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Les opposants à Chavez désignent leur champion


latin-boy30

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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http://www.lefigaro....eurchampion.php

La réélection du président vénézuélien, toujours favori des sondages, pourrait être compliquée par son état de santé.

coeur-.gif L'opposition vénézuélienne en a-t-elle fini avec les errements qui ont permis à Hugo Chavez de se maintenir au pouvoir depuis treize ans? L'organisation, dimanche, d'une primaire par tous les partis non chavistes réunis au sein de Mesa de la unidad democratica (MUD) peut en tout cas le laisser penser. La victoire d'Henrique Capriles Radonski semblait assurée, les derniers sondages lui accordant 55 % des voix, contre 31% à son principal challenger, Pablo Pérez. À 39 ans, Capriles a l'avantage d'être jeune et d'avoir déjà une expérience politique importante.

Élu député et président de l'Assemblée dès 1998, maire de Baruta de 2000 à 2008, il est devenu gouverneur de l'important État de Miranda en 2008. Avocat célibataire, il évite avec soin de s'en prendre directement à Hugo Chavez et promet de maintenir ou d'améliorer les misiones, ces politiques sociales financées par la manne pétrolière qui valent à Hugo Chavez sa grande popularité. S'affirmant de centre gauche, il souhaite appliquer au Venezuela le «modèle brésilien».

Une certaine fébrilité

La désignation du futur adversaire d'Hugo Chavez intervient alors que le président vénézuélien, toujours en tête dans les sondages, semble très affaibli physiquement par son cancer. Cet hyper­­actif ne pourra mener une cam­pagne de terrain comme il les affec­tionne. Il mise donc sur les misiones pour convaincre les Vénézuéliens de voter pour lui. De nouvelles misiones ont été créées, qui permettent désormais de distribuer directement de l'argent aux femmes isolées ou aux personnes âgées. Le vice-président Elias Jaua ne cache pas qu'il compte sur ces aides pour s'assurer une victoire le 7 octobre prochain: «Il n'y a pas un jour dans ce pays où un Vénézuélien ne reçoit pas une maison des mains de la révolution bolivarienne. Ce n'est pas par hasard si Hugo Chavez obtient 60% d'opinions favorables.»

Pourtant, on sent une certaine fébrilité dans le camp chaviste, probablement provoquée par les incertitudes sur la santé du président. Le secret qui entoure ce sujet - le type de cancer dont il souffre reste officiellement inconnu - alimente cette inquiétude.

«Si Chavez garde l'avantage dans les enquêtes, c'est aussi parce que son adversaire n'avait jusqu'à présent pas de vi­sage», explique Luis Vicente Leon, de la société de sondages Datanalisis. Car les sujets de mécontentement ne manquent pas dans le pays, à commencer par l'insécurité, qui fait de Caracas la capi­tale la plus dangereuse d'Amérique du Sud, avec près de 100 assassinats par an pour 100 .000 habitants. Le pays est aussi le champion de l'inflation, avec plus de 26% en 2010. Il est le seul de la région qui a connu une récession en 2009 et 2010. Mais c'est surtout l'extrême polarisation qui lasse de plus en plus la population. Or Henrique Capriles Radonski se présente comme un réconciliateur qui veut rompre avec le discours souvent très manichéen du président Chavez.

Tensions internes

«C'est une période politique très intéressante, se réjouit le commentateur politique chaviste Miguel Angel Pérez Pirela. La primaire redonne de l'espoir à l'opposition, alors que le PSUV (Parti socialiste unifié du Venezuela) est persuadé d'avoir le meilleur candidat». Et de souligner la fragilité du front antichaviste, due aux tensions internes apparues durant la campagne de la primaire. Mais Francisco Merino, représentant de la MUD à Paris, l'affirme: la stratégie de l'opposition a été validée une première fois en septembre 2010, lors des législa­tives, quand le PSUV a été mis en minorité en termes de votes au niveau national.

À l'ouverture des bureaux de vote, seule une très faible participation semblait hier pouvoir «créer des distorsions par rapport à l'opinion au niveau national» et empêcher ainsi la désignation d'Henrique Capriles Radonski, analysait Luis Vicente Leon. Plusieurs éléments pouvaient favoriser une telle abstention, en particulier la crainte d'être catalogué comme «opposant». Le précédent de la liste Tascon est dans toutes les têtes. En 2004, les personnes s'étant prononcées pour un référendum révocatoire contre Chavez se sont retrouvées sur cette liste diffusée par un ministre de Chavez, Luis Tascon. Ceux d'entre eux qui travaillaient dans l'administration ont même été licenciés.

