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Le cercle vicieux des pensées moribondes !

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deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Lorsque l'on est jeune, la mort est certes préoccupante, mais en général assez vite éludée, pour se consacrer à ce qui nous procure du bienêtre, en vieillissant, notre corps ou celui des autres montrent des limites, des défaillances, nous rappelant l'horreur de notre finalité, ces pensées deviennent à leur tour source de questionnement, d'interrogations, qui nous poussent à y prêter attention de façon plus soutenue, ce qui était ignoré ou délaissé auparavant, se faisant, ces nouvelles situations à risques engendrent une réflexion plus poussée, ce qui enclenche un cycle infernal, et plus on y pense, plus le spectre de cette fin inéluctable se fait pressante!

Faut-il se forcer à ne pas y penser/songer pour notre propre bien, d'une certaine manière de redevenir insouciant, ou au contraire régler le problème à bras le corps, et regarder jusqu'où nos pensées nous entrainent, affronter et surmonter ses propres démons au risque d'en être obnubiler?

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Comme pour de nombreuses choses (que ce soit la connaissance du monde ou de soi, qui sont deux autres sujets actuels par ici, par exemple), cela dépend profondément de soi : si la mort me tracasse, j'ai plusieurs positions adoptables. L'ignorer, la craindre, ou la comprendre et l'accepter. Comment nous la percevons dépend essentiellement de notre vécu. Il est assez évident que la perception d'un Socrate qui semble ne pas la craindre n'est pas la plus commune, et il est évident aussi que l'attirance de la mort qu'éprouve une personne perdue dans son désespoir n'est pas ce qui est le plus commun non plus.

Certains éprouvent le besoin de tenter de la comprendre, de l'appréhender. De se rassurer par la raison et le raisonnement, quel qu'il soit. D'autres le font, finalement, indirectement : la religion joue un rôle primordial ici, métaphysiquement parlant.

Mais certains préfèrent simplement vivre plutôt que de se préoccuper de ce qui n'est pas encore : c'est l'idée du "carpe diem" qui remet à demain la mort pour lui préférer un présent bien réel, lui.

Enfin, nombreux sont ceux qui en ont peur. C'était un sujet de fin d'année en cours pour moi en philosophie. Je crois depuis que ce n'est pas la mort en soi que nous craignons : c'est l'ignorance de ce qu'elle est. L'exacte et semblable angoisse à celle que nous ressentons dans une situation où un danger nous guette et que nous sommes dans l'incapacité de comprendre et prévenir. Je pense à des fantômes, à tout ce qui est surnaturel, mais aussi à des choses plus terres à terres, comme le fait d'être en pleine nuit, entendant des bruits et des cris. Le rôle de l'imaginaire me semble essentiel, dans ce cas. Nous fantasmons largement sur le sujet, en bien comme en mal.

Pour ma part, j'ai depuis un certain compris que la mort ne s'oppose pas à la vie, et qu'elle ne m'est pas inconnue à proprement parler : sans la mort, je ne serais pas en vie. C'est bien le "suicide" de mes cellules qui me permet, par exemple, de ne pas mourir, disons, prématurément. Vouloir combattre reviendrait à vouloir me combattre. Je comprends amplement le désir de vouloir vivre plus longtemps. Seulement, il ne faut pas le faire en opposition à, mais pour elle. Sinon, ce serait semblable à aimer quelqu'un parce que nous ne voulons pas aimer la deuxième personne. Ce n'est pas un jeu de contraire.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

je ne crains pas la mort, parce que pour la craindre il faut aimer la vie :p

Modifié par chris-
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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 820 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Parfois j'y pense et parfois non !

Quand j'y pense parfois je ressens ça comme un drame, une horreur absolue, et parfois je me contente de penser :

"j'aurai plus jamais mal aux dents"...

Mais le noeud de mon angoisse, le vrai questionnement c'est :

Est-ce que j'aurai réussi au mieux de mes possibilités ou pas ?

Alors comme je pense plutôt que non, je me dis :

"flûte, j'ai encore du boulot !"

Résultat : j'y pense moins !

"Je sais pas quoi faire, mais qu'est-ce que je pourrais faire..."

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Comment nous la percevons dépend essentiellement de notre vécu.

