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Pour rembourser la dette, il faut augmenter les rentrées fiscales


economic dream

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

La pseudo-solution de l'UE pour rembourser la dette , c'est la rigueur et la réduction des dépenses publiques.

Ok, réduire les dépenses, c'est toujours bon pour réduire le déficit sauf en pleine crise économique car là ça l'aggrave donc moins de rentrées fiscales.

Mais ce que l'on semble oublier, c'est qu'il y a une dette publique qu'il faudrait rembourser.

Or l'austérité actuelle se fait dans l'optique de réduire seulement les déficits actuels et pour les années à venir.

Mais si il est bon que l'Etat n'a pas de déficit budgétaire, ce n'est pas en dépensant autant que l'on gagne( donc solde annuel= 0) que l'on peut rembourser la dette.

Et si une petite partie des dépenses sont les remboursements annuels ( 4 % du budget), cependant c'est beaucoup trop peu et donc l'ardoise ne sera remboursée qu'à long-terme ce qui fait qu'il y a de grandes chances à ce que l'Etat doive emprunter pour payer les interets par exemple.

Idéalement, il faudrait donc augmenter les rentrées pour rembourser plus rapidement la dette.

Surtout que réduire les dépenses publiques en pleine crise est d'une stupidité sans nom qui ne fait que diminuer l'activité économique et donc les rentrées fiscales.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

J'aime bien ta façon de penser, laissons l'Etat gaspiller l'argent de nos impôts et continuons a payer toujours plus pour que nos "dirigeants" profitent du travail des autres...

Bah voyons !

J'ai une autre solution : arrêtons (l'Etat) de jeter l'argent par les fenêtres et investisssons dans des activitées qui créront des richesses, des emplois et s'il faut payer des impôts pour y arriver alors je dirai oui et même plutôt deux fois qu'une ! mais on en est loin...

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 61ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
61ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

J'aime bien ta façon de penser, laissons l'Etat gaspiller l'argent de nos impôts et continuons a payer toujours plus pour que nos "dirigeants" profitent du travail des autres...

Bah voyons !

J'ai une autre solution : arrêtons (l'Etat) de jeter l'argent par les fenêtres et investisssons dans des activitées qui créront des richesses, des emplois et s'il faut payer des impôts pour y arriver alors je dirai oui et même plutôt deux fois qu'une ! mais on en est loin...

qui vous a dit que l'état jetais l'argent par les fenêtres ? la dette vient elle principalement des dépenses inutiles ?

Je ne dis pas que tout soit parfait, mais se raisonnement est typiquement libéral capitaliste: il y a une dette ? c'est que l'état dépense inutilement. Donc, il faut se serrer la ceinture.

En fait, il y a plusieurs choses qui s'imbriquent et qui, de fait, compliquent les choses et font qu'il est difficile de répondre correctement. La dette a plusieurs facteurs: une impossibilité de nos banques centrales d'intervenir, une monnaie trop forte et non dévaluable, un déséquilibre de notre balance commerciale du en partie à cette monnaie trop forte, une politique économique uniquement orientée sur la maîtrise de l'inflation, au dépend de tout le reste, la désindustrialisation de la France, due en grande partie à l'ouverture trop grande de nos frontières économiques et au dumping social de pays comme la Chine. ça, ce sont les causes primaires et majeures de la dette. Ensuite, les dépenses de l'état inutiles et les rentrées d'argent trop faibles sont les causes secondaires. Donc, diminuer les dépenses de l'état et augmenter les impôts ne résoudra pas la crise de la dette, c'est techniquement et mathématiquement impossible. Nous allons nous serrer la ceinture pour rien, simplement pour satisfaire à l'idéologie libérale européenne.

Il suffit de voire l'évolution de la dette, en relation avec l'évolution de la mise ne place de la politique libérale européenne pour comprendre la relation qu'il y a entre ces 2 choses: ouverture des frontières, libéralisation du commerce mondiale, introduction de l'euro, maîtrise de l'inflation, explosion de la dette publique, et pour finir, par effet de rebond pensent certain, alors que c'est le véritable but, stagnation, voire baisse des salaires, stagnation, voire baisse des aides et du social, augmentation de la pression sur les travailleurs. Le capitalisme c'est emparé du libéralisme pour détruire les états, et ainsi, laisser sans défense les travailleurs qui n'ont plus aucun soutiens de la part du seul organisme qui, en théorie, aurait la puissance nécessaire pour s'opposer à eux.

Et tout ce que certains proposent, c'est que ce même travailleur se serre la ceinture. thumbdown.gif

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
qui vous a dit que l'état jetais l'argent par les fenêtres ? la dette vient elle principalement des dépenses inutiles ?

