Concevoir le paradis

J'y ai beaucoup pensé quand j'étais au catéchisme à l'école primaire, et j'aimerai avoir les visions des croyants, comme des non-croyants.

Le paradis est donc le lieu final où les Hommes seront récompensés de leur bon comportement sur terre. Dieu est seul juge.

A l'école on m'a dit qu'au paradis, on n'était jamais malheureux, que c'était du bonheur pour l'éternité. Mais concrètement, ça donne quoi ?

Le jardin d'Eden ? Et pour ceux qui n'aiment pas la campagne ? Et si pour le bonheur d'une personne, il fallait la présence d'une autre personne qui elle est en enfer ?

Pour vous le paradis est-il un lieu concret, tangible où on vit comme on vit sur terre, ou alors est-ce une métaphore pour parler d'une paix éternelle de l'âme, comme un shoot de morphine pour toujours ?

Voilà, je vous invite a exposer votre conception du paradis.

Déjà : travaille t-on au Paradis ?

Selon des sources : oui -bien que l'on ne puisse appeler ce métier d'ange un métier.

Selon encore d'autres sources (moins fiables) : non.

Le paradis selon la définition religieuse, si je me souviens bien, c'est la béatitude en regardant le visage de Dieu, c'est vachement moins sexy que ta vision et ça risque d'être rapidement chiant :D.

Et amha le paradis, si ça devait exister, c'est juste revivre à l'infini, sans ce rendre compte, les meilleurs moment de sa vie.

ques qui n'on pas pue inventer comme connerie , juste pour faire peur au croyant en leur disant que si il déconne il pleurerons crierons souffrirons une éternité , tout sa pour tenir le peuple en laisse ...

Si je devais croire au paradis, pour moi ce serais tout simplement une chambre. Une chambre infinie, chacun aurais la sienne pour y faire ce qu'il veut, absolument tout ce qu'il veut, sans aucune limite, et vu que c'est SA chambre, il pourrait le faire sans déranger personne. Ce qui serait cool aussi ça serait de pouvoir aller dans le paradis des autres, pour voir ce qu'ils en ont fait et explorer des mondes infiniment variés!

Putain, j'ai une conception super poétique du paradis et même pas un +1, retournez planter des navets, bande de gueux

Le Paradis...

On n'y retrouverait les mêmes qu'ici bas...?

Alors bonne appétit.:blush:

Pour ma part, je pense que le secret, c'est que le monde réel est le paradis, mais que personne ne le sait ^^

On peut faire tout ce qu'on veux !

Mais cette liberté fait peur, donc on s'impose des règles, de très très très nombreuses règles, instaurée depuis notre naissance par nos parents, nos proches, notre culture.

Ce qui fait que notre monde devient un enfer.

Dans je sais plus quel film, quelqu'un vantais le diable d'avoir une imagination débordante. Et il répondait en gros "mais non, j'invente rien... pour faire tomber un être humain dans le pire des enfert, c'est facile, il suffit de lui donner ce qu'il veux. ça marche à tout les coups"

L'enfer, c'est pas les autres, c'est nous même ^^

Mais cette liberté fait peur, donc on s'impose des règles, de très très très nombreuses règles, instaurée depuis notre naissance par nos parents, nos proches, notre culture.

Ce qui fait que notre monde devient un enfer.

Pas du tout d'accord, ce ne sont pas les règles qui font que notre monde devient un enfer, celles-ci servent de boussoles à ceux qui se perdraient dans la liberté, beaucoup sont facilement contournables, et tant que c'est fait sans déranger personne, enfin ma théorie là dessus est trop longue!

Sinon, personnellement mes seuls réels plaisirs sont mes relations, et mes voyages. Donc non seulement je ne crois absolument pas au paradis, mais en plus j'ai tout ce qu'il me faut actuellement, et sans souffrance, sans crainte, il n'y aurait plus le "jeu" que j'affectionne sur terre...

