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Jésus et la notion de Fils de D.ieu


Frelser

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Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Le conceptchrétien de la prétendue divinité de Jésus. Jésus n'a jamaisaffirmé être le Mashia'h attendu... Mais ne s'est jamais fait d.ieu!

L'Eglise a longtemps débattu sur la question de la"divinité" de Jésus. Et cela a finalement été imposé àtout le monde chrétien comme un dogme. Pourtant, selon le judaïsmeil était intedit de se proclamer d.ieu ou Fils de d.ieu à l'époquede Jésus. Les judéo-chrétiens sur lesquels l'anathème a été jetéont été massacrés et leurs écrits brûlés. N'est-il pas étrangequ'aucun écrit des vrais apôtres ne nous soit parvenu, de l'avisunanimes des historiens non confesionnels ? En réalité, si Jésus avraiment affirmé cela, alors il doit être un imposteur et un faux prophète selon lejudaïsme.

La découvertes des manuscrits à la mer Morte arécement relancé des interrogations. En effet, le manuscrit 2Q246découvert à Qumran décrit ce que les historiens ont recensé commela plus ancienne trace de la notion d'Antéchrist. Le manuscrit diraitceci : « [... Après nombre destueries] et des massacres, un princedes nations [se lèvera...], leroi d'Assyrie et d'Egypte [...], ilrègnera sur le pays [...], lui seront assujettis et tous [lui]obéiront. [son fils également] sera appelé Le Grand, et sera appeléFils de D.ieu, ils l'appelleront Fils du Très-Haut. Mais tels lesmétéores que tu as aperçus dans ta vision, tel sera son royaume.Ils ne règneront qu'un petit nombre d'années sur le pays, tandis queles peuples piétineront lespeuples, et que les nations piétinerontles nations. Jusqu'à ce quele peuple de D.ieu se lève. Alors tousse reposeront de la guerre. Leur royaume sera un royaume éternel, ettoutes leurs voies seront justes. Il jugeront la terre avec équité,et toutes les nations feront la paix. La guerre disparaitra du pays ettoutes les nations se soumettront à eux. » D'après Michael Wise,Martin Abegg Jr, Edward Cook, Les manuscrits de la mer Morte, éditionsPerrin (2003). ISBN 978-2-262-02082-8 (traduit depuis l'anglais versle françaispar Fortunato Israël) ; p.329

Je me suislongtemps demandé si Jésus avait vraiment affirmé cela, ce quisignifierait pour une personne Juive versée dans les saintesécritures la reconnaissance de son côté satanique. Or, ilsemblerait que la notion de fils de d.ieu soit entrée dans lesévangiles très progressivement. Ce qui est par ailleurs soutenu parla plupart des historiens. En étudiant les évangiles de plus près,je me suis rendu compte que non seulement Jésus ne dit pas selon lesécrits chrétiens une seulefois être le fils de d.ieu, ce qui eûtété un sacrilège méritant la mort selon la Loi. Mais que l'usagede ces termes est un choix des évangélistes. En effet, ensélectionnant à travers les synoptiques et Jean chaque passage de savie apostolique rapportée par les évangélistes, j'ai constatéqu'il devient clairement possible de reconstituer un évangile uniqueduquel la notion de Fils de d.ieu disparait. Je voulais partager cepapier avec les forumistesintéressés de la question. Bonnelecture.

L'Evangilerafistolé.

Puisque Beaucoup ontentrepris de composer un récit des événements qui se sontaccomplisparmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux quifurent dès ledébut témoins oculaires et serviteurs de la Parole, j’ai décidémoi aussi, après m’être informé exactement de tout depuis lesorigines, d’en écrire pour toi l’exposé suivi, excellentThéophile, pour que tu te rendes comptede la sûretédes enseignements que tu as reçus.

Annonce dela naissance de Yahyâ

Ilyeut,aux jours d’Hérode, roi de Judée, un prêtre du nom de Zekharya,de la classe d’Abia, et il avait pour femme unedescendanted’Aharone, dont le nom était Elisabeth. Tous deux étaient justesdevant D.ieu et ils suivaient irréprochables, tous les commandementset observances de leur Seigneur. Mais ils n’avaient pas d’enfant,parce qu’Elisabeth était stérile et que tous deux étaient avancésen âge.

Oriladvint, comme il remplissait devant D.ieu les fonctions sacerdotalesau tour de sa classe, qu’il fut, suivant la coutume,désigné parle sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y brûler del’encens. Et toute la multitude du peuple était enprière, dehors,à l’heure de l’encens.

Alors, luiapparutl’Ange du Seigneur, debout à droite de l’autel de l’encens. Acette vue, Zekharya fut troublé et la crainte fondit sur lui. Maisl’Ange lui dit : « Sois sans crainte, Zekharya, car ta supplicationa été exaucée ; ta femme Elisabeth t’enfantera un fils, et tul’appelleras du nom de Yahyâ. Tu auras joie et allégresse etbeaucoup de gens se réjouiront de sa naissance. Car il sera granddevant le Seigneur ; il ne boira ni vin ni boisson forte ; il serarempli d’esprit saint dès le sein de sa mère et il ramènera denombreux enfants de Yisraèle vers le Seigneur leur D.ieu. Il marcheradevant eux avec l’esprit d’Eliyahou, pour ramener le cœur despères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes,préparant au Seigneur un peuple bien disposé.» Zekharya dit àl’Ange : « A quoi connaîtrai-je cela ? Car moije suis unvieillard et ma femme est avancée en âge. » Et l’Ange luirépondit: « Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant D.ieu, etj’ai étéenvoyé pour te parler et t’annoncer cette bonne nouvelle. Voici quetu vas être réduit au silence, ne plus savoir parler jusqu’au jouroù ces choses arriveront parce que tu n’aspas cru à mes parolesqui s’accompliront en leur temps. » Le peuple cependant entendaitZekharya et s’étonnait qu’ils’attardait dans le sanctuaire.Mais quand il sortit, il ne pouvait leur parler, et ils comprirentqu’il avait eu une vision dans le sanctuaire.Quant à lui, il leurfaisait des signes et demeurait muet.

Yahyâ naît

Quand, àElisabeth, le temps fut accompli où elle devait enfanter, et elle mitau monde un fils.

Ses voisinset ses proches apprirent que le Seigneur avait fait éclater samiséricorde à son égard, et ils s’en réjouissaientavec elle.

Yahyâ estcirconcis

Et, iladvint le huitième jour, qu’ils vinrent pour circoncire l’enfant.On voulait l’appeler Zekharya, du nom de son père ; mais, prenantla parole, sa mère dit : « Non, il s’appellera Yahyâ. » Et on luidit, il n’y a personne deta parenté à porterce nom ? » Et l’ondemandait par signes au père comment il voulait qu’on l’appelât.Celui-cidemanda une tablette, et écrit: « Yahyâ est son nom. » ;et ils furent tous étonnés. A l’instant même sa bouche s’ouvrit,et sa langue se délia, et ilparlait et louait D.ieu. La craintes’empara de tous leurs voisins, et dans la montagne de Judée touteentière on racontait toutes ces choses.Tous ceux qui en entendirentparler les mirent dans leurs cœurs disant : « Que sera donc cetenfant ? » Et ; de fait la main du Seigneur était aveclui.

Yahyâ vitétant caché dans le désert

Cependant l’enfantgrandissait et son esprit se fortifiait. Et il demeurait dans lesdéserts, jusqu’aux jours de sa manifestationà Yisraèle.

L’Annonciation

Or, tellefut la Genèse de Yeshua le Messie. Miryame, sa mère, était fiancéeà Yossèfe : or, avant qu’ils n’eurent mené vie commune, elle setrouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint.

Yossèfe, sonconjoint, qui était un homme juste ne voulait pas ladénoncer publiquement, résolut de s’en séparer sansbruit.

Alors qu’ilavaitformé ce dessein, voilà que l’Ange du Seigneur lui apparut ensonge et lui dit : « Yossèfe, fils de Davide, ne crains pasde prendre chez-toi ta conjointe : car ce qui a été engendré enelle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, ettu l’appelleras du nom de Yeshua ; car c’est lui qui sauverason peuple de ses péchés. » (Or, tout ceci advint pour ques’accomplîtcet oracle prophétique du Seigneur : « Voici que lajeune fille devra mettre au monde un fils ; et on l’appelleraÎmanou’èle. », cequi se traduit par « D.ieu est avec nous »).Une fois réveillé, Yossèfe fit comme l’Ange du Seigneur lui avaitprescrit ; et lorsque furent accomplis les huit jours pour sacirconcision, il fut appelé du nom de Yeshua, nom cité par l’Angeavant sa conception.

Yeshua estprésenté à Shim’ône, qui a remplacé Zekharya

Et lorsquefurent accomplis leurs jours pour leur purification, selon laloi deMôshé, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour leprésenter auSeigneur, selon ce qui est prescrit dans la Loi duSeigneur : Tout garçon premier né sera consacré au Seigneur, etpour offrir en sacrifice, selon ce qui est dicté par la Loi duSeigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voilàqu’il yavait à Jérusalem un homme du nom de Shim’ône. Cet hommeétait juste et pieux ; il attendait la consolation de Yisraèleet l’Esprit Saint reposait sur lui. Lui avait été averti divinementpar l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vule Messie duSeigneur. Il vint donc au Temple poussé par leSaint Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Yeshuapour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il lereçut dans ses bras, Béni D.ieu et dit le Nunc Dimittis:

«Maintenant, SouverainMaître Tu peux selon Ta Parole, laisser Tonserviteur s’en aller enpaix ; car les yeux ont vu Ton Salut, queTu as préparéà la face detous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de Tonpeuple Yisraèle. »

Son pèreet sa mère étaient étonnés de ce qu’il disait delui.Shim’ôneles bénit et dit à Miryame, sa mère : « Vois ! Cetenfant doitemmener la chute et le relèvement de beaucoup en Yisraèle ; il doitêtre un signe contre lequel on parlera, afin quesoit dévoilé leraisonnement de beaucoup de cœurs. »

Vie cachéede Yeshua à Nazareth

E tquandilseurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur, ilsretournèrent en Galilée, à Nazareth leur ville. Cependant l’enfantgrandissait, se fortifiait et se remplissait de sagesse. Etla grâcede D.ieu était sur lui.