_________

Petites précisions sur le Vénézuéla de Chavez :

Indice de Démocratie : 5,18.

Devancé par le Sénégal, 5,27.

France : 7,77.

USA : 8,18.

Norvège, le meilleur : 9,80.

PIB nominal par habitant : 9 773.

France : 40 591.

USA : 47 132.

Luxembourg, le meilleur : 104 390.

IDH 2010 : 0,73

France : 0,89

USA : 0,91

Norvège, le meilleur : 0,94

Note de bonheur :

6,8, 29° place.

Le meilleur est le Danemark : 8,2

France, 6,5, 39° place. (Ok, là je ferme ma g***** :smile2:)

USA : 7,4, 17° place.

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Membre, 37ans Posté(e)
Erik54 Membre 320 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
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Je note surtout le 28% d'inflations qui me choque Oo C'est monstrueux comme chiffre.

Le fait aussi de vivre du pétrole... ils ont intérêt à trouver des solutions de remplacement pour la suite, car quand la ressource sera épuisé au revoir tout ce qui a pu être fait grâce à cette manne financière :s

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Je suis sûr que les réformes de Chavez sont à même de couler l'économie de ce pays si elles sont pérennisées encore quelques années ....

Aussi ce qui m'inquiète, c'est que Chavez va se faire soigner à Cuba.... et que quand ils ont eu besoin de médecins au Vénézuéla pour soigner les pauvres, ils ont fait venir des cubains....

J'aimerais pas voir l'état de la médecine vénézuélienne....

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Je pense que comparer le Venezuela avec la France n'a aucun sens.

Par contre, comparer avec des pays voisins comme la Colombie et le Paraguay l'est beaucoup. Ou comparer avec un pays avec une économie de rente.

J'ai lu l'autre jour que plus 50% des Vénézueliens se déclarent favorables au socialisme (celui de Chavez, pas la molle social-démocratie).

C'est que ça ne doit pas être si mauvais que ça.

Outre cela je voudrais avancer un chiffre étonnant qui va en surprendre quelques uns:

la dette publique du Venezuela vaut 33 % du PIB et valait encore 47 % du PIB en 2003 et valait 20 % du PIB en 2008, avant la crise.

J'ose dire que Chavez est donc un meilleur gestionnaire que beaucoup d'autres chefs d'Etat.

Chavez a nationalisé des banques et accroitre les recettes non-fiscales est la manière la plus intelligente pour faire diminuer la dette.

Et si il y a encore beaucoup d'inflation, c'est parce que le secteur bancaire et donc le crédit n'a malheureusement pas encore été nationalisé.

Avec ça, l'inflation monétaire est directement controlée.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Je pense que comparer le Venezuela avec la France n'a aucun sens.

Je n'ai pas comparé les deux en les présentant comme similaires mais en les présentant comme différents, justement. :sleep:

Par contre, comparer avec des pays voisins comme la Colombie et le Paraguay l'est beaucoup. Ou comparer avec un pays avec une économie de rente.

En Colombie, la droite a réduit la pauvreté j'avais lu ça quelque part...

J'ai lu l'autre jour que plus 50% des Vénézueliens se déclarent favorables au socialisme (celui de Chavez, pas la molle social-démocratie).

Eh ben ..... ça promet.... combien ca tiendra encore ce genre de système ??

Sans initiative individuelle privée, c'est le cauchemar éveillé, pas d'innovation et à terme, pas de création, tout est bureaucratisé et avec l'égalitarisme matériel, on tire tout le monde vers le bas au lieu de valoriser le mérite et l'effort

C'est que ça ne doit pas être si mauvais que ça.

Je trouve que le classement des indices de démocratie est assez révélateur. :dev: Les pays scandinaves en tête.... les pires dictatures tout en bas... et Chavez il est au 3/4 du classement en partant du meilleur.... ça lui va bien.... :sleep:

Outre cela je voudrais avancer un chiffre étonnant qui va en surprendre quelques uns:

la dette publique du Venezuela vaut 33 % du PIB et valait encore 47 % du PIB en 2003 et valait 20 % du PIB en 2008, avant la crise.

J'ose dire que Chavez est donc un meilleur gestionnaire que beaucoup d'autres chefs d'Etat.

