Aller au contenu

Le bien est le mal et le mal le bien


fridolin

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
fridolin Membre 38 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le bien est le mal et le mal le bien.

J’ai tenté d’introduire l’idée que la jouissance et la souffrance sont à la base de la conception du bien et du mal. Bien que cela me semble évident, plusieurs personnes ne voient pas le rapport.

J’ai ajouté, que selon moi, le bien est le mal et le mal le bien en adoptant le point de vue taoïste qui dit que lorsque le bien est nommé et catalogué , c’est que c’est du mal qu’il s’agit.

En remontant à la source de ce que l.’Homme a utilisé comme étalon pour déterminer l’un et l’autre, nous découvrons la jouissance et la souffrance, qui au niveau corporel est lié à des mécanismes organiques, dont la fonction sexuelle pour la jouissance et le système immunitaire pour la douleur. IL existe des fonctions intermédiaires qui apportent aussi des satisfactions, mais je reste dans les opposés pour les besoins de l’exposé. La douleur des symptômes que l’on ressent si l’on dépasse les limites de notre corps, mal dents indigestion, fièvres et j’en passe sont relié au système immunitaire, tandis que la satisfaction des sens semble plutôt relié au système nerveux dont le mental par le fait que celui-ci convaincra le corps de passer outre les symptômes pour jouir plus intensément.

Jouir est une fonction normale du corps et la nature avait institué des limitations à cette jouissance de par la difficulté de se procurer les moyens de l’assouvir. Nous pourrions associer cette époque maintenant révolue au bien. Avec le développement des techniques et de ce que certains nomment la science, nous sommes entrés dans l’époque du mieux et sa jouissance débridée des contraintes naturelles.

Le mieux étant l’ennemi du bien, c’est donc du mal qu’il s:agit et c’est de ce moment ou justement il a été nommé et catalogué en de multiples aspects pour tous les niveaux d.’interactions entre l’homme et le monde.

Puisque pour toute chose il existe un contraire, alors le pire devient de ce fait l’ami du mal.

Le symptôme douloureux est l’ami qui dit de ne pas s’engager plus avant si l’on ne veut pas souffrir plus intensément et de ce fait il est l’ami véritable.

Le mieux est le séducteur, le renard qui n’a d’yeux que pour notre fromage et malgré qu’il propose la jouissance il est le mal. La ruse qu’il utilise est la jouissance qu’il offre tout en masquant les conséquences. Les médicaments qui atténuent les symptômes le font en ne réglant pas la source du problème qui alors s’accumule. Les conséquences sont balayées sous le tapis du temps.

Les taoïstes avaient décrété l’entrée dans l’ère du déclin comme étant celle où sont apparues les techniques comme l’agriculture, la métallurgie, l’élevage animal, l’écriture, quelques millénaires av. J.-C.. De ce moment et selon eux, le mal s’est drapé de l’habit du bien et s’est affirmé (imposé) comme tel.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)
Le mieux étant l’ennemi du bien, c’est donc du mal qu’il s:agit

Perversion d'une expression.

Le mieux est l'ennemi du bien signifie que recherche le mieux est dangereux, car on risque de perdre le bien que l'on possède. Ici, la phrase est détournée pour les besoins de l'exposé.

Dire que le bien est le mal, et le mal, le bien, c'est mignon, mais si le bien = mal et mal = bien. Alors le bien et le mal sont une seule et même chose.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:

les épicuriens pensaient comme ça un peu aussi, s la dit c'est j trouve un peu faire abstraction de la pyramide de Mas L'eau entre autres d'après laquelle il y a dans l'équilibre mental des individus un ingrédient nommé : le besoin d'appartenance à quelque chose... or Nature suffit pas en raison de son ambivalence justement entre le Bien et le Mal..

:dort:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Sur le départ , 48ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
48ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

votre charabia ne vaut pas mieux que l'intitulé du sujet et surtout complétement déconnecté de toute preuve résiduelle de ce que vous avancez...une source sur des religions orientales par exemple?:o°

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
fridolin Membre 38 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci de votre appréciation

Casdenor

vous dites :

Perversion d'une expression.

Le mieux est l'ennemi du bien signifie que recherche le mieux est dangereux, car on risque de perdre le bien que l'on possède. Ici, la phrase est détournée pour les besoins de l'exposé.

Dire que le bien est le mal, et le mal, le bien, c'est mignon, mais si le bien = mal et mal = bien. Alors le bien et le mal sont une seule et même chose.

Dire que le mieux est dangereux est dans le sens de mon exposé qui suit la pensée taoïste des quatre époques d’un cycle qui peut se retrouver dans toutes choses selon eux. Le bien, le mieux, le mal et le pire. Le symptôme averti lui aussi d'un danger

J.ai évoqué le symptôme comme étant le pire ami du mal.

Je dis que les notions de bien et de mal sont inversées dans notre époque , celle du pire dans le cycle en question.. A la lumière de la situation actuelle, nous ne pouvons qu’être d’accord avec la vision des taoïstesla dégénérescence de l.’humanité atteint un paroxysme, le mieux que sont les développements des techniques aura entraîné un bouleversement de l’organisme planétaire qui est désormais affecté d’une maladie incurable, du moins dans un avenir rapproché.

