Pour le don d'organes mais contre le don du sang

Bonjour à toutes et à tous, :)

J'ouvre un sujet assez particulier, sur vos avis, nos avis sur le don en lui même de ce qui nous appartiens.

Je n'ai jamais participé à une campagne de don du sang car je ne suis pas dans cette "bulle" de donner de mon sang pour sauver des vies grâce à lui, ni même l'idée qu'on m'en prenne :D Hors, chose totalement irréelle j'ai fais les démarches pour devenir donneur d'organes.

Est ce que certains d'entre vous sont comme moi ? Il faut tout de même avouer que ce n'est pas commun qu'une personne ai deux avis totalement différent sur un sujet identique qu'est : Sauver des vies grâce à ce qui nous appartient. Étrange non ? Qu'en pensez vous ?

Bah déja pourquoi tu veut pas donner ton sang ?

Moi, c'est l'inverse, de mon vivant je ne donne que mon sang parce que je peux le régénérer. Les organes, c'est pas possible et l'idée de perdre un bout me met vraiment mal à l'aise.

Moi je comprend ça. Si on donne ses organes, on est mort alors après tout, on s'en fout. Alors que donner son sang c'est carrément intrusif. Je n'ai encore jamais donné mon sang et j'ignore si je le ferai un jour parce qu'a chaque fois qu'on m'a fait une prise de sang je me suis évanouie. J'espère que ça me passera.

y a une autre solution: considérer que le secteur du don du sang est encore totalement homophobe, et donc s'y refuser en tant qu'acte militant.

Bah déja pourquoi tu veut pas donner ton sang ?

Moi je comprend ça. Si on donne ses organes, on est mort alors après tout, on s'en fout.

Pas forcément mort, il y a le don d'un rein de son vivant.

Si on est donneur d'organe on peut être appelé à tout moment à donner un rein en cas de besoin ? Je l'ignorais. Ça doit quand même pas être pratique ; on ne peut pas voyager ou ça réduit les chances d'être disponible, etc...

Casdenor > Exact, il y a de ça aussi.

y a une autre solution: considérer que le secteur du don du sang est encore totalement homophobe, et donc s'y refuser en tant qu'acte militant.

Ouais 'fin bon l'impact d'un don du sang passe au dessus de questions de militantisme .

Le don du vivant est essentiellement pratiqué pour le rein. L’un des deux reins du donneur est prélevé, sachant qu’un seul de ces organes peut suffire à mener une vie normale. Plus rarement, on peut aussi prélever et greffer une partie du foie d’un donneur vivant, cet organe pouvant se reconstituer ultérieurement. Enfin, très exceptionnellement, cette greffe peut concerner les lobes pulmonaires.

Si on est donneur d'organe on peut être appelé à tout moment à donner un rein en cas de besoin ?

De par son vivant:

La liste des personnes qui peuvent donner un organe de leur vivant. Il s’agit du père, de la mère, du conjoint, du frère, de la sœur, du fils, de la fille, des grands-parents, de l'oncle, de la tante, du (de la) cousin(e) germain(e), du conjoint du père ou de la mère, ou de toute personne faisant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur

De par sa mort: ça sera tout le monde avec des tests poussés

Je l'ignorais. Ça doit quand même pas être pratique ; on ne peut pas voyager ou ça réduit les chances d'être disponible, etc...

Et oui beaucoup de personnes ne se renseignent pas car pour certaines personnes la mort ce n'est pas pour tout de suite ou la peur d'elle. C'est pour ça, qu'il faudrait en parler, avoir des personnes qui en parlent,... au collège voir le lycée.

Sinon, oui ça ne doit pas être évident surtout pour le sport.

Je crois qu'on s'est mal compris :p

Ce que je disais c'est que pour le don d'organe à un inconnu (en ayant une carte de donneur d'organe), c'est forcément suite à notre décès.

Pour donner un rein à un proche (je sais bien qu'on peux vivre avec un seul rein) devenir donneur d'organe comme ça est inutile, il suffit de prendre les mesures nécessaires au moment où le dit proche est malade.

Faire une carte de donneur d'organe signifie "je suis prêt à donner mes organes après ma mort". Ce n'est pas une décision difficile à prendre à moins qu'on ait des croyances mystiques autour de l'importance du corps après la mort.

