Faut-il voter pour Nicolas : l'avocat du prétoire !

Nicolas Sarkozy a le défaut plus que certain d'avoir une formation d'avocat...

En effet, un avocat dit toujours, en temps et en lieu, ce que le brave peuple veut entendre. Un avocat peut dire, sans vraiment broncher, une chose puis son contraire si le besoin s'en fait sentir. L’avocat saura, bien évidemment, choisir les mots,tout à fait, appropriés et surtout les mots de circonstance : pour plaider une cause ou bien sa propre cause.

Un avocat saura aussi faire vibrer, en cadence et en mesure, les sentiments de toute une nation et de tout un peuple ! Il fera appel à toute la panoplie des émotions et des sensations dans le but d’obtenir une certaine approbation des foules.

Lorsque Nicolas Sarkozy réponds lors d'un interview ou à l'occasion d'une conférence de presse ou lors d'un discours public : en premier ressort c'est surtout l'avocat, qui est en lui, qui parle et qui exprime sa vision du monde et des choses.

C'est ainsi qu'il pourra affirmer et décréter telle ou telle chose, puis sans vergogne, sans aucun scrupule dire le contraire et ce dès que le vent tourne ou que les circonstances changent.

Sa formation d'avocat fait qu'il cherchera surtout à plaire à son auditoire, à son public, ses discours (disons plutôt ses plaidoiries) chercheront bien évidemment à convaincre de la justesse de ses propos, de la hauteur de ses thèses et de la valeur de ses affirmations.

Un avocat ne fera donc jamais un Grand Homme d'Etat, ni un Commis de valeur, ni un vrai Serviteur de la France car l'avocat ne prendra jamais le risque de déplaire à une clientèle, il ne prendra pas également le risque inconsidéré de prendre des décisions qui s'avéreront par la suite et surtout à court terme impopulaires.

Il ne prendra jamais une quelconque décision qui n'est pas dans l'air du temps ou d'une certaine mode que diffuse la dictature des médias de service.

En fait, je suis vraiment perplexe, mon incertitude est doublée aussi d'un plus que certain embarras... en effet, j'ai eu la triste et morne faiblesse de voter pour le mal-aimé Sarkozy

(dit Sarkophage pour les connaisseurs)

selon les dires, la prétention et la présomption, de cet incompris de naissance, une nouvelle ère devait s'ouvrir enfin pour le monde civilisé !!!

je cherche toujours ( à la lueur d'une bougie éteinte et d'une loupe opaque) un vrai et authentique Homme d'Etat, semblable à Charles De Gaulle ou à Georges Pompidou :

qui incarnait la Nation au travers de leurs personnes.

Je cherche donc (après Titine,Titine, oh ma Titine...) qui sera dans notre génération un Grand Commis de l'Etat ???

je pose la question au Nord, au Sud, à l'Est sans oublier l'Ouest... à qui donc s'adresser : la place de Président des Français doit être vraiment bonne...

pour qu'autant de bipèdes se battent en la con-voitant : comme des singes après une banane mure...

J'aime écouter aussi les charmantes berceuses de Maîstre Mélanchon et également celles troublantes de Marine Lapine , mais hééélas ce ne sont que de simples Tantines !!!

Peut-être que peut-être, dans quelques années, le distingué et valeureux François Fillon ne manquera pas de nous prendre aussi pour de braves veaux gras ,

et qu'il ne n'oubliera pas également de nous faire prendre les vessies de prostatés pour des lanternes chinoises .

...Lorsque Nicolas Sarkozy réponds lors d'un interview ou à l'occasion d'une conférence de presse ou lors d'un discours public : en premier ressort c'est surtout l'avocat, qui est en lui, qui parle....

Sa technique est toujours la même (ministre de l'intérieur ou président ...) face à une question gênante:

"Mais Mr Pujadas, vous trouvez ça normal vous ... :

- un enfant qui se fait enlever (ou autre, c'est selon)

- un salarié qu'on empêche de travailler...

- des gens qui ont peur de rentrer chez eux

_ ... liste non exaustive (si vous avez d'autres idées...)

Ça marchait aussi avec "Mais Mme Chabot..."

Et bizarrement ce gimmick pourtant rebattu, attendu, anesthésie toujours les journalistes!

En fait, je suis vraiment perplexe, mon incertitude est doublée aussi d'un plus que certain embarras... en effet, j'ai eu la triste et morne faiblesse de voter pour le mal-aimé Sarkozy

(dit Sarkophage pour les connaisseurs) ...

Au moins tu l'admets et tu te repends!

Mais pourquoi es-tu déçu? Il est égal à lui même! Qu'attendais-tu?

...je cherche toujours ( à la lueur d'une bougie éteinte et d'une loupe opaque) un vrai et authentique Homme d'Etat, semblable à Charles De Gaulle ou à Georges Pompidou :

qui incarnait la Nation au travers de leurs personnes. ...

J'ne suis pas sûre qu'on le trouve... Les grands Hommes d'Etat forment une espèce disparue il me semble.

C'est vrai qu' Outre Atlantique ils ont peut-être eu cette chance d'en voir un dernier spécimen.

Oui, mais c'est sa ténacité et les circonstances historiques qui ont fait que De Gaulle s'est révélé. Ensuite, il a été rejeté, sans doute à juste titre car il n'a pas voulu entendre le vent de liberté et de révolte sociale qui soufflait.

Mais c'est vrai qu'il avait certains principes. Il me semble notamment qu'au niveau des frais de fonctionnement de l’Élysée, il était irréprochable.

Complètement vrai VOILACTE, le grand Charles payait lui-même ses frais de bouche avec son propre argent. Il allait même jusqu'à payer l'intégralité de ses frais de santé alors qu'il avait créé la sécurité sociale!!

Par-contre, pour ce qui est du soit-disant rejet dont il aurait fait l'objet, tu a vu et entendu ces dernières années le nombre incalculable de politiques qui se revendiquent du gaullisme? de droite comme de gauche!!!

Des erreurs, il en a fait, mais il reste un exemple d'honnêteté et de courage dont tous les candidats 2012 ( je dis bien tous!) devraient s'inspirer....

Je pensai aux évènements de 68 et au désaveu dont il a été l'objet lors du référendum de 1969.

Mais il restera un grand homme politique notamment pour son comportement durant la guerre et après puisqu'il a permis à la France de tirer son épingle du jeu et de ne pas être mise "sous tutelle".

Pour ceux qui s'en réclament, je dirai que:

"Quand vient la tempête, on s'accroche au chêne" (proverbe de ... mon invention)