Tentation deYeshua dans le désert

Et aussitôtl’Esprit pousse Yeshua au désert. Et il était dansledésertdurant quarante jours, tenté par Satan. Il était avecdesbêtessauvages et les Anges le servaient.

Prédiction deYahyâ

En cesjours-làarrive Yahyâ le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée etdisant : « Repentez-vous, car le Royaume des cieux esttout proche. »C’est bien de lui dont a par léYésh’âya’houle prophète :

Voix de celuiqui crie dans le désert :

Préparez lechemindu Seigneur, rendez droit les sentiers.

Ce Yahyâavaitses vêtements faits de poils de chameau et un pagne de peauautour deses reins ; sa nourriture était de sauterelles et demiel sauvage.

Alors s’enallaientvers lui Jérusalem, et toute la Judée, et toute la régionduJourdain, et ils se faisaient baptiser par lui dans les eauxdu Jourdain, en confessant leurs péchés. Et il voyaitbeaucoup de pharisiens et de Sadducéens venir au baptême. Et voiciquel fut letémoignage de Yahyâ, quand les Juifs lui envoyèrentde Jérusalemdes prêtres et des Lévites pour lui demander : « Quies-tu ? » Il confessa, ne nia pas, mais confessa « Je ne suis pas leMessie ». «Qu’es-tudonc, es-tu Eliyahou ? », Il dit :», « Jene le suis pas» ; « Es-tu le prophète ? » Il répondit :« Non »

Ils lui direntalors : « Qui es-tu donc, que nou sdonnions réponse à ceux qui nousont envoyé ? Que dis-tu de toi-même ? » Il leur dit : «Engeancede vipères, qui vous a suggéré d’échapper à la Colère prochaine? Produisez donc un fruit digne du repentir et ne vous avisez pas dedire en vous-mêmes : « Nous avons pour père Avraham. » Car je vousle dis, D.ieu peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants àAvraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres ; toutarbre, donc, qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jetéau feu.

Pour moi,jevous baptise dans de l’eau en vue du repentir ; mais celui quivientderrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pasdigne d’enlever les sandales ; Lui vous baptisera dans l’EspritSaint etle feu. Il tient en sa main la pelle à vanner etva nettoyerson aire; il recueillera son blé dans le grenier ; quant aux bales,il les consumera au feu qui ne s’éteint pas. Ildéclara : « Moi,je suis La voie quicrie dans le désert : Rendez droit le chemin duSeigneur. Comme l’aditYésh’âya’hou, le Prophète.

Yeshua inaugure sapurification

Après queYahyâeut été livré, Yeshua vint en Galilée, proclamant l’Evangile deD.ieu et disant : « Le Royaume descieux est tout proche : Repentezvous et croyez à l’Evangile » ; ilse retira en Galilée et,laissant Nazara, vint s’établir à Capharnaüm, au bord de la mer,sur les confins de Zabulon et de Nephtali, pour que s’accomplitl’oracle d’Yésh’âya’hou le prophète :

Terre de Zabulonet terre de Nephtali,

Routedelamer, Pays de Transjordanie,

Galilée des nations!

Le peuplequidemeurait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceuxquidemeuraient dans la région sombre de la mort, une lumières’est levée.

Appel des quatrepremiers disciples

Comme il passaitsur le bord de la mer de Galilée, il vit Shim’ône et André, frèrede Shim’ône, jetant l’épervier dans la mer; car c’étaient despêcheurs. Et Yeshua leur dit : « Venez à masuite, je vous feraipêcheurs d’hommes. »

Etaussitôt, laissantleurs filets ils le suivirent.

Et avançant unpeu il vit Jacques fils de Zébédée, et Yahyâ son frère, eux aussidans leur barque, en train d’arranger leurs filets ; et aussitôt illes appela. Et, laissant leur père Zébédée dans la barque avec sesemployés, ils partirent à sa suite.

Les béatitudes

Voyant lesfoules, il gravit la montagne, et, quand il s’assit, sesdiscipless’approchèrent de lui et il prit la parole, en disant: « Heureuxceux qui ont une âme pauvre car le Royaume des cieux est àeux,

Heureux, vous quiavez faim maintenant, car vous serez rassasiés.

Heureux vous quipleurez maintenant car vous rirez.

Heureux êtes-vous, quandil vous frapperont d’exclusion et insulteront et proscriront votrenom, à cause du fils de l’homme. Réjouissez-vous ce jour-làettressaillez d’allégresse, car voici que votre récompensesera grande dans le ciel. C’est de cette façon, qu’en effetleurs pères traitaient les prophètes.»

Les malédictions

«Mais malheursà vous, les riches, car vous avez votre consolation.

Malheurs à vous,qui êtes repus maintenant ! Car vous aurez faim.

Malheurs à vousqui maintenant riez, car vous connaîtrez le deuilet les larmes.

Malheur lorsque tousles hommes diront du bien de vous ! C’est de cette façon en effet,qu’ils traitaient les faux prophètes. »

La lumièredu monde

«Vousêtes la lumière du monde. Une ville ne peut se cacher, qui est assiseau sommet d’un mont. Et on n’allume pas une lampe pour le mettresous un boisseau, mais bien sur le lampadaire, où elle brille pourtous ceux qui sont dans la maison.

Rien n’estcachéqui ne deviendra manifeste, et rien non plus n’est secret quinedoive être connu et venir au grand jour.

Prenez donc gardeà la manière dont vous écoutez ! Car celui qui aon lui donnera, etcelui qui n’en a pas, même ce qu’il croitavoir lui sera enlevé.»

L’accomplissement de laloi

«N’allezpascroire que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes :je nesuis pas venu abolir mais accomplir !! Car, je vous le dis en véritéque le ciel et la terre passeraient plutôt que ne vienne àpasser uneseule lettre de la loi ou une parcelle de lettresans que toutes leschoses aient eues lieu !!

Celui doncquiviole l’un de ses plus petits commandements et qui enseigneles humains dans ce sens, sera appelé le plus petit dans le Royaumedes cieux. Quant à celui qui les pratique et les enseignes, ilseraappelé le plus grand pour ce qui est du Royaume des cieux. Carjevous le dis, si votre justice n’abonde pas celle des scribes etdes Pharisiens, vous n’entrerez pas du tout dans leRoyaume des cieux.

Vous avez entenduqu’il a été dit dans les temps anciens : ‘Tu ne tueras point’ ;mais celui qui commet un meurtre en répondra au tribunal.Or, moi jevous dis que quiconque continue de se courroucer contre son frère enrépondra au tribunal ; mais celui qui dit à son frère u nignoble motde mépris en répondra auTribunal suprême ; tandis que celui qui dit:’Fou abject’ sera passible de Géhenne de feu.

Si donc tuapportes ton présent vers l’autel et que tu te souviennes que tonfrère a quelque chose contre toi, laisse là tonprésent devant l’autel et va-t’en ; fais d’abord la paix avecton frère, etalors, quand tu seras revenu, offre tonprésent.

Hâte-toi de t’arrangeravec celui qui porte plainte contre toi, tandis que tu es en cheminavec lui, de peur que, d’une façon ou d’une autre, leplaignant nete livre au juge, et le juge à l’auxiliaire du tribunal, et que tune sois jeté en prison.

Oui,jetele dis, tu ne sortiras assurément pas de là que tun’aies rembourséla dernière pièce de monnaie de très peude valeur.

Vous avez entenduqu’il a été dit : « Tu ne commettras pas l’adultère »; ormoi, je vous le dis : quiconque regarde une femme au point dela désirer, a déjà commis dans son cœur l’adultère avec elle.Sidonc ton œil droit te fait trébucher, arrache-le et jette-le loinde toi ! Car il t’est plus avantageux de perdre un seul œil, quede voir tout ton corps jeté dans la géhenne. Et si ta main droitetefait trébucher, coupe-là et jette-là loin de toi, car ilt’est plus avantageux de perdre un seul de tes membres que de voirtout ton corps jeté dans la géhenne.

Il a été ditd’autre part : ‘Celui qui divorce avec sa femme, qu’il remette unacte de divorce’ ; or moi je vous dis que quiconque divorce avec safemme, excepté la fornication, la rend sujette à l’adultère, etcelui qui se Marie avec une femme divorcée commetl’adultère.

Vous avez encoreentendu qu’il a été dit à ceux des temps anciens : « Tune doispas faire un serment pour ne pas le tenir, mais tu doist’acquitterde tes vœux devant le Seigneur » ; or, moi je vous dis: Ne jurez pasdu tout, ni par le ciel, parceque c’est le Trône de D.ieu. Ni parla terre, parce que c’est l’escabeau de Ses pieds ; ni parJérusalem parce que c’est la ville du Grand Roi. Tu ne dois pas nonplus jurer par ta tête, parce que tu ne peux en rendre un seul cheveublanc ou noir. Que votre mot oui, signifie bien oui, votre non : non ;car tout ce qui reste vient du méchant.

Vous avez entenduqu’il a été dit « Œil pour œil dent pour dent » ; Mais moi, jevous le dis : ne vous opposez pas à celui qui est méchant, mais àcelui qui te gifle sur la joue droite, tend l’autre joue ! Et si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ton vêtement de dessous,abandonne-lui aussi ton vêtement de dessus ; et si quelqu’un qui estsous l’autorité d’autrui te réquisitionne pour un mille, faisdeux milles avec lui. Donne à qui te demande, et ne te détourne pasdequi veut t’emprunter, ne tournes pas le dos. Nul ne peux adorerdeux maîtres : ou bien il haïra l’un etaimera l’autre, ou bienil haïra l’un et s’attachera à l’autre. Vous ne pouvez servirD.ieu et l’argent. »

Le vraitrésor

«Ne vousamassez pas de trésors sur la terre, où la mite et lever consument,où les voleurs forcent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésorsdans le ciel : là où point de mite ni dever ne consument, et pointde voleur qui vole et cambriole.