Chavez a nationalisé des banques

Une horreur. Les banques privées et leurs avantages doivent perdurer. Je veux bien qu'il existe au moins une banque d'État mais qu'on ne m'oblige pas à l'utiliser....

et accroitre les recettes non-fiscales est la manière la plus intelligente pour faire diminuer la dette.

Réduire les dépenses publiques surtout .....

Pour moi, le peuple et l'Etat, c'est différent. Complètement différent. Un propriétaire privé est autant membre du peuple qu'un sous-fifre de l'Etat-glouton.

Et si il y a encore beaucoup d'inflation, c'est parce que le secteur bancaire et donc le crédit n'a malheureusement pas encore été nationalisé.

Avec ça, l'inflation monétaire est directement controlée.

Je ne comprends pas comment fonctionne l'inflation, très honnêtement et je n'ai pas envie que tu me l'expliques car tu n'auras pas de neutralité politique en l'expliquant .... tu ne seras pas objectif

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Je pense que comparer le Venezuela avec la France n'a aucun sens.

Je n'ai pas comparé les deux en les présentant comme similaires mais en les présentant comme différents, justement. :sleep:

Par contre, comparer avec des pays voisins comme la Colombie et le Paraguay l'est beaucoup. Ou comparer avec un pays avec une économie de rente.

En Colombie, la droite a réduit la pauvreté j'avais lu ça quelque part...

Et Chavez l'a fortement réduite!

Entre 1999 et 2008, le taux de pauvreté est passé de 49.4 % à 27.6%.

Difficile de faire mieux.

L'extreme pauvreté est passée de 21.7 % à 9.9 %.

J'ai lu l'autre jour que plus 50% des Vénézueliens se déclarent favorables au socialisme (celui de Chavez, pas la molle social-démocratie).

Eh ben ..... ça promet.... combien ca tiendra encore ce genre de système ??

Sans initiative individuelle privée, c'est le cauchemar éveillé, pas d'innovation et à terme, pas de création, tout est bureaucratisé et avec l'égalitarisme matériel, on tire tout le monde vers le bas au lieu de valoriser le mérite et l'effort

Stop! Chavez n'est pas communiste! Il y a des très riches au Venezuela ( et meme que les 10 % les plus riches détiennent 32 % des richesses ce qui est énorme).

Savais tu qu'il y a plus d'innovation dans des pays égalitaires que dans des pays à grandes inégalités?

C'est que ça ne doit pas être si mauvais que ça.

Je trouve que le classement des indices de démocratie est assez révélateur. :dev: Les pays scandinaves en tête.... les pires dictatures tout en bas... et Chavez il est au 3/4 du classement en partant du meilleur.... ça lui va bien.... :sleep:

C'est bien ce qu'on peut reprocher à Chavez.

Mais ses idées sont néanmois très populaires.

La preuve est que l'opposition n'attaque pas ses idées mais son coté autoritaire.

D'ailleurs, le candidat de l'opposition est aussi de gauche.

Outre cela je voudrais avancer un chiffre étonnant qui va en surprendre quelques uns:

la dette publique du Venezuela vaut 33 % du PIB et valait encore 47 % du PIB en 2003 et valait 20 % du PIB en 2008, avant la crise.

J'ose dire que Chavez est donc un meilleur gestionnaire que beaucoup d'autres chefs d'Etat.

Chavez a nationalisé des banques

Une horreur. Les banques privées et leurs avantages doivent perdurer. Je veux bien qu'il existe au moins une banque d'État mais qu'on ne m'oblige pas à l'utiliser....

Une excellente idée au contraire! Les banques publiques n'ont encore jamais fait failite!

Quels avantages des banques privées?

Les milliards provenant des contribuables pour les sauver? Leur spéculation à l'encontre des dettes publiques des Etats qui les ont sauvées?

Les produits dérivés spéculatifs valant 10 fois le PIB mondial?

Les bonus extravagants? Le fait qu'elles ne font plus crédit en pleine période de crise?

Le fait qu'elles spéculent avec l'argent des clients?

Les Vénézueliens ne sont pas obligés de les utiliser, ils sont libre de mettre leur argent dans une banque privée.

et accroitre les recettes non-fiscales est la manière la plus intelligente pour faire diminuer la dette.

Réduire les dépenses publiques surtout .....

Pas en période de crise. Ca aggrave la récession.

En tout cas, tout ce que je constate c'est que Chavez fait l'inverse de l'austérité et que la dette reste faible.

