Le Harcèlement au travail..

Oui c'est triste et ça fait beaucoup de mal.

Surtout ce genre de choses on a pas vraiment de preuve alors comment se défendre :gurp:

Quand on est plusieurs, c'est plus facile, mais effectivement toute seule, c'est très dur de prouver, il faut des preuves et même avec des preuves, c'est très long avant d'avoir gain de cause et ça peut couter très cher.

Les preuves ça peut être des écrits , des mails, qui prennent un ton que l'on a pas à prendre vis à vis d'un collègue / employé. Mais les harceleurs peuvent être assez malins pour ne rien laisser passer.

Si tu notes de manière circonstanciée toutes les situations indiquant un comportement anormal, une pression, une brimade, des rabaissements injustifiés...ce ne sont pas des preuves mais si tu te limites aux faits, y'a un moment où ça fait beaucoup et sans faire office de preuve, cela peut jouer en ta faveur dans un "parole contre parole". La personne en face de toi te fera passer pour une employée incompétente et vengeresse et toi tu te contentes de compiler des faits. En gros : plus tu as la tête froide, mieux c'est.

Mais quand on est dans le feu de la situation, encore plus quand on est jeune et que c'est l'un de nos premiers contacts avec le monde du travail, la distance vis à vis des événements est très difficile voire impossible.

:blush: J'avoue mais quand ca va jusqu'a peloter quelqu'un je pense que contre son gré c'est plus normal.

Justement quand on est face a des gens super intelligent qui laissent rien d'écrits.. c'est plus difficile

Effectivement le harcelement sexuel est souvent très dur à prouver car il n'y a pas de témoins et pas de preuves matérielles. Et qu'il s'agit pour moi d'une agression sexuelle ni plus, ni moins. Elle touche à l'intimité de la personne et c'est en cela qu'elle est très traumatisante, comme toutes les agressions sexuelles.

Et même si je suis d'accord avec Gardiane, même avec un gros dossier, l'employeur va venir aussi avec un gros dossier pour se défendre. Avoir des preuves n'est pas toujours suffisant, malheureusement et cela reste une démarche très difficile sur le plan émotionnel qui peut faire de très gros dégats, surtout si à la fin la victime n'est pas reconnue, ce qui arrive.

Bonjour, j'ai eu un harcèlement moral et j'ai du donner ma démission. Avec du recul, je sais que si cela m'arrivait de nouveau, je me mettrais en contact avec les syndicats, les associations...Je me renseignerais auprès de toutes personnes compétentes pour savoir ce qu'il faut faire et comment réagir, ce n'est qu'avec l'appui des autres qu'on peut s'en sortir face à un harcèlement.

Bonjour Samira, oui ce n'est pas évident car quand l'employeur ne veut pas se débarrasser de vous et qu'on se met en panique il ne reste que la fuite réellement..:gurp:

Oui tu as raison, c'est pour ça pendant la période d'essai bien que cela ne soit pas évident, il faut bien analyser sur quel employeur on tombe, on peut un peu s'en apercevoir à travers les employés...au début, j'ai été averti par d'autres employés mais je n'y avais pas prêté attention. Et oui, quand on est obligé de démissionner car l'on n'a pas le choix, c'est vraiment la galère, surtout que l'on n' a droit à rien...Et pour porter plainte, c'est très long et en plus, il faut des témoins, ce qui n'est pas évident de témoigner pour les personnes qui sont toujours sur place.

:blush: Beaucoup de choses n'allaient pas, mon sujet est juste la pire raison qui m'a poussée a partir

L'important maintenant c'est que tu puisses te reconstruire professionnellement et moralement. :)

Ca prendra du temps je pense..

Oui c'est vrai, mais aujourd'hui tu n'es plus dans cette situation et c'est très important. En parler va également t'aider. Tu es une jeune femme courageuse, tu as affrontée une situation très très difficile et tu es debout, je suis sure que tu vas t'en sortir :)

Moi pour m'en sortir à cette période car je culpabilisais beaucoup, je me suis fait suivre par un groupe en thérapie dont beaucoup avait le même problème que moi et cela m'a vraiment aidé à me déculpabiliser, car je me sentais moins seule et d'exprimer avec d'autres ce que l'on ressent et en plus d'avoir les avis des autres qui ont vécu la même chose a été un soutien important.

