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Les différents courants de la pensée économique

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Invité David Web

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
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Il y a 8 heures, existence a dit :

Donc l'absence de démocratie a permis cela.

La démocratie n'a jamais existé en France...Je vais cité un seul exemple qui vaut pour tous les autres présidents. Macron 3 semaines après son élection distribuait 1.4 milliards à Bouygues, ets il besoin de précisé que son élection a été arrosée par ce dernier.Entres autres et cela chacun comprendra qu'aucun des donneurs n'est philanthrope et qu'ils exigent toujours un retour sur investissement

Dans le cas de Moulinex, les ouvriers et employés ont fait confiance à l'encadrement , chose qu'il ne faut jamais faire, dans un système coopératif. Il faut opter pour l'égalité des voix, en deux pour que le bilan annuel soit accessible à tout le personnel (d'ailleurs c'est aussi valable pour tous les français , comme cela existe en Allemagne ou en Scandinavie) Cela permettrait à des comités d'ouvriers et d'employés de soumettre à un expert comptable l'interprétation réelle du bilan. Car un bilan est manipulable 

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je parlais de l'absence démocratie au sein de l'entreprise. Sinon effectivement, au niveau du gouvernement y a pas de démocratie on est bien d'accord.

Oui alors donc c'est bien cela, de ne pas faire confiance à un encadrement, lui demander la transparence, notamment en terme financier.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
il y a 48 minutes, existence a dit :

Je parlais de l'absence démocratie au sein de l'entreprise. Sinon effectivement, au niveau du gouvernement y a pas de démocratie on est bien d'accord.

Oui alors donc c'est bien cela, de ne pas faire confiance à un encadrement, lui demander la transparence, notamment en terme financier.

Etendons cela à l'état, en Scandinavie tout le monde peut demander des comptes à tous les élus, via internet, celui ci a l'obligation de répondre dans le mois. Sinon il peut être poursuivi , rappelons la ministre révoquée pour un mars acheté avec sa carte d'élu...Rappelons la peine encourue en cas manifeste de fraude 13 ans ferme sans aucune remise de peine….J'ai aussi apprécié la gestion de l'Islande...Cela n'a absolument rien à voir avec la France, où les élus sont protégés , même s'ils détournent les exemples d'abord aucun des 17 ministres ou secrétaires d'état démissionnaires tous pour escroqueries n'est réellement poursuivi, 17 auxquels il faut ajouter un exhibitionniste et un violeur pour chantage. Est ce concevable d'avoir de tels nommés dans une république digne de ce nom...Maintenant va se poser , les votants Macron ont ils une mémoire de poisson rouge avec son pendant la bêtise de réélire un tel personnage..

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Membre, 62ans Posté(e)
Good Venins Membre 917 messages
Mentor‚ 62ans‚
Posté(e)

bonsoir, lorsque vous aurez théoriser sur l'économie, elle vous fera peut-être sentir a qu'elle point

vous serez dans la Merde... parce que les indicateurs sont plutôt haineux... vous évoquiez le brexit,

mais il y a aussi ce que certains appel l'UBERISATION de la société, la décroissance, les monnaies plus ou moins

virtuelles (Bitcoin et autres);l'état d'une économie après une grave pandémie, les achats sur internet (amazone et consorts),

les échanges de services et travaux (les sels), le troc, et toutes autres aspirations du peuple a faire gicler l'état et les banques

de leurs tractations... une petite prise de conscience écologique (véganes et compagnie) et des horde d'étudiants qui n'ont

rien a foutre du système, et qui veulent le plombé jusqu’à la mort (je touche de partout, et je m'en bat les Nouilles du reste),

les gilets jaunes; etc,etc...

enfin, les temps changent... et je vois l'avenir comme un joyeux bordel (l'ordre du chaos)...

a mon sens les vraies questions sont là...

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Good Venins a dit :

bonsoir, lorsque vous aurez théoriser sur l'économie, elle vous fera peut-être sentir a qu'elle point

vous serez dans la Merde... parce que les indicateurs sont plutôt haineux... vous évoquiez le brexit,

mais il y a aussi ce que certains appel l'UBERISATION de la société, la décroissance, les monnaies plus ou moins

virtuelles (Bitcoin et autres);l'état d'une économie après une grave pandémie, les achats sur internet (amazone et consorts),

les échanges de services et travaux (les sels), le troc, et toutes autres aspirations du peuple a faire gicler l'état et les banques

de leurs tractations... une petite prise de conscience écologique (véganes et compagnie) et des horde d'étudiants qui n'ont

rien a foutre du système, et qui veulent le plombé jusqu’à la mort (je touche de partout, et je m'en bat les Nouilles du reste),

les gilets jaunes; etc,etc...

enfin, les temps changent... et je vois l'avenir comme un joyeux bordel (l'ordre du chaos)...

a mon sens les vraies questions sont là...