Car où estson trésor, là est également son cœur. »

Yeshua, cause dedissensions

Ne croyez pasque je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venuapporter la paix mais le glaive. Car je suis venu opposer l’homme àson père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aurapour ennemis les gens de sa famille.

L’œil, lampe ducorps

L’œilest lalampe du corps. Si donc ton œil est sain, ton corps entier sera sain ;Mais si ton œil est ténébreux ton corps entier sera ténébreux. Sidonc la lumière qui est en toi est ténèbre, quelles ténèbres!

Yeshua auxnoces de Cana

Mercredi, ilyeut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Yeshuay était.

Yeshua aussifut invité à ces noces, ainsi que ses disciples.

Et ils n’avaientpas de vin, car le vin des noces était épuisé. La mèrede Yeshuadit à Yeshua : « Ils n’ont pas de vin. » A quoi Yeshua répondit :« Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée ? »Sa mère dit à ses serviteurs : « Tout ce qu’il vous dira faîtes-le.»

Or il yavait dix jarres de pierre, destinées aux purifications desJuifs, etcontenant chacune deux ou trois mesures. Yeshua leur dit : «Remplissezd’eau ces jarres. » Il les remplirent jusqu’au bord.Il leur dit :« Puisez maintenant et rapportez au maître de repas. » Ils lui enportèrent. Lorsque le maître de repas eut goûté l’eau transforméeen vin – et ilne savait pas d’où il venait -, celui-ci appelle lemarié pour lui dire : « Tout homme sert d’abord le bon vin, et quandles gens sont ivres le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’àprésent. »

Cela Yeshua enfit le commencement des signes, à Cana de Galilée et il manifestasagloire et ses disciples de croire en lui.

Après quoi,ildescendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère, ses frèreset disciples ; et ils n’y demeurèrent que peude jours.

Yeshua guéritun démoniaque à Capharnaüm

Ils pénétrèrent àCapharnaüm. Et aussitôt le jour du Sabbat, étant entré dansla synagogue, il enseignait. Et ils étaient frappésde son enseignement, car ils les enseignait comme ayant autorité etnon pas comme les scribes.

Et aussitôt, ily avait dans leur synagogue un homme possédé d’un esprit impur, quicria en disant : « Que nous veux-tu Yeshua le Nazaréen ? Es-tu venupour nous perdre ? Je sais qui tu es, le Saint de D.ieu. » Et Yeshuale menaça, disant : « Tais-toi, et sors de lui ! » etles ecouant violemment, l’esprit impur cria d’une voix forteetsortit delui. Et ils furent tous étonnés, de sorte qu’ilsse demandaiententre eux : « Qu’est-ce cela ? Un enseignement nouveau, donné d’autorité ! Même aux esprits impursil ordonne, et ilsobéissent ! » Et sa renommée se répanditaussitôtpartout, dans toute la région de Galilée.

Guérison de labelle-mère de Shim’ône

Et aussitôt, sortantde la synagogue, il vint dans la maison de Shim’ône et d’André,avec Jacques et Yahyâ. Or la belle-mère de Shim’ône était au litet avait la fièvre, et aussitôt ils lui parlent à son sujet.S’approchant, il la fit se lever en la prenant par la main.Et lafièvre la quitta, et elle se mit àle sservir.

Yeshua réalise plusieursguérisons

Au coucher dusoleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de maux divers leslui amenèrent, et lui, imposant les mains à chacun d’eux, illesguérissait. D’un grand monde aussi sortaient des Démons,qui vociféraient en disant : « Tu es le fils deD.ieu ! ». Maisles menaçant, il ne leur permettait pas de parler, parc qu’ilssavaient qu’il était le Messie.

Yeshua quitte secrètementCapharnaüm et parcourt la Galilée

Le matin,bienavant le jour, il se leva, sortit et s’en alla dans un lieu désert,et là il priait.

Shim’ône et sescompagnons le poursuivirent et, l’ayant trouvé, ils lui dirent: «tout le monde te cherche. » Il leur dit : « Allons ailleurs, dans lesbourgs voisin, afin que j’y prêche aussi, car c’est pour cela queje suis sorti. » Et il s’en alla à travers toute laGalilée,prêchant dans les synagogues et chassant lesDémons.»

Guérison d’un paralytique

S’étant embarqué, iltraversa et vint dans sa ville.

Et voici qu’onlui apportait un paralytique étendu sur un lit. Yeshua voyant leurfoi, dit au paralytique : « Aie confiance, mon enfant, tes péchéssont remis. »

Et voiciquequelques scribes se dirent par devant eux : « Celui-là blasphème.»Et Yeshua, connaissant leurs sentiments, dit : « Pourquoi ces mauvaissentiments dans vos cœurs ? Quelest donc le plus facile ? De dire :‘’ Tes péchéssont remis ’’, ou de dire : ‘’ Lève toi etmarche’’ ? Eh bien, pour que vous sachiez que le fils de l’hommea le pouvoirsur la terre de remettre les péchés, lève-toi dit-ilsalors au paralytique, prends ton lit et va-t-en chez toi. » Enselevant, il s’en alla chez-lui. A cette vue, lesfoules furent saisies de crainte et glorifièrent D.ieu d’avoir donnéun telpouvoir aux hommes. »

Appel de l’apôtreLévi

Il sortidenouveau au bord de la mer, et toute la foule venait à lu iet il lesenseignait.

En passantilvit Lévi, le fils d’Alphée, assis au bureau de la douane, et il luidit : « Suis-moi » Et, se levant,il le suivi.

Discussion sur lejeûne

Alors les disciplesde Yahyâ s’approchèrent de lui et dirent : « Pourquoi nous et lesPharisiens jeûnons-nous, et tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » EtYeshua répondit : « Les compagnons de l’époux peuvent-ils mener ledeuil tant que l’époux est avec eux ? Mais viendront des jours oùleur époux leur sera enlevé ; et alors ils jeûneront. Personnene rajoute une pièce de drap non foulé à un vieux vêtement ; car lemorceau rapporté tire sur le vêtement et la déchirure s’aggrave.On ne met pas non plus du vin dans des outres vieilles ; autrement lesoutres éclatent, le vin se répand les outres sont perdues. Mais onmet du vin nouveau dans des outres neuves, et l’un et l’autre sesconservent.

Yahyâ le Baptisteest en prison

Or, Yahyâ,danssa prison, avait entendu parler des œuvres du Messie. Il luienvoya deses disciples pour lui dire : « Es-tu celui qui doit venir, oùdevons-nous en attendre un autre ? » Yeshua leur répondit : «Allezrapporter à Yahyâ ce que vous entendez et ce que vous voyez : lesaveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés etles sourds entendent, les morts ressuscitent et l’Evangile estannoncée aux pauvres ; et heureux celui qui ne trébuchera pas àcause de moi ! »

Tandis queceux-làs’en allaient, Yeshua se mit à dire aux foules : «Qu’êtes-vousallés contempler dans le désert ? Un roseau agitépar le vent ? Unhomme vêtu de façon délicate ? Mais ceux qui portent des habitsdélicats se trouvent dans les demeures des rois. Alors qu’êtes-vousallés faire ? Voir un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu’unprophète : C’est celui dont il est écrit : Voici que moi j’envoiemon messager en avant de toi ; pour préparer ta route devant toi.

En vérité jevous le dis, parmi les enfants des femmes, il n’en a pas surgideplus grand que Yahyâ le Baptiste ; et cependant le plus petit dansle Royaume des cieux est plus grand que lui.

Yeshua juge sagénération

«Mais àqui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gaminsqui assis sur les places en interpellent d’autres, disant :‘Nousavons joué de la flûte, et vous n’avezpas dansé!

Nous avons entonnéun chant funèbre et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine!’

Yahyâ vient eneffet ne mangeant ni ne buvant, et l’on dit : ‘Ilest possédé!’Vient le fils de l’homme, mangeant et buvant et l’on dit :‘Voilàun glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs !’Et justice a été rendue à la sagesse par cesœuvres.»

Mission des apôtres

Puis il gravitla montagne et il appelle à lui ceux qui il voulait. Ils vinrent àlui, et il en institua les douze pour être ses compagnons et pour lesenvoyer prêcher, avec le pouvoir de chasser les Démons. Il eninstitua donc douze, et il donna à Shim’ône le nom deKipha, puisJacques, le fils de Zébédée, et Yahyâ, le frère de Jacques,auxquels il donna le nom de Boanergès, c’est-à-dire les enfants dutonnerre, puis André, Philippe, Barthélemy, Mathieu, Thomas, Jacquesle fils d’Alphée, Thadée, Yéhouda, le fils deJ acques, Shim’ônele zélote ; et Yéhouda Iscarioth, celui-là même qui lelivra.

Yeshua a unfardeau léger

«Venez àmoi vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moije vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et mettez-vous àmon école, car je suis doux et humble de cœur, et voustrouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé, etmon fardeau aisé.

Yeshua mange avecles pécheurs

Alors qu’ilétaità table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurssetrouvaient à table avec Yeshua et ses disciples : car il y enavaitbeaucoup qui le suivaient. Les scribes des pharisiens, le voyant mangeravec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples: «Quoi ? Il mange avec les collecteurs d’impôt et les pécheurs ? »Yeshua, qui avait entendu, leur dit : « Ce ne sont pas les gens bienportants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pasvenu appeler les justes mais les pécheurs.»