Les règles peuvent être utile si on les vois comme des boussoles dont on peu ou pas se servir à volonté, pas comme des murs infranchissables qu'on ne peut contourner, et même pas penser à contourner ^^

En fait, il faudrait avoir conscience qu'il n'existe en réalité aucune règle autre que celles qu'on s'impose à sois même.

On est, de fait, totalement libre, mais on veux rarement notre bonheur ^^

Celles qui sont incontournables ont lieu d'être, celles qui ne le sont pas, c'est très mal vu de s'en affranchir, mais quand c'est dans le secret, et qu'on est conscient, alors il n'est plus nécessaire de les suivre.

Comment cela on veut rarement notre bonheur?

Si j'y croyais, je verrais le paradis comme un endroit où personne ne nous ferait chier, où on ne souffrirait plus. Ah mais c'est juste la mort, en fait.

Putain, j'ai une conception super poétique du paradis et même pas un +1, retournez planter des navets, bande de gueux

Super geek, ouais.

Putain, j'ai une conception super poétique du paradis et même pas un +1, retournez planter des navets, bande de gueux

Dès heures après ... toujours pas de +1

C'pas de bol ! ^^

Ils devraient le mettre beaucoup plus en avant, un peu comme sur le site se coucher moins bête... là ça marche d'enfer les +1 / -1

Posé comme ça, dans le coins en haut à gauche (le coins "mort" en ergonomie), totalement discret (de la même couleur que le fond...) je suis sûr qu'ils pourraient écrire "je vous encule tous" à la place que personne ne s'en rendrait compte. ^^

Pour vous le paradis est-il un lieu concret, tangible où on vit comme on vit sur terre, ou alors est-ce une métaphore pour parler d'une paix éternelle de l'âme, comme un shoot de morphine pour toujours ?

Une fable tirée d'un best-seller, rien de plus pour ma part. :)

Comment cela on veut rarement notre bonheur?

Mmmm c'est plus facile à expliquer avec des exemples.

En vérité, la plupart du temps, on a tout pour être heureux, mais on insiste très lourdement pour vouloir à tout prix des choses qu'on n'a pas.

Si on atteins le bonheur, on ne va pas rester là, les bras croisés à attendre, on va forcément se mettre très vite à vouloir d'autres choses. Le bonheur, on supporte pas. ^^

La plupart du temps aussi, on se "fixe" des objectifs à atteindre dans la vie. Et comme ils sont très utopiques, on se pose des objectifs intermédiaire à atteindre... puis on pousse des années vers cet objectif intermédiaire "parce que c'est important"...et à force de pousser, de résoudre tous les petits problèmes ou obstacle pour l'atteindre, la raison pour laquelle on essaye à tout prix d'atteindre cet objectif, l'objectif final, on l'a totalement oublié. Et la raison pour laquelle on s'était posé cet objectif final aussi, on l'a totalement oublié.

Et ça ne correspond plus, la majorité du temps, avec ce dont on a besoin réellement.

Faudrait que tu me fasse confiance là dessus, parce que je trouve pas d'exemple pour clarifier la chose...

Mais si tu regardes bien les choses, la plupart du temps, c'est à cause de ce que les gens veulent qu'ils sont malheureux, pas tant à cause de choses qui leur arrivent.

Notre "vouloir", c'est une arme très puissante contre nous même.

Et on l'utilise très rarement pour notre bien.

On pourrai considérer que c'est se "perdre" quelque part. Par exemple, ceux qui ont pour letmotiv la recherche de l'argent... à tout prix, à un point maladif... ils en ont oublié pourquoi ils cherchaient à avoir autant d'argent, et se posent même pas la question d'à quoi ça sert. "C'est bien", c'est tout.

C'est la "preuve" qu'ils ont réussi leur vie (pourquoi vouloir le prouver ? et à qui ? ils le savent même pas...)

Et cette volonté les détruits petit à petit, les empèchent de vivre vraiment... et de s'épanouir.

C'est un peu pareil pour presque tout le monde, sur des domaines différents.

Edit : tiens si, je vais prendre un exemple ^^

Toi, qu'est-ce qui t'empêche d'être heureuse ? là maintenant, tout de suite ! d'être profondément épanouie de bonheur ?

