La deuxième guerre mondiale

Ame errante a raison. C'est un fait que pour les gens de mon âge, la 2ième guerre mondiale s'est surtout limitée à ce qui s'est passé en France. C'est "normal"...

Quant à la bombe atomique, je rappelle que ce sont des scientifiques allemands qui sont à l'origine de son principe. Allez savoir si Hitler aurait eu l'idée de la fabriquer...

ça me rappelle Napoléon quand il a voulu envahir l'Angleterre. Je ne sais plus quel "savant" lui a proposé un projet de bateau à vapeur. Si Napoléon avait eu la patience et l'intuition d'attendre qu'il soit construit en grand nombre, il serait arrivé à ses fins...

bonjour

oui des scientifiques allemands faisaient des recherches dans çe sens .

ils fabriquaient de l ' eau lourde dans une usine en norvège pour les nazis .

l' aviation alliers fit plusieurs bombardement sur cette usine et les anglais envoyères un commando pour la détruire .

les américains et les alliers , avaient trés peur que les nazis mettent au point une armes atomique car hitler , parlait de ses armes secrètes .

ceçi déclencha et accéléra le projet manhattan et la mise au point de la première bombe A qui explosa à alagordo au nouveau mexique ( à vérifier ).

bonne journée

Le travail effectué dans le domaine nucléaire n'était que d'environ 10% de ce qu'il aurait du être pour pouvoir prendre efficacement effet. Les allemands n'étaient pas en mesure de concevoir une bombe atomique.

Rappelez-vous que le but du topic n'est pas de savoir si X ou Y avait telle ou telle bombe, mais de partager le vécu de cette guerre.

C'est une chose qui me fascine assez, les seules expériences véritables et sortant des tripes je les ai entendues de la bouche de ma Grand-Mère.

Alors n'hésitez pas à continuer, il y a du monde qui vous lit.

initialement j'étais aussi là pour ça, désolé pour la précision apportée au passage.

Rappelez-vous que le but du topic n'est pas de savoir si X ou Y avait telle ou telle bombe, mais de partager le vécu de cette guerre.

C'est une chose qui me fascine assez, les seules expériences véritables et sortant des tripes je les ai entendues de la bouche de ma Grand-Mère.

Alors n'hésitez pas à continuer, il y a du monde qui vous lit.

bonjour

beaucoup de souvenirs de cette guerre malgrés mon trés jeune à cette époque .

en voiçi un autre .

je jouais un jour avec des enfants du village à une centaines de métres de la maison de mes grand parents quand ,

surgit un soldat allemand .

inquiet , je le vis venir vers moi .

il me prit dans ses bras et il me rammena vers notre maison .il frappa à la porte et mon grand père lui ouvrit .grand père et grand mère étaient trés inquiet , croyant que j ' avais fais une grosse bètise .

il y avait une grande glaçe dans la salle à manger de mes grands parents .

le soldat allemand se campa devant , j ' était toujours dans ses bras ,puis ,fixant la glaçe il leur dit dans un mauvais français .

: moi ,petit garçon , allemagne comme lui " moi , j ' étais trés blond " .

puis , avec beaucoup d ' émotion dans la vois , il reprit

: moi , peut-ètre pas revoir fils à moi .

mauvais la guerre ...trés dure .

et là , il se mit à pleurer .

cette scène est restée gravée dans mais souvenirs à jamais .

j ' ai su , de nombreuses années plus tard et devenu adulte , que de nombreux allemands avaient été contraints de faire la guerre ,ils n ' étaient pas nazis .

ainsi est la vie .

bonne soirée ( beaucoup de fautes dans mon texte )

bonjour

tout cela est si loin .j ' étais trés trés jeune mais,certains évènement mon marqués à vie .

la guerre battait son plein " expression disparue ?" .

nous étions réfugiés chez l ' un de mes grands parents , à la campagne dans un petit village .

un jour , nous vimes passer les gens du village devant notre porte

il courraient , éssoufflés et pressés de gravire la colline pour atteindre le plateau qui dominait le village .

nous leurs emboitame le pas , curieux de savoir çe qui se passait sur le plateau .

arrivé sur celui_çi ,une foule innombrable entourait un aréoplane " petit avion de surveillance " de l ' époque .il y avait des cocardes tricolors sur le fuselage .

j ' appris que c ' était un avion anglais qui , à la suite de problèmes mécaniques ,

avait été obligé d ' attérire en caastrophe sur çe plateau .

la région grouillait de soldats allemands .

le pilote anglais nous dit ,

: vous allez ètres bientot libéré :

nous ne compriment pastout de suite , en fait , il nous annonçait le débarquement des alliés en normandie .

et la , des maquisars emmenère le pilote pour le cacher car les allemands allaient bientot surgire .

