Le ministre japonais de la Justice reconnaît ses liens avec des Yakuzas

Le ministre japonais de la Justice reconnaît ses liens avec des Yakuzas

Le ministre japonais de la Justice Keishu Tanaka a reconnu aujourd'hui ses liens avec des yakuzas mais a refusé de démissionner à cette occasion. Jeudi un hebdomadaire a communiqué les contacts de Tanaka avec la mafia ayant provoqué de vives réactions dans les médias japonais.

Ce scandale n'est pas le premier à se produire au sein du gouvernement de Yoshihiko Noda. Précédemment l'opposition a obtenu la démission du ministre de la Défense accusé de faibles connaissances des problèmes militaires. /L

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La criminalité est en baisse constante depuis 2004 au Japon, alors si ce genre de liens permet d’améliorer l'état générale du pays....

Et les Yakuza, c'est pas nos branleurs de cité, mais des clans familiaux centenaires qui ont pignon sur rue, et qui mettent au pas les délinquants violent. Ils attirent l'attention et c'est mauvais pour les affaires ^^

alors si ce genre de liens permet d’améliorer l'état générale du pays....

C'est pactiser avec le diable.

C'est de la real-politik. Les yakuza font partit du tissu culturel japonais. C'est la plus grande organisation du crime organisé au monde.

Les relations entre police et yakuza sont codifié, quand un yak commet un crime il se rend systématiquement a la police. La peine a accomplir est ensuite négocié. C'est le iishu.

Ils ont aussi leurs propre code de conduite, le gokudo:

1. Tu n'offenseras pas les bons citoyens.
2. Tu ne prendras pas la femme du voisin.
3. Tu ne voleras pas l'organisation.
4. Tu ne te drogueras pas.
5. Tu devras obéissance et respect à ton supérieur.
6. Tu accepteras de mourir pour le père ou de faire de la prison pour lui.
7. Tu ne devras parler du groupe à quiconque.
8. En prison tu ne diras rien.
9. Il n'est pas permis de tuer un katagari (personne ne faisant pas partie de la pègre).

Ont peut difficilement juger le japon, ont est trop différend sur tout les plans.

En effet, la culture japonaise est radicalement différente de la culture française, leur système de valeurs n'est pas exactement identique.

Mais qu'on se croie obligé de juger ça comme étant mal ou bien, les faits en terme de criminalité sont la, consultez les chiffres et vous verrez.

Pour illustrer, je peux me balader dans les pires quartiers de Osaka avec 300 000 yen en cash (forcément) dans la poche sans qu'il m'arrive quoi que ce soit. La mafia japonaise fait respecter la tranquillité et l'ordre au Japon. Si un soir un jeune dealer veut venir vendre du shit, un mec en costard va lui demander gentiment de partir s'il est de bonne humeur, sinon il finira dans le lac Biwa avec du béton aux pieds.

Il faut des gens pour gérer les patchinko, la prostitution, la drogue parce qu'il y a une demande de toute façon... A fortiori au Japon où la pression est réelle et l'exutoire nécessaire pour ne pas péter une durite.

En France on y viendra aussi; a moins de supprimer la demande de drogue et de prostitution, il y aura des gens pour fournir cette demande aux clients. La France a alors intérêt soit de tout légaliser, soit de laisser une "famille" gérer (le plus proprement possible) cette clientèle. Le problème c'est qu'en France ou en Italie, nos mafias sont trop "latine" trop démonstrative et pas tellement enclin à apporter paix et sécurité dans les banlieues. Alors qu'au Japon, si.