Pour avoir voulu mieux l’humain se retrouve dans le pire, une situation incontrôlable qui deviendra l’expression d’une maladie gigantesque et à l’échelle planétaire.

Cette conséquence peut être amoindrie pour quelques uns dans les pays du mieux, par l’adoption de stratégies de réduction de la consommation des ressources et de retraite des milieux qui conditionnent à surconsommer. Par contre, la difficulté est proportionnelle au degré de conditionnement que ces habitants du mieux auront contracté de leur séjour dans cet endroit.

Plus le séjour est prolongé plus les dépendances sont enracinées et difficiles à extirper.

De même qu’un écosystème aménagé par l’homme pour remplir des besoins spécifiques à son espèce et à un mode de vie artificiel devient incapable de se régulariser par lui même à cause de la réduction de sa bio diversité.

L’organisme de l’homme conditionné par un milieu artificiel est à l’image de cet écosystème a la bio diversité insuffisante, ce corps est devenu incapable de se régénérer par lui même.

Il est possible de renverser cette situation de dépendance, elle demande de s’engager sur un chemin que peu souhaitent emprunter, car il est celui du bien que depuis longtemps les séducteurs et leurs éducateurs ont qualifié de mal.

 

 

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:

attention quand même à la distinction : philosophie / certaine religion ou spiritualité ; la première est de la branlette intellectuelle ; la seconde doit être modérée par la première ; se borner à dire que quelque chose est "mieux" n'est qu'en fait avancer un argument d'autorité...

:dort:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
fridolin Membre 38 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut

J'ai redécouvert le taoïsme comme une science de l'énergie.

Dans cette façon particulière de voir, il n'est pas question de jugement de valeurs, mais bien d'états énergétique où le plein et le vide se succèdent par quatre étapes dans un cycle qui sans cesse recommence.

Les dénominations bien mieux mal et pire ne sont que de termes génériques pour dans ce cas imagier ces étapes L`étape du mieux est celle de l’exagération du bien et la conséquence pour ceux qui l’exagèrent est qu’ils confondent de ce moment bien et mal et en viennent à inverser les deux .Ils s’installent donc dans le mal en croyant que c’est le bien et se dirigent sans s’sen rendre compte vers le pire.

Le mal et le pire sont les deux époques du déclin tandis que le bien et le mieux les deux de la croissance.

Les taoîstes ont placée le début du déclin environ dix milles ans avant JC en ce qui concerne l’humanité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Mettons que le titre soit excact, qui déterminerait ce qui était bien ou mal avant inversion ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:

ben la nature...

"tous les désirs du pauvre sont punis d' prison"

:dort:

mais bien sûr "elles" n'y voient aucun mal..

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

La nature n'a rien à voir dans cette affaire, ni les OGM.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

:dort:

tu crois ?

moi j pense et très sérieux qu' le déclin c'est à cause des riches qui font tout pour qu' les pauvres n'aient rien (sous-entendu : aucune femelle), et sans pouvoir se reproduire pour autant (à cause de leur richesse)

:dort:

par o g m t'entends quoi ? les bébé éprouvettes ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

OGM c'est très connu, ce sont les initiales de Odyssée Glamour Moderne.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
fridolin Membre 38 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut

La nature n'a pas déterminé ce qui est bien ou mal et comme le disent les taoïstes le ciel et la terre ne sont pas bons comme L'entendent les hommes.

La position taoïste que j’endosse est à l’opposé du point de vue occidental considéré comme crédible. IL part de l’idée que nous vivons présentement une dégénérescence de l’Humanité alors que le développement technologique semble indiquer le contraire, que l’Homme serait inconscient alors qu’il semble être plus que jamais informé de tout. Cette vision est-elle fausse pour autant ?

Adoptons, un instant, la position planétaire en lui attribuant le fait qu’elle est un être vivant qui est conscient de son corps. Pour elle l’Homme est une infection, un cancer qui la fait souffrir. Prenons maintenant la place de tous les animaux et plantes que l’Homme maltraite , pour eux cet homme est un dictateur, un bourreau et un esclavagiste. Aux yeux de tous ces êtres l’homme est un être qui exagère, qui outrepasse son rôle dans la famille planétaire, pour eux il est inconscient.

Dans la vision taoïste, le cycle est présent partout et il tourne sur lui même en un instant ou en des millions d’années. Les cycles intermédiaires durent des minutes des heures des années des siècles selon qu’il s’agisse d’un être minuscule ou gigantesque.

Puisque l’époque présente est celle du pire, une de ses caractéristiques est l’aveuglement des hommes qui ne voient pas et n’entendent pas ce qui est vrai parce que leur conception du vrai est inversée. Cette inversion fait croire que les valeurs qu.’ils tiennent pour vrai sont en fait fausses.

La raison principale de cette méprise ? La transformation du milieu dans lequel ils vivent au point d’une déconnexion d’avec la nature et les êtres qui y vivent.

