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Combats du féminisme

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querida13

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Non. Un combat n'est pas exclusif d'un autre, POINT. C'est pas très compliqué à comprendre.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 512 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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De quelles injustices on parle? C'est là qu'on n'est pas forcément d'accord... Perso, je suis + sensible aux discriminations que subissent les immigrés que celles subies par les femmes... Après, je ne cherche pas à hiérarchiser des discriminations mais voilà, je trouve qu'il y a des combats + importants à mener que les combats du féminisme. Le combat le plus important étant la lutte contre les inégalités sociales... Quand je dis ça, je pense aux enfants... L’ascenseur social est bloqué depuis des décennies et c'est ça le plus grave à mes yeux.

Comme tu le sais le monde est rempli d'injustices, et il y en a pour tout le monde: Chacun son ou ses combat(s). Mais replaçons ton exemple dans le monde de la recherche: Des gens meurent de la grippe chaque année en France et il faut trouver des vaccins pour sauver des vies... Mais ça n'empêche de continuer à chercher une méthode pour guérir du SIDA. Tu ne peux pas prendre parti pour l'un ou pour l'autre n'est ce pas? Dans un monde idéal tu souhaites forcément éliminer le SIDA et sauver des gens de la grippe. Et bien dans notre monde idéal nous souhaitons réduire les inégalités aussi, que ce soit entre hommes et femmes, mais riches et pauvres aussi. Blancs et noirs... Juifs et bouddhistes... etc.

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Membre, aventurière petit format, 46ans Posté(e)
arwena Membre 8 973 messages
46ans‚ aventurière petit format,
Posté(e)

Petite précision renard:

quand tu post un lien, ça serait bien de le comprendre!

Ce que tu dis sur les pension est archi faux elles sont bien loin d'être à 483 euros par enfant! Ce montant est le "minimum vital" qui doit être laissé au débiteur.

Dans les faits en régle générale, la pension représente environ 10% du revenu du débiteur!

Tiens cadeau : http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/art_pix/table_reference_pa.pdf

De plus si les femmes ont majoritairement la garde c'est que majoritairement les pères ne la demande pas....

http://rue89.nouvelobs.com/2013/02/20/garde-denfants-les-vrais-chiffres-dun-juge-aux-affaires-familiales-239814

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Membre, 45ans Posté(e)
renard79 Membre 3 212 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

@arwena, j'avoue, je ne suis pas spécialiste en pension alimentaire... Je voulais juste alerter sur le fait que payer une pension alimentaire pour un père qui toucherait le smic, ça doit être difficile à vivre je pense... Mais bon, après, si les gens se mettent dans des situations compliquées, c'est leur problème après tout...

@crabe, oui, je n'ai pas dit qu'il fallait privilégier une injustice au détriment d'une autre. Je dis juste que les combats du féminisme peuvent sonner comme un faux débat sur certains sujets et qu'il y a d'autres domaines qui méritent + d'énergie, d'investissement que d'autres.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 512 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

ça peut sonner comme un faux débat, sauf que si on peut éviter aux femmes de s'en prendre plein la gueule, d'être sous payé et de négliger leur vie personnelle pour repasser nos chaussettes, ce serait déjà un monde un peu moins con qui s'offrirait à nous.

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Membre, 45ans Posté(e)
renard79 Membre 3 212 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Disons que la galère n'est pas l'apanage des femmes uniquement. Il y a des hommes aussi qui galèrent mais il ne semble pas que le masculinisme veuille prendre + de place dans la société...

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

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facepalm+cat.jpg

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 512 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Disons que la galère n'est pas l'apanage des femmes uniquement. Il y a des hommes aussi qui galèrent mais il ne semble pas que le masculinisme veuille prendre + de place dans la société...

Ton masculinisme permet il aux hommes d'être payé comme les femmes ?

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Membre, 45ans Posté(e)
renard79 Membre 3 212 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Je t'ai dit, pour moi, les inégalités salariales entre hommes et femmes est un faux débat. Je persiste et signe.