Les épis arrachés

Et il advintqu’un jour de sabbat, il passait à travers les moissons et sesdisciples se mirent à frayer un chemin, en arrachant les épis.Et lesPharisiens lui disaient : « Vois ! Pourquoi font-ils le jourdu Sabbatce qui n’est pas permis ? » Il leur dit : « N’avez-vous jamais luce que fit Davide, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim,lui et ses compagnons, comment il entra dans la demeure deD.ieu, autemps du grand Abiathar, et mangea les pains d’oblation qu’iln’est permis de manger qu’au prêtres, et en donna aussià ses compagnons ? »

Et il leurdisait : « Le Sabbat est fait pour l’homme, et non l’homme pourle Sabbat ; en sorte que le fils de l’homme est même maître duSabbat. »

La porte étroite

Et il cheminaitpar villes et villages, enseignant et faisant routevers Jérusalem.Quelqu’un lui dit : « Maître, est-ce le petit nombre qui sera sauvé? » Il leur dit :« Luttez pour entrer par la porte étroite, carbeaucoup, jevous le dis, chercheront à entrer et n’y parviendrontpas ! »

Dès que lemaître de maison se sera levé et aura fermé la porte, etque, restésdehors, vous vous serez mis à frapper à la porte en disant : ‘Maître,ouvre nous !’, il leur répondra :‘Je ne sais d’où vous êtes!’. Alors, vous vous mettrezà dire : ‘Nous avons mangé et budevant toi ; tu as enseigné sur nos places.’

Mais ilvousrépondra : ‘Je ne sais d’où vous êtes, vous tous qui commettezl’injustice.’

Là seront lespleurs et les grincements de dents, lorsque vousverrez Avraham, Yits’h’ake, Yaâkove et tous les prophètes dansle Royaume de D.ieu, et vous, jetés dehors. Et l’on viendra dulevant et ducouchant, du nord et du midi, prendre place au festin dansle royaumede D.ieu.

Oui, ilya des derniers qui seront premiers, et il y a des premiers quiserontderniers.

Le renard Hérode

A cette mêmeheure, s’approchèrent de lui quelques Pharisiens, quiluidirent : «Pars, et va-t-en d’ici ; car Hérodeveut te tuer. » Illeur dit : «Allez dire à ce renard que je chasse des démons et accomplis desguérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour je suisconsommé !Mais aujourd’hui, demain et le troisième jour je doispoursuivre mon chemin, car il ne convient pas qu’un prophète périsseen dehors de Jérusalem. »

Yeshua guérit unhomme à la main sèche

Il entradenouveau dans une synagogue, et il y avait là un homme qui avaitla main desséchée. Et ils l’épiaient pour voir s’il allaitle guérir, le jour du sabbat pour l’accuser.

Il dit àl’homme qui avait la main sèche : « Lève-toi, là, au milieu.»Et il lui dit : « Est-il permis,le jour du Sabbat, de faire du bien,plutôt que de faire du mal, de sauver une vie, plutôt que de la tuer? » Mais eux se taisaient. Promenant alors sur eux un regarddecolère, navré de l’endurcissement de leur cœur, il dit à l’homme: « Etant la main. » Il l’étendit et sa main fut remise enétat. Etant sortis, les Pharisiens tenaient aussitôt conseilavec les Hérodiens contre lui, afin deleperdre.

La renonciation

Des foules nombreusesfaisaient route avec lui, et, se retournant il leu rdit : «Siquelqu’un vient avec moi sans haïr son père, sa mère, sa femme,ses enfants, ses frères, ses sœurs, et jusque sa propre vie, il nepeut être mon disciple.

Quiconque ne portepas sa croix et ne vient pas derrière moi, ne peutêtre mon disciple.

Qui conque de vous,en effet, s’il veut bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pourcalculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’aubout ?De peur que, s’il pose les fondations et ne peut les achever, tousceux qui le verront se moqueront de luidisant : ‘Voilà un homme quia commencé à bâtir, et n’apas pu achever.’ Ou encore, quel estle Roi qui partant faire la guerre à un autre Roi, ne commencera pars’asseoir pour examiner s’il est capable, avec dix mille hommes, dese porter à la rencontre de celui qui marche vers lui avec vingt mille? Sinon, alors que l’autre est encore bien loin, il lui envoie uneambassade pour demander la paix. Ainsi donc, quiconque parmi vous nerenonce pas à tous ses biens ne peut être mon disciple.»

Lazare

«Il yavait un homme riche qui se revêtait de pourpre et de finlinet faisait chaque jour brillante chère. Et un pauvre,nommé Lazare,gisait près de son portail, tout couvertd’ulcères.

Il aurait bienvoulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche. Bien plus,les chiens eux-mêmes venaient lécher les ulcères.Or, iladvint quele pauvre mourut et fut emporté par les anges dans le sein d’Avraham.Le riche aussi mourut et on l’ensevelit.

Dans l’Enfer, enproie des tortures, il lève les yeux et voit de loin Avraham,et Lazare avec lui. Alors, il s’écrie, père Avraham, aie pitiéde moi et envoie Lazare tremper dans l’eau le bout de son doigt pourme rafraîchir la langue, car je suis tourmenté dans ce feuflamboyant. Mais Avraham dit : ‘Enfant, souviens-toi que durant tavie, tu as reçu tes bonnes choses, pleinement, et Lazare pareillementles choses mauvaises. Maintenant donc il trouve ici consolation, maistoi, tu es à la torture. Et avec tout cela, un gouffre a été fixéentre nous et vous, de sorte que ceux que ceux qui veulent passer d’icivers vous ne le peuvent, et que l’on ne peut traverser de là-basjusqu’à nous.’

Alors ildit: ‘Je te demandes père, donc, de l’envoyer dans la maison de monpère, car j’ai cinq frères, pour que devant eux il rende témoignageà fond, afin qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans celieu detourments.’ Mais Avraham dit : ‘Ils ont Môshé et les Prophètes ;qu’ils les écoutent ! ’Alors il dit : ‘Non, père Avraham, maissi quelqu’un dechez les morts va vers eux, ilse repentiront.’

Mais illuidit : « S’ils n’écoutent pas Môshé ni les Prophètes, ils ne selaisseront pas non plus persuader si quelqu’unr essuscite les morts.’»

Alors,ildità ses disciples : « Il est inévitable, que viennent dessujets d’achoppement. Mais malheur à celui par lequel ils viennent !Ce serait profit pour lui de se voir suspendre au cou de moulin etd’être jeté à la mer, plutôt qu’il ne fasse trébucher un deces petits! Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère commet unpéché, tance-le, et s’il se repent pardonne-le. Même s’il pèchecontre toi sept fois par jour et qu’il revienne à toi sept fois,disant :‘Je me repens’, tu dois lui pardonner. »

Mais lesapôtresdirent au maître : « Donne-nous plus de foi ! » Alors il dit : « Sivous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous diriez à cemûrier noir :‘Déracine-toi et plante-toi dans la mer!’ Etil obéirait. »

«Qui devous, s’il a un esclave qui laboure ou qui garde le petit bétail,lui dira quand il rentre des champs : ‘Viens tout de suite etétends-toi à table’ ? Est-ce qu’il ne lui dira pas plutôt: ’Prépare-moi de quoi faire mon repas du soir, et mets un tablierpour me servir, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu ;ensuite tupourras manger et boire.’ ? Aura-t-il de la reconnaissance en verscet esclave parce qu’il a fait les choses désignées ? Ainsi, vousaussi, quand vous aurez fait toutes ces choses qui vous sont assignées,dites : ‘Nous sommes des esclaves bons à rien. Nous avons fait ceque nous avions à faire.’»

Les foules suivaientYeshua

Descendant alors aveceux, il se tint sur un plateau. Il y avait là une foule nombreuse deses disciples et une grande multitude de gens, quidepuis toute laJudée et de Jérusalem et du littoral du Tyr et deSidon étaientvenus pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux quetourmentaient des esprits impurs étaient guéris, et toute la foulecherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui qui lesguérissait tous.

L’hémorroïsse et leressuscite ment d’une jeune fille

Lorsque Yeshua euttraversé à nouveau en barque vers l’autre rive, une foule nombreusese rassembla autour de lui, et il se tenait au bord de la mer. Arriveaussitôt un des chefs de synagogue, un homme nommé Ya’îre, qui levoit tombe à ses pieds et le prie avec instance : « Ma petite filleest à toute extrémité, viens lui imposer les mains pour qu’ellesoit sauvée et qu’elle vive. » Ilpartit avec lui, et une foulenombreuse le suivait, qui le pressait de tous côtés.

Or,une femmequi était atteinte d’un flux de sang depuis onze années, quiavaitbeaucoup souffert de fait de nombreux médecins et avait dépensé toutson avoir aucun profit, mais allait plutôt de mal en pis,avait entendu parler de Yeshua ; venant par derrière dans la foule,elle toucha son manteau. Car elle disait : « Si je touche au moinsses vêtements, je serai sauvée. » Et aussitôt, la source d’oùelle perdait le sang fut tarie, et elle sentit dans son corpsqu’elle était guérie de son infirmité.Y eshua, se retournant dit :« Aie confiance, ma fille, ta foi t’a sauvée. » Et, de ce moment,la femme fut sauvée.

Arrivé à lamaison du chef et voyant les joueurs de flûte et la foule en tumulte,Yeshua dit : « Retirez-vous ; car elle n’est pas morte, mais elledort. » Et ils se moquaient de lui, il entra, prit la main de lafillette et celle-ci se dressa !

Le bruit serépandit dans toute cette contrée.

Yeshua es taccuséde travailler avec Béelséboul

Alors, on luiprésenta un démoniaque aveugle et muet ; et il le guérit, sibienque le muet pouvait parler et voir.

Frappés de stupeur,toutes les foules disaient : « Celui-làn’est-il pas lefils deDavide ? »

Mais lesPharisiens,entendant cela dirent : « Celui-ci n’expulse les démons qu’avecBéelséboul, le prince des démons. »

Connaissant leurssentiments,il leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même court à laruine ; et nulle ville, nulle maison, divisée contre elle-même, nesaurait se maintenir.

Or, siSatanexpulse Satan, il s’est divisé contre lui-même ; dèslors comment son royaume se maintiendra-t-il ?

