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Les différents courants de la pensée économique

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Invité David Web

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  • 2 semaines après...
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Membre, Posté(e)
catimani Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La mondialisation, telle que nous la vivons, accentue les desequilibres en abolissant les cadres organisés, c'est à dire representatifs et dans l'ideal, elus.

La politique a un sens quand les forces en presence peuvent se confronter.

Avec la mondialisation, une perte de repere devance la perte de responsabilisation, et l'abolition d'equilibre de droits, face aux devoirs: Pas de frontiere, pas de responsable, et donc, pas de devoirs,et pas de redistribution. La loi du plus fort reprend sa place.

Des contrepouvoirs doivent retablir un peu de justice. La "mafia" financiere contrôle déjà nos destins, par le pouvoir donné aux soit disant institutions financieres internationales. Elles ne representent que les interêts croisés de nomenclaturats, car ne sont pas constituées d'élus, mais de primats grassement payés pour donner des avis consultatifs... à leurs pairs. Il echangent d'ailleurs leurs rôles au fil des ans, comme les jetons de presence dans les geants du CAC40.

La revolution Internet a demultiplié la vitesse d'action des ces potentats. A côté, les aspirations democrates se trouvent isolées, peu organisées, usant de moyens derisoires, voire obsoletes, comme les manifestations dans les capitales, taxées d'alter mondialistes, comme une injure. Pourtant il faut voirs que ces moyens d'action ne touchent pas les decisionnaires financiers: Elles ne sont pas coordonnées, ne sont pas regies par des strategies, ne font pas perdre de l'argent, bref, n'affaiblissent pas leurs cibles.

La democratie sera en danger, tant que la Finance decidera de la politique et non l'inverse. La mondialisation "à regulation en mode automatique" est un dogme. Il est urgent que les peuples se defendent.

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  • 2 semaines après...
Membre, 63ans Posté(e)
pilgrim Membre 1 003 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
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Le monétarisme est dans son discours contre l'intervention de l'Etat, c'est pourtant le courant le plus interventionniste que je connaisse. Et ils le sont malgré eux, puisque personne ne veux de leur théorie foireuse, ils sont obligés d'utiliser des organismes habillés de l'autorité étatiste (mais absolument pas élu). La FED, le FMI, la BM, l'OMC, la BCE et l'UE, ect...

Mais ça fait plus de 60 ans que ça dure. Amérique du Sud juste après la guerre, avec pas mal de dictatures (Pinochet et autres dictatures militaires), Mossadegh, un autre en Asie dont je ne me souviens plus le nom, puis ensuite ça c'est accéléré dans les années 80 avec le FMI et les ajustements structurels, en Asie, beaucoup en Afrique, encore en Amérique du Sud.

Pour info les ajustements structurels sont à l'identique de ce que l'ont est en train de nous faire : d'abord confiscation de l'appareil monétaire (banque centrale), fixation de la monnaie (le principe même du monétarisme), dérégulations, et quand le pays est surendetté, privatisations et réduction des dépenses sociales. Ils ont fait ça à presque tous les pays du monde, sauf l'Europe. Et comme les européens sont aussi de gros cons incultes et facilement manipulable, à leur tour !

Sinon il existe heureusement d'autres courants de pensées que ces trois théories fumeuses que sont Keynes, Friedman, ou Marx. Il y a aussi Fisher, List, Allais, Rothbard, Von Mises, et bien d'autres.

Je plussois.

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  • 2 semaines après...
Membre, 66ans Posté(e)
rextyx Membre 872 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
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Si on laisse faire a tous les niveaux , en commençant par la politique , il faut absolument tout "" nettoyer "" et refaire une structure de la france

...

Bien sur je vais me faire rentrer dedans !! Mais la verité est là et bien là , quand vous aurez ouvetrt et compris ce qui se passe c ce sera deja trop tard

, mais bon lorsque je vois la mentalité de certains qui croient tout sav oir sur tout , je ne me demene meme plus a me battre pour cette societé de betise involontaire , soit mais de betises quand meme !!!

Faites donc eb sorte que tout cela bouge , reelllement et non pas que sur un foffo ou tout le monde est balaise derrire un clavier ...

bien sur vous allez dire toi aussi tu es drrriere un clavier , oui ok , mais moi au moins je vois clair dans ce qu'on va nous mettre !!!

http://spread-the-truth777.blogspot.ch/2013/01/gaz-de-schiste-les-fuites-de-methane.html

Voilà ça deja vous ouvrir les yeux , mais je sais qu'il y aura toujours des philos a 2 balles pour ramener leurs sciences toujours a 2 balles

Informez vous ailleur qu"a la télé !! ! !! ! !! ! !