Doit on comprendre qu'avant le covid la situation française était florissante ? PLUS DE 105 % de dettes, un chomage soigneusement truqué, entre 8 et 10 millions de français vivant sous le seuil de pauvreté, par contre 460.000 euros pour une pouf soit 30 smic par mois...Un nombre de parlementaires au ratio 6 fois plus important qu'aux états unis et surtout un nombre de ministres et de conseillers tous escrocs, triste de constater cela ..L'ordre du Chaos, je pense plus à une guerre civile, car inévitablement en dehors des promesses bidons , nous n'augmenterons pas les impôts ou les taxes, , le mensonge explosera à la face de ce gouvernement

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Membre, 62ans Posté(e)
Good Venins Membre 917 messages
Mentor‚ 62ans‚
Posté(e)

Bonjour, l'économie c'est un peu une auberge espagnole (on y mange ce que l'on y apporte);

Alors OK, on peut faire et refaire l'histoire, c'est peut être passionnant, mais sans tenir compte

des choix de la population, des tendances, ect.,ect... cela ne mène a rien. Pour le reste, chacun sait

que l'on ne rase pas gratis et qu'a un moment ou un autre on prendra l'argent dans nos poches...

Je ne propose rien, et je ne veux pas être un oiseau de mauvaise augures, mais l'avenir ne semble

difficile...

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

L'avenir est compliqué mais avec une vraie démocratie on pourrait le gérer. Sans démocratie, on continuera l'appropriation par une minorité de très riches. Le parlementarisme et l'élection présidentielle ne sont pas démocratiques mais permettent au grand capital de placer ses pions.

Plein de gens sont motivés par des causes et des problématiques diverses et sont frustrés parce qu'il n'ont pas de pouvoir citoyen. Le remède universelle, c'est le pouvoir citoyen donc la vraie démocratie.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, existence a dit :

L'avenir est compliqué mais avec une vraie démocratie on pourrait le gérer. Sans démocratie, on continuera l'appropriation par une minorité de très riches. Le parlementarisme et l'élection présidentielle ne sont pas démocratiques mais permettent au grand capital de placer ses pions.

Plein de gens sont motivés par des causes et des problématiques diverses et sont frustrés parce qu'il n'ont pas de pouvoir citoyen. Le remède universelle, c'est le pouvoir citoyen donc la vraie démocratie.

La vraie démocratie n'est que celle exprimée par le peuple et non des élus, qui n'auront de cesse que de s'enrichir et de favoriser la caste qui leur paie leur élection...

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Membre, SaXo, 103ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
103ans‚ SaXo,
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Le 22/12/2013 à 13:35, Chris Benoit1 a dit :

oui

 

Vous aviez oublié mais ensemble;e

s'il il y a eu une enfant 

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  • 1 an après...
Nouveau, 29ans Posté(e)
NonnieB Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 29ans‚
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Le mercantilisme : (vers le 16ème siècle). 

C’est une doctrine qui explique que la puissance de l'État résulte de l'enrichissement de la nation, qui est obtenu par le développement de l'industrie et du commerce, par un excédent commercial et une accumulation de métaux précieux. Ainsi que Les mercantilismes sont populationnistes, c'est-à-dire favorables au développement de leur population qui inspire la force ou la puissance militaire de la nature. Il est aussi favorable à l'intervention de l'État au sein de l'économie à plusieurs niveaux : fiscalité, contrôle des prix, protection douanière, etc.

Plus de détails ici

La physiocratie : (vers le 18ème siècle)

C'est une doctrine qui est délimitée entre 1750 et 1770 en France.

Elle explique l'idée du libre-échange qui marque l'opposition à l'interventionnisme étatique, elle rejette le protectionnisme et le Mercantilisme et considère l'initiative privée comme le moteur du libéralisme.

Elle considère que l'activité agricole est la source de richesse exclusive, il faut encourager les agriculteurs par la fixation libre des prix des produits elle puisse être libre d'écouler ses produits et de ne doit pas être gênée par les différents impôts.

Plus de détails ici

Le courant classique : (Au milieu du 18ème siècle)

c'est une doctrine qui affirme le caractère fondamental de la liberté individuelle dans les domaines politiques et économiques et qui s'oppose à toute forme d'intervention de l'Etat. Ce courant basé sur des principes telle que:

1- Liberté individuelles : Donner la liberté totale aux individus d’agir par leurs propres initiatives sans faire face à des obstacles par une autorité supérieurs.

2- Primauté du marché : le marché est le seul élément régulateur de l'activité économique.

3- Non à l’interventionnisme : Le rôle de l’Etat doit être réduit au rôle de maintien de l’ordre publique tel que : la justice ; sécurité ; défense ;…

4- Non à protectionnisme : Chaque individu doit être libre de fonder une entreprise et vendre ses produits, et chaque pays doit se spécialiser dans la fabrication des produits.

5- Les classes sociales :

- La classe des propriétaires fonciers qui sont en possessions des terres. (Perçoit une rente foncière) ;
- La classe des entrepreneurs capitaliste qui fournissent le facteur « capital ». (donner un profit) ;
- La classe des travailleurs qui fournissent le facteur « travail », perçoit un salaire en contrepartie du
facteur de production.