Il a augmenté les dépenses publiques au lieu de les diminuer.

Il a renforcé les programmes sociaux au lieu de les démanteler

Il a nationalisé au lieu de privatiser

Il a lutté contre la pauvreté au lieu de l'aggraver avec une austérité débile.

Il a réduit les inégalités au lieu de les renforcer.

Pour moi, le peuple et l'Etat, c'est différent. Complètement différent. Un propriétaire privé est autant membre du peuple qu'un sous-fifre de l'Etat-glouton.

Et si il y a encore beaucoup d'inflation, c'est parce que le secteur bancaire et donc le crédit n'a malheureusement pas encore été nationalisé.

Avec ça, l'inflation monétaire est directement controlée.

Je ne comprends pas comment fonctionne l'inflation, très honnêtement et je n'ai pas envie que tu me l'expliques car tu n'auras pas de neutralité politique en l'expliquant .... tu ne seras pas objectif En somme, un prêt est une création d'argent( = inflation monétaire).

Donc en controlant les banques et le crédit, l'inflation est beaucoup mieux maitrisée.

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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Henrique Capriles, candidat de la droite décomplexée au Venezuela

Romain MIGUS

“Jeune”, “doté d´une solide expérience politique”, ”de centre-gauche”… Les qualificatifs sur ce registre abondent dans la presse française pour décrire Henrique Capriles Radonski, le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain au Venezuela. Cette description ressemble fortement à celle faite de Manuel Rosales, candidat malheureux de la droite à l´élection présidentielle de 2006 remportée haut la main par Hugo Chavez. Elle vise à donner une image édulcorée et rassurante du candidat hors des frontières du Venezuela.

Il faut savoir que Henrique Capriles Radonski est avant tout un “héritier”, fils de deux des plus puissantes familles du pays. Sa famille paternelle dirige un empire médiatique, industriel et immobilier, tandis que sa famille maternelle est à la tête du principal groupe d’exploitation cinématographique du pays.

Henrique Capriles commence sa carrière politique au sein de COPEI, parti traditionnel de la droite vénézuélienne dans sa version démocrate-chrétienne, grâce auquel il est élu député en 1999. Il devient le plus jeune président du Congrès (ancienne Assemblée nationale) de l´histoire du pays. En 2000, avec Julio Borges et Leopoldo Lopez, il fonde le parti politique Primero Justicia grâce aux subventions de l’entreprise pétrolière nationale, PDVSA, dont la mère de Leopoldo Lopez était à l’époque directrice des ressources humaines.

L´International Republican Institute (IRI), branche internationale du Parti républicain des Etats-Unis, a largement contribué au financement et à la stratégie de communication de cette nouvelle formation de la droite vénézuélienne. C’est ainsi que, en décembre 2001, l’ancien attaché de presse du Parti républicain, Mike Collins, était dépêché à Caracas afin de mettre au point les orientations stratégiques de Primero Justicia [1].

De par ses origines politiques, Henrique Capriles semble aussi éloigné du centre-gauche que Marine Le Pen l’est du Front de gauche. Nul n’ignore, au Venezuela, qu´il a toujours été lié à la démocratie chrétienne et à la droite américaine. Mais, par les soins des entreprises mondiales de communication, le voilà métamorphosé en leader social-démocrate ! Un de ses slogans de campagne, “Ni de droite ni de gauche, nous sommes tous Vénézuéliens”, fleure bon le populisme. Et pourtant, lorsqu´il s´agit de choisir son camp, ce n´est pas vraiment celui du peuple vers lequel penche le candidat. Quelques éléments de sa biographie en portent témoignage.

Ainsi, lors du coup d’Etat d´avril 2002 contre le Président Chavez, Henrique Capriles, alors maire de Baruta arrondissement huppé de Caracas, participe activement à la répression contre le camp chaviste : il envoie la police municipale arrêter le ministre de l’intérieur de l’époque, Ramon Rodriguez Chacin, qui échappera de peu au lynchage par une foule d’opposants [2].

Capriles ne s´arrête pas là. En compagnie d’exilés cubains d’extrême-droite, Salvador Romani et Robert Alonso [3], et du Vénézuélien Henry Lopez Sisco (ancien bras droit du terroriste Posada Carriles), il participe au siège de l’ambassade de Cuba à Caracas. Au mépris des règles élémentaires du droit international, il menace les diplomates et leur fait couper l’électricité et l’eau. Lors de l´enquête sur le coup d´Etat du 11 avril 2002, le procureur Danilo Anderson décide de poursuivre Capriles qui passera plusieurs semaines en détention préventive. Après l’assassinat du procureur, il bénéficie d’un acquittement en décembre 2006.