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  • 3 semaines après...
Membre, Posté(e)
djramucho Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

B/ Le système socialiste

Le mouvement socialiste est apparu au cours du 19ème siècle en réponse à l’exploitation des travailleurs. Il a pour objectif de remplacer un système injuste par un autre système qui assurera la libération des travailleurs.

Éléments constitutifs :

  • Propriété collective des moyens de production
  • On ne recherche plus a faire du profit
  • Régularisation assurée par l’état dans le cadre d’un plan impératif => économie planifiée

C'est complètement faux. Le système socialiste, comme vous l'appelez (qui doit être le système empirique de la théorie marxiste) est une composante du système capitaliste.

Autrement dit, ces deux systèmes ne diffèrent que sur le droit (privée pour l'un, public pour l'autre). Je vous mets au défi de me trouver une citation de Marx prouvant cette absence de profit.

Cordialement, DJR

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Membre, Posté(e)
djramucho Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai bien lu votre article (très intéressant soit dit en passant) et je vous copie des passages prouvant mes propos que je conirme:

"Dernière révolution de classe, la révolution socialiste a pour but d'abolir les classes en abolissant la propriété privée et d'instaurer une société où rien ne pourra plus exister « indépendamment des individus ». L'abolition de l'État lors d'un stade ultérieur est une condition nécessaire." Ici il s'agit du passage du capitalisme bourgeois au communisme (ou socialisme) de Marx.

Concernant le profit (l'accumulation), Marx dit seulement que son taux moyen risque de baisser à long terme, et je suis tout à fait d'accord. Il propose que l'aliénation subit par les "prolétaires" cesse, et que ce profit leur revienne, mais jamais il ne propose d'arrêter de faire du profit. Et c'est bien la raison pour laquelle je ne différencie pas le capitalisme du communisme (théorique évidemment), en temps que système économique, les deux sont non-viables à long terme (à l'échelle humaine).

Les vraies questions (à mon humble avis), ne sont pas de savoir quelle est le meileur des deux systèmes, de chosir entre plus d'Etat ou plus de marché, mais bien de réfléchir à l'utilité d'un profit matériel.

Cordialement, DJR

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  • 1 mois après...
Membre, 32ans Posté(e)
Florah091 Membre 1 120 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Salut, c'est vraiment très intéressant ! merci

Modifié par Florah091
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  • 2 semaines après...
Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 337 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
Posté(e)

Pour Marx le problème est ce que l'on appelle la baisse tendancielle du taux de profit qui va entrainer, selon lui, la mort du capitalisme.

Modifié par Docteur CAC
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  • 2 mois après...
Membre, Posté(e)
Duval1887 Membre 112 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il faut bien avoir à l'esprit que la pensée économique sert au moins autant à justifier un système économique en place qu'à l'analyser. Ainsi les théoriciens classiques présentaient le capitalisme (propriété privée des moyens de production) comme une donnée naturelle et donc inchangeable. La grande force de Marx est d'avoir replacer dans une perspective historique (comment il s'est mis en place) et politique (rapport entre les classes sociales). Le simple fait d'en décortiquer le fonctionnement c'était le remettre en cause.

Aujourd'hui la majorité des économistes que l'on entend dans les médias se basent sur des postulats néo-classiques qui nous présentent le capitalisme comme indépassable. Ils se fondent sur une fiction intellectuelle d'individus libres et rationnels qui échangeraient des biens et des service sur un "marché" tendant naturellement à l'efficacité maximale. S'il y a des crises c'est uniquement parce que ce joli tableau est perturbé par le droit du travail, les syndicats, l'action de l'état... Le problème c'est que tout cela est un conte pour enfant. S'il on veut comprendre les choses il faut les inscrire dans leur histoire et dans leur rapport conflictuel.

L'état par exemple n'est pas un élément extérieur au système capitaliste qui viendrait en perturber l'autorégulation naturelle. L'état est une institution historique sans laquelle le capitalisme ne pourrait exister. Sans police qui garantirait la propriété? Sans tribunaux quelles garanties du respect des contrats et des transactions? Et que dire de l'unification territoriale qui permet la circulation des marchandises sans douanes tous les 200 mètres? Quelle monnaie d'échange sans état? L'état n'est pas neutre, il reflète les rapport de forces dans la société et en système capitaliste il met une large partie de sa puissance au service de la bourgeoisie.

Au contraire de la fiction libérale il y a donc en matière économique un conflit permanent pour décider de la réponse à donner aux trois questions économiques principales:

Que produire?

Comment produire?

Comment répartir?

Ce conflit c'est l'enjeu de la lutte des classes.