Je ne dis pas que tout soit parfait, mais se raisonnement est typiquement libéral capitaliste: il y a une dette ? c'est que l'état dépense inutilement. Donc, il faut se serrer la ceinture.

:o°

- Le "Pentagone français" pourrait être remis en question si la gauche arrive au pouvoir

Le contrat, passé avec un groupement d'industriels – dont les sociétés Bouygues et Thales –, prévoit que les entreprises privées assurent la construction et la maintenance du site. Le prestataire devra dépenser un peu moins de 1,8 milliard d'euros pour le cœur du projet, la construction d'un nouveau bâtiment et la réhabilitation de ceux existant. Le ministère devra verser un loyer annuel de 154 millions d'euros pendant 27 ans d'exploitation, soit 4,5 milliards d'euros.

- Une enquête du Nouvel Observateur détaille les mécanismes de la niche fiscale Girardin Industriel qui permet à certaines grandes fortunes et à des patrons de CAC 40 de ne pas payer d'impôts ou quasiment pas. 100% légal, 100% polémique.

Les lecteurs de La Tribune ne seront pas surpris, le grand public si au contraire. Une enquête du Nouvel Observateur dévoile en effet les détails du fonctionnement d'une niche fiscale souvent étudiée dans La Tribune : le Girardin Industriel qui permet de déduire de sa déclaration de revenus des investissements réalisés dans les DOM - TOM (départements et territoires d'outre-Mer.

Schéma à l'appui, l'hebodmadaire en explique le fonctionnement et révèle les noms de quelques uns de ses bénéficiaires. Et souligne que de grandes fortunes et notamment de grands patrons du CAC 40 peuvent ainsi échapper partiellement voire totalement à l'impôt grâce à ce dispositif alors qu'ils "ont déjà un salaire élevé, des stock-options ou un parachute doré".

- La gestion de la Défense épinglée

Un rapport de l'Inspection générale des finances dénonce une dérive des comptes et des "erreurs de gestion" de l'établissement public d'aménagement du quartier d'affaires parisien de la Défense, selon le Canard enchaîné à paraître ce mercredi. Interrogé par l'AFP, le ministère du Budget a confirmé mardi soir qu'un rapport était en cours et se trouvait actuellement en phase contradictoire, c'est-à-dire aux mains des personnes directement concernées pour leur donner la possibilité de répondre.

- Des primes au mérite accordées aux préfets

Depuis 2009, les préfets et les sous-préfets sont récompensés en fonction de leurs résultats par des bonus pouvant atteindre 66.000 euros.

- Les commissaires touchent des primes à la garde à vue

"Le premier facteur de cette explosion (des gardes à vue, ndlr) n'est pas juridique, il est politique. C'est ce qui s'appelle la politique du chiffre qui est dénoncée pour le coup par tous les syndicats de policiers (mais) qui est complètement déniée par le gouvernement", a argumenté le magistrat.

- La Cour des comptes épingle les dépenses de com des ministres

Les magistrats dénoncent l'utilisation de sondages sans rapport avec l'action gouvernementale et des contrats passés dans des conditions douteuses.

Dressant un constat sévère, les magistrats de la Cour relèvent des procédures "contestables". L'étude porte sur Matignon et sur une dizaine de ministères (Emploi, Justice, Economie...). Ces dépenses, "pas toujours facilement mesurables", représentent 600 millions d'euros sur 2006-2010.

- La Cour des comptes épingle le CE de la RATP

Après avoir déjà épinglé, par deux fois, celui d'EDF, la Cour des Comptes s'attaque au CE de la RATP. Dans un rapport que notre journal s'est procuré, les magistrats se montrent extrêmement critiques vis-à-vis de la gestion des «oeuvres sociales» de la régie publique. Problème de surfacturations voire de double facturations, dépenses somptuaires, absence de comptabilité sérieuse, gestion opaques des centres de vacances ou de la restauration collective.

Et j'en passe... et j'en passe... et j'en passe...

Pour le reste :

La dette publique est analysée dans le cadre de la gestion temporelle des finances publiques, des transferts inter-générationnels, de la gestion des chocs (guerre, destruction d’infrastructures,...), de la démographie, du taux de croissance de l'économie, du niveau des taux d'intérêt et de l'inflation,...

Un État peut, toutefois, diminuer son endettement par une méthode, aujourd'hui généralement abandonnée par les pays développés : par création monétaire. En émettant de la monnaie, les administrations publiques peuvent en effet financer le remboursement de leurs emprunts passés : on parle de monétisation de la dette (ou d'utilisation de la « planche à billet » quand on veut la dénigrer : l'État rembourse sa dette par une monnaie qu'il crée lui-même). Dans le cas où la création monétaire est confiée à une banque centrale et ne dépend pas des pouvoirs publics, l'État peut néanmoins monétiser de manière indirecte sa dette. Il lui est, en effet, possible de faire pression sur la banque centrale pour qu'elle achète, grâce à de la création monétaire, des obligations émises par les administrations publiques. Grâce à cette monnaie créée par la banque centrale, les administrations peuvent alors financer leurs dépenses.