Et simoi,c’est par Béelséboul que j’expulse les démons, parqui vos adeptes les expulsent-ils ? Aussi seront-ils eux-mêmesvos juges. Mais si c’est par l’Esprit de D.ieu que j’expulseles démons, c’est donc que le royaume de D.ieu est arrivéjusqu’àvous. »

«Ou bien,comment quelqu’un peut-il pénétrer dans la maison d’unhomme fortet s’emparer de ses affaires, s’il n’a pas d’abord ligoté cethomme fort ? Et alors il pillera sa maison. »

«Qui n’estpas avec moi est contre moi, et qui n’amasse pas avec moi, discipe.»

«Aussi,jevous le dis, tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais leblasphème contre l’Esprit ne sera pasremis.

Et qui conqueauradit une parole contre le fils de l’homme, celui-làsera remis; maisquiconque aura parlé contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera remisni en en ce monde ni dans l’autre. »

Retour des Espritschassés

«Lorsque l’espritimpur est sorti de l’homme, il erre par des lieux arides en quête derepos, et n’en trouve pas. Alors il dit : ‘Jevais retourner d’oùje suis sorti.’ Etant venu, il la trouve, libre, balayée et bien enordre. Alors, il s’en va prendre avec lui sept autres esprits impursplus mauvais que lui ; ilsreviennent et y habitent. Et l’état finalde cet homme devient pire que le premier. Ainsi en sera-t-il égalementde cette génération mauvaise. »

La parenté deYeshua

Sa mère etses frères arrivent et se tenant dehors, ils le firent appeler. Ilyavait une foule assise autours de lui, et on lui dit :« Voilà que tamère et tes frères sont là dehors qui te cherchent. » Illeur répond : « Qui est ma mère ; et mes frères ? » Et, promenantson regard sur ceux qui étaient assis en rond autour de lui, il dit :«Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté deD.ieu, celui-làm’est un frère et une soeur et unemère.»

Discours paraboliques deYeshua

En cesjours-là,Yeshua sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer.Et desfoules nombreuses s’assemblèrent auprès de lui, si bienqu’ilmonta dans une barque et s’assit ; tandis que toute la foule setenait sur le rivage. Et lui leur parlait de beaucoup de chosesen paraboles.

Parabole du semeur

Il leur enseignaitbeaucoup de choses en paraboles et il leur disait dans son enseignement: « Ecoutez ! Voici que le semeur est sorti pour semer. Et il advint,comme il semait, qu’une partie du grain est tombée au bord duchemin, et les oiseaux sont venus et ont tout mangé.

Une autreesttombée sur un terrain rocheux où elle n’avait pas beaucoup de terre; et aussitôt elle a levé, car elle n’avait pas beaucoupde profondeurs de terre ; et lorsque le soleil s’est levé, elle aété brûlée et, faute de racine, s’est desséchée. Une autreesttombée dans les épines, et les épines ont montéet l’ontétouffée, et elle n’a pas donnée defruit.

D’autres sonttombésdans la bonne terre, et ils ont donné du fruit e nmontant et en sedéveloppant, et ils ont produit, l’un trente, l’autre soixante,l’autre cent. » Et il disait : « Entende qui a des oreilles pourentendre. "

Pourquoi eshuaparle en paraboles

Quand ilfutà l’écart, ceux de son entourage avec les douze l’interrogeaientsur les paraboles.

Et illeurdisait : « A vous le mystère du Royaume de D.ieu a été donné;mais à ceux-là qui sont dehors tout arrive en paraboles ; afin qu’ilaient beau regarder et ils ne voient pas, qu’ils aient beau entendremais ils ne comprennent pas, de peur qu’ils ne se convertissent etqu’ils soient pardonnés. »

Explication dela parabole du semeur

Et illeurdit : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Et comment comprendrezvous toutes les parabole ? Le semeu rc’est la Parole qu’il sème.Ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée sont ceux quine l’ont pas plus tôt entendue que Satan arrive et enlève la Parolesemée en eux. Et de même ceuxqui sont semés sur les endroitsrocheux sont ceux qui, quand ils ont entendu la Parole l’accueillentaussitôt avec joie, mais ils n’ont pas la racine en eux-mêmes etsont les hommes d’un moment : survienne ensuite une tribulation ouune persécution à cause de la Parole, aussitôt ils succombent. Et ily en a d’autres qui sont semés dans les épines ; ce sont ceux quiont entendu la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de larichesse et les autres convoitises les pénètrent et étouffent laParole, qui demeure sans fruit. Et il y a ceux qui ont été semésdans la bonne terre : ceux-là écoutent la Parole, l’accueillentet portent du fruit, l’un trente, l’autre soixante, l’autre cent.»

Parabole de l’ivraie

Il leur proposaune autre parabole : « Il en va du royaume des cieux, comme d’unhomme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant queles gensdormaient, son ennemi est venu et a semé à son tour d el’ivraie, aubeau milieu du blé et s’en est retourné. Quand le blé est montéen herbe puis en épis, l’ivraie est apparue àson tour.

S’approchant les serviteursdu propriétaire lui dirent : ‘Maître ! N’est-ce pasdu bon grainque tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc le fait que s’ytrouve de l’ivraie ? ’Il leur dit : ‘C’est quel qu’ennemi quia fait cela’. Les serviteurs lui dirent : ‘Veux-tudonc que nousallions la ramasser ?’ ‘Non ! dit-il, vous risqueriez en même tempsqu’en arrachant l’ivraie d’arracher également dublé.’

Laissez l’un etl’autre croître ensembles jusqu’à la moisson ; et au moment de lamoisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d’abord l’ivraieetliez-la en bottes que l’on fera brûler !Quand au blé, recueillez-ledans mon grenier.’ »

Le grain desénevé

Il leur proposaune autre parabole : « Le Royaume des cieux est semblable à un grainde sénevé qu’un homme a plantée dans son champ. C’est bien laplus petite de toutes les graines, mais quand elle a poussé, c’estla plus grande de toutes les plantes potagères, qui même devient unarbre, au point que les oiseaux, du ciel, viennent s’abriter dans sesbranches. »

Parabole du levain

Il leur ditune autre parabole : « Le Royaume des cieux est semblable à du levainqu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’àce que le tout ait levé. ».

Les foules necomprenaient pas

Tout cela Yeshuale dit aux foules en paraboles, et il ne leur disaitrien sans parabole. Pour que s’accomplît la parole duprophète:

J’ouvrirai la bouchepour dire des paraboles,

Je clamerai deschoses cachées depuis la fondation de monde.

Parabole du trésoret de la perle

«Le royaumedes cieux est comparable à un trésor qui tait cachée dansun champet qu’un homme vient de trouver : il le recache, s’en va ravi dejoie, vendre tout ce qu’il possède et achète ce champ.»

«Le Royaumedes cieux est encore comparable à un négociant en quête de perlesfines, en ayant trouvé une de grand prix, il s’en est allévendretout ce qu’il possédait et il l’a achetée.»

Parabole du figuierdesséché

I ldisait encorela parabole que voici : « Un homme avait unfiguier plantédans savigne. Il vint et n’en trouva pas. Il ditalors au vigneron: ‘Voilàtrois ans que je viens chercherdes fruits sur ce figuier,et je n’entrouve pas. Coupe-le ;pourquoi donc usera-il la terrepour rien ?’L’autre luirépondit : ‘Maître ! Laisse-le cetteannée encore,letemps que je creuse tout autour et que je mettes dufumier.Peut-êtredonnera-t-il des fruits à l’avenir ? Sinon tulecouperas. »

Parabole du filet

«LeRoyaumedes cieux est encore comparable à un filet que l’onjetteen mer etqui rapporte toutes sortes de choses. Quand il estplein,les pécheursle tirent sur le rivage, puis ilss’asseyent,recueillent dans lespaniers ce qu’il y a de bon, etrejettent cequi ne vaut rien. ‘ainsien sera-t-il à la fin dumonde : lesanges se présenteront etsépareront les méchantsd’entre lesjustes pour les jeter dans lafournaise ardente : làseront lespleurs et les grincements de dents.»

La brebis égarée

«Lequeld’entre-vous,s’il a cent brebis et vient d’en perdreune,n’abandonne pas lesquatre-vingt dix neuf autres dans ledésertpour s’en aller aprèscelle qui est perdue, jusqu’à cequ’ill’aie retrouvée ? Etquand il l’a retrouvée, il lamet,tout joyeux sur ses épaules et,de retour chez-lui, il assembleamiset voisins et dit : ‘Réjouissezvous avec moi, car jel’airetrouvée, ma brebis qui était perdue!’. C’est ainsi,jevous le dis, qu’il y aura plus de joie dansle ciel pour unseulpécheur qui se repent que pourquatre-vingt-dix-neuf justes quin’onpas besoin de se repentir.»

La drachme

«Oubienquelle est la femme qui, si elle a dix drachmes et vient àenperdreune, ne balaye la maison et ne cherche avec soin, jusqu’àcequ’ellel’aie retrouvée ? Et, quand elle la retrouve,elleassemblera amieset voisines pour leur dire :« Réjouissez-vous, carje l’airetrouvée, la drachme quej’avais perdue. » C’estainsi, je vousle dis qu’il enest de la joie devant les anges deD.ieu pour un seulpécheur qui serepent. »

L’enfant prodigue

Ilditencore: « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dità son père :‘Papa,donne-moi la part de fortune qui merevient.’ Et le pèreleurpartagea leurs biens. Peu de joursaprès, rassemblant tout sonavoir,le plus jeune fils partit pour unpays lointain et dissipa sonbien envivant dans l’inconduite.

Quandileuttout dépensé, une famine sévère survint en cette contréeetilcommença à sentir la privation. Il alla se mettre au serviced’undeshabitants de cette contrée, qui l’envoya dans seschamps garderlescochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventrede caroubesquemangeaient les cochons, mais personne neluiendonnait.

Rentrantalorsenlui-même, il se dit : ‘Combien de mercenaires de monpère ontdubien en abondance, et moi je suis ici à périr defaim ! Jeveuxpartir, aller vers mon père et lui dire :Papa, j’ai péchécontrele ciel et envers toi ; je nemérites plus d’être appelétonfils, traite-moi comme l’un detes mercenaires.’ Il partit doncets’en alla vers son père.