Pour avoir vécu plusieurs fois la situation, quand il s'agit d'un harcèlement venant d'un supérieur, il faut garder la tête froide autant que possible et surtout : tout noter, tout garder, tout consigner. S'il y a des dirigeants au dessus du harceleur , leur faire part du problème. S'ils n'y a pas de réaction : courrier détaillant les faits avec preuves si possible et indiquant que tu es prête à engager une procédure sans réaction de leur part ( rappeler dans le courrier que le problème a déjà été signalé par oral tel jour dans telle situation ). Ca peut les faire réagir, pour ma part ça avait fonctionné.

Quand le harcélement vient de collègues situés à égalité c'est plus difficile car le harcèlement moral se base souvent sur le problème hiérarchique. J'ai eu des problèmes avec deux collègues qui m'en ont fait bavé pendant deux ans. Le problème a été signalé mais l'une des deux collègues était imbougeable et comme elles se tenaient les coudes ça coinçait. J'étais très destabilisée et j'avais vraiment l'impression d'être en faute. Sur les conseils de mes proches, j'ai noté l'ensemble des événements , ça m'a déjà permis de constater qu'entre les faits réels et les blablas de couloirs, il y avait une sacrée différence.

Après, j'ai pris sur moi, je me suis concentrée sur le travail pour être le plus irréprochable possible. La chance a tourné et la collègue la plus virulente a été renvoyée pour vol, l'autre a fini par s'apercevoir que je faisais bien mon boulot et finalement nous sommes parvenu à nous entendre ( et puis, pour être honnête avec la situation, elle s'est trouvée de nouvelles collègues à détester donc elle me fiche la paix de ce côté ).

Quitter son travail, c'est parfois moralement le seul moyen de se mettre à l'abri mais dans cette situation , tu paies deux fois : on t'a harcelée et ensuite tu es dans la merde car tu as perdu tous tes droits. En prime, tu garde ce sentiment amer de ne pas avoir eu gain de cause...et quelque part, tu te sens coupable parce qu'il n'a pas été établi que tu étais bien victime de la situation. Dans l'idéal, il faudrait ne pas prendre le temps de trop ruminer et rebondir de suite vers un nouveau boulot pour éviter de transformer ce sentiment en phobie du travail. J'espère que tu retrouveras vite un emploi où la situation sera plus saine.

Il y a malheureusement beaucoup de situation où ça ne se finit pas bien et, étant donné la situation de l'emploi , beaucoup en profitent pour confondre travail et esclavage...comme si le fait de verser un salaire pour un travail rendu n'était pas suffisant. Ce n'est pas soi que l'on vend, c'est notre force de travail. Il ne faut jamais l'oublier.

Bien !

J'ai rarement vu sur ce site une réponse aussi objective sur le problème

Mais la vraie solution, c'est porter plainte, avec un bon dossier rempli de preuves accumulées sur le terrain (écrites si possibles), et vous savez quoi, si votre dossier est en béton, ben ça marche, et même si c'est rare, je suis là pour vous le témoigner à titre personnel, donc : NE VOUS LAISSEZ PLUS CHIER DANS LES BOTTES ET ATTAQUEZ A VOTRE TOUR..

Les connards doivent payer leurs excès de conneries, chef ou patron, même salarié, sont condamnables et faut pas se priver.

Ce qui est inadmissible c'est d'aller bosser avec la boule au ventre dans une boîte où vous savez d'avance que vous n'y ferez de toutes façons pas de vieux os, mais ça peut prendre des années avant d'avoir l'opportunité de partir, et dans une période comme celle ci, c'est tout simplement impensable.

Bref à ceux qui sont trankillou dans leurs boîtes saines ben pensez aux autres, des boîtes pourries y'en a à chaque coin de rue.

C'est bien cela: aller la boule au ventre en sachant qu'on restera pas longtemps et finalement nous on paie car on est parti et eux coulent des jours heureux :gurp:

Ne vous laissez plus marcher dessus, la justice a fait des progrès !

En tous cas dans le domaine... Parce-que ç'est devenu monnaie courante.

C'est déjà pas facile avec un petit salaire, faut vraiment être motivé, il est temps de faire le ménage, c'est eux ou vous, à bon entendeur.

En effet c'est pas juste d'avoir peur d'aller bosser

C'est pas la peur en générale (mais ça arrive), c'est surtout le dégoût, d'aller produire qque chose qui ne t'apportera rien au final.

Pire, qui te rétrograde, t'amoindris, te méprise.

Stop au système des salariés jouets !

:blush: Je suis daccord faut pas les laisser réussir