Donc, comme je le pensais, il est impossible qu'en tant que donneuse d'organes je sois un jour appellée "Hey, y'a un illustre inconnu là, il a besoin de ton rein fissa !".

C'est bien ça ?

y a une autre solution: considérer que le secteur du don du sang est encore totalement homophobe, et donc s'y refuser en tant qu'acte militant.

Ouais 'fin bon l'impact d'un don du sang passe au dessus de questions de militantisme .

Pas d'accord. Trop facile de dire "il y a des vies en jeu". Lorsque donner son sang ne sera plus aussi sectaire, alors il y en aura nettement plus que ce qu'il y a aujourd'hui.

y a une autre solution: considérer que le secteur du don du sang est encore totalement homophobe, et donc s'y refuser en tant qu'acte militant.

Les dons du sang sauvent aussi la vie des homosexuels.

y a une autre solution: considérer que le secteur du don du sang est encore totalement homophobe, et donc s'y refuser en tant qu'acte militant.

Ouais 'fin bon l'impact d'un don du sang passe au dessus de questions de militantisme .

Dans ma hiérarchie de valeurs, la vie humaine est très loin au dessus de la lutte contre l'homophobie.

Trop facile de dire "il y a des vies en jeu".

Certes, c'est facile, mais c'est vrai.

Tout ce qui est facile n'est pas faux.

Je crois qu'on s'est mal compris :p

Ce que je disais c'est que pour le don d'organe à un inconnu (en ayant une carte de donneur d'organe), c'est forcément suite à notre décès.

Pour donner un rein à un proche (je sais bien qu'on peux vivre avec un seul rein) devenir donneur d'organe comme ça est inutile, il suffit de prendre les mesures nécessaires au moment où le dit proche est malade.

Faire une carte de donneur d'organe signifie "je suis prêt à donner mes organes après ma mort". Ce n'est pas une décision difficile à prendre à moins qu'on ait des croyances mystiques autour de l'importance du corps après la mort.

Donc, comme je le pensais, il est impossible qu'en tant que donneuse d'organes je sois un jour appellée "Hey, y'a un illustre inconnu là, il a besoin de ton rein fissa !".

C'est bien ça ?

J'étais donneur de sang bénévole, donneurs d'organes (moelle épinière) plaquettes, j'ai dû arrêter pour raison de santé, mais si c'était à refaire je le referai...:)

Donc, comme je le pensais, il est impossible qu'en tant que donneuse d'organes je sois un jour appellée "Hey, y'a un illustre inconnu là, il a besoin de ton rein fissa !".

C'est bien ça ?

Oui c'est bien ça et tu auras un arrêt de travail.

En France, donner un organe de son vivant se fait principalement pour les dons entre personnes issus de la même famille. C'est très fréquent pour les dons de moelle osseuse, mais assez rares pour les autres organes.

Pour être donneur d'organe, il faut être en mort encéphalique (plus d'activité cérébrale,mais une activité cardiaque persistante ;

D'un point de vue strictement législatif, les équipes médicales peuvent prélever les organes si le donneurs n'est pas sur le registre national des refus (pour s'y inscrire, il faut contacter l'équipe de coordination des prélèvements d'organes de l'hôpital le plus proche de chez vous). En pratique, les équipes demandent systématiquement à la famille si le patient était pour ou contre le don d'organe. Et si la famille dit "non", l'équipe ne fait pas le prélèvement.

D'ou, l'absolu nécessité d'en parler en famille, de façon à ce que chacun sache si ses proches sont d'accord, ou pas, pour que l'on prélève ses organes.

Il faut savoir que la cause principale de non prélèvement est le refus des familles ; et la cause principale du refus des familles est qu'elles ne connaissent pas l'avis du défunt, car elles n'en ont jamais parler.

Vu la pénurie actuelle d'organe, il est donc plutot bien d'en parler avec ses proches....et chacun décide, en toute connaissance de cause....

considérer que le secteur du don du sang est encore totalement homophobe,

??

casdenor dis ça car les homosexuels sont encore exclus du don du sang....

A cause du risque de sida ? Ben je suppose que les toubibs savent ce qu'ils font ?

C'est dommage de se priver de sang pour une histoire de préjugés.