Les patrons de presse vont proposer une taxe sur les fournisseurs d'accès Internet

    Les patrons de presse français vont proposer aux candidats à l'élection présidentielle d'instaurer une taxe sur les fournisseurs d'accès Internet (FAI) et sur les ventes de tablettes et de smartphones afin de financer la presse. L'idée a été lancée pour la première fois par l'ancienne co-présidente de Libération, Nathalie Collin, aujourd'hui au groupe Nouvel Observateur. Ancienne présidente de EMI France, elle avait connu les déboires des éditeurs de musique face à la concurrence d'Internet.

Lire la suite de l'article

Je ne comprends pas. Il y a de la presse sur abonnement sur Internet. Les journaux accessibles gratuitement n'ont qu'à ne plus l'être. Pourquoi faire cracher les gens avec les FAI, même s'ils ne lisent pas de presse sur Internet et ne s'en servent que pour échanger des mails par exemple ?

Cela commence à être gonflant d'entendre pleurnicher ceux qui se sentent lésés par Internet. Par exemple, ils se plaignent du téléchargement de films alors que le cinéma se porte à merveille.

Ha ouais...

Et que le prix des quotidiens dépasse souvent 1 euro, ça ne les choque pas du tout ? Et je ne parle pas des hebdomadaires ou des mensuels, la presse française est loin d'être considérée comme accessible. S'ils rendaient leurs journaux bon marchés, ils n'auraient pas à demander la levée d'une taxe... à moins que ce soit un prétexte...

Si le prix des journaux descendait au-dessus des 1 euro, je renoncerais à l'information sur internet, de moindre qualité certes mais basique et gratuite...

Et puis... actuellement, les grands journaux se font acheté par de grands industriels, alors ils ne doivent pas se porter si mal, non ? :D

La presse quotidienne à Taiwan : entre 20 et 40 centimes.

Je partage complètement les remarques de Lili _greycat, notamment sur la presse accessible par abonnement internet.

Que le presse papier soit bousculé technologiquement par internet est une réalité incontournable de notre époque.

Si le presse papier est amené à disparaitre inexorablement sous la forme du quotidien, son existence n'est pas fondamentalement remise en cause pour autant.

C'est à la presse de définir de nouveaux créneaux sous forme papier, mais en diffusion hebdomadaire, mensuel,trimestriel.

La notion de journalisme de la presse écrite, avec du recul sur l'évènement, avec une interprétation et une réflexion approfondie sur les évènements, plutôt que de vouloir courir après l'écume des jours, où la recherche d'un scoop à tout prix, est une formidable opportunité pour les vrais journalistes.

Historiquement, toute nouvelle technique ampute le développement du marché qui le précédait, le disque vinyle disparut lorsque le CD numérique fit son apparition, puis ce dernier mis à mal par l'accès pour tous à Internet.

La notion de faire, d'écouter, de vendre, de diffuser de la musique n'a pas disparu pour autant.

Les patrons de la presse papier, dans la tourmente économique, réclament une bouée de sauvetage en souhaitant taxer uniformément l'accès à internet, c'est une mauvaise réponse à leur problème de l'instant.

c'est bien la France ca,

au lieu de changer de stratégie et d'innover... il demande une taxe a l'etat.

Je leur souhaite de faire faillite ! La presse Française est vraiment pitoyable..