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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)
forum

Les enseignants s'assurent en masse contre la violence


31/08/2012

« Les professeurs sont de plus en plus exposés » ...



    Près de la moitié des enseignants et personnels de direction a souscrit une assurance spéciale de la Maif qui leur assure un soutien financier et moral en cas d'agression ou d'accident.

La recrudescence de la violence scolaire s'observe par le nombre de contrats d'assurance souscrits pas les enseignants pour se protéger. La Maif révèle ce vendredi que 55% des enseignants et la moitié du personnel de direction, soit près de 500.000 personnes, ont choisi pour cette rentrée 2012 de souscrire une assurance spéciale qui les couvre des accidents et des agressions, aussi bien moralement que physiquement. (...)

Pour 40 euros par an, les enseignants victimes ou mis en cause dans des accidents ou des agressions bénéficient d'un soutien moral et psychologique, d'une prise en charge des frais d'hospitalisation, des pertes de revenus subies s'ils ne peuvent pas reprendre le travail, ou encore de remboursement des préjudices esthétiques. «Nous assurons aussi une prise en charge des frais et honoraires d'avocat et des conseils personnalisés en cas de litige», ajoute Marie-Hélène Reynal.

Une seule explication à ce phénomène: «une violence de plus en plus présente dans les établissements, entre les élèves, entre les professeurs et leurs élèves mais aussi avec leurs parents. Depuis une dizaine d'années, le respect s'est dilué. Les enseignants n'ont plus le soutien de leur hiérarchie. Leur parole est constamment mise en doute», déplore Olivia Millioz, porte-parole de l'association SOS Education, qui publie sur son site, souffrancedesprofs.com, des témoignages anonymes de professeurs en détresse.

Marie-Hélène Reynal cite en exemple un sociétaire projeté au sol par la mère d'un élève et qui, victime d'un arrêt de travail de sept jours, a porté plainte. «Les professeurs sont de plus en plus exposés et plus rapidement depuis la réforme sur la formation des professeurs qui fait l'objet d'une réflexion à laquelle participe d'ailleurs la Maif. De plus, la société civile est de plus en plus procédurière», constate-t-elle. «Cet accompagnement devient une évidence».



L'article complet...



forum Source: Le Figaro
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Membre, 73ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

C'est bizarre cette initiative ! Je croyais qu'il n'y avait que de bons profs et de bons élèves. Les relations devraient ètre au top !

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 136 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

La société de l'Ego commence dès l'école; ainsi la triste époque où nous étions tout de même "un peuple" et où l'individu était étouffé est devenu cette triste époque où le peuple n'est qu'une somme d'Ego.

J'aurais tendance à déplorer cette même violence faite au futur citoyen "C'est quoi ces notes?" Fierté et honte sont les deux menteurs d'une même pièce... Il ne reste qu'à espérer qu'on puisse trouver un juste équilibre pour les prochaines générations, ne pas vivre la note (ou le commentaire, l'analyse du professeur sur l'étudiant) comme une sanction ou une récompense mais comme une jauge permettant à l'étudiant de savoir où il en est.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 448 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
ne pas vivre la note (ou le commentaire, l'analyse du professeur sur l'étudiant) comme une sanction ou une récompense mais comme une jauge permettant à l'étudiant de savoir où il en est.
C'est vrai, on devrait vivre la note comme une jauge, pas comme une sanction ou une récompense.
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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

C'est vrai, on devrait vivre la note comme une jauge, pas comme une sanction ou une récompense.

Exactement.

Et si la société devient violente, c'est parce qu’on impose cette compétitivité dès l'enfance. Il faut être un prédateur pour s'en sortir. Le monde est cruel.

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Membre, Sur le départ , 47ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
47ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

quand je pense qu'il y a des profs assez stupides pour prendre quelque chose à la MAIF alors qu'il existe l'autonome de solidarité qui est beaucoup moins cher !