Cette technique n’est plus utilisée dans les pays développés depuis des décennies, où les banques centrales sont indépendantes ou quasi indépendantes des États. Par exemple, en France avec la loi du 3 janvier 1973, les concours de la Banque de France aux financements publics, notamment les émissions de crédit sans intérêt, furent limités, puis ils furent interdits par le nouveau statut de la Banque de France en 1993, lors de la mise en place de la Banque centrale européenne. L'article 101 du traité de Lisbonne interdit aux banques centrales de la zone Euro et à la BCE, de participer au financement des dettes des autorités publiques (institutions, États, etc.) et oblige le recours aux 'établissements privés de crédit' . Cependant par exception à cette règle, avec le Securities Market Program, depuis le printemps 2010, la BCE a acheté des obligations européennes. En décembre 2011, 203 milliards d'euros d'obligations de dettes souveraines avaient ainsi été achetés.

La monétisation de la dette a été abandonnée en raison de ses conséquences économiques potentiellement négatives. En effet, il est généralement admis que le financement par émission de monnaie se fait aux dépens de la valeur de la monnaie en circulation : davantage de monnaie pour une quantité donnée de production conduit, à long terme, à de l’inflation. Les besoins de financement de l'État pourraient le conduire, en l'absence de garde-fous constitutionnels, à dépasser les bornes, enclenchant une hyperinflation destructrice pour l'économie du pays. Dans la pratique, on constate en fait que la création monétaire est depuis plusieurs décennies d'un ordre de grandeur plus élevé que la croissance de la production sans conséquence notable sur l'inflation ; toutefois elle est à l'origine de nombreuses bulles spéculatives, dans la mesure où les agents qui détiennent cet excès de monnaie sont peu enclins à l'investir dans l'économie réelle, d'une rentabilité plus faible que la plupart des instruments financiers (produit dérivé financier notamment).

Néanmoins, le principe de cette interdiction ne fait pas absolument consensus. Il subsiste un courant minoritaire qui, pour différentes raisons, soutient que la monétisation de la dette est légitime et économiquement pertinente. Parmi les raisons invoquées se trouve la conviction que la politique monétaire doit relever du pouvoir régalien et non d'intérêts privés d'une minorité, mais aussi le fait que l'emprunt sur les marchés est bien plus coûteux que l'emprunt auprès de la banque centrale : en plus de la différence des taux d'intérêt, l'État devra au système financier (banques, etc.), et marginalement à des particuliers, des intérêts qui contribueront à l'accumulation de sa dette, alors que les intérêts payés à la banque centrale contribuent au contraire à l'augmentation de la richesse publique (seigneuriage). En France, Patrick Artus (Natixis) recommande avec insistance la monétisation de la dette[.

En outre, même sans abandonner le principe, on observe que des exceptions sont pratiquées ; la Fed accepte les T Bonds et dans le cadre de la crise grecque de 2010, la BCE a mis en œuvre des achats de titres de dette souveraine (sur le marché secondaire pour la BCE).

En France :

En France, depuis le milieu des années 1970, la dette publique a augmenté pour atteindre 83% du PIB fin 2010. En 2011 elle montera à 86,2% (87% en 2012). Le service de la dette devient en 2011, pour la première fois de l’histoire économique de la France, le premier poste du budget (il passe désormais devant celui de l’Éducation Nationale et la Défense) : 46,9 milliards, contre 44,5 pour l’Éducation ( 30,1 pour la Défense). Il représente maintenant un montant supérieur à celui de l’impôt sur le revenu. Comme les autres pays de la zone euro, la France doit respecter les critères de Maastricht.

Maurice Allais rapproche ce phénomène de l'interdiction faite en deux étapes (1973, 1993) à l'État d'emprunter auprès de la Banque de France, et qualifie les banquiers de "faux-monnayeurs.

Et enfin !

Le gouvernement construit sa loi de finances annuelle en fonction de prévisions économiques de croissance ; une croissance plus faible qu’espérée aura tendance à creuser le déficit au-delà des prévisions. Inversement, lorsque la croissance est plus élevée que prévue, les gouvernements ont tendance à laisser filer les dépenses et réduire la fiscalité au lieu d’épargner et de rembourser une partie de la dette en prévision des futurs creux économiques.

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Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
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D'accord avec David, il faut avant tout créer de l'emploi pour créer de la croissance, et qui dit croissance...