Le terme "masculinisme" peut faire rire mais ne croyez vous pas que les hommes ont aussi des revendications propres à la condition masculine?

Exemples dans wiki:

Le masculinisme entend dénoncer un certain nombre d’éléments des sociétés occidentales modernes, que le mouvement estime être discriminatoires envers les hommes :

  • Une législation et une application des lois discriminatoires[réf. nécessaire]. Pour les masculinistes, il existe une application des lois plus sévère à l'égard des hommes qui à délit égal seraient condamnés à des peines de prisons plus longues que les femmes, et plus souvent à des peines de prison ferme. À titre d'exemple les masculinistes demandent[réf. nécessaire] une législation beaucoup plus sévère vis-à-vis des fausses accusations, une neutralité des personnels judiciaires et policiers notamment dans les affaires de violence sexuelle, la prise en compte des hommes victimes de violence par des femmes en tant que victimes à part entière et une application plus ferme de la notion de présomption d'innocence.
  • Une négligence de la part de la société vis-à-vis de la sécurité physique, matérielle, émotionnelle et morale des hommes[réf. nécessaire]. Le suicide masculin, les violences subies par les hommes, les problèmes de santé, ceux liés aux conditions de travail, aux conditions d'extrême pauvreté, la représentation souvent jugée négative[réf. nécessaire], voire humiliante des hommes dans les médias, sont autant de thématiques masculinistes.
  • Un conditionnement dont sont victimes les hommes. Pour le masculinisme, certains hommes sont éduqués dans le but d'en faire des pourvoyeurs, des protecteurs (galanterie) . Certains garçons sont depuis l'enfance élevés à prendre des risques, à être plus violents, à être considérés comme sacrifiables, à être prêts à risquer leur vie dans le but de protéger les autres. Cet aspect est également dénoncé par les féministes.
  • Un rôle étriqué accordé aux pères dans la société. Pour les masculinistes, lors des divorces, la garde des enfants est trop systématiquement accordée aux mères, alors que les deux parents sont également importants pour le développement d'un enfant. De même certains masculinistes posent la question sur les droits liés à l'enfantement : la création d'une procédure administrative qui libérerait les hommes des obligations liées à un enfant conçu contre leur volonté (par exemple par une femme qui prétendrait faussement être sous contraception) ou un enfant simplement non désiré (par exemple lors de l'inefficacité d'un moyen de contraception), le développement d'une « pilule pour hommes », la gratuité de tests ADN pour déceler les éventuelles fraudes parentales, etc.
  • Les difficultés qui seraient artificiellement créées pour les garçons par le système éducatif actuel au niveau des résultats scolaires[réf. nécessaire]. Les masculinistes dénoncent un manque d'intérêt vis-à-vis de ces problèmes, de la nécessité d'aides spécifiques et les difficultés rencontrées dans un milieu « hautement féminisé » qui serait de plus, particulièrement chez les plus jeunes, hostile aux garçons.

Le lien:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Masculinisme

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Personne ne les empêche d'exister et mener un combat, que je sache. :mouai: Se pourrait-il qu'ils se victimisent ? :D

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Je t'ai dit, pour moi, les inégalités salariales entre hommes et femmes est un faux débat. Je persiste et signe.

Ok. Tu peux le dire tant que tu voudras, ça ne deviendra pas vrai pour autant.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Qu’est-ce que le masculinisme ?

Il est important de spécifier que les masculinistes ne se définissent pas comme tels, notamment parce que ce terme a été introduit par une féministe afin de définir un « nouveau » type de regroupements d’hommes [1]. En 1989, Michèle Le Doeuff définissait le « masculinisme » comme un « particularisme qui non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes, mais encore double cette limitation d’une affirmation (il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue). » [2] C’est à la fin des années 50, par l’entremise des revues Playboy et Penthouse, que se forment les premiers groupes « masculinistes ». Ces revues publient des articles portant sur des pères divorcés se disant victimes de leur ex-conjointe. Le partage des biens après le divorce et le paiement des pensions alimentaires représenteraient pour eux une injustice criante. Si le premier cheval de bataille des masculinistes se base sur les revendications concernant le droit des pères séparés ou divorcés, il ne s’agit pas d’un hasard.