IL s’est ainsi éloigné de sa famille pour finir par la renier.

En s’éloignant, il s’est aussi placé au dessus, décrétant qu’Il était un être à part des animaux, qu’il était le roi de la nature et de ce fait pouvait en disposer à sa guise. Puis vint le moment où il inventa un dieu à son image en se disant d’origine divine. De ce moment il venait de dire tout haut son insignifiance en se disant roi il s’avouait moins que rien.

Pour les taoïstes et bien d’autres philosophies orientales, la phrase fondatrice de leur pensée singulière est aussi large la face aussi large le dos. Plus la face est éclairée plus le dos est sombre. C’est de cette phrase, qui se dit de différentes façons, que vient dans le cycle le moment qui marque le seuil entre intériorité et extériorité. Moment à partir duquel l’homme s’est mis a dominer outrageusement toutes les autres formes de vie en s’extériorisant exagérément jusqu’au paroxysme actuel.

Qui sont dans cette époque les plus écoutés ? Les moins savants, les plus insignifiants. Le milieu contient le symptôme de la maladie d’inconscience qui l’afflige, jamais ces lieux n’ont autant été éclairés la nuit, plus la face est claire plus le dos est sombre. Pour tous ces gens cette lumière artificielle omniprésente ne fait qu’assombrir leur lumière organique celle qui ne peut émaner que dans l’obscurité. Cette lumière organique est le savoir véritable, inconnu de plusieurs en cette époque.

IL en est de même de tous les aspects de cette vie moderne utilisant une technologie de pointe. Plus l’on va vite moins l’on avance, plus l’on communique, moins on en dit, plus on mange moins on se nourri. Calquer son chemin sur celui de la foule n’est pas une direction sûre.

Surtout que dans les enclos urbains les bergers sont des hommes pour qui le profit personnel passe avant le bien-être du troupeau.

Dans son ouvrage la convivialité, Yvan Illitch rend plus actuel la philosophie taoïste et la notion de seuil, celle qui se trouve au solstice de la croissance là où commence le déclin. Il explique donc de manière contemporaine ce que les taoïstes avaient décrit quelques millénaires auparavant.

Je tente, en ce qui me concerne d’éveiller les gens à cette philosophie et à sa grande sagesse, puisque j’en ai moi-même tiré des enseignements fondamentaux et fort utiles.

Comme je l’ai dit précédemment, il s’agit d’une science véritable qui concerne l’énergie qui se trouve en nous et dans la nature. Ceux qui sont maîtres de cette science dépassent en savoir les plus éminents scientifiques de notre époque, car ils sont polyvalents et savants des choses fondamentales, pas de l’artificiel.

 

Pour circonscrire cette science à une réalité individuelle, parlons de l’humain. Pour lui et sa vie le cycle part de sa naissance, parcourt les époques de la croissance, bien et mieux, puis atteint le seuil le solstice où le cycle entame la descente du déclin, mal et pire jusqu’au solstice de la décroissance qu’est la mort. C’est dans la deuxième époque de la croissance, celle qualifiée de mieux que cet homme devient progressivement aveuglé par l.’excès de lumière qui s’y trouve.

Part lumière j’entends ici connaissances artificielles qui lui donnent l’illusion d’un pouvoir.

En ce qui concerne l’éducation moderne la poursuite des études dans les secteurs artificiels construits par et pour l.’homme, au détriment de la famille dont j’ai parlé précédemment.

Cette famille est présente à deux niveaux, celle qui est dans la nature et celle qui est au sein de notre corps. En s’éloignant de la nature on s’éloigne en même temps de notre corps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Exact. Malgré le réchauffement climatique il fait un froid glacial. J'ai tout lu et compris. Maintenant je m'apprète à répondre. :dort:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
noureddine2 Membre 3 996 messages
Forumeur activiste‚ 57ans‚
Posté(e)

Adoptons, un instant, la position planétaire en lui attribuant le fait qu’elle est un être vivant qui est conscient de son corps. Pour elle l’Homme est une infection, un cancer qui la fait souffrir. Prenons maintenant la place de tous les animaux et plantes que l’Homme maltraite , pour eux cet homme est un dictateur, un bourreau et un esclavagiste. Aux yeux de tous ces êtres l’homme est un être qui exagère, qui outrepasse son rôle dans la famille planétaire, pour eux il est inconscient.

on peut dire que l'homme ne mérite pas son intelligence , au lieu de la mettre au service de sa mère nature , il l'utilise contre elle , c'est un enfant egoiste .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Surhomme Nietzschéen, 48ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
48ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)
Le mieux étant l’ennemi du bien, c’est donc du mal qu’il s:agit

Perversion d'une expression.

Le mieux est l'ennemi du bien signifie que recherche le mieux est dangereux, car on risque de perdre le bien que l'on possède. Ici, la phrase est détournée pour les besoins de l'exposé.

Dire que le bien est le mal, et le mal, le bien, c'est mignon, mais si le bien = mal et mal = bien. Alors le bien et le mal sont une seule et même chose.

:plus:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×