De notre culture et des croyances également, pour le comment, mais cela ne résout le fait qu'elle soit omniprésente. Les jeunes enfants pour la très grande majorité font des cauchemars de monstres, ce qui révèle leur peur de souffrir et de mourir, si il y a une chose universelle dans le vivant, c'est bien celle là, qui se matérialise par les instincts de conservation, ou d'évitement pour les plus simples organismes.

Certains éprouvent le besoin de tenter de la comprendre, de l'appréhender. De se rassurer par la raison et le raisonnement, quel qu'il soit. D'autres le font, finalement, indirectement : la religion joue un rôle primordial ici, métaphysiquement parlant.

Effectivement, nous cherchons tous à apaiser cette angoisse morbide, il a plusieurs "astuces", qui nous travestissent notre ressenti à son sujet, mais ne l'évince pas!

Mais certains préfèrent simplement vivre plutôt que de se préoccuper de ce qui n'est pas encore : c'est l'idée du "carpe diem" qui remet à demain la mort pour lui préférer un présent bien réel, lui.

Je me demande si le "retour de manivelle" n'en sera pas plus violent, lorsque il ne sera plus possible de masquer notre peur par de la joie? Car cela revient à remettre à plus tard l'affrontement, mais sans arme, un peu comme la Cigale dans la fable de La Fontaine.

Enfin, nombreux sont ceux qui en ont peur. C'était un sujet de fin d'année en cours pour moi en philosophie. Je crois depuis que ce n'est pas la mort en soi que nous craignons : c'est l'ignorance de ce qu'elle est. L'exacte et semblable angoisse à celle que nous ressentons dans une situation où un danger nous guette et que nous sommes dans l'incapacité de comprendre et prévenir.

Ce qui est inconnu fait parfois peur, nous angoisse, nous stresse, mais pas au même niveau que celle de la mort. Car avant de trépasser il y a bien sûr un point d'ignorance, celui de savoir si nous allons souffrir pour se faire! Donc je dirai que ce n'est pas tant de ne pas savoir qui est traumatisant, mais celui de la grande inconnue que ce que nous allons endurer pour passer "l'arme à gauche". Dit autrement la peur de la mort coïncide avec celle de souffrir au moment fatidique.

Pour ma part, j'ai depuis un certain compris que la mort ne s'oppose pas à la vie, et qu'elle ne m'est pas inconnue à proprement parler : sans la mort, je ne serais pas en vie. C'est bien le "suicide" de mes cellules qui me permet, par exemple, de ne pas mourir, disons, prématurément. Vouloir combattre reviendrait à vouloir me combattre. Je comprends amplement le désir de vouloir vivre plus longtemps. Seulement, il ne faut pas le faire en opposition à, mais pour elle. Sinon, ce serait semblable à aimer quelqu'un parce que nous ne voulons pas aimer la deuxième personne. Ce n'est pas un jeu de contraire.

Tu as doublement raison de la voir ainsi, non seulement en interne, mais extérieurement notre naissance est due à la mort d'objets ou d'autres organismes vivants, puis notre maintient n'est possible qu'en enlevant encore de la vie ailleurs, puis à notre tour nous participeront au renouveau d'autres entités.

Mais si notre nature avait été autre, un commencement sans jamais finir, sans vieillissement, comme cet organisme qu'est l'Hydre, pratiquement immortelle, la mort ne serait donc pas une fatalité, une causalité de notre existence!

" Sinon, ce serait semblable à aimer quelqu'un parce que nous ne voulons pas aimer la deuxième personne " :hum: :smile2: Y'a n'a pas compris!

Parfois j'y pense et parfois non !

Quand j'y pense parfois je ressens ça comme un drame, une horreur absolue, et parfois je me contente de penser :

"j'aurai plus jamais mal aux dents"...

Mais le noeud de mon angoisse, le vrai questionnement c'est :

Est-ce que j'aurai réussi au mieux de mes possibilités ou pas ?

Alors comme je pense plutôt que non, je me dis :

"flûte, j'ai encore du boulot !"

Résultat : j'y pense moins !

"Je sais pas quoi faire, mais qu'est-ce que je pourrais faire..."

Je comprends, je le vois un peu pareil, l'angoisse de partir serait de me demander si j'ai des regrets, et que la réponse à ce moment soit oui, comme une révélation trop tard/irréversible, en plus de la terrifiante peur de souffrir sans pouvoir agir, s'y soustraire.