L’équivalent du féminisme ?

Les masculinistes partent du postulat selon lequel l’égalité entre les femmes et les hommes serait atteinte. Suivant ce constat, les hommes seraient susceptibles de vivre autant de discriminations que les femmes. Plusieurs vont jusqu’à dire que les hommes seraient victimes des « excès » des femmes, plus particulièrement des féministes, voire qu’ils subiraient un système matriarcal. De fait, non seulement les masculinistes ne reconnaissent pas la discrimination systémique que vivent les femmes, mais ils tentent souvent de se l’approprier à leur avantage.

Il est facile d’observer que certaines catégories de personnes subissent de la discrimination en raison de leur statut social : les Autochtones, les ouvriers et ouvrières, les sans-abri ou les femmes. Or, les masculinistes tentent de faire croire que les hommes seraient discriminés en tant que groupe social. La situation est alors inversée : le dominant devient dominé sous prétexte qu’il subit une souffrance qui serait propre aux hommes. Le plus souvent, les masculinistes prennent en exemple des cas individuels et les généralisent à l’ensemble des hommes. Pourtant, on ne peut élaborer une théorie des rapports sociaux uniquement sur la base d’une souffrance personnelle. Comme le dit Jean-Claude St-Amant : « Oui, il y a des discriminations sur la base de la classe sociale où des hommes sont aussi victimes, mais ils ne le sont pas en tant qu’hommes. » [3]

Ainsi, contrairement à ce que plusieurs croient, le masculinisme n’est pas l’équivalent du féminisme. Il s’agit plutôt d’une contre-attaque de quelques hommes face au projet féministe de redéfinition des rapports sociaux.

Un discours contradictoire

Les masculinistes prônent un discours naturaliste qui se fonde sur la complémentarité des sexes. Cette conception est largement répandue au sein de la société. Elle alimente la croyance populaire voulant que les femmes soient plus sensibles, à l’écoute, et donc plus portées à prendre soin des autres, tandis que les hommes seraient plus rationnels, fonceurs et enclins à prendre des décisions « importantes en un court laps de temps ». Ainsi, une différence biologique attribuerait des capacités spécifiques à chaque sexe et les mènerait à assumer un certain rôle social. Dans cette perspective, l’égalité ne serait assurée que lorsque l’homme et la femme vivent ensemble, car si nous sommes complémentaires, nous sommes complets seulement si nous sommes ensemble. Paradoxalement, si les masculinistes sont d’avis que nous sommes parvenues à l’égalité entre les femmes et les hommes, ils croient aussi que cette égalité est impossible à atteindre, car l’homme et la femme seraient fondamentalement différents. Cette vision fonctionnaliste vise souvent à maintenir un certain modèle traditionnel, le plus souvent patriarcal, de la famille.

Les mouvements des « droits » des pères

Au Québec, ce n’est qu’en 1977 que l’on modifie dans le Code Civil la notion de « puissance paternelle » pour la remplacer par celle de « l’autorité parentale conjointe ». C’est grâce aux luttes féministes des années 1970 qu’un tel changement a pu être possible. À travers leurs revendications, les féministes visaient une transformation globale des rapports et des rôles sociaux de sexe. Dans le cas de la famille, elles voulaient non seulement se libérer de leur image d’épouse et de mère au foyer, mais aussi permettre aux hommes de s’impliquer dans la relation avec leurs enfants et ainsi briser le cliché de l’homme pourvoyeur. À travers cet exemple, nous voyons à quel point certains acquis des femmes peuvent être récents.

La vague masculiniste actuelle s’est constituée en Europe dans les années 1980, avec des groupes mobilisés autour de la question du droit des pères. Elle est donc directement liée à un mouvement de réaction d’hommes souvent mécontents d’avoir perdu certains privilèges associés à la « puissance paternelle ».