Après avoir passé huit ans à la tête de la mairie de Baruta, Capriles se présente aux élections régionales dans le riche Etat du Miranda, où la population se plaignait de l´immobilisme du gouverneur chaviste Diosdado Cabello. Le 23 novembre 2008, il est élu gouverneur. A peine trente-six heures plus tard, des militants de son parti, Primero Justicia, s’en prennent avec violence aux locaux des Missions sociales, aux médecins cubains de la Mission Barrio Adentro et au siège d’une université créée par le gouvernement. Leur but : interdire, dans les installations de la région qu’ils contrôlent, l’accès aux initiatives et aux programmes sociaux impulsés par le pouvoir bolivarien [4].

Qu’en est il du bilan politique de Capriles ? L’Etat du Miranda, qu´il dirige depuis quatre ans, est l’un des plus dangereux du pays, le taux d’homicides y ayant progressé de 16% entre janvier 2011 et janvier 2012 [5]. Pour le premier mois de cette année, on y a déploré 231 assassinats. Pour autant, le gouverneur Capriles ne voit pas de contradiction à faire de l’insécurité le thème phare de sa campagne contre Chavez alors qu’il n´a jamais demandé le moindre financement au gouvernement en vue d´améliorer les ressources de sa police régionale [6]. Il a toujours refusé l´implantation de la nouvelle Police nationale bolivarienne [7] sur son territoire, préférant garder le contrôle de la police locale au détriment de l´harmonisation nationale des politiques de sécurité.

Capriles et Primero Justicia ont largement contribué à l’élaboration du programme commun de la Table de l’unité démocratique - Mesa de Unidad Democratica (MUD) - qui regroupe tous les partis d’opposition. Le 12 janvier 2012, à l’exception de l’un d’entre eux, Diego Arria, tous les candidats à la primaire de l´opposition s´engageaient à appliquer ce programme. On peut donc y trouver les propositions du candidat Capriles à l’élection présidentielle [8].

En matière de politique pétrolière, ce programme est d´une grande clarté : privatiser les entreprises connexes de PDVSA ; remettre en cause les contrats passés avec certaines entreprises ou gouvernements ; suspendre les transferts financiers de PDVSA au Fonds de développement national (qui sert notamment au financement de travaux d’infrastructures ou des Missions sociales) ; faire de PDVSA une entreprise autonome à des fins strictement commerciales ; augmenter la participation des entreprises privées dans l´exploitation des hydrocarbures, sans qu’il s’agisse forcément de joint ventures avec l´Etat ; réformer la loi sur les hydrocarbures de 2001 (dont une des conséquences a été le coup d´Etat d´avril 2002) pour promouvoir la participation de l´industrie privée.

Le programme économique de Capriles affiche la même logique : ouvrir l’économie à l´initiative privée. Comme si le secteur privé ne représentait pas déjà 70,9% du produit intérieur brut (PIB) [9]… Il propose aussi d´attirer les capitaux étrangers. Or ceux-ci ne manquent pas, mais ils sont diversifiés ( chinois, iraniens, ou en provenance de certains pays d´Europe de l’Ouest), ce qui n’empêche pas la Chambre de commerce des Etats-Unis à Caracas de faire état des excellents résultats de ses membres [10]…

La politique de retour à l’orthodoxie néolibérale qui prévalait avant l´arrivée d’Hugo Chavez au pouvoir ne serait pas complète sans une politique monétaire adaptée. Henrique Capriles prévoit l’indépendance totale de la Banque centrale. Cette indépendance existe déjà formellement dans ses statuts, mais, dans les faits, la Banque s’est pliée au décisions de l´exécutif pour contribuer au développement du Venezuela. Capriles prévoit aussi de rompre avec le contrôle des changes, système sans aucun doute critiquable, mais qui a tout de même empêché une fuite incessante des capitaux.