Tandisqu’ilétaitencore loin, son père l’aperçut et fut pris depitié ; ilcourutse jeter à son cou et l’embrassatendrement. Le fils lui ditalors :« Papa, j’ai péchécontre le Ciel et envers toi, je nemériteplus d’être appeléton fils. » Or le père dit à sesserviteurs :‘Vite !Apportez la plus belle robe et revêtez l’es’en, mettezlui unanneau au doigt et des chaussures aux pieds.Amenez le veaugras,tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils quevoila étaitmort etest revenu à la vie. Il était perdu et a étéretrouvé !’Etils se mirent à festoyer.

Sonfilsaînéétait aux champs. Quand, à son tour, il fut près delamaison, ilentendit de la musique et des danses. Appelant l’undeses serviteursils s’enquérait de ce que cela signifiait.Celui-cilui dit : ‘C’estton frère qui est arrivé, et ton pèreatué le veau gras, parcequ’il l’a retrouvé en bonne santé!’.Il se mit alors encolère, et refusait d’entrer. Son pèresortitl’en prier. Mais ilrépondit à son père : ‘Voilàtantd’années que je te sers,sans avoir jamais transgressé unseul detes ordres, et jamais tu nem’as donné un chevreau, à moi,pourfestoyer avec mes amis ; etpuis ton fils que voicirevient-il,après avoir dévoré ton bien avecdes prostituées, tufais tuerpour lui le veau gras !’.

Maislepèrelui dit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,et toutce quiest à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyeret seréjouir,puisque ton frère que voilà était mort et estrevenu àla vie ; ilétait perdu et a étéretrouvé.’»

L’intendant infidèle

Ildisaitencoreà ses disciples : « Il était un hommeriche qui avait unintendant,et celui-ci lui fut dénoncé commedilapidant ses biens.Il le fitappeler et lui dit : ‘Qu’est-ceque j’entends dire detoi ? Rendscompte de ta gestion, car tune peux plus gérer mes biensdésormais.’L’intendant se dit enlui-même : ‘Que vais-jefaire puisque monmaître me retirede gérance ? Piocher ? Je n’enai pas laforce.Mendier ? J’aurai honte ! Ah ! Je sais ce quejevais faire,pour qu’une fois relevé de ma gérance, il y en aiquim’accueillentchez eux.’

Etfaisantvenirun de ses débiteurs à son maître, il dit aupremier :‘Combiendois—tu à mon maître ?’ –‘Cent barils d’huile.’,luidit-il. Il lui dit : ‘Prendton billet, assied-toi, écrisvitecinquante.’ Puis il dit à unautre : ‘Et toi combien dois-tu?’– ‘Cent mesuresde blé, dit-il ; il lui dit : ‘Prendstonbillet etécris quatre-vingt.’

Etsonmaîtreloua cet intendant malhonnête d’avoir agi de façonavisée.Car lesfils de ce monde-ci son plus avisés envers leursproprescongénèresque les fils de la lumière. »

Le bon emploide l’argent

«Ehbien! Moi je vous le dis : Faites-vous des amis avec lemalhonnêteargent,afin qu’au jour où il viendra à manquer,ceux-ci viennentà vousaccueillir dans les tentes éternelles. Quiest fidèle en peudechoses est aussi fidèle en beaucoup. Si doncvous ne vous êtespasmontré fidèles pour le malhonnête argent,qui vous confiera levraibien ? Et si vous ne vous êtes pasmontrés fidèles pour lebienétranger, qui vous donnera le vivre?

Conclusion des paraboles

«Avez-vouscompristout cela ? » - « Oui ! » luidisent-ils. Et illeur dit : « Ainsidonc tout scribedevenu disciple du Royaume descieux est semblable àun propriétairequi tire de son trésor duneuf et du vieux.».

Se renoncer poursuivre Yeshua

Quiaimesonpère ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. Quiaimesonfils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi. Quineprendpas sa croix et ne suit pas derrière moi n’est pas dignedemoi. Quiaura trouver vie la perdra et qui aura perdu sa vie àcausede moi latrouvera.

Quiconquevousaccueillem’accueille, et qui m’accueille accueille Celuiquim’aenvoyé.

Quiaccueilleunprophète au nom d’un prophète recevra une récompensedeprophète,et qui accueille un juste au nom d’un juste auraunerécompense dejuste.

Quiconquedonneraàboire à l’un de ses petits rien qu’un verre d’eaufraîche,aunom d’un disciple, en vérité je vous le dis, il neperdra passarécompense. »

Parler sans avoirpeur

Etilleurdisait : ‘Est-ce que la lampe vient pour qu’on lamette sousleboisseau ou sous un lit ? N’est-ce pas pourqu’on la mette surunlampadaire ? Car, il n’y a rien decaché qui ne doive êtremanifestéet rien n’est demeuré secretque pour venir au grandjour. Siquelqu’un a des oreilles pourentendre qu’ilentende.»

Ne pas juger

«Nejugezpas afin de n’être pas jugés ; car, du jugement dontvousjugez onvous jugera, et de la mesure dont vous mesurez onmesurerapour vous.Qu’as-tu à regarder la paille qui est dansl’œil deton frère ?Et la poutre qui est dans ton propreœil, tu ne laremarques pas ? Oubien comment vas-tu dire a tonfrère : ‘’Laissemoi ôter lapaille de ton œil’’, etvoilà que lapoutre est làdans ton œil. Hypocrite, ôte d’abordla poutre deton œil, etalors tu verras clair pour ôter la paillede l’œil deton frère.»

Ne pas profanerles choses saintes et éviter de donner aux non Juifs

«Nedonnezpas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vosperlesdevant lesporcs, de crainte qu’ils ne les piétinent, puisseretournent contrevous pour vous déchirer. »

Le grain quipousse tout seul

Etildisait: « Il en est du Royaume de D.ieu comme d’unhomme quiaurait jetéle grain en terre : qu’il dorme etqu’il se lève,nuit et jour, lasemence germe et pousse, il nesait comment.D’elle-même, la terreproduit d’abord l’herbe,puis l’épi,puis plein de blé dansl’épi.

Etquandlefruit s’y prête, aussitôt il y met la faucille, parcequelamoisson est à point. »

C’estparungrand nombre de paraboles de ce genre qu’il leur annonçaitlaParoleselon ce qu’ils pouvaient l’entendre ; et il neparlait passansparabole, mais en particulier il expliquait toutàsesdisciples.

La tempête

Cejour-là,lesoir venu, il leur dit : « Passons surl’autre rive. » Etlaissantla foule, ils l’emmènent,comme il était dans leur barque; et il yavait d’autresbarques avec lui. Survint alors une fortebourrasque,et les vaguesse jetaient dans la barque, de sorte qu’elleseremplissait. Etlui, était à la poupe, dormant sur le coussin.Ils leréveillentet lui disent : « Maître, tu ne te soucie pas decequenous périssons ? » S’étant éveillé, il menaça levent etdità la mer : « Silence ! Tais-toi ! »Et le vent tomba et il sefit ungrand calme. Puis il leur dit :« Pourquoi avez-vous peurainsi ?Comment n’avez-vouspas de foi ? »

Alorsilsfurentsaisis d’une grande crainte et ils se disaient l’unàl’autre :« Qui est-il donc celui-là, que même le ventet lamer lui obéissent? »

Le démoniaque gérasénien

Quandilfutarrivé de l’autre côté de la rive, au pays desgéraséniens,deuxdémoniaques sortant des tombeaux, vinrent à sarencontre, desêtressi sauvages que nul ne se sentait de force depasser par cechemin. Lesvoilà qui se mirent à crier : « Quenous veux-tu Filsde D.ieu?! Es-tu venu ici pour noustourmenter avant letemps ? »Or, il y avais à unecertaine distance, un gros troupeaude cochons entrain de paître.Et les démons suppliaient Yeshua : «Si tu nousexpulse,envoie-nous dans ce troupeau de cochons. » - «Allez ! »Leurdit-il. Sortant alors, ils s’en allèrent dans lescochons, etvoilàque tout le troupeau se précipita du haut del’escarpementdans lamer et périt dans les eaux. Les gardiensprirent la fuite ets’enfurent à la ville tout rapporter, avecl’affaire desdémoniaques.Et voilà que toute la villesortit au-devant deYeshua ;et, dès qu’ils le virent,ils le prièrent dequitter leurterritoir

Yeshuava àNazareth

Il vint à Nazareth où il avait été élevé, entracomme coutume le jour de Sabbatdans la synagogue, et se leva pour faire lalecture. On lui remit le Livre du prophète Yésh’âya’hou et, déroulant le Livre, il trouva le passage où était écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi. Parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le retour de la vue, renvoyer en liberté lesopprimés, proclamer une annéede grâce du Seigneur » Il replia le livre, le rendit au servant et s’assit.Tous dans la synagogue tenaient lesyeux fixés sur lui. Alors il se mit à dire : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Ecriture. » Et tous lui rendaienttémoignage et étaient en admirationdevant les paroles pleines de grâce qui sortaient de sa bouche. Et ils disaient : « D’oùcela lui vient-il ? Et qu’est-ce que cette sagesse qui lui a été donnée et ces grands miracles qui se font par ses mains ? Celui-là n’est-il pas le charpentier, le fils de Miryame, le frère de Jacques, de Joset, de Jude et deShim’ône ? Et ses sœurs nesont-elles pas chez-nous ? » Il étaient choqués à son sujet. Et Yeshua dit : « En vérité je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçudans sa partie. Assurément, je vousle dis, il y avait beaucoup de veuves aux jours d’Eliyahou, lorsque le ciel fut fermé pour troisans et six mois, quand vint une grande famine sur tout le pays ; et ce n’est à aucune d’elles que fut envoyé Eliyahou, maisbien à une veuve de Sarepta, au Paysde Sidon. Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Yisraèle au temps du prophète Elisée ; et aucun d’eux ne fut purifié, mais bien Naamanle Syrien.

Entendantcela,tousdans la synagogue furent remplis de fureur. Et, se levant,ilslepoussèrent hors de la ville et le menèrent jusqu’àunescarpementde la colline sur laquelle leur ville était bâtie,pourl’enprécipiter.