Avec les coups d’éclat des membres de Fathers for Justice à Montréal, la population a pu constater par l’entremise des médias comment les groupes de pères affirment que les tribunaux attribuent presque systématiquement la garde des enfants aux mères en cas de divorce. Ils avancent que les juges sont pro-femmes, voire féministes, et qu’ils et elles discrimineraient les hommes. De plus, les femmes profiteraient du système judiciaire en faisant fréquemment de fausses allégations propres à leur assurer la garde exclusive des enfants ainsi qu’une pension alimentaire, au détriment du père. Selon eux, la garde exclusive d’un parent serait néfaste, car les enfants auraient besoin des deux parents pour pouvoir se réaliser complètement. Gilbert Claes, membre de l’Après-Rupture, un groupe d’entraide aux hommes divorcés et séparés, explique que « sans le pouvoir du père, la société part à sa perte. » [4] Toujours selon les masculinistes, la lutte de ces pères ne concernerait pas seulement leurs droits mais viserait aussi l’intérêt de l’enfant. Pour cette raison, ils exigent l’instauration d’une loi qui obligerait systématiquement l’attribution de la garde partagée au moment d’une séparation.

Évidemment, plusieurs personnes contestent cet argumentaire, dont l’avocat Michel Tétrault, spécialiste en droit de la famille [5]. Celui-ci confirme la fameuse statistique fréquemment répétée par les groupes de pères voulant que dans 80 % des cas, les femmes se retrouvent avec la garde des enfants. Par contre, il mentionne qu’en regardant un peu plus loin, on réalise que ces résultats proviennent d’ententes hors cour dans 80 % des cas. Ainsi, dans 20 % des cas, la question de l’attribution de la garde parentale se retrouve devant une juge. Dans les situations où la cour doit trancher, on apprend que celle-ci attribue la garde partagée aux deux parents dans une proportion de 50 %, à la mère dans une proportion de 25 %, puis au père dans l’autre 25 %. Difficile de voir une situation plus équitable... Michel Tétrault s’entend avec plusieurs juristes pour dire que la proportion des gardes partagées est en constante augmentation depuis 10 ans et qu’elle continuera à s’accroître dans les prochaines années. De fait, il ne semble pas y avoir d’injustice criante au niveau des décisions judiciaires sur la garde parentale. Peut-être serait-il plus intéressant de se demander pourquoi la proportion des mères obtenant la garde exclusive est si élevée lors des règlements hors cour, ou pourquoi le nombre de mères monoparentales est encore aujourd’hui si important en comparaison avec les pères dans la même situation.

Les enjeux du féminisme

Il faut souligner que plusieurs groupes d’aide aux hommes n’appartiennent pas au courant masculiniste et cohabitent très bien avec les groupes d’aide aux femmes. La différence entre ces groupes d’aide aux hommes et les groupes masculinistes est qu’ils ne se constituent pas en réaction au féminisme et ne remettent pas en question certains de ses acquis. Les masculinistes se constituent en groupes distincts, chacun ayant comme mission l’aide aux hommes en difficulté, mais ils ne forment pas un mouvement uniforme et organisé. Plusieurs ne se disent pas masculinistes, souvent parce que ce terme a été associé aux mouvements plus extrémistes européens qui préconisaient des méthodes d’intimidation ou de menaces à l’égard des femmes et juges « corrompues ». Ils peuvent s’identifier comme hoministes ou en d’autres termes, pourtant les masculinistes ont une analyse commune : les hommes sont aujourd’hui discriminés en raison de leur sexe.

En plus de devoir poursuivre la lutte pour leur émancipation et l’amélioration de leurs conditions, après être sorties de leur rôle unique d’épouse et de mère, les femmes doivent continuer de s’occuper des hommes. Elles doivent aujourd’hui répondre au ressac masculiniste. En effet, les groupes masculinistes souhaitent, entre autres revendications, l’abolition du Conseil du Statut de la femme pour le remplacer par un Conseil de l’Égalité, ainsi que la reconnaissance juridique d’un pouvoir décisionnel de l’homme en matière d’avortement. La vague masculiniste nous rappelle que les acquis gagnés par les femmes sont fragiles. Nous pouvons alors constater à quel point la lutte féministe a plus que jamais sa raison d’être !