Si l´on gratte un peu le vernis médiatique, Henrique Capriles Radonski apparait bien comme le promoteur du retour à un ordre politique, économique et social profondément inégalitaire qui a plongé le Venezuela dans le gouffre dans les années 1980 et 1990. Il est encore moins crédible que Nicolas Sarkozy pour se présenter comme le candidat du peuple…

Romain Migus

SOURCE http://www.medelu.org/Henrique-Capriles-candidat-de-la

http://www.legrandsoir.info/henrique-capriles-candidat-de-la-droite-decomplexee-au-venezuela.html

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Eh ben el señor Capriles je ne le connaissais pas ... ou peut être que c'est lui que j'avais aperçu une fois sur M6 et qui expliquait aux caméras françaises le scandale monstrueux de l'insécurité sous le régime chaviste ?........

En tout cas il serait sage que la droite et le centre-gauche fassent alliance contre Chavez.

C'est un peu comme si en France on avait un trublion élu depuis 2002 par une union réunissant NPA, LO, et PCF eh ben pour le faire dégager faudrait faire s'allier le PS et l'UMP .....

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
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Entre Capriles et Chavez, le choix est vite fait...

Je suis sûr que Chavez va gagner haut la main.

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
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Eh ben el señor Capriles je ne le connaissais pas ... ou peut être que c'est lui que j'avais aperçu une fois sur M6 et qui expliquait aux caméras françaises le scandale monstrueux de l'insécurité sous le régime chaviste ?........

En tout cas il serait sage que la droite et le centre-gauche fassent alliance contre Chavez.

C'est un peu comme si en France on avait un trublion élu depuis 2002 par une union réunissant NPA, LO, et PCF eh ben pour le faire dégager faudrait faire s'allier le PS et l'UMP .....

Chavez ne gagne que parce que au moment des élections, il distribue un peu d'argent aux très pauvres. cette année il fait distribuer des petites maisons. alors le petit petit peuple, illétré le con sidère comme un sauveur.

c'est vrai qu'il y a une très grande insécurité au Vénézuela. on y enlève des gens, et on demande des rançons.

dans la rue, si une femme porte des boucles d'oreilles, on lui arrache sans attendre qu'elle les décroche. pour les colliers c'est pareil.

(ne me dites pas que j'y connais rien, j'ai de la famille là-bàs)

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Mais c'est quoi ce pays ??? :gurp:

Il a amélioré la condition des plus humbles, d'accord..... mais ça ne doit pas s'arrêter là. Il devrait vraiment prendre sa retraite .... encore deux ans et il aura égalisé le Mythe Errant (14 ans)

Ça ne donne pas envie d'aller vivre au Vénézuéla

(Une fois j'avais lu quelque part les propos d'un véritable cinglé, mais complètement ouf le gars, il expliquait qu'à Cuba c'était bien parce-que comme les gens disposaient d'un strict minimum, ils étaient dispensés de la soit-disant outrance matérialiste et que de toute façon, ils n'auraient pas besoin de davantage pour vivre ..... mais je m'étais dit oh là là ..... c'est grave :gurp:)

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
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Chavez avec tout son argent du pétrole, a fait évoluer un peu les choses. il les fait évoluer au moment des élections, pour les élections. mais il est malin, il pourrait faire plus mais il est malin, il se fait aider par des assoces mondiales comme l'Unicef. de plus, entretenir un certain degré de pauvreté (ds tous les pays pauvres c'est ainsi) c'est avoir les pauvres dans la main pour être réelu.

60,1 pour cent de la population continue à vivre dans la pauvreté, 28,1 pour cent dans la grande pauvreté qui touche les enfants, les adolescents et les femmes.

sources : http://www.unicef.org/french/infobycountry/venezuela_27098.html

c'est édifiant et encore, on ne nous dit pas tout..

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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Le Venezuela connaît depuis 12 ans une véritable révolution démocratique et sociale.

La classe ouvrière s’est réveillée ; elle a pris le contrôle d’un certain nombre de grandes entreprises.

Chavez, élu pour la première fois sur un programme de centre-gauche en 1999, a pris le parti de s’appuyer sur le mouvement ouvrier, et d’affronter le grand patronat, les media bourgeois, et le FMI.

Ce faisant, il a évolué de plus en plus à gauche. Il s’est mis à parler du socialisme, et à le faire, en nationalisant les entreprises occupées par les travailleurs.

En tentant de le renverser par la force en 2002, la droite a perdu tout crédit et renforcé le mouvement révolutionnaire, ce qui explique les victoires électorales continues de Chavez depuis 10 ans, avec un taux de participation toujours plus important.