Quant au fait que l'on n'est plus le soutien de sa hiérarchie, c'est complètement faux : j'ai des collègues qui ont eu le soutien du principal et de l'Inspecteur d'Académie dans des cas de violences d'un élève de SEGPA...faudrait une fois de plus éviter les généralités!

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 136 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

ça n'empêche pas l'envie de se battre, y compris contre soi même et relever des challenges (parler 8 langues, connaitre l'histoire de l'Inde, découvrir un remède au cancer...)

Notre histoire nous apprend qu'on est des primates à la con, on court moins vite qu'un chien, on grimpe moins bien aux arbres qu'un chat, on ne respire pas sous l'eau... Notre survie ne dépendait uniquement de notre aptitude à nous organiser en groupe. Notre puissance vient de notre communauté, de notre société.

Bien sur qu'une nature opportuniste nous oblige à tenter de tirer un peu de la couverture à soi, mais universellement nous avons littéralement besoin de l'autre pour survivre.

Le violence à l'école vient à mon humble avis de cette croyance qu'il faut être un prédateur pour survivre.

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Membre, Sur le départ , 47ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
47ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

Exactement.

Et si la société devient violente, c'est parce qu’on impose cette compétitivité dès l'enfance. Il faut être un prédateur pour s'en sortir. Le monde est cruel.

il n'y a pas de compétitivité de la part des professeurs à l'heure actuelle mais de la part des parents qui mettent une pression énorme sur le statut de la note!

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Membre, 92ans Posté(e)
Lovery Membre 16 831 messages
Forumeur alchimiste ‚ 92ans‚
Posté(e)

Encore une bréche où les assureurs s'engouffrent !

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Invité O_O
Invités, Posté(e)
Invité O_O
Invité O_O Invités 0 message
Posté(e)

L'intervention d'assurances privées ou mutualistes de droit privé, ne peut qu'augmenter les clivages entre ceux qui, de toute façon quelle que soit la note, s'en sortiront, et les autres.

Avant ou après le diplôme, veux-je dire.

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Membre, 73ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

Exactement.

Et si la société devient violente, c'est parce qu’on impose cette compétitivité dès l'enfance. Il faut être un prédateur pour s'en sortir. Le monde est cruel.

Faux et archi faux !

La violence vis à vis des profs a commencé aprés 68 quand on a supprimé les notes . Je n'ai jamais assisté à aucune violence ni aucune insulte envers un prof durant toute ma scolarité ni dans ma courte carrière de prof d'EPS de 72 à 77.

La violence provient uniquement de la perte des valeurs de respect de la part des élèves envers les professeurs puis en sens inverse par incidence avec des profs à l'absenteisme de plus en plus fréquent .

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Membre, Posté(e)
-X9- Membre 780 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

génération des droits sans devoirs, et hop, c'est le boxon...

génération à la con...

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)
Et si la société devient violente, c'est parce qu’on impose cette compétitivité dès l'enfance.

La note sanctionnait bien davantage dans le passé, lorsque les enseignants n'avaient pas besoin de souscrire à des assurances spéciales agressions...

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Membre, Posté(e)
et-oui Membre 362 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Faux et archi faux !

La violence vis à vis des profs a commencé aprés 68 quand on a supprimé les notes . Je n'ai jamais assisté à aucune violence ni aucune insulte envers un prof durant toute ma scolarité ni dans ma courte carrière de prof d'EPS de 72 à 77.

La violence provient uniquement de la perte des valeurs de respect de la part des élèves envers les professeurs puis en sens inverse par incidence avec des profs à l'absenteisme de plus en plus fréquent .

« L’adolescence, c’est l’époque où un enfant sait tout, à condition que cela n’ait aucun rapport avec les programmes scolaires. »

Courir au-delà des mers, c'est changer de ciel et non pas d'humeur. Stérile agitation que la nôtre !

génération des droits sans devoirs, et hop, c'est le boxon...

génération à la con...

La société donc vous, nous eux (les politiques , la justice, ) sont responsables !!!!

Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercherde nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. Marcel Proust

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)
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Membre, Sur le départ , 47ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
47ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

faut arrêter avec mai 68 puisque depuis cette date il y a eu multitudes de réformes les unes après les autres...cela n'a rien à voir du tout ! Faut arrêter avec l'idée qu'avant c'était mieux..;avant il y avait un paquet de jeunes avec un taux de décrochage gigantesque! Alors on dira ce que l'on voudra mais la violence envers les profs n'a rien à voir avec mai 68 wacko.gif

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Membre, Posté(e)
-X9- Membre 780 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

la violence avec les profs, les insultes envers les policiers, le non respect des règles en général : c'est la génération des droits sans devoirs.

et ça a démarré quand ? l'enfant roi, ... mai 68 en a été le départ c'est certain.

on n'entend plus que ça partout : on a bien le droit de partir en vacances, on a bien le droit de faire ce qu'on veut, on a bien le droit... NON, on a tous des devoirs aussi, et d'abord celui de se conformer aux lois et aux règles en vigueur.

comment peut-on soutenir le contraire ?

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Membre, 73ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

faut arrêter avec mai 68 puisque depuis cette date il y a eu multitudes de réformes les unes après les autres...cela n'a rien à voir du tout ! Faut arrêter avec l'idée qu'avant c'était mieux..;avant il y avait un paquet de jeunes avec un taux de décrochage gigantesque! Alors on dira ce que l'on voudra mais la violence envers les profs n'a rien à voir avec mai 68 wacko.gif

Mais qu'est-ce que tu connais de l'avant 68 ? Tu n'était pas né.

Qu'est-ce que le taux de décrochage des jeunes a à voir avec les violences envers les profs ? Le niveau de l'avant 68 était bien plus haut que celui d'aujourd'hui . Il y avait moins de réussite au bac , mais ceux qui décrochaient trouvaient du boulot car à l'époque il y avait des industries en France .

Maintenant on donne le bac à tout le monde et les bacheliers savent à peine lire , écrire et compter.

Avant 68 nos parents nous donnaient des valeurs morales que l'école complètait en nous apprenant le civisme et le respect de la hiérarchie.

Personne ne se serait permis d'insulter ou d'agresser parents et professeurs.

L'aprés 68 a fait place au laxisme , au "tout est permis" et l'immigration massive d'Afrique du Nord a fait le reste avec des jeunes qui n'avaient pas la mème éducation , pas les mèmes valeurs et qui arrivaient dans un pays beaucoup plus permissif que le leur.

Ce cocktail a été à l'origine des 1ères violences scolaires avec des enfant de familles immigrées aux moyens financiers limités qui se trouvaient tout d'un coup confrontés à la prolifération des vètements de marque chez leur camarades de classe .

Cà a été le début des rackets à l'école avec des élèves qui sont devenus de petits caids ne respectant ni leurs camarades ni leurs professeurs.

Par la suite ,l'augmentation du chomage dans les familles des quartiers ont augmenté le phénomène et les violences des cités se sont transférées dans les écoles où les gamins des cités ont reproduit l'exemple de leurs ainés .

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

J'aurais tendance à déplorer cette même violence faite au futur citoyen "C'est quoi ces notes?" Fierté et honte sont les deux menteurs d'une même pièce... Il ne reste qu'à espérer qu'on puisse trouver un juste équilibre pour les prochaines générations, ne pas vivre la note (ou le commentaire, l'analyse du professeur sur l'étudiant) comme une sanction ou une récompense mais comme une jauge permettant à l'étudiant de savoir où il en est.

Exactement.

Et si la société devient violente, c'est parce qu’on impose cette compétitivité dès l'enfance. Il faut être un prédateur pour s'en sortir. Le monde est cruel.

Le problème n'est pas la note en elle-même mais bien un problème de société. J'ai subi le système de notation pendant toute ma scolarité et je n'ai jamais été un sauvage. Si je faisais une connerie à l'école, le prof parlait à mes parents qui ne remettaient pas sa parole en doute et j'étais bon pour être aussi puni à la maison, voire prendre une baffe ou une bonne engueulade. La pression des notes, elle existe un peu mais ça peut être tout à fait positif. La notation sert aussi de bon indicateur sur la situation de l'élève et son évolution.