Il faut aussi augmenter "certaines" rentrées fiscales et surtout, faire en sorte que l'Etat devienne un bon gestionnaire, car c'est loin d'être le cas.

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Pour rembourser la dette, il faut augmenter les rentrées fiscales

La dette publique est une dette pour la collectivité, les contribuables. Elle est aussi une créance pour la classe possédante française qui en détient la plus grosse part, déguisée ou non en société établie aux îles Caïmans.

La question de la dette est donc la suivante : les inégalités sociales sont-elles à ce point trop faible en France qu’il faudrait affecter le produit de l’impôt au remboursement de la dette ?

Cette dette ne doit pas être remboursée. Les riches seront un peu moins riches, et la collectivité un peu moins pauvre. Est-ce si grave ?

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 61ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
61ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

- Le "Pentagone français" pourrait être remis en question si la gauche arrive au pouvoir

Le contrat, passé avec un groupement d'industriels – dont les sociétés Bouygues et Thales –, prévoit que les entreprises privées assurent la construction et la

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Le gouvernement construit sa loi de finances annuelle en fonction de prévisions économiques de croissance ; une croissance plus faible qu’espérée aura tendance à creuser le déficit au-delà des prévisions. Inversement, lorsque la croissance est plus élevée que prévue, les gouvernements ont tendance à laisser filer les dépenses et réduire la fiscalité au lieu d’épargner et de rembourser une partie de la dette en prévision des futurs creux économiques.

Franchement vous soutenez que c'est cela qui est à l'origine de la dette de l'état ? Vous plaisantez ? Comme tous les libéraux, vous n'avez comme arguments que des exemples. Tout état à ses errements, et ce n'est pas en sortant quelques errements qu'on construit un raisonnement et donc une solution. Je l'ai dit, la gestion de l'état n'est pas parfaite, mais prétendre que c'est de cette gestion que vient le gouffre de la dette, c'est méconnaître ou/et nier totalement les effets majeurs de la politique économique libérale nationale et européenne.

En fait, vous niez en bloque tous ces effets qui sont largement supérieurs à la mauvaise gestion de l'état, car, pour un libéral, c'est forcément la gestion de l'état qui est en cause, et non la politique économique libérale, qui ne peut qu'apporter du bien.

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Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
Posté(e)

C'est clair que le nouveau Pentagone ne représente pas toute la dette, mais si on y rajoute le nouvel hôpital toujours fermé pour 8000 malfaçons, le désamientage de Jussieu (gouffre économique de plusieurs décennies), l'air force 1, la mauvaise gestion, les biens du patrimoine vendus au rabais, je pense que ça y contribue largement aussi.

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 61ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
61ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
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D'accord avec David, il faut avant tout créer de l'emploi pour créer de la croissance, et qui dit croissance...

Il faut aussi augmenter "certaines" rentrées fiscales et surtout, faire en sorte que l'Etat devienne un bon gestionnaire, car c'est loin d'être le cas.

L'emploi ne se crée pas politiquement, ça aussi c'est une erreur libérale. On ne crée pas des emplois. Les politiques de l'emploi, ça n'existe pas, elles ont toutes été des échecs car cela ne sont pas pas viables sur la durée. Donner de l'argent au secteur tertiaire pour qu'il emploie ne mène à rien (c'est le fond de toutes les politiques de l'emploi), car le tertiaire ne produit rien, donc, dès que les aides tombent, l'emploi tombe. On emploie pas une personne parce qu'on reçoit une aide ou un avantage, on emploie lorsqu'on a besoin d'un employé. Seule une politique industrielle volontariste (le contraire de ce qu'on fait depuis plus de 30 ans), associé à un protectionnisme (ou le vilain mot), intelligent et sélectif, sera un facteur d'emploi, le reste n'est que du pipeau

C'est clair que le nouveau Pentagone ne représente pas toute la dette, mais si on y rajoute le nouvel hôpital toujours fermé pour 8000 malfaçons, le désamientage de Jussieu (gouffre économique de plusieurs décennies), l'air force 1, la mauvaise gestion, les biens du patrimoine vendus au rabais, je pense que ça y contribue largement aussi.

mais chiffrez donc tout ceci et comparez le à la dette, vous verrez bien que, même si cela y contribue et je ne le nie pas, ce n'est pas le fond du problème.

Vouloir rembourser la dette en diminuant les dépenses et en augmentant les impôts sans changer fondamentalement notre politique économique et industrielle, c'est comme de vouloir remplir le tonneau des danaïdes

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Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
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Thordonar > non ça ne fait pas la totalité de l'addition, mais s'y on y rajoute le rabiotage de certaines niches fiscales juteuses pour certains, l'intensification de la lutte à la fraude patronale (16 milliards annuels), la création d'emplois (qui dit plus d'emplois dit plus de cotisations salariales et patronales, plus de croissance, plus de consommation donc plus de tva qui rentre dans les caisses), on pourrait retrouver un équilibre, ou tout du moins cesser l'augmentation de la dette.