Nationalisations, dépenses sociales et salaire minimum toujours plus hauts, contrôle ouvrier des entreprises, démocratie directe dans les quartiers, avec ou sans Chavez, la révolution ne s’arrêtera pas au Venezuela.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Quelle révolution ? :hu:

Classe ouvrière ?? En France, le nombre d'ouvriers diminuera de plus en plus.... ce qui compte, ce sont les classes moyennes

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le Venezuela connaît depuis 12 ans une véritable révolution démocratique et sociale.

La classe ouvrière s’est réveillée ; elle a pris le contrôle d’un certain nombre de grandes entreprises.

Chavez, élu pour la première fois sur un programme de centre-gauche en 1999, a pris le parti de s’appuyer sur le mouvement ouvrier, et d’affronter le grand patronat, les media bourgeois, et le FMI.

Ce faisant, il a évolué de plus en plus à gauche. Il s’est mis à parler du socialisme, et à le faire, en nationalisant les entreprises occupées par les travailleurs.

En tentant de le renverser par la force en 2002, la droite a perdu tout crédit et renforcé le mouvement révolutionnaire, ce qui explique les victoires électorales continues de Chavez depuis 10 ans, avec un taux de participation toujours plus important.

Nationalisations, dépenses sociales et salaire minimum toujours plus hauts, contrôle ouvrier des entreprises, démocratie directe dans les quartiers, avec ou sans Chavez, la révolution ne s’arrêtera pas au Venezuela.

non môssieur, le Venezuela n'est pas le beau pays que tu décris.

la criminalité augmente. Chavez dresse les pauvres contre les riches. on vole sur les gens dans la rue, on les agresse

Conséquence logique des discours de haine de Hugo Chavez et de l’effondrement rapide de l’économie du pays sous sa présidence, le Venezuela doit faire face à une vague de délinquance sans précédent. Le nombre d’assassinats par habitant a triplé sous la présidence d’Hugo Chavez

source : http://archives.contrepoints.org/Venezuela-Explosion-de-la.html

tu habites le Venezuela ? je ne pense pas ! alors ne soutiens pas ce que tu ne sais pas. ce n'est pas parce que toi et Chavez vous êtes du même bord qu'il faut dissimuler la vérité.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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http://www.dailymoti...favelas-la_news

http://www.dailymoti...avelas-la_news#

http://www.dailymotion.com/video/xds1y1_enquete-exclusive-gangs-favelas-la_news#

http://www.dailymotion.com/video/xds0xa_enquete-exclusive-gangs-favelas-la_news#

-Récession économique

-Insécurité barbare et inhumaine ignorée par le gouvernement

Et on va répondre : mais c'est de la propagande occidentale ....

Non non non faut pas non plus se moquer du monde !!!! :bad: :bad: :bad:

Le Venezuela connaît depuis 12 ans une véritable révolution démocratique et sociale.

La classe ouvrière s’est réveillée ; elle a pris le contrôle d’un certain nombre de grandes entreprises.

Chavez, élu pour la première fois sur un programme de centre-gauche en 1999, a pris le parti de s’appuyer sur le mouvement ouvrier, et d’affronter le grand patronat, les media bourgeois, et le FMI.

Ce faisant, il a évolué de plus en plus à gauche. Il s’est mis à parler du socialisme, et à le faire, en nationalisant les entreprises occupées par les travailleurs.

En tentant de le renverser par la force en 2002, la droite a perdu tout crédit et renforcé le mouvement révolutionnaire, ce qui explique les victoires électorales continues de Chavez depuis 10 ans, avec un taux de participation toujours plus important.

Nationalisations, dépenses sociales et salaire minimum toujours plus hauts, contrôle ouvrier des entreprises, démocratie directe dans les quartiers, avec ou sans Chavez, la révolution ne s’arrêtera pas au Venezuela.

non môssieur, le Venezuela n'est pas le beau pays que tu décris.

la criminalité augmente. Chavez dresse les pauvres contre les riches. on vole sur les gens dans la rue, on les agresse

Conséquence logique des discours de haine de Hugo Chavez et de l’effondrement rapide de l’économie du pays sous sa présidence, le Venezuela doit faire face à une vague de délinquance sans précédent. Le nombre d’assassinats par habitant a triplé sous la présidence d’Hugo Chavez

source : http://archives.cont...sion-de-la.html

tu habites le Venezuela ? je ne pense pas ! alors ne soutiens pas ce que tu ne sais pas. ce n'est pas parce que toi et Chavez vous êtes du même bord qu'il faut dissimuler la vérité.