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Marie-Noël Arsenault

Émilie Saint-Pierre

Ou sinon, vous connaissez le SPM? (Syndrome de persécution du mâle)

On en vient alors à se demander si le féminisme ne serait pas allé trop loin, trop vite. Ce discours alarmiste, quand il n’est pas carrément haineux, traduit un profond désarroi lorsqu’il est porté par des masculinistes assumés. Voici quelques citations d’“hommes en crise” anonymes tirées du film La domination masculine :

  • «Le Québec est l’opposé du régime taliban : les talibans oppriment la femme, le Québec opprime l’homme.»
  • «L’homme est castré parce que la femme, en allant chercher le revenu, joue le rôle traditionnel du mâle.»
  • «Il y a des générations sacrifiées d’hommes moumounes, qui ont peur, qui font le tapis, qui pissent assis.»
  • (En parlant du féminisme) «Ce sont des idéologies de mort, de mort de la société.»
  • «Le féminisme est un crime contre l’humanité.»
  • «C’est exactement comme sous l’Allemagne nazie, ce n’est pas plus subtil.»

La réthorique masculiniste, dans un style à peine plus modéré, est fréquemment véhiculée dans les médias. Récemment, le chroniqueur Jean-Jacques Samson en appelait, dans le journal de Québec, à la création d’un Ministère de la condition masculine ayant pour but de rétablir l’égalité des sexes. Mais si Samson désirait vraiment l’égalité, (ou s’il s’était informé avant d’écrire son plaidoyer), il aurait aussi suggéré qu’on crée un ministère de la condition féminine, car comme le souligne Fannie B. dans sa réplique Ministre de la bêtise, un tel ministère n’existe pas non plus.

L’auteur décrit une “vision d’horreur” du futur selon laquelle, dans la majorité des couples, la conjointe gagnera davantage que le conjoint : «[…] Puisque madame occupera un poste de responsabilité et que son horaire sera moins flexible, l’homme prendra ses congés mobiles pour s’occuper de l’enfant […]. Il se chargera de la plupart des tâches ménagères. Il gérera le frigo et le garde-manger. Prisonnier de cet esclavage, son statut péréclitera, tout comme sa confiance en lui. Sa production de testostérone chutera. L’homme québécois est destiné à devenir un être de catégorie inférieure, sous domination féminine. À conduire la petite deuxième voiture, tandis que madame ira à son important meeting au volant de sa BM.[…]» Samson ne dénonce pas le fait que cette condition soit vécue majoritairement par des femmes, mais la compare à de l’esclavage si elle est vécue par des hommes. On l’avait compris, ce qui préoccupe surtout le chroniqueur c’est que les privilèges masculins demeurent intacts.

L’écrivain et célèbre polémiste français Éric Zemmour partage avec Samson cette vision apocalyptique de l’égalité des sexes. Le seul pouvoir que Zemmour semble reconnaître à la femme, à part celui qui découle de son rôle traditionnel est le pouvoir de castrer. Le fait qu’il y ait de plus en plus de femmes en politique est très, très mauvais pour notre civilisation, car ces dernières, n’étant pas faites pour cela, diluent le pouvoir. Les hommes et les femmes sont par nature si différents qu’ils doivent se contenter de rester confinés à leurs rôles sexuels stéréotypés. Voici quelques citations tirées d’une entrevue :

  • «Si les femmes ont écrit moins de livres c’est qu’elles créent moins et transgressent moins que les hommes, c’est qu’elles n’ont pas le même type d’intelligence que les hommes.»
  • «Les hommes ne sont plus des transgresseurs, car ils sont féminisés, castrés, soumis à l’idéologie dominante, ils ne sont plus des hommes.»
  • «L’interchangeabilité des rôles est en train de détruire notre société.»
  • «La féminisation des hommes est la cause du divorce de masse.»

