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Mal-être et promiscuité


deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 735 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

D'un point de vue psychologique, nous avons tous une sphère d'intimité, j'ajouterai que nous avons aussi une "sphère de territoire" plus grande mais personnelle.

Et le fait de vivre les uns sur les autres soit épisodiquement soit régulièrement, par une contrainte ou une autre, n'engendrerait-il pas un rempart vers l'obtention du bien-être, si ce n'est pas la réalisation d'un mal-être purement et simplement!

Qui n'a pas fait l'expérience d'aller faire les courses un jour où il y a peu de monde, ça change la vie au point de les apprécier lors de cette désertification?

Qui n'a pas connu le départ de ses voisins, et profiter des moments de calme qui en on suivit, ou l'avoir vécu comme un soulagement?

Qui se sent à l'aise tassé comme des sardines dans un bus ou le métro, ou accolé dans le train ou l'avion?

Pourquoi ne pas imaginer que nous avons nous aussi besoin d'espace ( ce qui est le cas des grands mammifères ), d'un territoire assez grand pour éviter la densité, n'y a t-il pas un seuil à ne pas dépasser sous peine d'engendrer des déséquilibres internes, et n'avons nous pas depuis longtemps dépasser cette limite?

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Membre, Zigbu, 76ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
76ans‚ Zigbu,
Posté(e)

n'avons nous pas depuis longtemps dépasser cette limite?

Oh que oui ! Et pas seulement au niveau de notre entourage immédiat : Quand on circule en dehors des villes, combien de temps se passe-t-il entre deux hameaux, village, ou groupe de maisons ? Quasiment jamais, à moins d'aller dans des régions très peu peuplées.

Comme a dit je ne sais plus qui : "Il faudrait mettre les villes à la campagne". Perso, je m'en tamponne, je n'habite pas en ville, mais chaque fois que je vais (le moins souvent possible) à paris ou dans une autre grande ville, je me sens oppressé, je manque d'air. Très sincèrement, je vous plaint vous qui y habitez. Comment faites vous pour ne pas fuir ? Et puis, non, restez y, la campagne serait surpeuplée et le problème déplacé :o°

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Membre, 50ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

L'intimité, c'est justement cet espace où l'autre ne rentre pas (sauf invitation), et où l'on est maître chez soi.

On peut imaginer que s'y oppose le monde et son ambiance quelque fois nocive.

Il faut s'imaginer plusieurs types de situation.

1/ Je règne en maître chez moi et je me fais respecter où que j'aille, et j'ai ainsi la paix. Donc j'ai la chance de m'occuper sans être dérangé.

2/ Je partage des moments et une part de mon intimité, seulement avec mes proches et ceux en qui j'ai confiance. Donc je vis heureux parmi ceux que j'aime et qui m'aiment, au risque d'être dérangé.

3/ Je vis la plupart du temps avec les autres, et je n'ai aucun moment pour moi. Donc je suis exposé à tous les risques de la vie.

Pour ma part, le cas 1/ me correspond.

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Je suppose que ça dépend des mammifères, quand on voit le nombre de gens qui flânent dans les magasins un samedi. :p

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Membre, 78ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 78ans‚
Posté(e)

La sphère de l'intimité est délimitée par la longueur de l'avant-bras. Tout ce qui est dans cet espace est amical ou sinon, c'est une agression. Au-delà, c'est la sphère sociale, les proches sant dans l'espace délimité par le bras tendu. Plus éloigné, c'est sécurisant et impersonnel.

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