Maislui,passantau milieu d’eux passait son chemin…

Hérode et Yeshua

Encestemps-là,la renommée de Yeshua parvint aux oreilles d’Hérodeletétrarque,qui dit à ses serviteurs : « Celui-ci est YahyâleBaptiste ! Levoilà qui est ressuscité d’entre lesmorts ; d’oùviennent lespouvoirs miraculeux qui sedéploient en cethomme.»

L’Exécution de YahyâleBaptiste

C’estqu’eneffet,Hérode avait fait arrêter, enchaîner et emprisonnerYahyâ,à caused’Hérodiade. Car Yahyâ lui disait : « Ilne t’est paspermis del’avoir. » Il avait même voulu letuer, mais avaitcraint la foule,parce qu’on le tenait pour unprophète. Or, commeHérode célébraitson anniversaire denaissance, la filled’Hérodiade dansa en publicet plut à Hérodeau point qu’ils’engagea par serment à luidonner ce qu’elledemanderait.Endoctrinée par sa mère, elle luidit :« Donne-moi ici, sur unplat la tête de Yahyâ le Baptiste. »Leroi fut contristé, mais àcause de ses serments et des convivesilcommanda de la lui donner etenvoya décapiter Yahyâ dans laprison.Sa tête fut apportée sur unplat et donnée à la jeunefille, qui laporta à sa mère. Lesdisciples de Yahyâl’enterrèrent ; puis s’enallèrent eninformer Yeshua.

Premièremultiplicationdepains.

L’ayantappris,Yeshuase retira en barque vers un lieu désert, à l’écart ;etles foulespartirent à sa suite l’ayant appris. Venant depuislesvilles àpieds. Ayant eu pitié il guérissait leursinfirmes.

Lesoirtombé,les disciples s’approchèrent et lui dirent :« L’endroitestdésert et l’heure est déjà tardive ;renvoie donc les foulesdesorte qu’elles aillent dans les villagess’acheter delanourriture. » Mais Yeshua répondit :« Il est inutile qu’ellesyaillent ; donnez leur plutôtà manger vous-mêmes. » - « Maisluisdirent-ils, nousn’avons sous la main que cinq pains etdeuxpoissons ? »Il leur dit : « Apportez-les moi. » Etayantdonnél’ordre de faire étendre les foules sur l’herbe, ilpritlescinq pains et leurs deux poissons, leva les yeux auciel,bénit,puis, rompant les pains, il les distribua aux disciples,quisemirent à les donner aux foules. Tous mangèrent etfurentrassasiés.Et l’on emporta le reste des morceaux ;douzepleinscouffins ! Or, ceux qui mangeaient étaient environscinqmillehommes, sans compter les femmes et lesenfants.

Yeshua marche surles eaux

Aussitôt,ilobligeases disciples à monter dans la barque et à le devancerversl’autrerive, en direction de Bethsaïde, pendant quelui-mêmerenverrait lesfoules. Les ayant congédiés, il se retiradans lamontagne pourprier. Et le soir venu, la barque avaitprogresséjusqu’au milieu dela mer, et lui seul, resté sur larive. Lesvoyant s’épuiser àramer, car le vent soufflait àcontresens,vers la quatrième veillede la nuit il vint vers eux enmarchant surla mer. Le croyant être unfantôme, ceux-ci se mirent àpousserdes cris ; car tous furenttroublés à sa vue. Mais il leparlaaussitôt disant : « ayezconfiance, c’est moi, soyezsanscrainte ! » Puis s’étant mis enbarque avec eux,le vent tombait.Tandis qu’ils étaient au plusprofond d’eux-mêmesau comble dela stupeur, comme ils n’avaientpas compris le miracledes pains,car leur esprit était bouché!

A Génnesaret,

Unefoisachevéla traversée, ils touchèrent terre à Génnesaret.

Lesgensdeslieux l’ayant reconnu, annoncèrent la bonne nouvelle àtoutlevoisinage de sorte qu’on lui présenta tous ses malades :onlepriait de les laisser seulement toucher la frange de sonmanteau,ettous ceux qui parvenaient à toucher étaientsauvés.

Les traditionsdesPharisiens

LesPharisiensflanquésde quelques scribes venant de Jérusalem etvoyantquelques-uns de sesdisciples prenant leur repas avecdesmains impures, c’est-à-direnon lavées – en effet,lesPharisiens - et tout Juif - ne mangeaientpas sans s’êtrelavésles bras jusqu’aux coudes, conformément àla traditiondesanciens et ils ne mangeaient pas au retour de la placepubliqueavantde s’être préalablement aspergés d’eau, et ilsavaientencorebeaucoup d’autres pratiques que par tradition ilsobservaient:laver les coupes, cruches, plats d’airain ; donc,lesPharisiens etles scribes l’interrogeaient : « Pourquoitesdisciples nesuivent-ils pas les comportements des anciens, etprennentleur repasavec des mains impures ? » Il leurdit : « Yésh’âya’houa bienprophétisé de vous,hypocrites, n’est-il pas écrit:

Cepeuplem’honoredes lèvres ;

Maisleurcœurest loin de moi.

Vainestleurculte qu’ils me rendent,

Lesdoctrinesqu’ilsenseignent ne sont que préceptes humains.

Vousmettezdecôté le commandement Divin pour vous tenir attachésauxtraditionsdes hommes. » Il leur dit : « Vousannulez bien lescommandements deD.ieu pour observer vos traditions ;Môshé n’a-t-ilpas dit :‘Honoretespèreet mère, et que celui qui maudit son père ou sa mèresoitpunit demort’ ?Quantàvous, vous dites : Si un homme dit à son père ou àsa mère :Jedéclare Korbân(offrandesacrée)les biens dont j’aurais pu t’assister, vous nelaissezplus rienfaire à vos pères et vos mères et annulez ainsila parolede D.ieupar des traditions que vous vous transmettez. Etvous faitesbiend’autres choses dans le genre ! »

Le pur etl’impur

Ayantparlédela sorte il appela de nouveau la foule près de lui, leurdisant :«Ecoutez-moi tous et comprenez-moi ! Riend’extérieur à l’homme,quipénètre en lui, peut souillerl’homme, mais ce qui en sort,voilàce qui souille l’homme !Si quelqu’un a des oreilles pourentendrequ’il entende. »Une fois entré dans la maison, àl’écart de lafoule, sesdisciples l’interrogeaient sur sesparoles. Et lui leurdit :« Vous autres aussi êtes-vous à ce pointdénuéd’intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de cequipénètre en l’homme nepeut le souiller, comme cela nepénètrepas dans le cœur, mais dansle ventre avant de finir auxlieuxd’aisance. » Il continua « Cequi sort de l’homme,voilàce qui doit souiller l’homme.

Carc’estdudedans, du coeur des hommes que sortent les desseinsperversdébauches,vols, meurtres, adultères, cupidités,méchancetés,ruse,impudicité, envie, diffamation, orgueil,déraison. Toutes ceschosessortent du dedans et souillent, eux,l’homme!»

Le sourd

S’enretournantduterritoire de Tyr, il vint par Sidon vers la mer deGalilée, àtraversle territoire du décapole. Et on lui amène unsourd, qui deplusparlait avec difficultés, en le priant de luiimposer les mains.Leprenant hors de la foule, à part, il lui mitles doigts danslesoreilles et avec sa salive il toucha sa langue.Puis, levant lesyeuxau ciel, il poussa un gémissement et lui dit :« Ephphata ! »,cequi veut dira « ouvre-toi !» Et ses oreilles s’ouvrirent,etaussitôt le lien dans sa languese délia et luiparlaitcorrectement. Et Yeshua leur enjoignit de nedire rien àpersonne ;mais plus lui le leur recommandait, deplus belles euxproclamaient !!Ils étaient frappés au-delàde toute mesure etdisaient : « Il abien fait toutes ceschoses : il fait entendre lessourds et parlerles muets ! »

Nombreuses guérisons prèsdu lac

Etantpartidelà, Yeshua vint au bord de la mer de Galilée. Il gravitlamontagne,et là, il s’assit.

Etlesfoulesnombreuses s’approchèrent de lui, ayant avec ellesdesboiteux, desestropiés, des aveugles, des muets et biend’autres,qu’ilsdéposèrent à ses pieds ; et il les guérit. Etlesfoules às’émerveiller en voyant que ces muets parlaient,cesestropiésdevenant à nouveau valides, ces boiteux qui marchaientetces aveuglesqui recouvraient la vue ; et ils rendaient gloireauD.ieud’Yisraèle.

Les chiens mangentseulement les miettes

Etvoilàqu’unephénicienne de cette contrée sortit et cria avecforce, endisant : «Aie pitié de moi, Seigneur, fils deDavide ! Ma fille estfortdémonisée. » Mais il ne luirépondit pas un mot. Et sesdisciples,s’approchant de lui lesollicitaient : « Renvoie-là,car ellecontinue à crierderrière nous. ». En réponse, il dit : «Jen’aiété envoyé qu’aux brebis perdues de la maisond’Yisraèle.»

Quandlafemmearriva, elle se mit à lui rendre hommage, disant :« Maître,viens àmon secours. » En réponse il dit :« Ce n’est pas biende prendredu pain des enfants, et de lejeter aux chiots. » Elle dit: « Oui,maître !Mais les petits chiens mangent des miettes quitombent de latable deleurs maîtres. » Alors, Yeshua répondit, etluidit :« Femme ! Grande est ta foi; Qu’il advienne comme tuledésires! » Et, dès cette heure-là sa fillefutguérie.

La femme courbée

Or,ilenseignaitdans une synagogue, le jour du Sabbat. Et voici qu’ilyavait là unefemme ayant depuis dix-huit ans un esprit qui larendaitinfirme ; elleétait toute courbée et ne pouvaitabsolument passeredresser.

Lavoyant,illui dit : « Femme, te voilà délivrée de toninfirmité. » ;puis,il lui imposa les mains. Et àl’instant, elle se redressaglorifiantD.ieu !