Ce n'est pas aux élèves de se noter, c'est bien au prof d'évaluer l'élève ! L'élève ne sait pas, et en plus il est jeune et globalement ignorant. S'il y a un problème avec ça, c'est que les gens sont encore plus imbéciles que je le croyais.

J'ai eu des débats chauds avec des enseignants ce sujet des notations. Si les gens ne sont plus capables d'admettre que le fiston a un 0 en maths, on est mal barré. Il y a ensuite l'analyse : détecter s'il y a un problème spécifique d'apprentissage, dans la famille, de comportement ou un acharnement du prof... Abolir la notation, ça ne va faire que déplacer les problèmes de société sur d'autres supports, sans rien régler.

Et en tout cas, pas la violence envers les profs, qui n'a même pas besoin de notation pour s'exprimer. Tout ça n'est qu'un prétexte et je ne vais certainement pas écouter les familles imbéciles et de mauvaise foi, qui pensent que la réussite scolaire est un dû, que se prendre une taule n'est qu'un acte barbare et sadique des enseignants, que forcément leur enfant est de bonne foi même quand il se montre insolent,... J'écoute les profs qui vivent leur métier sur le terrain, et parfois des terrains difficiles.

Faux et archi faux !

La violence vis à vis des profs a commencé aprés 68 quand on a supprimé les notes.

Les notes n'ont pas été supprimées. Ma génération et celle de mon petit frère les ont eues. Ce n'est pas ce simple système de notation qui a engendré toute cette violence et ce manque de respect, c'est la société qui est devenue folle et qui s'est trouvé un ennemi facile : l'enseignant, la note.

On est passé de l'idéologie libertaire à l'égoïsme de masse, on a jeté le bébé avec l'eau du bain en prétextant l'autoritarisme institutionnel. On a ensuite privilégié des méthodes d'enseignement totalement portées par de l'idéologie, sans plus aucun réalisme et en opposition systématique à ce qui a été fait avant. Mais la dégradation des conditions d'enseignement, elle est flagrante dans les zones pauvres et denses, incultes et peu sures, pleines de délinquants déscolarisés aussi. Le gros du problème, c'est ce rejet mongolien des institutions qui fait florès dans les zones difficiles. Quand les profs se font emmerder dans leur vie privée pour une mauvaise note au petit frère. Cet esprit de rébellion mécanique, plein de mauvaise foi, de gens non éduqués.

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Membre, 73ans Posté(e)
okman38 Membre 2 891 messages
Baby Forumeur‚ 73ans‚
Posté(e)

Les notes n'ont pas été supprimées. Ma génération et celle de mon petit frère les ont eues. Ce n'est pas ce simple système de notation qui a engendré toute cette violence et ce manque de respect, c'est la société qui est devenue folle et qui s'est trouvé un ennemi facile : l'enseignant, la note.

On est passé de l'idéologie libertaire à l'égoïsme de masse, on a jeté le bébé avec l'eau du bain en prétextant l'autoritarisme institutionnel. On a ensuite privilégié des méthodes d'enseignement totalement portées par de l'idéologie, sans plus aucun réalisme et en opposition systématique à ce qui a été fait avant. Mais la dégradation des conditions d'enseignement, elle est flagrante dans les zones pauvres et denses, incultes et peu sures, pleines de délinquants déscolarisés aussi. Le gros du problème, c'est ce rejet mongolien des institutions qui fait florès dans les zones difficiles. Quand les profs se font emmerder dans leur vie privée pour une mauvaise note au petit frère. Cet esprit de rébellion mécanique, plein de mauvaise foi, de gens non éduqués.

Je n'ai pas dit que c'était le système de notation qui avait engendré la violence .

Il me semble qu'on est d'accord sur le pourquoi des choses mais que je l'ai dit de façon plus simple .

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