Critique marxiste : (Au 19ème siècle)

C’est une critique de la pensée économique de son époque. Marx procède à une analyse critique du système de production capitaliste de trois points :

- Il considère le système capitaliste comme n’étant qu’une phase d’un processus historique général, alors que pour les classiques c’est plutôt un aboutissement.
- Il donne une explication dialectique et matérialiste, donc non naturelle de l’évolution des sociétés.
- Il critique le secret du profit, et la dynamique du capitalisme ; l’exploitation du travailleur qui possède

la force de travail par le capitaliste qui achète cette force du travail.

Plus de détails ici

Le courant néoclassique : (A la fin de 19ème siècle)

c’est une doctrine qui explique les comportements des agents économiques en vue de l’allocation optimale des ressources rares à usages alternatifs en adaptant la microéconomie comme base de leur analyse économiques. (Approche microéconomique)

Les principes néoclassiques sont les suivants :

- Raisonnement marginal : Ils cherchent la quantité globale et s’attachent au calcul économique des
unités individuelles.
- Rationalité économique : L’individu est capable de classer les choix possible par ordre de préférence, il cherche le maximum de satisfaction.
- Valeur – utilité : C’est une valeur subjective et physiologique d’un bien est déterminée par son utilité pour celui qui la demande.
- L’équilibre-économiques : L’égalisation de l’offre et la demande et le prix d’équilibre.

Approche Keynésienne : (début de 20ème siècle, John Maynard Keynes : 1883-1946) :

C’est une approche macroéconomique qui considère que l’Etat est un agent économique qui doit intervenir au sein de l’activité économique, en encourageant les producteurs et les consommateurs à adapter telle mesure économique.

Plus de détails ici

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Membre, 37ans Posté(e)
Vicen Membre 1 062 messages
Forumeur expérimenté‚ 37ans‚
Posté(e)

Les vielles recettes de vieux modèles économiques qui ne prennent pas en compte les limites du monde physique, ça fonctionnait peut-être tant bien que mal, jusqu'à présent. Bien que des problématiques monétaires abstraites on pu être créer de toute pièce par les divers courants économiques. Les prochaines problématiques des décennies à venir vont être des problématiques bien moins abstraites.

Faut peut-être arrêter de se référer à travers ses différents courants qui n'étaient pas confrontés ni aux mêmes problèmes, ni aux mêmes défis. Et par exemple penser à maximiser autre chose que ce mauvais indicateur qu'est le PIB.

Modifié par Vicen
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  • 2 semaines après...
Membre, 37ans Posté(e)
Vicen Membre 1 062 messages
Forumeur expérimenté‚ 37ans‚
Posté(e)

Il semblerait qu'un nouveau courant de penser émerge chez une part croissante d'économistes. Le néochartalisme (modern monetary theory).

Ceci dit ce n'est pas applicable en Union Européenne, vu que la prérogatives c'est que l'état est un contrôle total sur sa monnaie Fiat.

A l'inverse du néolibéralisme qui base sa croyance dans l'efficience du marché et la non intervention de l'état, le néochartalisme lui mise au contraire sur l'investissement publique et une politique budgétaire forte. Une des résolutions serait de ne pas s'endetter en monnaie étrangère, mais de faire comme bon leur semble avec la monnaie étatique (planche à billet pour la création monétaire et taxe pour la destruction monétaire).

Remarque: C'est un poil plus complexe que ça dans les détails, étant donnés qu'au delà de l'aspect budgétaire y a d'autres thèmes abordés comme l'emploie dans le secteur publique de toute personne n'ayant pas de débouchés dans le privé (et inversement le retour au secteur privé en cas de demande de ce secteur).

(Note: Je n'ai pas tout à fait encore approfondis le sujet au delà d'une simple première lecture pour le moment).

Modifié par Vicen
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Membre, 59ans Posté(e)
Ejainiste Membre 586 messages
Forumeur alchimiste ‚ 59ans‚
Posté(e)

Les 3 piliers de l'économiste Eugène Iste,

- Ton portefeuille, tu garniras 

- Ton patrimoine, tu protégeras

- Des miettes, à volonté tu distribueras

Ejainiste, Président Trésorier du mouvement RQPSG*

 

 

 

 

 

 

 

* Rien Que Pour Sa Gueule

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  • 1 an après...
Membre, 101ans Posté(e)
Exo7 Membre 874 messages
Mentor‚ 101ans‚
Posté(e)

Le régime capitaliste.

 

Après 1815, l'aristocratie d'argent, maîtresse de l'industrie, du commerce, de la banque, accrût son rôle dans l'Etat. En France les deux premiers ministères de Louis-Philippe eurent à leur tête des banquiers, Laffitte et Casimir Perrier. 

La bourgeoisie dirigea la vie politique en Belgique; elle obtint le droit de vote en Angleterre après la réforme électorale de 1832; elle siégea dans les assemblées des Etats allemands. Partout, elle gouverna au profit de ses intérêts matériels.

