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La zone euro résisterait à une sortie de la Grèce, selon Berlin


Constantinople

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Constantinople Membre 18 329 messages
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Coup de bluff allemand pour mettre la pression sur le peuple Grec afin qu'il vote "mieux" ? Où alors l'Allemagne s'est elle préparée à la fin de la zone euro en tant que tel ? la nuance est terriblement importante car la première option signifierait que la construction européenne communautaire et solidaire est encore possible (au prix de reformes structurelles, comprenez, disparition du modèle social français et d'une réduction cauchemardesque des dépenses ce qui nous entrainerait de toute manière dans une marasme sans nom) et la deuxième que l'Allemagne n'a aucune intention de payer pour une Europe qui commence à lui couter plus qu'elle ne lui rapporte, ce qui détruirait d'un coup tous les espoirs d'Hollande dont le projet est exclusivement fondé là dessus.

Force est de constater que les signes depuis maintenant longtemps ne vont pas dans le bon sens. Le temps de l'hypocrisie Allemande jouant les bons éleves européens, en faisant glousser de plaisir les europeistes français d'une naïveté confondante, et des pincettes diplomatiques de velours dans un gant de fer pour sauver au moins les apparences sous l'ére Sarkozy est fini : chaque fois que l'Allemagne donne un signe à ses "partenaires" il est systématiquement négatif, revient toujours sur la dépense publique et les réformes structurelles. Dernier exemple en date avec Hollande : Qu'un président européen même pas entré en fonction se prenne des claques parce qu'il s'est permis de tenir un discours fantasque, c'est de l'inédit...Sans compter que le peuple Allemand est toujours aussi farouchement opposé à dépenser de l'argent pour des pays latin vu comme dépensier et peu sérieux

Alors coup de bluff ou pas ? La seule certitude c'est que dans les deux cas, la pilule sera amère à avaler. En tout cas les bookmakers ont fait leur choix question probabilité : ils refusent desormais de prendre les paris sur la sortie grecque de la zone euro car la scénario de la sortie est pour eux devenu trop évident

La zone euro peut supporter une sortie de la Grèce, a estimé le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, dans un entretien au quotidien régional allemand Rheinische Post, paru vendredi 11 mai.

De tous côtés, des tentatives d'appaisement face à une Grèce toujours embourbée dans la crise politique et économique se font entendre. A la question : "La zone euro peut-elle supporter une sortie de la Grèce ?" M. Schäuble répond vendredi 11 mai : "L'Europe ne sombre pas aussi facilement." Il précise toutefois : "Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro. Mais elle doit aussi le vouloir et remplir ses devoirs. Nous ne pouvons forcer personne."

Selon M. Schäuble, la zone euro est mieux armée qu'il y a deux ans. "Nous avons beaucoup appris ces deux dernières années et construit des mécanismes de protection. Les dangers de contamination pour les autres pays de la zone euro sont devenus plus faibles et la zone euro est dans son ensemble devenue plus résistante", dit-il. "La crise a montré que lorsqu'il faut agir vite, l'Europe peut réagir rapidement (...). L'idée que nous ne serions pas capables de réagir à court terme devant quelque chose d'imprévu est fausse", a-t-il ajouté.

MESURES DE RELANCE

De son côté, le ministre des affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, a conditionné le versement de nouvelles aides à la Grèce aux respect par Athènes de ses obligations, dans un discours aux députés allemands vendredi.

Quant au président américain, Barack Obama, il a reproché jeudi à l'Europe de ne pas avoir adopté suffisamment tôt des mesures de relance face à la crise, comme les Etats-Unis. M. Obama a reconnu que l'économie américaine subissait toujours des "vents contraires", mais restait en bien meilleur état que celle de l'Europe où certains pays sont entrés en récession. "L'Europe est toujours dans une situation difficile, en partie parce qu'ils [ses dirigeants] n'ont pas pris les mesures décisives que nous avons prises au début de cette récession", a ajouté M. Obama.

Fitch menace la zone euro Fitch a annoncé vendredi 11 mai que si la Grèce quittait la zone euro en conséquence de la crise politique actuelle ou de la crise économique, elle mettrait vraisemblablement les notes de tous les autres Etats de la zone euro sous surveillance négative.

Cette décision, précise l'agence de notation, est conforme au scénario évoqué dans son rapport publié le 3 mai intitulé : "L'avenir de la zone euro : scénarios de substitution". Dans ce rapport, l'agence indique que si la Grèce quitte la zone euro, les notes des pays actuellement sous surveillance négative, à savoir la Belgique, Chypre, l'Espagne, la France, l'Irlande, l'Italie, le Portugal et la Slovénie, seraient les plus exposées à un abaissemen

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