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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C'est clair que le nouveau Pentagone ne représente pas toute la dette, mais si on y rajoute le nouvel hôpital toujours fermé pour 8000 malfaçons, le désamientage de Jussieu (gouffre économique de plusieurs décennies), l'air force 1, la mauvaise gestion, les biens du patrimoine vendus au rabais, je pense que ça y contribue largement aussi.

L’État est devenu très avare de son argent quand il s’agit de remplacer ses employés venus à l’âge de la retraite, en dépis de la situation lamentable des hôpitaux et des écoles.

Par contre, il n’est plus du tout avare quand il s’agit de passer commande à une entreprise privée.

C’est objectivement de la très mauvaise gestion, mais c’est une mauvais gestion qui a été théorisée, qui fait l’objet d’une politique délibérée, et qui s’appelle la Révision Générale des Politique Publiques.

L’idée est simple : Quand l’État emploie un fonctionnaire : c’est du gaspillage ; quand il donne du travail à une entreprise privée : c’est relancer l’économie. Idéologie simpliste et ridicule, mais à l’oeuvre depuis 10 ans.

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Membre, 89ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 89ans‚
Posté(e)

... réduire les dépenses publiques en pleine crise est d'une stupidité sans nom qui ne fait que diminuer l'activité économique et donc les rentrées fiscales.

ça me parait aussi évident.

Mais faut croire que nos distingués et savants économistes ont une autre perception du bon sens. Ils me font penser aux médecins d'autrefois qui saignaient leurs malades...mais qui parlaient en latin.

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Membre, Héraut de la tourmente des estocs, 61ans Posté(e)
Thordonar Membre 4 247 messages
61ans‚ Héraut de la tourmente des estocs,
Posté(e)

... réduire les dépenses publiques en pleine crise est d'une stupidité sans nom qui ne fait que diminuer l'activité économique et donc les rentrées fiscales.

ça me parait aussi évident.

Mais faut croire que nos distingués et savants économistes ont une autre perception du bon sens. Ils me font penser aux médecins d'autrefois qui saignaient leurs malades...mais qui parlaient en latin.

diminuer, augmenter, ou maintenir les dépenses publiques ne changera rien ou très peu, si vous ne modifiez pas le tissu économico industriel. Notre balance du commerce extérieur est désastreuse, la dette ne peut qu'augmenter, quoique vous fassiez. Je le dis et je le répète, nous allons nous serrer la ceinture pour rien, et tout ça, au nom d'une politique libérale qui considère le monde uniquement comme un vaste marché: perte en France ? on s'en fiche, gain ailleurs...

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Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
Posté(e)

La France n'est plus un pays d'industries mais un pays de services, le problème est peut être là, non?

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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Je ne crois pas que les services se soient développés en contrepartie de la désindustrialisation.

Notre balance commerciale et la croissance du chômage en attestent : c’est une perte nette.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

- Le "Pentagone français" pourrait être remis en question si la gauche arrive au pouvoir

Le contrat, passé avec un groupement d'industriels – dont les sociétés Bouygues et Thales –, prévoit que les entreprises privées assurent la construction et la

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Le gouvernement construit sa loi de finances annuelle en fonction de prévisions économiques de croissance ; une croissance plus faible qu’espérée aura tendance à creuser le déficit au-delà des prévisions. Inversement, lorsque la croissance est plus élevée que prévue, les gouvernements ont tendance à laisser filer les dépenses et réduire la fiscalité au lieu d’épargner et de rembourser une partie de la dette en prévision des futurs creux économiques.

Franchement vous soutenez que c'est cela qui est à l'origine de la dette de l'état ? Vous plaisantez ? Comme tous les libéraux, vous n'avez comme arguments que des exemples. Tout état à ses errements, et ce n'est pas en sortant quelques errements qu'on construit un raisonnement et donc une solution. Je l'ai dit, la gestion de l'état n'est pas parfaite, mais prétendre que c'est de cette gestion que vient le gouffre de la dette, c'est méconnaître ou/et nier totalement les effets majeurs de la politique économique libérale nationale et européenne.

En fait, vous niez en bloque tous ces effets qui sont largement supérieurs à la mauvaise gestion de l'état, car, pour un libéral, c'est forcément la gestion de l'état qui est en cause, et non la politique économique libérale, qui ne peut qu'apporter du bien.

Oui Monsieur ! et bien d'autres choses encore ....

Les auteurs de "Un quinquennat à 500 milliards" étrillent la gestion du président.