 

La bourgeoisie était passionnément attachée à la propriété et à la liberté économique. En vertu du droit de propriété privée, il est permis à une entreprise privée de posséder des instruments de production (exploitations minières, moyens de transports, etc...), qui jouent parfois un rôle capital dans la vie de la nation.

En vertu du principe de la liberté économique. Chaque entreprise travaille comme elle l'entend, produisant autant qu'elle le peut, vendant au prix qu'elle juge le plus rémunérateur, dans la seule intention d'augmenter ses bénéfices propres : L'Etat ne doit limiter en rien la libre initiative des chefs d'entreprise (1).

 

De cette liberté découle la concurrence que ces entreprises se font entre elles. Cette libre concurrence développe l'esprit d'initiative des patrons et a souvent pour conséquence l'amélioration des produits et l'abaissement de leur prix de vente.

Ce régime économique, fondé sur l'importance accordée à la propriété privée, à la liberté économique, à la libre concurrence, est connu sous le nom de régime capitaliste ou, plus simplement, de capitalisme. Il n'est pas sans dangers

Chacun travaillant à sa guise dans le seul dessein de s'enrichir, il y a souvent gaspillage d'efforts, anarchie économique et des crises de surproduction, aussi désastreuses pour le patron obligé de fermer son atelier que pour l'ouvrier jeté au chômage.

 

Parmi les ouvriers, les moins malheureux étaient ceux qui travaillaient comme compagnons dans l'atelier d'un artisan, vivant de la vie du patron et traités par lui presque sur un pied d'égalité. Beaucoup d'entre eux faisaient, comme sous l'Ancien Régime, leur Tour de France et étaient groupés en compagnonnages, souvent rivaux les uns des autres.

A côté de ces ouvriers, il y avait ceux qui travaillaient à domicile, particulièrement dans l'industrie textile : un négociant leur fournissait le métier et la matière première, puis leur achetait pour un salaire de famine le produit fabriqué. 

 

Enfin, peu nombreux encore, étaient les ouvriers d'usine, souvent anciens paysans venus à la ville dans l'espoir d'améliorer leur sort. La concentration ouvrière était d'ailleurs faible en 1848 : en France on ne la trouvait qu'autour de Mulhouse, de Lille et Roubaix, de Rouen, de Saint-Etienne. 

Jamais sans doute les ouvriers anglais et français ne furent aussi malheureux que dans la période 1815-1848. La cherté du pain, la fréquence des crises économiques, l'usage des machines qui créait souvent le chômage, l'abondance de la main-d'oeuvre (surtout des femmes et des enfants) qui faisait baisser les salaires, contribua à rendre atroce la misère des ouvriers.

Or les travailleurs ne pouvaient pas compter sur l'intervention de l'Etat en leur faveur. C'est à peine si à Londres et à Paris, les députés consentirent à voter quelques lois pour protéger les enfants dans les usines; ils se désintéressaient des adultes.

 

(A suivre...)

 

 

(1) Les industriels et les propriétaires français demandaient cependant à l'Etat de les protéger, par des droits de douane, contre la concurrence étrangère. Mais logiquement, le régime de liberté économique exige le libre échange.

 

Références : J. Isaac, A. Alba, J. Michaud, Ch. H. Pouthas.

Modifié par Exo7
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Membre, 101ans Posté(e)
Exo7 Membre 874 messages
Mentor‚ 101ans‚
Posté(e)

Les réformateurs sociaux.

 

Abandonnés à eux-mêmes, les ouvriers ne pouvaient rien faire pour améliorer leur sort. En France, il ne leur était permis ni de s'unir pour former des syndicats, ni de faire grève pour obtenir du patron une diminution du nombre d'heures de travail ou un relèvement de salaires.

Ils n'en tentèrent pas moins d'organiser des grèves et parfois avec succès : ils utilisèrent à cet effet les sociétés de secours mutuel, fondées dans un certain nombre de métiers pour venir en aide aux compagnons frappés par la maladie ou le chômage, ou bien des sociétés de résistance, créées pour s'opposer aux patrons qui voulaient abaisser les salaires.

Déjà une femme, Flora Tristan, proposait de fédérer tous les ouvriers du monde en une "Union Ouvrière". Beaux rêves, que venaient briser les répressions brutales des gouvernements de Londres, Paris et Berlin, ou la phrase de Casimir Perier, après l'échec du soulèvement de Lyon en 1831 : "Il faut que les ouvriers sachent bien qu'il n'y a de remèdes pour eux que la patience et la résignation."

 

Cependant en Angleterre, en Allemagne et surtout en France certains esprits s'indignaient à la pensée que la misère des ouvriers s'accroissait au moment même où les affaires prospéraient. Puisque la liberté économique et la libre concurrence étaient génératrices de misère sociale et d'anarchie, il fallait y renoncer et édifier la société économique sur des bases nouvelles.