Réfléchi bien.

Je ne suis pas d'accord et je vais t'expliquer cela en répondant à ta question.

Je suis profondément épanouie de bonheur. MAIS, le détail qui empêche la plénitude totale, c'est justement le fait de ne rien désirer!

J'avais des objectifs, mais je les ai tous atteints, je n'ai plus de plaisir pour grand chose parce que je me dis "à quoi cela me mène?" Je suis satisfaite de tout, de ma vie relationnelle, de ma santé, de mon physique, de ma façon de penser...

Si je me qualifie de parfaitement heureuse, c'est parce que je n'ai rien qui me contrarie. Pourtant, je ne connais plus les joies que j'avais avant, quand j'étais amoureuse, quand on me faisait des compliments, quand j'atteignais un objectif sportif, maintenant je suis insensible parce que je prévois d'avance où me mènera la relation (il se trouve que je ne me trompe jamais) j'ai un grande confiance en moi, même dans le domaine sportif je ne ressent plus de souffrance...

Tu vois ce que je veux dire? Ne rien désirer c'est être libre, mais cette liberté devient une prison car ne plus rien espérer c'est s'enfermer dans un ennui continuel... Il y a une chose que je désire, c'est avoir à nouveau des sentiments, quels qu'ils soient, mais j'ai trop réfléchi ces derniers temps, et je me suis affranchie de mon caractère nerveux, je suis incapable de m'attacher aux gens, je ne suis plus jamais triste...

C'est étrange à mon âge, hein... :p Enfin, tu comprends mon point de vue?

Vi, je comprend.

Et effectivement, t'es peut être l'exemple le plus mal choisi pour montrer ce que je voulais dire ^^

Le "cafard", je connais, et c'est assez terrible comme situation.

Et j'ai quand même un doute sur ta "profondeur d'épanouissement de bonheur" ^^

Pour ma part, j'ai presque un peu l'impression que c'est un enfer. (à quoi conduit le fait de "vouloir" trop de chose... sauf que tu es arrivé, tu es pas en route. donc forcément... ça colle pas à ce que je voulais montrer)

Mais de fait, tu as découvert que tes objectifs n'était pas de vrais objectifs... et t'ont pas amené à grand chose. Donc forcément, tu es dans le cas où on ne veux plus rien parce qu'on ne sait plus quoi vouloir.

C'est quand même la preuve que ce vide, on l'avait avant, et qu'on "voulait" ces choses précisément pour ne pas le ressentir.

Et ce que tu recherche, là, c'est bien de "vouloir" encore d'autre truc, pour pas te retrouver face à toi même et creuser vraiment qui tu pourrais être vraiment.

Du coup, tu veux vouloir... c'est sûr, c'est un peu tordu comme truc ^^ j'admet :p

Pourquoi, pour changer, tu essayerai pas d'être toi même ? ^^

ça serait un autre truc que vouloir.

( PS : si on ne se trompe jamais quand on commence une relation, c'est qu'on élimine toute celles qui pourrait nous surprendre, et qu'on amène les autres précisément là où on veux les amener à chaque fois, et qu'on ne laisse aucune autre alternatives risquer de se dérouler... ;-) Peut être veux tu un peu trop les choses pour atteindre ton paradis :) )

Je suis toujours l'exemple mal choisit pour tout :p

Non mais c'est cela, je "veux vouloir" parce que je considère que ne pas avoir d'objectif c'est vivre inutilement, donc je n'ai pas le cafard, je suis loin d'être malheureuse, mais je n'ai d'intérêt réel pour rien, j'aimerais préparer l'avenir, mais à quoi?

Disons (pour ton PS) que je n'ai jamais obtenu ce que je désirais, dans un premier temps, tout est venu après, quand mon désir était moins fort...

Je finis par MP parce que ça tend vers le HS après :p

devinette :

Paradis du croyant

Purgatoire del’ignorant et du savant

Enfer de l’incroyant

Que suis-je ?

// Mon voisin, qui me marche sur les pieds, me fait chier ; pas vous ?