La scène est surréaliste. "Tu vois, j'ai gagné ! J'ai gagné !" lance, triomphant et vengeur, Nicolas Sarkozy au député du Nouveau Centre Charles de Courson, présent à l'Élysée pour une cérémonie début 2010. De quelle victoire si importante se prévaut donc le président de la République ? D'avoir fait baisser le chômage ou rétabli l'équilibre du commerce extérieur ? Rien de tout cela, bien sûr. Nicolas Sarkozy se félicite des 390 millions d'euros qui vont échoir au couple Tapie (dont 45 au titre du préjudice moral) à la suite d'un arrêt du Conseil d'État qui rejette le recours intenté par quelques députés, dont Courson, contre les conclusions d'un tribunal arbitral sur l'affaire Adidas-Crédit lyonnais. "J'ai gagné ! J'ai gagné !" Stupéfiant car, si victoire il y a, c'est celle de Tapie, l'ami du président. Et pas du tout celle de l'État, contraint de faire un gros chèque.

Auteurs d'Un quinquennat à 500 milliards, Mélanie Delattre, journaliste au Point, et Emmanuel Lévy, à Marianne, recensent avec gourmandise et sévérité les petites et grandes libéralités du président de la République avec ses "amis" Liliane Bettencourt ou Guy Wildenstein, ou, fait moins connu, avec Hubert Martigny, auquel l'État a racheté à prix d'or la salle Pleyel. Quand ils ne cherchent pas la petite bête, les deux auteurs se mettent aussi en surplomb pour livrer aux lecteurs-électeurs le "vrai bilan" économique du quinquennat Sarkozy. Et là ils ne font pas dans la dentelle. Leur audit étant assez terrifiant, on pourrait le juger militant. Mais les faits sont les faits.

Depuis que Nicolas Sarkozy est arrivé au pouvoir, la dette de la France a augmenté de 630 milliards d'euros, passant de 1 150 milliards à 1 780 milliards d'euros. Énorme. L'Élysée, relayé par Bercy, met ces résultats - "calamiteux", pourrait dire Alain Juppé - sur le compte de la crise économique la plus grave depuis 1929. Trop facile, rétorquent Delattre et Lévy. S'appuyant sur des documents officiels, ils montrent que la crise de 2008, en abaissant les recettes et en grevant les dépenses, aurait alourdi la dette de 109 milliards d'euros. Mais le reste, entièrement imputable au président, s'élève à 520 milliards d'euros (le titre de leur livre l'arrondit à 500).

Explications : "Le budget dont a hérité Nicolas Sarkozy, à l'instar d'une voiture mal réglée (...), grillait 3,2 points de PIB." Plutôt que de "soulever le capot pour régler la machine", l'Élysée a laissé filer. En ne freinant pas cette dérive, il a fait gonfler la dette de 370 milliards d'euros. Auxquels s'ajoutent 153 milliards, car "le nouveau président a aussi appuyé sur le champignon". Nicolas Sarkozy, l'homme qui voulait mettre l'État à la diète, a fait bondir la dette publique de la France de 20 points (dont seulement 5,5 imputables à la crise) !

Le syndrome de Pénélope

Où est la "véritable révolution économique" promise au pays ? Le président a certes ouvert un nombre impressionnant de chantiers qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait osé toucher. Il s'est attaqué au marché de l'emploi, à la représentativité syndicale, au regroupement de Pôle emploi et des Assedic, à la carte des tribunaux, à la formation professionnelle et même aux régimes spéciaux de retraite (tout juste écornés, cependant)...

L'hyperprésident a été hyperactif. Mais alors, pourquoi la réussite n'est-elle pas au rendez-vous ? En exposant les raisons de la dérive économique et financière du pays durant le quinquennat, les deux auteurs n'ont pu s'empêcher d'évoquer la personnalité d'un président qu'ils qualifient de "caméléon". Pour eux, Nicolas Sarkozy "n'a jamais eu de véritable substrat idéologique en matière économique". Libéral, il a un temps prôné des subprimes à la française ; interventionniste, il vole au secours des entreprises en difficulté, croyant, chaque fois, renouveler le coup d'Alstom ; ami des P-DG (ah ! le Fouquet's), il flirte aussi avec la CGT.

Sarkozy schizophrène, comme le prétendent les auteurs ? Quatre ans après, en tout cas, son "message est brouillé". Quand il arrive en 2007 à l'Élysée, Sarkozy est attiré par la Grande-Bretagne (surtout celle de Margaret Thatcher) et ignore l'Allemagne. En fin de mandat, c'est tout le contraire. Élu en promettant de baisser les prélèvements obligatoires de 4 points, il a fait preuve d'une redoutable créativité pour inventer des impôts : taxe sur le poisson, les huiles de moteur, la copie privée des disques durs, la téléphonie et Internet, les sodas, les assurances...