et çe qui çe passa restat gravé dans ma mémoire à jamais .les villageois démontère en un clun d 'oeil le petit avion et chacun en pris un morceau et l ' emportat chez lui précipitament .

il était temps , plusieurs camions militaire allemands surgire bourré à craquer de soldats .

leurs offiçiers hurlères des ordres gutturaux ,

quand ils arrivèrent sur le plateau , il ni avait ...plus rien , mème les traçes de l ' attérissage avaient étées effaçées .

tapis et tremblent dans nos maisons , nous fumes soulagés quand ils repartir aprés avoir intérogés quelques habitants

quelques mois aprés , c' était le 6 juin , le jour le plus long

bonne journée

J'ai énormément apprécié cette anecdote ! J'en attend d'autres avec impatience ^^

Pour moi comme pour de nombreuses personnes, la Seconde Guerre Mondiale n'est qu'un gros chapitre des livres d'histoire du lycée... La voir racontée par des gens qui l'ont vécu, c'est autre chose !

Alors voici la suite de mes souvenirs. J'en étais resté à début juin 40:

La ville s'est vidée de presque tous ses habitants; les services publics ont cessé de fonctionner; même des pompiers sont partis.

D'énormes fumées noires d'incendie (dépôts d'essence, entrepôts de Satory) envahirent le ciel, suivies d'une retombée de suie grasse sur la végétation.

Puis, le 14 juin au matin, mon père qui était sorti faire des courses revint catastrophé en nous disant" Les allemands sont en ville"..

Un peu plus tard, des soldats français dépenaillés sont passés sous nos fenêtres, conduits vers je ne savais quelle destination par des soldats allemands en armes. Le spectacle était humiliant, même pour l'enfant que j'étais.

Le surlendemain, une voiture allemande s'est arrêtée devant la maison et un militaire a demandé à y loger. Ma mère, qui parlait un peu la langue allemande, lui a raconté que la maison était pleine d'enfants, (ce qui n'était plus vrai à l'époque) et l'a invité à aller voir plus loin. Ce qu'il a fait; il s'est installé avec ses hommes dans un pavillon voisin abandonné par ses propriétaires qui, à leur retour, des mois plus tard, retrouvèrent leurs biens saccagés.

Les semaines suivantes se passèrent tranquillement. Les magasins étaient encore bien achalandés puisqu'il n'y avait plus de clients, et ma mère en profita pour faire des provisions.

Je crois que beaucoup de français ont cru à ce moment là que la guerre était terminée..

Quelqu'un nous apprit à confectionner un cadre pour recevoir la radio de Londres.,

Puis vint la rentrée des classes. Le maitre nous recommanda de ne jamais accepter un bonbon de la part d'un allemand, ou en tous cas de ne pas le manger.

Seule exigence de l'occupant concernant les enfants: l'interdiction de porter l'uniforme de scout et de louveteau.

On nous a appris le fameux " Maréchal, nous voilà !". Curieusement, quelques temps après, un prof de gymnastique (on ne disait pas "éducation physique") est venu et nous a dit: Je vais vous apprendre maintenant un autre chant. C'était " Ne pleure pas Jeannette..". Je l'ai toujours en mémoire.

- Les biscuits vitaminés. La maitresse nous faisait mettre en rangs à l'heure de la récréation pour nous les distribuer. Je la vois encore ouvrant précautionneusement la grande boite.Ils étaient reconnaissables aux points rouges qui parsemaient leur surface.

Mis à part le sort de mon frère ainé grièvement blessé quand son unité s'est portée au devant des allemands en Belgique, la guerre a peu concerné ma famille.

Aux vacances de l'été 1941, je suis allé en Haute-Savoie, ce qui nécessitait évidemment le passage de la ligne de démarcation.

A suivre...

L'un d'entre vous a-t-il essuyé les bombardements?

C'est ce qui m'a le plus marqué dans le récit de ma Grand-Mère.

bonjour

bombardements , pas vraiment mais ...nous étions au mois d ' aout ou septembre 1944 , je crois ?

nous étions partis , ma soeur et moi et notre grand-mère , chercher des mures le long d ' un bois pour faire de la confiture .

il faisais un temps magnifique et trés chaud çe jour là .

notre joie de gambader dans cette campagne magnifique , nous faisait oublier la guerre .

arrivé le long de çe bois , nous commençame la ceuillette , ma soeur avait 6 ans et moi 4 .

nous mangions plus de mures que nous en métions dans le panier de notre grand mère à son grand désarois .

nous devions ètre à 2 kilomètres de notre maison .

soudain , nous sursautames .

les moteurs puissants de deux avions de chasses nous glaça d'effrois .

ils passèrent en rasse motte à toute vitesse au dessus de notre tète .

notre grand-mére avait eu le temps de remarquer les coccardes tricolors sous les ails des deux avions .

elle leva les mains au ciel en criant : voila nos alliers .

nous nous précipitame dans le bois pour le traverser et monter sur une colline ou la vue sur notre maison prés de la voie ferrée , était bien dégagée .

nous étions encore dans le bois quand soudain ...

les deux avions revinrent à toute vitesse et passèrent à nouveau au dessus de nos tètes et ouvrirent le feu sur ???

aussitot , une grèle de douilles de balles , éjectées de leurs mitrallieuses tombèrent dans le bois et sur nos tètes .