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Membre, 30ans Posté(e)
------- Membre 136 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

"Si tu veux justifier quelque chose, naturalise le !"Jolie analyse ! Tu fais bien de parler de Marx comme sociologue et non pas comme théoricien politique, ce que beaucoup trop de gens font. Marx n'est aucunement responsable de la traduction normative qui a été faite de ses analyses. Lénine, Trotsky, Staline etc. n'ont jamais appliqué ses idées qui pourtant sont sans arrêt assimilées à leurs actes. Cela empêche tout débat sur une possible réactualisation, sur le dépassement de la théorie de Marx aujourd'hui.

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Membre, Posté(e)
djramucho Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Assez d'accord avec "Duval1887" sur le rôle de l'Etat, car il est tout sauf innocent de la viabilité de court terme du système capitaliste. Je reprendrais une analyse néoclassique très judicieuse (pour une fois) de Buchanan en la changeant: "Partant de la théorie des choix publics[1], il est soutenable de penser que l’Etat (...) est seulement une organisation composée «d’homo-oeconomicus ». Pourtant, contrairement à la doctrine libérale, l’idée défendueest que l’Etat a tout intérêt à satisfaire les préférences des agentséconomiques qui peuvent apporter de la croissance, c’est-à-dire les individus àhauts-revenus. Il acquiert un certain pouvoir lorsqu’il obtient le soutien de sapopulation qui le pense légitime, car la croissance est plus élevée sur leterritoire domestique qu’ailleurs, notamment grâce à sa victoire dans laconcurrence fiscale. L’Etat doit donc suivre l’objectif chimérique desreprésentants du Capital[2], la croissance économique illimitée." (je cite mon propre mémoire, il n'y a donc aucune violation de la propriété privée intellectuelle, que je trouve soit dit en passant, absurde)

<br clear="all">[1] Buchanan James.M and TullockGordon. The calculus of consent: Logical foundations of ConstituionalDemocracy, Indianapolis: Liberty Fund 1999, première edition 1962, 265 pages

[2]François Partant, note pour sa part, que le Capital n’étant que la somme d’unemultitude d’entités microéconomiques, il ne peut avoir de véritable projet.L’entité se contente d’être plus compétitive que les autres afin de survivre,ce qui l’enrichit.

Partant François. La ligne d’horizon : essais surl’après-développement, Paris, Editions la découverte 2007, première parution:1988, page 101

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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Alors dans la fiction libérale, le problème que l'état pose est celui de l'utilisation arbitraire de la violence qui contraint certains acteurs à certains choix étant sous optimaux, ce qui au final réduit l'efficacité du système. Par contre je ne sais pas où vous avez vu que les libéraux soutiennent que c'est l'état qui provoque systématiquement des crises mais je ne connais pas de théorie qui soutienne ce point en particulier. La théorie qui revient souvent est celle de la manipulation de la monnaie par l'état via les banques centrales ce amplifie les crises. Après dans la pensée économique en tant que telle, les crises sont généralement perçu comme des événements normaux et je n'ai pas vu un libéral contredire ce point.

Passons à Marx. Son approche prend deux postulats que je trouve pour le premier infondé et pour l'autre dépassé:

-La lutte des classes, une approche théorique séduisante mais dont je peine à voir le rapport avec la réalité, il n'existe pas de classes (la réalité est beaucoup plus dynamique que ça).

-L'approche historique. Déjà il faut comprendre ce qu'est l'approche historique chez marx (et c'est pas le seul penseur de son époque à avoir pris ce chemin malheureux). Dans cette approche, l'histoire est la même pour toutes les civilisations, tout le monde suit le même chemin et va au même endroit. C'est pour ça qu'à l'époque on considérait que les non européens étaient des reliques du passé, on pensait littéralement observer le passé à travers les tribus amazoniennes (par exemple). C'est d'ailleurs grâce à cette approche que la colonisation a été justifiée (particulièrement en France) sous l'excuse d'aller civiliser le sauvage (on ne fait que l'avancer dans le chemin qu'il suit). Cette approche a trouvé sa naissance en anthropologie et a été abandonnée depuis. Marx utilise donc cette approche en considérant que toutes société suit le même chemin pour arriver au final à une société sans classe, à savoir le communisme. L'objectif des partis communistes étant donc d'accélérer l'histoire afin d'arriver le plus rapidement au début du communisme. Sauf que l'histoire n'a pas de sens.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 615 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Pour l’anecdote,

Le sens de l’histoire existe bien, c’est-à-dire suivant le temps qui s’écoule.

Mais les historiens précisent cette chose que je trouve très juste.

L’Histoire s’est comme le projecteur sur le dos du marcheur,il éclaire le chemin parcouru, mais il ne présume en rien du chemin restant à parcourir.