L'acte économique fondateur du quinquennat, cela n'a pas échappé aux auteurs, c'est, bien sûr, la loi Tepa de l'été 2007. L'esprit en est limpide : il faut laisser les riches s'enrichir, car toute la société en profitera. Voilà comment arrivent les exonérations massives des droits de succession et le fameux bouclier fiscal, manière déguisée de réformer l'ISF. Voilà comment arrive aussi, en vertu du "travailler plus pour gagner plus", l'exonération d'impôts et de charges sur les heures supplémentaires, manière de contester les 35 heures.

À ces mesures coûteuses s'ajouteront la pérennisation, l'augmentation ou la création de niches fiscales (exonération des plus-values sur les cessions de titres des entreprises, crédit impôt-recherche, TVA réduite pour les restaurateurs...). Le plus déconcertant, c'est que, dans une volte-face rare, le président va détricoter une partie de la loi Tepa. "Même au pays de l'instabilité fiscale, on n'avait jamais vu une majorité défaire en fin de mandat ce qu'elle avait voté à son arrivée."

Le paradoxe de Bercy

Tout aussi troublant, à aucun moment la question d'une baisse des dépenses n'est posée. Elles ne cesseront donc de grimper (de 52,4 % du PIB à 57 %, niveau exceptionnel pour un grand pays industrialisé). Sarkozy a conforté son image de "dépensier" acquise lors de son passage au Budget en 1993. Ses tentatives pour dompter le mammouth étatique n'ont ni connu de grands résultats ni ouvert de grandes perspectives. Il est vrai que le président lui-même ne donne pas l'exemple. Si - et les auteurs le soulignent - le budget de l'Élysée n'a jamais été aussi transparent, cela n'empêche pas les dérapages : voyages multiples avec des cohortes d'accompagnants, augmentation des effectifs, factures de travaux, service d'ordre à l'américaine...

Plus sérieusement, la mesure emblématique consistant à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite n'a pas produit de miracles comptables (264 millions d'euros net d'économies en 2009). Il est vrai que "plus de 80 % des économies sont allées non dans la poche du contribuable..., mais dans celle des fonctionnaires". Le "1 sur 2" pécherait par son côté aveugle : "La démarche est purement quantitative." Une critique que l'on retrouve pour la Révision générale des politiques publiques, qui ne s'interroge pas, comme l'ont fait le Canada et la Suède, sur l'utilité de certains services. Le dévoiement de ces bonnes intentions est illustré aussi par la fusion des deux services-phares de Bercy, la Direction générale des impôts (elle encaisse) et la Direction générale de la comptabilité publique (elle calcule).

Politique budgétaire

On ne compte plus les ministres qui se sont cassé les dents sur le projet. Beaucoup en avaient rêvé, Sarkozy, lui, l'a fait. Chapeau, l'artiste ! Pourtant, nos compères du Point et de Marianne (ils ont la dent dure) ne lui en reconnaissent qu'un mérite relatif. La fin des bastilles de Bercy, écrivent-ils, "aurait pu être érigée en symbole de la rupture promise avant la campagne". Au lieu de cela, le gouvernement est très "discret sur le sujet". La raison ? Les économies attendues ne sont pas au rendez-vous. Car "le choix a été fait d'aligner les salaires des personnels vers le haut", ce qui, pour certains, a engendré des gains de 30 à 40 % "sans bouger de leur siège". Si les effectifs ont baissé, la masse des rémunérations, elle, a augmenté.

"Le président a toujours été plus pragmatique que dogmatique", résume un haut fonctionnaire chiraquien cité par Delattre et Lévy. Ils expliquent de la sorte les deux bonnes surprises du mandat, la réforme des universités et la réforme sur les retraites, cette dernière n'ayant jamais été promise par le candidat Sarkozy. Tout au contraire : "Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer", déclarait-il. Les auteurs du Un quinquennat à 500 milliards expliquent l'activisme du président à propos des retraites par le besoin de l'Élysée d'accomplir en fin de mandat "un acte politique marquant" qui permet de faire apparaître la gauche comme ringarde.

La stratégie marche plutôt bien. Au point, d'ailleurs, que le président cherche à refaire le coup avec la "règle d'or" sur les équilibres budgétaires, laquelle n'était pas non plus au programme. L'homme qui pèse 500 milliards n'a peur de rien. Car l'épisode de la Cades en dit long sur la conversion toute récente du président de la République à la vertu budgétaire. En octobre 2010, la Cades, caisse où l'on a pris l'habitude de loger les déficits de la Sécurité sociale, a été autorisée à emprunter 130 milliards d'euros supplémentaires. Créée par Alain Juppé en 1996, elle devait disparaître en 2009 (en même temps que sa recette, la CRDS, acquittée par tous les Français). Lionel Jospin avait repoussé l'échéance à 2014, Jacques Chirac à 2018. Sarkozy crève le plafond en passant à 2025.