Résultat, je m'efforce de faire ce qui me semble bien, juste, approprié, au mieux, en mon " âme et conscience ", pour ne surtout pas avoir de regrets, au moins.

Modifié par deja-utilise
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Membre, 10ans Posté(e)
Marioons Membre 217 messages
Baby Forumeur‚ 10ans‚
Posté(e)

Il semblerait que ce que l'on ignore par réelle indifférence s'efface, alors que ce que l'on ignore par peur, donc qu'en réalité on repousse, a tendance à revenir au galop avec la même force que celle qu'on avait investit à le chasser... Donc à votre question faut-il se forcer à ne plus y penser, je dirais que non... ce qui ne veut pas dire non plus que l'on ait intérêt à se lancer dans une recherche effrénée et obsessionnelle chaque jour pour trouver à tout prix une réponse satisfaisante, au risque d'en sortir échevelé et épuisé !

Quand une pensée, une idée nous met mal à l'aise, c'est à mon sens qu'il y'a derrière une croyance cachée non conforme à la réalité. Et tant que notre croyance ne sera pas remise en question, cette pensée reviendra nous procurer des émotions négatives... Les émotions seraient comme un signal, un guide nous indiquant si nos pensées sont en adéquation ou non avec la nature, la réalité. La méconnaissance serait ainsi la source première de souffrance.

Ex: lorsque je me sens nule, incapable, moins que rien, j'éprouve des émotions dites négatives (tristesse, anxiété, honte, désespoir), car ma nature profonde n'est pas telle. Lorsque je me sens omnipotente, supérieure aux autres, j'éprouve aussi des émotions négatives (agressivité, colère, absence d'empathie). Lorsque j'ai une "juste" estime de moi, c'est à dire conforme à ma nature, j'éprouve des émotions positives (calme, joie, empathie).

(Je ne parle pas ici de la peur et du plaisir, plus du domaine des sensations corporelles réflexes visant à la survie de notre corps)

Si l'homme est si tenté de réfléchir à la mort, c'est qu'elle représente un enjeu émotionnel important pour lui. Si le fait d'y penser lui procure des émotions négatives, c'est à mon sens que ses croyances à son sujet sont non conformes à la réalité, à la nature. Car si l'on suit la théorie des disons "émotions guides", toute pensée conforme à la réalité est source de calme (le calme étant l'indicateur que nous sommes dans le juste).

Ainsi, peut-être que le fait de penser que notre conscience disparaît après la mort est source d'angoisse précisément parce que cette idée n'est pas conforme à la réalité... ?

Mais ce ne sont que mes croyances (très récentes et encore fragiles je l'avoue ^^).

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

De notre culture et des croyances également, pour le comment, mais cela ne résout le fait qu'elle soit omniprésente. Les jeunes enfants pour la très grande majorité font des cauchemars de monstres, ce qui révèle leur peur de souffrir et de mourir, si il y a une chose universelle dans le vivant, c'est bien celle là, qui se matérialise par les instincts de conservation, ou d'évitement pour les plus simples organismes.

Sur l'instinct de conservation, nous sommes tout à fait d'accord. Mais l'enfant a-t-il vraiment peur de la mort, ou a-t-il davantage peur de la figure du monstre ? Autrement dit, est-ce que sa peur est vraiment celle de la mort, ou non pas celle de "celui qui cherche à m'effrayer" ?

Je me demande si le "retour de manivelle" n'en sera pas plus violent, lorsque il ne sera plus possible de masquer notre peur par de la joie? Car cela revient à remettre à plus tard l'affrontement, mais sans arme, un peu comme la Cigale dans la fable de La Fontaine.

Il manque une nuance : tu as deux issues à cette question. Celui qui fait cela "contre" quelque chose, et celui qui le fait "pour" quelque chose. Dans le premier cas, le retour peut être effectivement très, très douleureux. Dans le deuxième cas, c'est moins évident. Pour comprendre tout à fait, tu peux prendre la situation de notre Président (c'est sans aucun rapport, quoi que, mais ça donne une idée) : élire un Président pour lui n'est pas du tout semblable au fait d'élire un Président par votre contre son adversaire. Le premier cas n'est regretté que si la situation n'est pas à la hauteur, finalement, le deuxième nécessite réellement un exploit pour s'en sortir comme il faut, c’est-à-dire non déçu.

