La publication du mémoire EPR fît sensation mais étant donné que le raisonnement restait théorique, le débat entre Bohr et Einstein qui tournait à l'avantage de ce dernier quant à la représentation causale de notre monde restait irrésolue...

En 1964, c'est John bell qui imagina une manière d'expérimenter l'expérience proposée par le trio EPR et déboucher obligatoirement sur l'une des acceptions suivantes :

Soit le monde était non objectif et n'existait pas dans un état défini.... soit il était non localisé et autorisait des liaisons à distance instantanées...

Et ce n'est qu'en 1982 que l'expérience d'Alain Aspect trancha définitivement la question en démontrant expérimentalement que deux particules jumelées interagissaient instantanément suggérant une réalité différente du bon sens commun et tranchant définitivement le débat entre Bohr et Einstein à l'avantage du premier...

Dans son livre "A la recherche de la réalité", Bernard D'espagnat qui est un spécialiste ayant contribué à la théorie des quanta accrédite l'idée que l'expérience d'Aspect a définitivement ruiné le crédit de la physique du simple bon sens et que ces surprenantes découvertes ont pour le moins de très profondes implications quant à la nature physique de notre monde...

Tout le monde s'accorde alors sur un point.

Bohr avait raison, la réalité est trouble au niveau des quanta et lorsque nous tentons de pénétrer ce brouillard notre conception du monde fondée sur le bon sens s'effondre...

Mais sur la nature de cet effondrement, certains n'y voient donc qu'une dimension probabiliste et de bizarreries modélisable dans le grand nombre même si à l'échelle des particules, on parlera de probabilité, de fonction probabiliste ou encore de corrélation comme le cul de sac de notre incompréhension à rendre compte de ces phénomènes (effet tunnel, intrication quantique, dualité onde particule, non localisation spatiale, ...)

Mais je vous invite au rêve et à l'imagination en considérant alors le point de vue de David Bohm...

Ce dernier n'accepta pas l'idée de ce flou quantique et de cette boite noire conceptuelle qui ne répond pas à la question posée dans ce topic intéressant.

Selon Bohm, notre représentation spacio temporelle en 4 dimensions représentées par le continuum espace temps ne serait en réalité qu'un hologramme...

Imaginez par exemple que nous mettions un observateur qui serait en face de deux écrans de télévision diffusant l'image d'un même poisson filmé par deux caméras différentes.

Quand le premier écran montre un poisson tourner, le second écran montre la même chose et sous un angle différent.

Et pourtant, la réalité ultime est qu'on a affaire à un seul poisson évoluant dans un aquarium tridimensionnel qui donne l'illusion à l'observateur de visionner deux poissons jumelés et intriqués.

telle serait la réalité ultime de notre monde à des niveaux infra atomiques selon Bohm qui prétend que ce continuum espace temps n'est qu'une simplification d'un monde multidimensionnel plus vaste dont les seules quatre dimensions de notre univers macro économiques ne rendrait compte que d'une partie floutée de la réalité ultime dont elle rend compte...

Bref, Bohm envisage l'univers comme un gigantesque hologramme et que notre cerveau ou notre conscience serait étroitement relié à cette représentation simplifiée d'une réalité ultime en ne nous rendant compte que des dimensions sensibles.

Pribam soutenant cette théorie science fictionnesque il est vrai formula l'hypothèse que le flou de la réalité enregistré au travers du principe d'incertitude n'était pas du au hasard ni à la chance, pas plus que ne l'est l'oeil qui percevrait une image holographique incomplète en deux dimensions avant qu'un laser ne donne son caractère tridimensionnel illusoire.

Si on donne crédit à ce genre d'explication, il nous faut nous plier à l'idée potentielle que l'examen d'un problème ne se résume pas toujours par l'étude de ses composants élémentaires et par l'étude de ses parties mais par l'étude holistique globale qui elle seule peut rendre compte des principes auto organisés émergents du chaos et du monde probabiliste.

Dans cette dernière partie, je suis entré dans un monde imaginaire non démontré qui a le mérite de proposer une hypothèse de résolution à la question posée, de faire le pont entre l'orient et l'occident, de comprendre comment pourrait émerger l'ordre du chaos ou la représentation partielle de notre réprésentation au cosmos.

Elle est probablement bien au deça de ce que doit être la réalité si tenté qu'une réalité existe mais ce discours à l'avantage de formuler une hypothèse sympathique bien que fort discutable...

Ce que nous considérons comme l'étude de particules élémentaires n'est peut être qu'une étude avec un opérateur projectif qui serait au final notre cerveau .

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