Modifié par Enchantant
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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Quand je parle de sens je ne parle pas de savoir si le temps avance ou recule mais plutôt de savoir si l'Histoire est un chemin balisé ou non :p

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Membre, 30ans Posté(e)
------- Membre 136 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Alors dans la fiction libérale, le problème que l'état pose est celui de l'utilisation arbitraire de la violence qui contraint certains acteurs à certains choix étant sous optimaux, ce qui au final réduit l'efficacité du système. Par contre je ne sais pas où vous avez vu que les libéraux soutiennent que c'est l'état qui provoque systématiquement des crises mais je ne connais pas de théorie qui soutienne ce point en particulier. La théorie qui revient souvent est celle de la manipulation de la monnaie par l'état via les banques centrales ce amplifie les crises. Après dans la pensée économique en tant que telle, les crises sont généralement perçu comme des événements normaux et je n'ai pas vu un libéral contredire ce point.

Passons à Marx. Son approche prend deux postulats que je trouve pour le premier infondé et pour l'autre dépassé:

-La lutte des classes, une approche théorique séduisante mais dont je peine à voir le rapport avec la réalité, il n'existe pas de classes (la réalité est beaucoup plus dynamique que ça).

-L'approche historique. Déjà il faut comprendre ce qu'est l'approche historique chez marx (et c'est pas le seul penseur de son époque à avoir pris ce chemin malheureux). Dans cette approche, l'histoire est la même pour toutes les civilisations, tout le monde suit le même chemin et va au même endroit. C'est pour ça qu'à l'époque on considérait que les non européens étaient des reliques du passé, on pensait littéralement observer le passé à travers les tribus amazoniennes (par exemple). C'est d'ailleurs grâce à cette approche que la colonisation a été justifiée (particulièrement en France) sous l'excuse d'aller civiliser le sauvage (on ne fait que l'avancer dans le chemin qu'il suit). Cette approche a trouvé sa naissance en anthropologie et a été abandonnée depuis. Marx utilise donc cette approche en considérant que toutes société suit le même chemin pour arriver au final à une société sans classe, à savoir le communisme. L'objectif des partis communistes étant donc d'accélérer l'histoire afin d'arriver le plus rapidement au début du communisme. Sauf que l'histoire n'a pas de sens.

Faut quand même pas oublier que Marx analyse la société du XIXème siècle : à ce moment-là, la société était bien différente d'aujourd'hui, et bien plus polarisée entre prolétariat et bourgeoisie. Aujourd'hui c'est clair que ces deux classes sont bien moins représentées, mais il est ridicule de dire qu'il n'y aurait "pas de classe", il suffit d'ouvrir les yeux. Les classes existent bel et bien, mais il faut utiliser les outils et théories d'autres penseurs pour pouvoir les repérer et analyser (exemple : Bourdieu, avec ses fameux capitaux).

Au niveau du sens de l'histoire, évidemment l'idée est dépassée, mais il ne faut pas tomber dans l'excès inverse en disant que c'est la hasard le plus complet qui est aux manettes... Il est tout à fait possible de ne pas être d'accord avec les grandes théories hégéliennes/marxistes historiques, et en même temps de penser que oui, le communisme est une étape possible dans la continuité du capitalisme, parmi tant d'autres...Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain !

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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

C'est pas le hasard qui est aux manettes mais les mécanismes en jeu sont tellement complexe que faire de la prédiction est assez osé. Mais même avec les outils de Bourdieu on ne peut pas parler de classes, quelqu'un peut avoir un capital culturel très élevé sans avoir un capital financier élevé.

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Membre, 30ans Posté(e)
------- Membre 136 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Je pense pas que ça soit ici qu'on doive parler de ça, mais je me permets quand même de te répondre que l'appartenance à une classe n'est pas définie uniquement par les quantités de capitaux, mais aussi par leur structure, leurs rapports, et surtout enfin par l'habitus, qu'on peut comprendre comme la manière de "jouer", de mettre en oeuvre les capitaux, adoptée par l'acteur. Donc oui, c'est plus complexe qu'on ne l'imagine...

Capital culturel élevé + capital financier faible = "fraction dominée de la classe dominante" ex. artistes, profs d'unifs, etc.

diagramme_bourdieu_complet3.jpg

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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Et donc après cette constatation de la complexité même des classes, j'argue du fait que celles ci ont surtout une valeur descriptive et sont très peu explicative, il n'y a pas d'uniformité au sein d'une classe, il y a divergences dans les fins sauf dans des situations mettant en jeu gravement la situation d'une classe. La lutte des classes telle que théorisée par Marx n'existe pas, il existe avant tout une lutte interindividuelle qui peut unifier de temps à autres un groupe plus ou moins important d'individu si ce groupe d'individu perçoit une menace commune. Tout ça pour dire que les classes existent en tant qu'outil mais pas qu'en tant que telle.

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