A partir de 1840 environ, ces réformateurs sociaux reçurent le nom de socialistes

Il fallait d'abord organiser rationnellement la production des marchandises (ou, comme on dit, des richesses) : non seulement la quantité des richesses s'accroîtrait immédiatement, mais le gaspillage, les disettes, les crises de surproduction disparaîtraient. Ces richesses il fallait ensuite les distribuer à tous équitablement, au lieu de les réserver aux riches.

Pour opérer ce bouleversement de la société actuelle, certains socialistes voulaient faire appel à L'Etat et lui confier la direction effective de toute la vie économique. D'autres, au contraire, se méfiaient de l'Etat, dont ils redoutaient le caractère autoritaire et tyrannique. Ils imaginaient plutôt les hommes groupés en associations libres de travailleurs qui s'organiseraient et s'administreraient elles-mêmes.

 

Du moins les socialistes étaient-ils unanimes - à l'exception de l'Allemand Karl Marx et du petit groupe des partisans de Blanqui - pour rejeter tout emploi de la violence. Pénétrés d'optimisme, ils étaient convaincus que le passage de la société actuelle à la société future serait facile et qu'une ère de bonheur allait bientôt s'ouvrir pour l'humanité.

Leurs théories avaient un parfum religieux et, même quand ils n'étaient pas chrétiens, ils parlaient avec émotion de la réalisation toute proche du "royaume de Dieu".

 

 

A suivre... prochain épisode : la doctrine de Saint-Simon... 

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Membre, 101ans Posté(e)
Exo7 Membre 874 messages
Mentor‚ 101ans‚
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La doctrine de Saint-Simon.

 

En France le socialisme a précédé la transformation industrielle, puisque le système de Babeuf date du Directoire. Sous l'Empire et la Restauration deux penseurs proposèrent des systèmes de réorganisation politique et sociale : Saint Simon et Fourier.

Selon Saint Simon (1760-1825), la société actuelle est organisée de façon à la fois anarchique et injuste. D'une part elle attribue le pouvoir à des classes "inutiles" et réduit à une situation subalterne les véritables "producteurs" ; d'autre part elle est fondée sur l'exploitation de l'homme par l'homme. 

A cet état de choses, Saint Simon proposait de substituer "l'Etat industriel", où la direction appartiendrait à la "classe industrielle", c'est-à-dire à la "classe occupée des travaux les plus utiles" : savants, artistes, cultivateurs, industriels, commerçants, banquiers. 

La société nouvelle serait fondée non sur la liberté et l'égalité - pour lesquelles Saint Simon n'avait que dédain - mais sur l'autorité et la hiérarchie. 

Elle se donnerait pour tâche d'une part l'exploitation rationnelle des richesses du globe, et d'autre part l'amélioration la plus rapide du sort de la classe la plus pauvre. La révolution économique se doublait en effet d'une révolution morale et religieuse. 

A la fin de sa vie, Saint Simon prêchait un "nouveau christianisme", qui devait avoir ses dogmes, son clergé, son culte.

 

Saint Simon avait trouvé dans la jeunesse intellectuelle quelques disciples enthousiastes , comme Auguste Comte, Enfantin, Bazard (un des chefs de la Charbonnerie). Ils donnèrent à sa doctrine un caractère nettement socialiste.

Tous les instruments de production (la terre, les capitaux, les mines, les canaux, plus tard les chemins de fer etc...) seraient enlevés aux particuliers et attribués à la Société.

L'Etat les distribuerait à ceux qui seraient les plus aptes à les utiliser. Chacun serait ainsi placé à la fonction où il pourrait être le plus utile et il serait rétribué selon son travail. 

Ainsi la production des richesses et leur utilisation seraient organisées rationnellement. L'héritage serait supprimé.

D'autre part les Saint Simoniens insistèrent, plus encore que leur maître, sur la nécessité d'une profonde transformation spirituelle. Dans la "Société industrielle", chacun sera tenu d'adhérer à l'enseignement intellectuel et religieux édicté par l'Etat. Le Saint Simonisme fut ainsi tout ensemble une doctrine collectiviste et une religion, le tout dans une atmosphère d'autoritarisme et même d'intolérance.

 

L'Ecole Saint Simonienne ne garda pas longtemps son unité. Certaines idées religieuses et morales d'Enfantin, devenu le chef spirituel de la secte sous le nom de "Père", choquèrent de nombreux disciples. 

De l'enseignement de Saint Simon, les Saint-Simoniens conservèrent avant tout l'idée qu'il faut mettre le monde en valeur. Aussi furent-ils souvent de grands hommes d'affaires : ils s'intéressèrent aux chemins de fer, aux exploitations minières, aux entreprises bancaires. 

Enfantin étudia les travaux publics qu'on pouvait tenter en Algérie et songea très tôt au percement de l'isthme de Suez, qu'un jeune Saint Simonien, Ferdinand de Lesseps, devait réaliser plus tard.

 

 

Suite :"Fourier et Owen"... sous presse...

 

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Membre, 101ans Posté(e)
Exo7 Membre 874 messages
Mentor‚ 101ans‚
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Fourier et Owen.

 

Fourier (1772-1837) était un petit employé de commerce. 