Ce qui est inconnu fait parfois peur, nous angoisse, nous stresse, mais pas au même niveau que celle de la mort. Car avant de trépasser il y a bien sûr un point d'ignorance, celui de savoir si nous allons souffrir pour se faire! Donc je dirai que ce n'est pas tant de ne pas savoir qui est traumatisant, mais celui de la grande inconnue que ce que nous allons endurer pour passer "l'arme à gauche". Dit autrement la peur de la mort coïncide avec celle de souffrir au moment fatidique.

Je pense justement tout le contraire. Quand tu réfléchis à comment nous hiérarchisons les choses dans la vie ordinaire, la douleur est un cran en-dessous de la mort. D'où les "il s'en est plutôt bien sorti" ou "il aurait pu mourir". Maintenant, tu as raison : plus que l'ignorance de ce qu'elle est, c'est peut-être la peur de souffrir encore ensuite qui peut être craint, d'où l'idée du Paradis, par exemple. Mais finalement, au départ, il y a une ignorance de ce qui vient ensuite. Tu peux craindre d'avoir mal, et c'est légitime. Mais quand tu meurs, je doute que ce soit cela que tu craignes. Après, je l'imagine peut-être mal, je ne sais pas, dans la mesure où je ne crains pas vraiment la douleur, ni la mort.

Tu as doublement raison de la voir ainsi, non seulement en interne, mais extérieurement notre naissance est due à la mort d'objets ou d'autres organismes vivants, puis notre maintient n'est possible qu'en enlevant encore de la vie ailleurs, puis à notre tour nous participeront au renouveau d'autres entités.

Mais si notre nature avait été autre, un commencement sans jamais finir, sans vieillissement, comme cet organisme qu'est l'Hydre, pratiquement immortelle, la mort ne serait donc pas une fatalité, une causalité de notre existence!

" Sinon, ce serait semblable à aimer quelqu'un parce que nous ne voulons pas aimer la deuxième personne " :hum: :smile2: Y'a n'a pas compris!

Pratiquement immortelle n'est pas immortel. Je ne crois pas que l'immortalité soit possible (en tout cas, je l'ai pensé ainsi le jour de mon baccalauréat de mathématiques, et je n'ai jamais douté de cela).

Hahaha. C'est clair dans ma tête, mais pas forcément clair tout court, oui. C'est la même idée que celle plus haut avec l'exemple du Président. Je fais la différence entre aimer quelque chose "pour" elle et aimer quelque chose "contre" elle. Autrement dit, si tu as A et B, aimer A n'est pas la même chose qu'aimer parce que non B.

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Membre, 10ans Posté(e)
Marioons Membre 217 messages
Baby Forumeur‚ 10ans‚
Posté(e)

Je fais la différence entre aimer quelque chose "pour" elle et aimer quelque chose "contre" elle. Autrement dit, si tu as A et B, aimer A n'est pas la même chose qu'aimer parce que non B.

Oui, je dirais que de même il y'a une différence entre aimer la vie par contraste avec la mort, vouloir en profiter au maximum, s'accomplir du mieux que l'on peut parce que l'on pense que l'on n'aura pas de seconde "chance" et aimer la vie pour ce qu'elle EST. Je pense qu'il n'est pas nécessaire d'avoir peur de la mort pour aimer la vie, bien au contraire. Tout comme il n'est pas nécessaire d'être jaloux (d'avoir peur de perdre sa/son partenaire) pour l'aimer, bien au contraire... Je pense même, à l'opposé de ce que j'entends très souvent, que la capacité à jouir profondément de la vie(jouissance dans le sens de joie, sérénité, et non simple plaisir) est inversement proportionnelle à la peur de la mort.

Sinon, la vie ressemble à une sorte d'étalage infini de bonbons dont on se goinfrerais jusqu'à indigestion et sans prendre le temps d'apprécier, parce que l'on pense qu'à tout instant maman peut revenir et nous tirer par la main hors du magasin...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 727 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ainsi, peut-être que le fait de penser que notre conscience disparaît après la mort est source d'angoisse précisément parce que cette idée n'est pas conforme à la réalité... ?

