infanticide légal ?

du 25 février 2012

Voilà qui a au moins le mérite de la clarté et de la cohérence. Deux chercheurs en bioéthique, Francesca Minerva de l'Université de Melbourne et Alberto Giubilini, de l'Université de Milan, viennent de co-signer un article dans le Journal of Medical Ethics où ils plaident pour le droit de supprimer des nouveau-nés de la même manière que l'on peut supprimer des enfants avant leur naissance.

(des bébés en bonne santé)<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; "><br class="Apple-interchange-newline">

Lorsque notre société décadente sera bien habituée à ce pseudo droit de l'avortement

elle passera à la vitesse supérieure :l'infanticide .

le temps que l'idée fasse son chemin ,qu'on s'y habitue

en voici des signes indéniables ,et qui devraient ouvrir les yeux

à moins qu'on ne les ferme volontairement ....

Provocation de deux médecins anti-avortement.

"provocation" ?

pas si sûr ....

en tous les cas

cela ne soulève pas la tempête d'indignation qu'on serait en droit d'attendre..... même en cas de simple provocation

(si tant est qu'on ait le droit d'user de" provocation " sur le sujet de l'infanticide!!!!!!!)

Ce sont ces deux médecins qui ont pondu ça qu'il faudrait tuer, mais vite alors, pour qu'ils arrêtent de réfléchir.

Provocation de deux médecins anti-avortement.

c'est clairement évident. Ils veulent provoquer un buzz médiatique pour que les pro-life and co foncent dans la brèche et qu'ils puissent refaire de la propagande anti IVG et anti IMG. Si ça trouve, cela a été organisé dans ce but.

.Voici la suite de l'article :<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">Alberto Giubilini<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">On pourrait croire qu'ils argumentent par l'absurde. Pour frapper les imaginations. Bien des gens qui acceptent sans difficulté (et surtout sans réfléchir) l'idée de l'avortement légal, rejetteraient avec horreur celle de l'infanticide. Et en ce sens, la logique de cette revendication est imparable. Mais non : Minerva et Giubilini sont on ne peut plus sérieux : ils estiment que la mise à mort d'un enfant non désiré devrait être possible jusqu'après la naissance…<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; "><br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">Voici ce que résume l'« abstract » de leur article, publié en ligne avant-hier :<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">

Michael Cook, de BioEdge, attire l'attention sur cette nouvelle prise de position utilitariste qui affirme la priorité des intérêts des personnes entourant le nouveau-né ou le fœtus par rapport aux intérêts de ces derniers : ainsi les auteurs évoquent le cas de nouveau-nés qui peuvent avoir l'espoir de vivre une vie « au moins acceptable, mais où le bien-être de la famille qui les entoure est menacé ». Il n'est même pas question d'euthanasie, souligne Michael Cook ; l'euthanasie est censée servir l'intérêt de celui qui en « bénéficie », l'« avortement post-natal » sert celui de l'entourage.<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; "><br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">Et de citer ce passage de l'article de Minerva et Giubilini :<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">

Les auteurs ne donnent pas de délai précis où ce « droit » devrait pouvoir s'exercer : ils laissent sa détermination aux neurologues et aux psychologues, tout en signalant qu'il faut au moins quelques semaines au nouveau-né pour acquérir la conscience de soi qui selon eux en font une personne à part entière qu'on ne pourrait plus éliminer.<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; "><br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">Voilà deux universitaires, payés par leurs universités respectives et des instituts de bioéthique, qui peuvent faire ces demandes que l'on aurait pu croire marginales (comme celles de Peter Singer, le bioéthicien australien souvent cité sur ce blog), qui sont publiés par des journaux très sérieux, et que personne n'ose taxer d'extrémisme ou de nazisme…<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; "><br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">Alberto Giubili n'est pas un inconnu en France : le jeudi 17 mars 2011, il était invité à participer à un colloque « Ethique famille » organisé à la mairie du XVIe arrondissement de Paris sous l'égide du CNRS, de l'université Paris-Descartes, de l'Union nationale des Associations familiales, avec Axel Kahn et la présence annoncée de Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France (je n'ai pas pu vérifier si ce dernier a participé).<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">

<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d'informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S'abonner<br style="color: rgb(10, 22, 150); font-family: Times, serif; font-size: 16px; ">

Et ?

Et si l'auteur pouvait ^quoter correctement ce serait encore mieux.

Mais bon, au vu du sujet nauséabond de 2 décérébrés du bulbe anti-ivg/img faut pas s'étonner que le topic ne fasse pas tsunami.

Et si on poussait le raisonnement ? Pourquoi ne pas avorter à l'âge adulte les crétins qui sortent ce genre d'âneries?

Ces deux chercheurs seraient bien sérieux et ne seraient pas du tout des anti avortements .

J'ai cherché sur internet et n'ai trouvé aucune source pour cette supposition ....

En avez vous trouvé ?