Dans des ouvrages où les bizarreries et les extravagances côtoient les vues profondes, il proposa un système très différent de celui de Saint-Simon. Nul recours à l'Etat, ni à une direction autoritaire, quelle qu'elle fût. C'est par l'association, "forme terrestre de l'attraction universelle", que le monde sera régénéré. 

On y arrivera en créant partout dans les campagnes des phalanstères : chacun est une exploitation agricole où vit et travaille une "phalange", groupe d'environ 1600 personnes, hommes et femmes. Le travail en commun sera attrayant, parce que chacun fera ce à quoi il s'intéresse et d'ailleurs, pour éviter la lassitude, on changera d'occupation plusieurs fois dans la journée.

Fourier croyait que les différences de fortune sont voulues par Dieu. On trouvera donc au phalanstère des riches, des pauvres et des personnes aisées, et le confort ne sera pas le même pour tous. 

Il y avait dans ce système une large part d'utopie. Mais Fourier avait compris l'avenir de l'association et de la coopération. 

 

Il en fut de même pour Owen (1777-1858)

Esprit à la fois pratique et mystique, ce fils d'artisan devint, très jeune, un des plus riches industriels d'Ecosse. Philanthrope sincère, il fit de ses usines des usines modèles, où la journée de travail était réduite, où les ouvriers étaient mieux payés et mieux logés, leurs enfants instruits dans des écoles gratuites. 

Déçu de ne pouvoir obtenir du Parlement de larges mesures sociales. Owen songea à créer, comme Fourier, des communautés agricoles, mais fondées sur le principe de l'égalité absolue : répartition des produits entre tous les membres selon leurs besoins ; répartition du travail selon l'intérêt général et les talents de chacun. 

Owen tenta une expérience aux Etats-Unis : elle échoua (1825-1829).

Sans renoncer au communisme et pour en préparer l'avènement, Owen prêcha alors la création d'associations ouvrières sous la forme de coopératives de production, dirigées par les travailleurs eux-mêmes : ainsi le patronat serait aboli. 

La monnaie métallique serait remplacée par des bons de travail, au moyen desquels les ouvriers échangeraient mutuellement leurs produits (1832). Cette tentative échoua, elle aussi. Mais Owen avait donné l'élan au mouvement coopératif anglais, comme au mouvement syndical. 

En 1844 une vingtaine de tisserands anglais fondèrent dans la ville de Rochdale une coopérative de consommation, sur le double principe : vente au prix courant, partage des bénéfices entre les acheteurs au prorata de leurs achats. L'exemple de ces Pionniers de Rochdale a été suivi dans le monde entier.

 

 

Prochain chapitre : les communistes...

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Membre, 101ans Posté(e)
Exo7 Membre 874 messages
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Les Communistes. 

 

Les autres écoles socialistes reprirent, en les transformant plus ou moins, les idées émises par Saint Simon, Fourier ou Owen. Elles diffèrent considérablement, d'après le rôle qu'elles attribuent à l'Etat dans la vie économique.

Le communisme, qui ne laisse presque plus d'initiative à l'individu, fut défendu par Cabet, dont le roman, Voyage en Icarie, parut en 1840.

"Tous les biens sont communs et ne forment qu'un capital social... exploité en commun... Les droits et les devoirs sont les mêmes pour tous : chacun a le devoir de travailler le même nombre d'heures par jour suivant ses moyens et le droit de recevoir une part égale, suivant ses besoins, de tous les produits...

La nourriture, le vêtement, le logement et l'ameublement sont, autant que possible, les mêmes pour tous, préparés par la Communauté et fournis par elle à chacun. Tout est fait d'après un modèle adopté par la loi."

Un ami de Cabet, Pecqueur, allait moins loin dans le désir d'uniformité, mais, à la façon des Saint-Simoniens, il disait : "L'idée la plus fécond que la science sociale puisse introduire est celle d'une administration centrale, intermédiaire nécessaire et absolu entre le producteur et le consommateur, présidant légalement à la délégation des instruments (de travail) et à la distribution des richesses." (Dans Fournière, ouvr. cité.)

 

Louis Blanc.

Cette intervention d'une "administration centrale" était au contraire rejetée par le catholique Buchez, par Louis Blanc et par les ouvriers qui rédigeaient le journal l'Atelier. Ils étaient partisans d'"associations ouvrières", c'est à dire de coopératives de production à direction ouvrière. Le salariat disparaîtrait et l'ouvrier toucherait le produit intégral de son travail.

(Aux yeux des socialistes, le salaire payé par le patron est inférieur à la valeur du travail fait par l'ouvrier. Celui-ci ne touche donc pas le produit intégral de son travail : il est frustré au profit du patron.)

Dans son livre, l'Organisation du travail, Louis Blanc préconisait la formation, au moins dans les industries importantes, d'ateliers sociaux, créés avec l'aide de l'Etat, mais administrés ensuite par les ouvriers eux-mêmes. L'appel à l'Etat était nécessaire pour que l'atelier social pût se fonder et commencer à fonctionner.