Merci pour ce développement dont je ne garde qu'une phrase illustratrice du propos.

Je réagis donc à cet exemple, mais la conclusion sera générale, si je suis en phase avec ma réalité que je reconnaisse de plein gré qu'avant de naitre je n'exister pas, ni ici, ni ailleurs, que je suis né ex nilhilo et que me dise qu'après la mort il en sera de même, je n'aurai plus aucune existence d'aucune sorte, je suis donc en phase avec moi même, et que ce soit la réalité réelle, ou seulement celle de mes croyances, ne change rien, puisque je suis en harmonie avec ce que je crois, donc ma peur ne viendra pas d'une contrariété interne entre ce qui est vécu et perçu, mais d'une crainte tangible, de souffrir, c'est ainsi que les enfants ne font des cauchemars qu'à partir de l'âge de trois ans environ, moment où ils prennent conscience de plusieurs choses, d'être entre autre un individu à part entière, donc seul dans son individualité, ne pouvant plus se retrancher derrière maman ou papa.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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Bonjour, ceux qui ont approché la mort de près ont tendance à avoir une autre vision du monde, à vivre plus intensément leurs vies. On doit au contraire affronter cette peur de la mort et savoir que l’on n’est pas éternel, ce qui nous aidera à prendre plus conscience de l’importance de la vie et à mieux vivre. Si on savait qu’il ne resterait qu’un jour à vivre, nous changerions notre comportement envers soi-même et les autres…On donnerait beaucoup plus de soi, le meilleur de nous-même.

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Membre, 10ans Posté(e)
Marioons Membre 217 messages
Baby Forumeur‚ 10ans‚
Posté(e)

Oui, c'est ce que beaucoup feraient certainement. Mais certains peut-être aussi paniqueraient et ne sauraient plus où donner de la tête face à l'étendue des possibilités et le laps de temps court qui semble leur rester.

Si la conscience de la mort était la réelle cause de notre "bon" comportement, comment expliquer que tant de personnes terrorisées par la mort continuent à rechercher avidement le bien-être personnel au détriment des autres ?

De plus cela voudrait dire que quelqu'un qui ne croit pas à la mort de l'âme ne sera pas tenté de donner de soi, d'aimer les autres et donner le meilleur de lui-même ? Éthiquement parlant, je préférerais parvenir à cette attitude parce que je trouve profondément que c'est la plus appropriée et non uniquement parce que je me sens pressée par le temps.

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Invité s
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Invité s Invités 0 message
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Il faut déjà arriver à accepter la mort afin qu’elle ne fasse plus peur, qu’elle ne soit plus terrorisante. Ce n’est pas une question d’être pressé par le temps qui certes ne peut amener réellement un changement mais plutôt de prendre conscience de la mort, ce qui parallèlement donne plus conscience de ce qu’est la vie.

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Membre, Posté(e)
mic1 Membre 142 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bonjour la conscience de la mort est l'instinct de survie, tout est ce qui est vivant ont cette "conscience de la mort"

je ne suis pas conscient quand je dors et pourtant je ne suis pas mort.

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Membre, 10ans Posté(e)
Marioons Membre 217 messages
Baby Forumeur‚ 10ans‚
Posté(e)

Oui, sur ce point je ne peux te contre dire Samira car je n'ai jamais frôlé la mort donc je ne peux l'aborder que sur le plan purement abstrait et intellectuel. Je n'ai aucune idée de ce que cela produit au niveau du ressenti, ou alors très vague.

Modifié par Marioons
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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Lorsque l'on est jeune, la mort est certes préoccupante, mais en général assez vite éludée, pour se consacrer à ce qui nous procure du bienêtre, en vieillissant, notre corps ou celui des autres montrent des limites, des défaillances, nous rappelant l'horreur de notre finalité, ces pensées deviennent à leur tour source de questionnement, d'interrogations, qui nous poussent à y prêter attention de façon plus soutenue, ce qui était ignoré ou délaissé auparavant, se faisant, ces nouvelles situations à risques engendrent une réflexion plus poussée, ce qui enclenche un cycle infernal, et plus on y pense, plus le spectre de cette fin inéluctable se fait pressante!

Faut-il se forcer à ne pas y penser/songer pour notre propre bien, d'une certaine manière de redevenir insouciant, ou au contraire régler le problème à bras le corps, et regarder jusqu'où nos pensées nous entrainent, affronter et surmonter ses propres démons au risque d'en être obnubiler?