:plus:

Une économie à bout, de la racaille partout ..... et il ose nous parler de "révolution démocratique" ????

:D

Vas donc y vivre au Vénézuéla ....

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Tu sais la criminalité, elle est très importante partout en Amérique Latine.

Les favelas au Brésil, les cartels de drogue au Mexique et en Colombie,...

Mais les réformes de Chavez et la lutte contre la pauvreté vont la diminuer.

Tu dis les médias occidentaux, mais tous les médias aiment bien montrer la criminalité pour faire de bonnes audiences.

Parler du programme économique de Chavez n'interessera pas le grand public.

Une économie à bout?

Pourtant avec une dette publique de seulement 33 %, des perpectives très bonnes pour le pétrole et une économie toujours largement privée ( la part des dépenses publiques / PIB vaut 30 %), je ne dirai pas que l'économie est à bout.

Et même si ce serait ainsi, on s'en fout! Le plus important c'est que les gens vivent mieux et que la richesse profite au peuple.

Le pays voisin du Venezuela, la Colombie qui est dirigée par la droite néolibérale, a un taux de pauvreté avoisinant les 50 % et aussi une très forte criminalité.

Mais est-ce qu'on en parle?

Non car ce serait remettre en cause le modèle du FMI.

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

effondrement rapide de l’économie du pays sous sa présidence

Vraiment ?

1990-2003 :

Alors que le taux de progression moyen du PIB PPA (parité de pouvoir d'achat) dans le monde entre 1990 et 2002 était de 57 %, le Venezuela est l'un des rares pays où celui-ci a baissé en passant de 6 169 dollars par habitants en 1990 à 5 380 dollars en 2002 et 4 740 $ en 2003.

2003-2008 :

Durant l'année 2004, grâce à l'augmentation des prix des hydrocarbures, d'un climat politique plus détendu et de la reprise en main de PDVSA, le Venezuela a connu un taux de croissance du PIB de 17 % (un des plus haut du monde, selon les chiffres officiels et ceux du FMI), permettant de récupérer presque intégralement les déboires antérieurs.

Les investissements sociaux du gouvernement (par le biais des "misiones") dans les domaines éducatifs, alimentaires et médico-sanitaires, créées depuis 2001 commencent à porter leurs fruits : le taux de pauvreté est réduit entre 1999 et 2006 de près de 10 points (de 44 % à 34 %), le taux d'extrême pauvreté de 11 points entre 1999 et 2007(de 20,6 % à 9,4 %) tandis que près de 1 250 000 ont été alphabétisés entre 2003 et 2004 selon les chiffres de la BCV (Banco Central de Venezuela).

Le PIB par habitant en PPA est passé entre 2003 et 2008 de 5 033$ à 8 500$ selon les chiffres du FMI, et de 5 500$ à 8 500$ entre 1999 et 2008

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_Venezuela#Les_ann.C3.A9es_de_crise_1999-2003

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

-Insécurité barbare et inhumaine ignorée par le gouvernement

Vénézuéla : L’Université forme les nouveaux Fonctionnaires de Police

Un total de 11 000 personnes se forment actuellement à L’Université Nationale Expérimentale de la Sécurité (UNES), qui éduque les femmes et les hommes au nouveau modèle policier, a informé Soraya El Achkar, directrice de ce lieu d’études créé lors de la Révolution Bolivarienne.

[…]

La CONAREPOL a été crééé par le Gouvernement Bolivarien avec l’objectif de constuire un nouveau modèle policier fondé sur la volonté populaire qui a réussi à s’exprimer de manière plurielle et démocratique au moyen d’une vaste consultation qui a rassemblé et systématisé les opinions et propositions de milliers de personnes de par tout le territoire national.

Cette action, ouverte et intégratrice, a impliqué les institutions policières elles-mêmes, diverses représentations sociales et des experts sur les questions de sécurité (sur les plans national et international).

La consultation populaire a été fondée sur les principes de participation, de transparence, d’impartialité et de responsabilité partagée et, au jour d’aujourd’hui, on peut affirmer que ce fut un processus qui sert d’exemple clair de ce que la population vénézuélienne peut conquérir par sa participation active dans l’élaboration de politiques publiques, de plans et programmes ayant trait à la sécurité des citoyens.

[…]

http://www.aporrea.o...ad/n200052.html

http://www.legrandso...-de-police.html

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