 

"Dès que l'on admet qu'il faut à l'homme, pour être vraiment libre, le pouvoir d'exercer et de développer ses facultés, il en résulte que la société doit à chacun de ses membres et l'instruction, sans laquelle l'esprit humain ne peut se développer, et les instruments de travail, sans lesquels l'activité humaine ne peut se donner carrière. 

Or par l'intermédiaire de qui la société donnera-t-elle à chacun de ses membres l'instruction convenable et les instruments de travail nécessaire, si ce n'est par l'intermédiaire de l'Etat ?"

Une fois que l'Etat a fourni les instruments de travail à l'atelier social, il doit ne plus exercer aucune autorité sur ce dernier. Louis Blanc rejette le "socialisme d'Etat" des Saint-Simoniens et de Pecqueur, qui, dit-il, aurait pour conséquence "la violence exercée sur l'individu sous le masque du bien public, la perte de toute liberté, une sorte d'étouffement universel."

 

Dans les ateliers sociaux les salaire seront tous suffisants pour que le travailleur puisse vivre décemment, mais ils ne seront pas égaux pour tous. Quant aux bénéfices, ils seront divisés en trois parts : une sera distribuée à tous les ouvriers également, une autre sera consacrée aux oeuvres d'assistance, la troisième à l'élargissement de l'atelier. 

Près de dix ans auparavant, Buchez avait émis des idées semblables. Dans le "projet socialiste" qu'il rédigea pour les menuisiers en 1831, on lisait :

"Tous exerçant l'état de menuisiers, considérant que le défaut (= le manque) d'un capital et non leur habileté les met à la disposition des entrepreneurs de menuiserie et que ceux-ci profitent d'une part considérable de la valeur des travaux exécutés par les ouvriers au delà du prix de leur intervention... ont résolu de s'associer entre eux pour exercer leur industrie en commun, afin d'acquérir un capital social commun (formé par L. Blanc par une partie des bénéfices annuels) qui les mettra, eux et tous les ouvriers qui se succèderont dans l'association, à même d'entreprendre directement des travaux."

 

 

(Reste Karl Marx et Proudhon...:p).

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Membre, 101ans Posté(e)
Exo7 Membre 874 messages
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Marx et Proudhon.

 

D'autres formules socialistes germèrent dans les milieux des réfugiés politiques venus d'Europe centrale et orientale, tels les Russes Herzen et Bakounine, les Allemands de l'"Association des justes" fondée à Paris, ou enfin Karl Marx.

Tandis que les socialistes dont on a parlé jusqu'ici répudiaient la violence, Karl Marx (1818-1883) insistait sur l'importance historique et la nécessité primordiale de la lutte des classes. Pour hâter l'avènement de la société socialiste, les travailleurs devaient s'organiser et s'unir, arracher à la bourgeoisie le pouvoir politique et réaliser la dictature du prolétariat afin de procéder ensuite à l'appropriation collective des moyens de production.

A la demande d'ouvriers communistes de Londres qui lui demandaient de rédiger pour eux un programme, Marx, aidé par son ami Engels, écrivit le Manifeste communiste. Cette brochure, parue à Londres en avril 1848, passa inaperçue dans le fracas de la Révolution, mais elle devait connaître une immense faveur vingt ans plus tard et devenir le bréviaire des socialistes collectivistes.

 

Proudhon avait, lui aussi, un programme social, mais il repoussait le nom de socialiste. Il aimait les paradoxes et les formules provocantes. Il s'était fait brusquement connaître par une brochure "Qu'est-ce que la propriété ?" (1840) où il répondait : "La propriété c'est le vol". 

En 1846, dans son Système des Contradictions économiques ou Philosophie de la Misère, il affirmait avec force la primauté des questions économiques. En fait, il était un modéré. Ancien prote d'imprimerie, il se posait en porte-parole et en défenseur non des ouvriers d'usine, mais des artisans et petits bourgeois , qu'il aurait voulu fondre en une classe sociale unique. 

Individualiste à l'extrême et libéral avant tout, adversaire acharné de toute institution d'autorité et d'unité, que ce fût l'Eglise ou l'Etat, et de toute intolérance, qu'elle vînt des révolutionnaires ou des gouvernements, il prêchait "l'anarchie", c'est-à-dire l'absence de gouvernement, ou tout au moins la réduction au minimum des pouvoirs de l'Etat.

Il avait pour idéal "la justice", qui serait réalisée quand des associations groupant les travailleurs s'organiseraient, puis se fédéreraient, pour produire, et ensuite échanger leurs produits évalués selon la somme de travail qu'ils auraient exigée.

Beaucoup moins que de la production et de la répartition des richesses, Proudhon se préoccupait de leur échange. Les procédés traditionnels du commerce lui paraissaient malhonnêtes ; il voulait créer une "banque du peuple" qui mettrait le crédit gratuit à la disposition des groupements ouvriers.