Ah ! Je vais ressortir mes fétiches et ce ne sera pas la première fois que j'en use, sur ce forum.

Lacan, bien entendu. Et pour aller se le faire dire, c'est par ici : Jacques Lacan - La conférence, Louvain

«La mort est du domaine de la foi !...Vous avez bien raison de croire que vous allez mourir - bien sûr !... ça vous soutient !...Si vous n’y croyiez pas, est-ce que vous pourriez supporter la vie que vous avez ?... Si on n’était pas solidement appuyés sur cette certitude que ça finira..., est-ce que vous pourriez supporter cette histoire ?... Néanmoins ce n’est qu’un acte de foi ...

Le comble du comble, c’est que vous n’en êtes pas sûrs ! »

La foi incite à s'oublier au profit de l'objet de nos croyances, c'est une façon de renoncer à soi et d'être déjà mort sans l'être réellement.

Se forcer à ne pas y penser/songer ou se laisser entraîner par des pensées jusqu'à l'obnubilation ne fera que renforcer la mort puisque dans un processus comme dans l'autre, elle reste au coeur de l'action voire de la réaction. L'individu agit vis à vis d'elle.

Alors, puisque nous parlons de foi, il y a cependant une glissade tout à fait facile à faire avec l'enseignement de toutes les religions confondues et qui, du reste, permet d'envisager les choses de façon très positive : à savoir que la mort n'est qu'un commencement.

Faire le deuil, en première intention, de ce que nous sommes, de ce que nous vivons et même de ce que nous possédons nous permet enfin d'en jouir. Amen.

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

je ne crains pas la mort, parce que pour la craindre il faut aimer la vie :p

J'aime la vie et je ne crains pas la mort. Mais il y en a beaucoup qui craignant la vie prétendent ne pas craindre la mort. :)

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Membre, ptitevalseuse, 52ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
52ans‚ ptitevalseuse,
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Lorsque l'on est jeune, la mort est certes préoccupante, mais en général assez vite éludée, pour se consacrer à ce qui nous procure du bienêtre, en vieillissant, notre corps ou celui des autres montrent des limites, des défaillances, nous rappelant l'horreur de notre finalité, ces pensées deviennent à leur tour source de questionnement, d'interrogations, qui nous poussent à y prêter attention de façon plus soutenue, ce qui était ignoré ou délaissé auparavant, se faisant, ces nouvelles situations à risques engendrent une réflexion plus poussée, ce qui enclenche un cycle infernal, et plus on y pense, plus le spectre de cette fin inéluctable se fait pressante!

Faut-il se forcer à ne pas y penser/songer pour notre propre bien, d'une certaine manière de redevenir insouciant, ou au contraire régler le problème à bras le corps, et regarder jusqu'où nos pensées nous entrainent, affronter et surmonter ses propres démons au risque d'en être obnubiler?

Affronter, pour se débarrasser une bonne fois pour toute de la peur de l'inconnu. Je parle bien sûr de la peur a priori, puisque celle du moment sera bien présente quoi qu'on y fasse. Par affronter, j'entends prévoir, préparer, apprivoiser peu à peu l'idée de notre propre mort pour qu'elle devienne aussi banale et naturelle qu'elle le sera effectivement.

Rien à philosopher, simplement du terre à terre.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Rien à philosopher, simplement du terre à terre.

Être "terre à terre" avec sa propre mort arrivera bien assez tôt, je te le concède. Cependant, en attendant d'y être, quel autre choix s'offre à nous que la philosophie ? Ce questionnement incessant jusqu'à ce que mort s'en suive...

A moins d'avoir ce don de résurrection qui fait bien des jaloux encore à notre époque quand plus de 2000 ans auparavant, un certain Jésus a su bluffer une population toute entière. Cette histoire a fait tout un(e) foi(n).

A ce qu'il paraît...

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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J'aime la vie et je ne crains pas la mort. Mais il y en a beaucoup qui craignant la vie prétendent ne pas craindre la mort. :)

oui, la vie peut pour certains êtres pire que la mort !

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Invité Xsylon
Invités, Posté(e)
Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
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Eloge de la fuite - Henri Laborit

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