çe fut la panique ,nous ne savion que faire ?

arrivés sur la coline ,nous viment de grandes flammes monter dans le ciel dans la direction de notre maison .

ma grand mère affolée croyant la maison détruite et notre grand-père mort .

nous nous précipitame vers le lieu du drame .

dans mon àme d enfant ,tout çe bousculait , j ' avais trés peur et j ' appréhendais d ' arriver à notre maison .

les deux avions de chasse anglais repassèrent et lachère une autre raffale .

arrivé sur plaçe ,nous fument soulagés de voir la maison intacte mais ,

le train allemand bourré de soldats morts ou blessés brulait de partout .

notre grand père était sain et sauf .

quand je repense à cela , je suis admiratif de la précision des deux pilotes anglais qui détruisirent le train à 50 mètres de notre maison sans qu ' une seule balle de leurs mitrailleuses ne touchat celle-çi .

bonne journée

C'est passionnant d'avoir ce genre de témoignages, j'ai souvent interrogé mes grand parents à ce sujet mais rarement eu des témoignages de Français, c'est intéressante de les lire..

Quand on écoute ce genre de discours de la part de ses proches sa fait réfléchir sur ce qu'était réellement le Fascisme ou même la résistance, sur ce que pouvait valoir une vie humaine à l'époque.

Ame errante si tu as envie de partager le témoignage de tes grands parents c'est avec plaisir.

Merci en tout cas pour ces anecdotes.

Je ne saurais bien évidemment pas narrer aussi bien qu'elle...c'est même impossible.

Tu sais, quand les gens te parlent de quelque chose qui a bouleversé leur vie, avec dans leur voix le sentiment d'y être encore, les yeux dans le vide en "revoyant" les scènes, les bruits et les hurlements, bombes sifflant et explosions illuminant le ciel nocturne, fusillades au loin.... ça prend aux tripes quand tu entends ce genre de discours...

Et je n'ai nullement la prétention d'avoir les capacités de ne serait-ce que "partager" ce qui m'a été conté.

Elle avait 13 ans quand la guerre a éclaté.

OK comme tu veux.

Ma grand mère est née en 1925 en Italie entre Parme et Plaisance. Une région très pauvre à l'époque.

Et ce qui est assez marquant c'est que dans sa famille, 3 de ses frères étaient engagés sur plusieurs front avec l'armée fasciste et 1 était dans la résistance.

Certaines anectodes sont assez macabres, je me rappel d'une particulièrement sordide ou elle me disait qu'un groupe de résistant avait fait une descente dans son village pour capturer des sympathisant fascistes qu'ils connaissait depuis toujours, des pères de familles qui n'avaient pourtant pas la réputation d'être des délateurs juste partisans du régime. Ils les ont capturés, les ont forcés à les porter sur leur dos dans la montagne et une fois en haut les ont tous tués.

C'est dingue de se dire que les gens vivaient dans une peur constante de la dénonciation, que tout le monde savait qu'elle famille comportait des résistants car ils se connaissaient tous.

Si on fait la synthèse de son discours on se rend vite compte qu'elle n'avait pas plus de sympathie pour la résistance que pour les fascistes ou mêmes les Allemands. Tous pouvaient se comporter comme des monstres ou l'inverse.

Les gens n'avaient aucune idées d'ou pouvaient avoir été envoyé leur famille, jamais de nouvelles...

... je suis admiratif de la précision des deux pilotes anglais qui détruisirent le train à 50 mètres de notre maison sans qu ' une seule balle de leurs mitrailleuses ne touchat celle-çi .

Et comment faisaient-ils pour distinguer un train de soldats allemands d'un train de civils français ?

J'ai connu une dame qui a reçu une balle dans la jambe parce que la locomotive de son train a été mitraillée.

On peut supposer que ce sont les informateurs qui ont indiqué la cible, non?

Aux vacances de l'été 1941, je suis allé en Haute-Savoie, ce qui nécessitait évidemment le passage de la ligne de démarcation.

Ma mère a donc fait une demande de laissez-passer auprès de la Kommandantur de Saint-Germain en Laye. Elle avait une raison valable de se rendre en zone libre: Deux de mes soeurs y séjournaient depuis 2 ans. Les allemands ont tiqué en lisant le nom de l'un de mes arrière-grands- parents: Ils ont demandé à ma mère de déclarer par écrit qu'elle n'était pas juive "au sens de la loi allemande".