J’aurais pu citer bien d’autres hommes atteints de S.P.M, mais on a bien compris leur message : le party féministe a assez duré et il est temps que les femmes cessent de s’aventurer en terrains “masculins” avant qu’il ne reste plus de testostérone et que notre civilisation s’extermine d’elle-même! Bien sûr, ces discours suggérant qu’on se dirige vers un matriarcat ou que l’égalité soit dévirilisante ne s’adresse pas qu’aux hommes. Il cherche aussi à manipuler les femmes en les culpabilisant et en les divisant entres elles. Si, comme le prétendent les masculinistes, le féminisme a tué le couple, et bientôt la civilisation, quelle femme voudra alors être féministe?

L’écrivain et professeur Francis Dupuis-Déri s’intéresse à la réthorique de la crise de la masculinité. Il remarque qu’«Alors que se diffuse ce discours de crise, ce sont encore des hommes qui contrôlent le plus souvent – seuls ou à la majorité – les institutions politiques, économiques, médiatiques, culturelles, religieuses, policières, militaires et sportives, ainsi que les organisations criminelles.» De plus, «Contrairement à ce qu’affirme ce discours, les hommes ne manquent pas de modèles masculins conventionnels». Fait intéressant, Dupuis-Déri constate qu’en Occident, les hommes se prétendent en crise depuis au moins cinq siècles.

En effet, il y aurait eu, à répétition, des “crises de la masculinité” durant plusieurs périodes historiques, dont la Renaissance en France et en Angletterre, la Révolution française, l’Allemagne du début du XIXe siècle, ainsi qu’en Italie et en Allemagne, dans les régimes fascistes des années 20 et 30, pour ne nommer que celles-là. Le discours de la crise de la masculinité a également été porté par des figures emblématiques états-uniennes, comme les présidents Roosevelt et Reagan et françaises comme Guy de Maupassant et Émile Zola. Cette réaffirmation d’une masculinité conventionnelle survient à des époques où, paradoxalement, les femmes qui se taillaient une place dans la sphère publique étaient rares. Dupuis-Déri croit que ces discours «agissent comme une stratégie réthorique pour discréditer des femmes qui s’émancipent, ou cherchent à s’émanciper et qui sont désignées comme les causes de la crise.»

L’homme tel que perçu par les porte-voix du discours de la crise de la masculinité construit sa masculinité sur la domination de la femme. Dupuis-Déri a démontré qu’à travers les siècles, l’impression de crise de la masculinité est apparue de manière récurrente. Or, cette “masculinité dominante” se sentira menacée tant et aussi longtemps que l’ordre patriarcal sera remis en cause. Si la souffrance des masculinistes est bien réelle, ceux-ci semblent se tromper quand vient le temps d’en identifier les causes. Leur douleur n’est pas causée par les femmes, ni par le féminisme. Elle découle plutôt de la pression subie par le modèle d’homme traditionnel, auquel ils sont très attachés, mais qui est incompatible avec l’égalité des sexes. De là l’importance de s’extraire de l’emprise des modèles conventionnels de genre.

http://feminada.word...09/22/untitled/

http://fr.wikipedia....upuis-D%C3%A9ri

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Membre, 45ans Posté(e)
renard79 Membre 3 212 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

@lucy, je ne suis pas en train de faire l'apologie du masculinisme. Je dis juste que ça existe mais on en entend moins parler parce que les hommes n'ont pas vocation à se plaindre contrairement aux femmes.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 512 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

@lucy, je ne suis pas en train de faire l'apologie du masculinisme. Je dis juste que ça existe mais on en entend moins parler parce que les hommes n'ont pas vocation à se plaindre contrairement aux femmes.

Le féminisme est l'exacte opposé de la plainte... Quand toi tu te plains parce que tu ne trouves personne tu ne te bouges pas les fesses, et ben le féminisme se bouge les fesses et fais voter des lois et se mobilise contre les hommes qui veulent contrôler leurs ovaires.