Dans la crise internationale, le "candidat de la rupture" a certes fait preuve d'esprit de décision et d'initiative, souligné dans le livre. En revanche, pour ce qui est de la politique budgétaire, "il n'a fait que marcher dans les traces de ses prédécesseurs". Cela ne vaut pas condamnation, concluent Delattre et Lévy. Même si le mandat est un "fiasco" économique, "à quelques mois de la présidentielle tout laisse à penser que le président sortant sera davantage jugé sur sa stature d'homme d'État que sur son bilan".

source.

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Juste une remarque:

90 % de la dette provient des interets!

Si l'Etat n'avait pas payé des interets à des banques privées pour emprunter, alors il n'y aurait pas de dette.

"

Car c'est plus de 1300 milliards d'euros d'intérêts que nous avons payé en 35 ans (et nous continuons à raison de près 120 millions d'euros par jour, oui, par jour) aux déjà plus riches, qui d'ailleurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt.. Mais cette monnaie qu'ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées ... monnaie évidemment payante bien que créée "ex nihilo", à partir d'une simple ligne d'écriture.

Et ces 43 milliards par an sont l'équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions "Charles de Gaulle", ou de 40 000 belles villas sur la Côte d'Azur, ou de l'isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes , de trois fois et demi le "trou" de la Sécurité Sociale ...

mais vous pouvez trouver d'autres exemples!

Le recours à l'emprunt par l'État, qui pouvait se concevoir lorsque la monnaie était représentative d'une certaine quantité de métal (or ou argent) qui à un moment pouvait manquer dans les caisses de l'État, n'a maintenant plus aucune justification depuis que la monnaie est totalement dématérialisée.

Depuis 1973 la France s'est interdite de créer la monnaie dont elle a besoin pour combler ses propres déficits, que ce soit en fonctionnement ( salaires et retraites des fonctionnaires, loyers, etc.) ou en investissements pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hopitaux, bibliothèques, etc..) mais s'est obligée à emprunter sur les marchés monétaire en émettant des obligations (bons du Trésor) sur lequel évidemment elle doit payer un intérêt à ceux qui souscrivent (40% du montant par des résidents, 60% par des non-résidents), ce qui a pour conséquence, comme nous l'avons vu plus haut, qu'au fil des années la dette s'alourdit d'un montant sensiblement égal au "déficit", qu'il faut couvrir par l'emprunt, c'est-à-dire par l'émission d'obligations nouvelles auprès du public et surtout des investisseurs institutionnels (assurances, banques, etc).

Le déficit public, différence entre les recettes fiscales et les dépenses publiques, inclus évidemment dans ces dernières ce recours à l'emprunt qui équivaut à un cumul des besoins en capital nouveau, mais aussi en intérêts à payer sur la dette existante. "

Un beau tableau qui montre que sans interets, l'Etat aurait depuis longtemps des excédents budgétaires au lieu de déficits budgétaires:

image002.gif

http://www.societal.org/docs/interets-dette.htm

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
Juste une remarque:

90 % de la dette provient des interets!

Juste une remarque 100 % des intérêts proviennent des dettes contractées par l'Etat et bien des dettes auraient pû être évitées......

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

La dette originelle provient de l'emprunt Giscard: 7 milliards empruntés et 90 milliards de remboursés.

Ensuite, l'Etat a dû payer des interets tout simplement scandaleux pendant quelques années:

Tableau récapitulatif Année Taux moyens

1978 8.92 %

1979 9,84%

1980 13,03%

1981 15,70%

1982 15,69%

1983 13,63%

1984 12,54%

1985 10,94%

1986 8,44%

1987 9,43%

1988 9,06%

1989 8,79%

1990 9,93%

1991 9,05%

1992 8,60%

1993 6,90%

1994 7,35%

1995 7,59%

1996 6,38%

1997 5,63%

1998 4,72%

1999 4,69%

2000 5,45%

2001 5,05%

2002 4,93%

2003 4,18%

2004 4,16%

2005 3,46%

2006 3,86%

Oui désolé le tableau n'est pas bien passé.

Source: Banque de France.

Je peux même te donner les taux d'interets mensuels depuis 1978 si tu veux.

Pas étonnant que la dette se creuse avec tout ça.

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le meilleur moyen de pas faire de dettes, c'est de ne pas emprunté et de vivre selon ses moyens... Cela fait un demi siècle que l'on hypothèque les générations futures au nom d'un pseudo confort au bout d'un moment, if faut se faire une raison et s'inspirer des pays qui arrivent a sortir de l'endettement.( Nouvelle Zélande en particulier).

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