 

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  • 3 mois après...
Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 37 972 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
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Le 16/06/2012 à 12:40, Invité David Web a dit :

Les différents courants de la pensée économique

Pour mieux comprendre le fonctionnement du monde économique, il faut répondre à 3 questions :

  • Quel est l’objet de la science économique ?
  • Quels sont les principaux courants de la pensée économique ?
  • Sur quelle base sont construit les principaux systèmes économiques : capitaliste et socialiste ?

 

I/ L’objet de la science économique

Les individus éprouvent des besoins qui sont illimités, éprouver un besoin c’est ressentir un manque. On distingue des besoins matériels des besoins immatériels. On distingue des besoins physiologiques (besoins primaires), des besoins sociologiques (besoins secondaires : qualité de vie, confort), des besoins psychologiques (lié à la personnalité, besoin tertiaire)

Les ressources disponibles pour satisfaire les besoins existent en quantités limitées. Cette rareté provoque la nécessité de faire des choix. La science économique étudie les choix des individus, elle a pour objet de satisfaire les besoins illimités avec des biens rares.

II/ Les principaux courants de la pensée économique

A/ Le courant libéral : classique et néoclassique

Pour les libéraux, l’état perturbe le marché qui doit se réguler par lui-même.

Les physiocrates étaient les précurseurs des classiques. Ils considéraient que l’agriculture était la principale source de richesse. Le leader des physiocrates était Quesnay (1694-1774), un médecin français.

Mots clés de cette Théorie :

 

  • L’individualisme : chaque individu cherche à satisfaire son intérêt personnel en s’appuyant sur la propriété privée.
  • La liberté économique : la régulation économique se fait par le marché l’intervention de l’état doit être minimale (état gendarme) veille au respect des règles pour garantir cette liberté. Il assure la fonction régalienne c'est-à-dire police, justice, armée.
  • L’équilibre économique : se réalise par le marché grâce aux ajustements de prix. Laisser chaque individu choisir par lui-même « théorie de la main invisible ». De plus, l’intérêt individuel concours à l’intérêt général en cherchant à satisfaire ses intérêts personnel. Chaque individu sert finalement l’intérêt général : Adam Smith.
  • L’équilibre général : l’Homme est rationnel et son calcul lui permet d’arriver à l’équilibre. L’équilibre existe sur chaque marché donc il est général.

 

B/ Le courant marxiste

K. Marx (1818-1883) utilise les notions de valeur d’usage et de valeur d’échange. La valeur d’échange est le prix constaté sur le marché. La valeur d’usage est la valeur que l’on donne à un bien en fonction de son utilité.

La théorie marxiste repose sur une théorie de la plus-value et des crises. Les capitalistes achètent la force de travail des prolétaires (classe ouvrière) contre un salaire de subsistance qui permet juste l’entretient et la reproduction de la force de travail.

La plus-value est le résultat de l’exploitation des travailleurs. C’est la différence entre la quantité de travail fournie par les travailleurs et la qualité de travail juste nécessaire au paiement des salaires.

Crise du capitalisme selon Marx :

http://img213.imageshack.us/img213/8914/sanstitre2pw.jpg

La théorie générale des crises du capitalisme montre que le capitalisme conduit lui-même à son effondrement final.

C/ Le courant Keynésien

John Maynard Keynes (1883-1946) conteste les principales propositions des classiques. Le marché livré à lui-même peut générer des crises et du chômage. L’état doit intervenir pour assurer le plein emploi et soutenir la croissance. L’état mène une politique économique : c’est un état providence.

Cercle vicieux de la crise du capitalisme selon Keynes :

http://img641.imageshack.us/img641/3247/sanstitre2ys.jpg

Keynes dit que la macro économie peut s’opposer à la micro économie donc la théorie de Smith « la main invisible » est fausse. Pour Keynes, il peut y avoir une contradiction entre la micro économie et la macro économie. Une baisse générale des salaires sera profitable à l’entreprise mais elle risque d’entrainer une baisse de la demande.

III/ Les systèmes économiques

A/ Le système capitaliste

Éléments constitutifs :

 

  • Propriété privée des moyens de production
  • La recherche du profit
  • L’initiative individuelle
  • La régulation par le marché sur lequel s’exerce la concurrence.
    Depuis 2 siècles, le capitalisme a évolué, le rôle de l’état ne cesse de s’accroitre, on passe d’un état gendarme à un état providence, il intervient dans le domaine économique et sociologique.

 

B/ Le système socialiste

Le mouvement socialiste est apparu au cours du 19ème siècle en réponse à l’exploitation des travailleurs. Il a pour objectif de remplacer un système injuste par un autre système qui assurera la libération des travailleurs.

Éléments constitutifs :

 

  • Propriété collective des moyens de production
  • On ne recherche plus a faire du profit
  • Régularisation assurée par l’état dans le cadre d’un plan impératif => économie planifiée

 

bref, que du très classique! qui perdure depuis des milliers d'années sous diverses formes mais ayant toujours les mêmes buts! 

"Les différents courants de la pensée économique"

c'est d'une tristesse absolue et d'un manque d'imagination étonnant pour un primate qui se croit l'apex du vivant. 

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