Modifié par Crabe_fantome
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Membre, 109ans Posté(e)
Versolitaire Membre 271 messages
Baby Forumeur‚ 109ans‚
Posté(e)

ils font tout de meme parler d eux, en montant sur une grue par exemple (collectif sos papa) qui denonce la garde "automatique des enfants chez la mere en cas de divorce"...

Sauf que dans la majorité des cas, les peres ne se pressent pas au portillon pour la demander, ou alors demande la garde alternée sur le tard...(c est sur on se fait moins "chier" quand le petit est un minimum autonome...)smile.gif

Bref, sinon le combat feministe doit continuer car l IVG est un droit, car la femme est discriminée sur le marché du travail pour ses enfants, ou ceux a venir (je n ai jamais entendu qu on demande a un homme a un entretient d embauche s il compte avoir des enfants), car l écart salarial est scandaleux, car chaque année des millions de petites filles sont excisées, auront une sexualité dans la douleur, et un accouchement encore plus difficile, parce qu a chaque "crise", les droits des femmes régresse, a croire qu enfermer les femmes rassurent certains ( ben oui le chomage c est de notre faute aussi...tiens donc...), parce que le communautarisme augmente, parce qu on exige des gynecologues hommes, des horaires femmes pour les piscines, parce que on empeche les jeunes filles d aller en cours de sport , en cours d éducation sexuelle...Qu on arrete de donner des conseils aux femmes pour ne pas se faire violer ( le ministere de l interieur espagnol avait donner des conseils tres serieux pour les femmes afin d eviter le viol: porter un sifflet, ne pas rentrer seule, ne pas prendre l ascensseur avec un inconnu...) bref, on apprends la crainte aux femmes au lieu d apprendre aux hommes a ne pas violer, de plus cela culpabilise les femmes (ben oui pourquoi marchait elle dans la rue si tard, elle l a bien chercher , on l avait prevenu...)

J aimerais briser cette prison invisible faites des prejuges,

J aimerais me promener dans la rue en jupe sans me faire siffler comme un clebard, ou alors en jogging sans qu on vienne me dire que ca ne fait pas assez femmeblink.gif

Que lorsque je me presente, qu on arrete de me demander quel metier fait mon mariblink.gifavant de me demander le mien

Que lorsque je repond que je suis celibataire, qu on arrete de me dire que je ferais une bonne epouse, que lorsque je repond que c est le dernier de mes souhaits, qu on arrete de me demander si je suis lesbiennelaugh.gif

Que je puisse poursuivre ma carriere sans avoir se type de raisonnement "elle prefere s occuper de sa carriere plutot que de ses gosses, salope gynécrate" ou au contraire " elle prefere s occuper de ses gosses, que de travailler, connasse régressiste",quoiqu on fasse c est mal, et jugé

Alors allez tous vous faire mettre, si votre equilibre emotionel, , votre honneur, votre virilité repose sur l emprise que vous ayez sur les femmes, j ai de la peine.

Quand vous aurez compris que le feminisme se bat aussi contre les clichés sur les hommes on aura fait un grand pas

Modifié par Versolitaire
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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 512 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

ça me rappelle cette fois où mon ex déménageait et négociait un camion auprès du gars qui passait son temps à m'expliquer comment ça se passe alors que j'y connais que dalle en m3, en moteur, en puissance mes couilles... et mon ex fumait en lui faisant toutes les 3 minutes un "hello?! c'est moi qui déménage! c'est moi qui vais conduire!" Et le mec continuait de me parler à moi...

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Membre, 109ans Posté(e)
Versolitaire Membre 271 messages
Baby Forumeur‚ 109ans‚
Posté(e)

laugh.gif................sad.gif.....................angry.gif

oui c est un peu cela,

comme lorsque je suis allée chez le concessionnaire, pour l achat d une berline puissante qui avale les km, avec des chevaux sous le capot, et que le mec me dit tout fière "nous avons une super twingo avec plein de rangement, en plus il y a une edition limitée Hello kittie"blink.gif

heu t as compris ce que je t ai demandé ou t es sourd mon gars?angry.gif

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