Avoir un laissez-passer ne suffisait pas. Encore fallait-il se procurer une place dans le train ! Pour cela, il fallait faire la queue toute la nuit devant le guichet de la gare de Lyon, à Paris.

Enfin, nous sommes arrivés à la gare de Mâcon où le train s'est arrêté durant 1 heure. Les voyageurs sont restés à leur place. Un feldgendarmen est monté dans la wagon; il n'avait pas l'air bien méchant malgré la présence à ses côtés d'un soldat armé d'un fusil. J'ai trouvé ridicule la plaque qu'il portait suspendue par une chaine sur sa poitrine et qui ballotait au gré de ses mouvements. Puis des civils en gabardine lui ont succédé. "C'est la jestapo", glissa une dame dans un souffle. L'un d'eux a demandé à nouveau aux occupants du compartiment leurs papiers. Je me souviens qu'il a demandé à un homme qui les lui tendait " Non, donnez-moi votre portefeuille". Evidemment, il était à la recherche du moindre indice compromettant.

Au bout de 55 minutes, le haut-parleur du quai a égrené une liste de personnes invitées à descendre du train. Personne n'a bougé. Je suppose que c'était un piège. Enfin, le train est reparti.

J'ai recommencé le même voyage à l'été 42. Le village où habitaient mes soeurs était proche de la Suisse. Je me suis amusé à mettre un pied de l'autre côté de la frontière, qui était matérialisée par une rangée de sapins abattus à travers la forêt. Apparemment, personne ne la surveillait.

A suivre...

... je suis admiratif de la précision des deux pilotes anglais qui détruisirent le train à 50 mètres de notre maison sans qu ' une seule balle de leurs mitrailleuses ne touchat celle-çi .

Et comment faisaient-ils pour distinguer un train de soldats allemands d'un train de civils français ?

J'ai connu une dame qui a reçu une balle dans la jambe parce que la locomotive de son train a été mitraillée.

bonjour

il y avait des maquisares dans la région et les cheminos en faisait partis .

je pense que çe sont eux qui ont prévenus les maquisards qui eux étaient en relation avec londre par radio .

c ' était le début de la débacle de l ' armée allemande et la chasse anglaise mitraillait tout çe qui resemblait à des convois de troupe allemande .

il y à beaucoup d ' autres choses dont je me rappel malgrés mon jeune àge à cette époque et qui ont marqués profondément mon esprits d ' enfant .

bonne journée

Je ne saurais bien évidemment pas narrer aussi bien qu'elle...c'est même impossible.

Tu sais, quand les gens te parlent de quelque chose qui a bouleversé leur vie, avec dans leur voix le sentiment d'y être encore, les yeux dans le vide en "revoyant" les scènes, les bruits et les hurlements, bombes sifflant et explosions illuminant le ciel nocturne, fusillades au loin.... ça prend aux tripes quand tu entends ce genre de discours...

Et je n'ai nullement la prétention d'avoir les capacités de ne serait-ce que "partager" ce qui m'a été conté.

Elle avait 13 ans quand la guerre a éclaté.

bonjour

les souvenirs des temps passés , sont comme des fenètres .entre ces fenètres , il ni à plus rien , le temps à tout effaçé .

nous étions en 1944 , le débarquement des troupes américaines et leurs alliers avait eu lieu en normandie .

apres avoir résisté ,

les troupes allemandes commançérent à décrocher et à se replier .

dans nos campagne , de nombreux convois militaire de leurs armée en débacle , envahissaient les petites routes qui couraient dans la campagne verdoyante .

sur le pas de la porte de notre maison , je regardais passer ces convois de soldats .

les allemands avaient réquisissionés les chevaux des fermes et mème les grands chariots qui servaient à ramener la moisson dans les granges à la fin de l ' été

pour leurs infanterie épuisées par leurs retraite précipitée .

les allemands avaient recouver leurs camions et les chariots de branchages pour les dissimuler aux avions de chasses des anglais et des américains .

piètre précaution , cela ne les protégaient pas chasseurs alliers qui ,

tel des guèpes furieuses les harcelaient sans cesse .

je me rappèle encore , le visage émaçié de ce soldat allemand , portant les stigmates de la défaite ,de la fatigue et du désespoir .

il était juché sur un chariots pris dans une ferme , deux solides chevaux ,

dont ils tenait les rennes tiraient çe lourd fardaut emplis de soldats épuisés et découragés .

ma grand mère surgie et me tira brusquement dans la maison et referma précipitament la porte pourquoi ?

j ' appris plus tard , que des soldats allemands avaient fusillés des habitants d ' un village proche

pour une cause inconnue et beaucoup croyaient que c ' était des ss ?

bonne soirée