Maisleschefsde la synagogue, indignés de ce que Yeshua eut faituneguérison lesabbat, prit la parole et dit aux foules : ‘Il yasix jours pendantlesquelles ont doit travailler ; venez donccesjours-là pour vousfaire guérir et pas de jour du sabbat.

Maislemaîtrelui répondit : « Hypocrites ! Chacun devous, le jour dusabbat, nedélie-t-il pas de la crèche son boeufou son âne pour lemener boire? Et cette fille d’Avraham,que Satan a liée voicidix-huit ans, iln’eut pas fallu la délierle jour du sabbat ?! »Comme il disaitcela sesadversaires étaient remplis de confusion,tandis que toute lafouleétait dans la joie de toutes ces chosesmagnifiques quiarrivaientpar lui.

Nouvelle multiplication depains

Yeshua,cependant,appelaà lui ses disciples leur disant : « J’aipitié pour cettefoule,car voilà déjà trois jours qu’ilsdemeurent auprès de moietn’ont pas de quoi manger. Les renvoyerà jeun, je ne le veux pas:ils pourraient défaillir enroute. » Les disciples lui dirent :«Oùprendrons-nous, dans un désert, assez de pains pourrassasierunepareille foule ? » À quoi, Yeshua répondit :« Combiende painavez-vous ? » - « Sept, etquelques petits poissons. » Alorsilordonna à la foule des’étendre à terre ; puis prenant lesseptpains et lespoissons, rendant grâce, il les rompit et il lesdonna àsesdisciples, qui les distribuaient à la foule. Tousmangèrentàsatiété et des morceaux restants, ont ramassait septcorbeilles!

Pourtant,ceuxquimangeaient étaient quatre mille hommes, sans compter lesfemmeset lesenfants.

Aprèsavoirrenvoyéles foules, Yeshua monta dans la barque et s’en vintdansleterritoire de Magadan.

Malheurauxvillesdes bords du lac

Alorsilsemit à invectiver contre les villes qui avaient vus sesplusnombreuxmiracles mais n’avaient pas fait pénitence.

«Malheuràtoi, Chorazeïn ! Malheur à toi Bethsaïde ! Car silesmiracles quiont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr etàSidon, il y alongtemps que sous le lac et dans la cendre, ellesseseraientrepenties. Aussi bien je vous le dis, pour Tyr et sidon,aujour duJugement, il y aura moins de rigueur que pourvous!

Ettoi,Capharnaüm,crois-tu que tu sera élevée jusqu’au ciel ?Jusqu’àl’Enfertudescendras’.Carsiles miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu àSodome,ellesubsisterait encore aujourd’hui !

Aussibienjevous le dis, pour le Pays de Sodome, il y aura moins derigueur aujourdu Jugement, que pour toi. »

Les Pharisiens demandentun miracle

LesPharisienssortirentalors et se mirent à discuter avec lui ;ils demandaient delui unsigne venant du ciel, pour le mettre àl’épreuve. Gémissanten sonesprit, il dit : « Aucrépuscule, vous dites : il va fairebeautemps, car le cielest rouge feu ; et à l’aurore :Mauvaistempsaujourd’hui, car le ciel est d’un rouge sombre.Ainsi, duvisagedu ciel vous savez interpréter, et pour les signes dutempsvousn’en êtes pas capable ! Génération mauvaise etadultère!Elle réclame un signe, et de signe, il ne sera donné quelesignede Jonas. Qu’a cette génération à demander un signe?Envérité je vous le dis, il ne sera pas donné de signeàcettegénération. » Et les laissant là, il s’embarquadenouveauet partit sur l’autre rive.

La pénitence

Encemêmetemps, survinrent des gens qui rapportèrent ce qui étaitarrivéauxGaliléens dont Pilate avait mêlé le sang à celui deleursvictimes.Prenant la parole, il leur dit : « Pensez-vousque pouravoir subipareil sort, ces Galiléens fussent de plusgrands pécheursque tousles autres Galiléens ? Non, je vousle dis, mais si vous nevousrepentez pas, vous périrez touspareillement.

Oucesdix-huitpersonnes que la tour de Siloé a tuées dans sachute,pensez-vous queleur dette fut plus grande que celles de tousleshommes qui habitentJérusalem ? Non, je vous le dis ; maissi vousne voulez pas vousrepentir, vous périrez tous de même !»

Yeshua guérit unlépreux

Unlépreuxvientà lui, le supplie et, s’agenouillant lui dit :« Si tu leveux, tupeux me purifier. » En colère, ilétendit la main, letoucha et luidit : « Je le veux,sois purifié. » Et aussitôt, lalèpre lequitta et il futpurifié.

Et,lerudoyant,il le chassa aussitôt et lui dit : « Gardetoi de ne riendire àpersonne ; mais va au prêtre et offrepour ta purification cequ’aprescrit Môshé : ce leur seraune attestation. »

Maislui,unefois parti, se mit à proclamer hautement et à divulguerlanouvelle,de sorte que Yeshua ne pouvait plus entrer ouvertementdansune ville,mais il se tenait dehors, dans des lieux déserts ;etl’on venait àlui de toutes parts.

Le LevaindesPharisiens et des Saducéens

Tandisqu’ilspassaientsur l’autre rive, les disciples avaient oubliéde prendredu pain.

Or,Yeshualeurdit : « Ouvrez l’œil et méfiez vous dulevaindesPharisiens et des Saducéens ! »

Eteuxfaisaienten eux-mêmes cette réflexion : « C’estque nous n’avonspas prisde pain. » Le sachant Yeshua leurdit : « Gensde peu defoi, pourquoi faire en vous-mêmescette réflexion, quevous n’avezpas de pain ? Vous ne vousrappelez pas des cinq painspour les cinqmille hommes, et le nombrede couffins que vous en avezretirés ? Nides sept pains pourles quatre mille hommes, et lenombre de corbeillesque vous en avezretirées ? Méfiez-vous,dis-je, du levain desPharisiens etdes Saducéens ! » Alors, ilscomprirent qu’illeurdisait de se méfier de l’enseignement desPharisiens etdesSaducéens.

Kipha et safoi

Etiladvint,comme il était à prier seul, n’ayant avec lui quesesdisciples,qu’il les interrogea en disant : « Quisuis-je, auxdires des foules? » Ils répondirent :« Yahyâ le Baptiste ; pourd’autres,Eliyahou ;pour d’autres, un des anciens prophètesressuscité. »-« Mais pour vous, leur demanda-t-il, qui suis-je ?»Kipha répondit: « Le Messie de D.ieu. » Mais luileur enjoignitet prescrivit de nele dire à personne.

Annonce de samort

Lefilsdel’homme, dit-il, doit souffrir beaucoup, être rejetéparlesanciens, les grands prêtres et les scribes, être tuéetletroisième jour, ressusciter. Quand le fils del’hommearriveradans sa gloire, et tous les anges avec lui, alorsils’assiéra surle Trône glorieux. Et devant lui serontrassembléstoutes lesnations, et il séparera les gens les uns desautres, toutcomme leberger sépare les brebis des chèvres. Et ilplacera lesbrebis à sadroite, mais les chèvres à sagauche.

Question au sujetd’Eliyahou

Etlesdiscipleslui posèrent cette question : « Pourquoiles scribesdisent-ilsqu’Eliyahou doit venir d’abord ? »Il leur dit : «Oui, Eliyahoudoit venir d’abord et toutremettre en ordre. Etcomment est-il écritdu fils de l’hommequ’il doit beaucoupsouffrir et être méprisé? Mais je vousle dis : Eliyahou est biendéjà venu et ils l’onttraité àleur guise, comme il est écritde lui.»

Le démoniaque épileptique

Commeilsrejoignirentla foule, un homme s’approcha de lui,s’agenouillant,lui dit : «Maître, aie pitié de monfils, qui est lunatique et vatrès mal :souvent il tombe dansle feu, et souvent dans l’eau. Jel’aiprésenté à tesdisciples et ils n’ont pas pu le guérir. »- «Engeanceincrédule et pervertie, répondit Yeshua, jusquequandserai-je avecvous ? Jusque quand ai-je à vous supporter?Apportez-lemoi ici. » Et Yeshua le menaça et le démon sortitdel’enfantqui, dès ce moment fut guéri.

Alorslesdiscipless’approchèrent de Yeshua, en privé, pour luidemander :« Pourquoinous autres n’avons-nous pas sul’expulser ? » - «Parce que vousavez peu de foileur dit-il. Car je vous le dis envérité, si vousavez la foigros comme un grain de sénevé, vousdirez à cettemontagne déplace-toid’icià là, et elle se déplacera, et rien ne vousseraimpossible.»

Annonce de lapassion

Commeilssetrouvaient réunis en Galilée, Yeshua leur dit : « Lefils del’hommeva être livré aux mains des hommes, et ils letueront, et,letroisième jour, il ressuscitera. » Et ils enfurenttoutconsternés.

Qui est plusgrand

Acemomentles disciples s’approchèrent de Yeshua et dirent :« Quidonc estplus grand dans le Royaume des cieux ? »Il appela à lui unpetitenfant, le plaça au milieu d’eux etdit : « En vérité jevous ledis, si vous ne retournez àl’état des enfants, vousn’entrerezpas dans le Royaume descieux. Qui donc se fera petitcomme ce petitenfant-là, est le plusgrand dans le Royaume descieux.

Le danger desrichesses

Yeshuaditalorsà ses disciples : « En vérité je vous le dis,il seradifficile àun riche d’entrer dans le Royaume des cieux.

Oui,jevousle répète, il est plus facile à un chameau de passer parletroud’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaumedescieux.» Entendant cela les disciples se montrèrent fortsurpris etdirent :« Qui peut vraiment être sauvé ? »Yeshua, les regardantbien enface, leur dit : « Pour leshommes c’est bien impossible,mais pourD.ieu toutes choses sontpossibles. »

Récompense promise audétachement

Alors,prenantlaparole, Kipha lui dit : « Voici que nous, nousavons tout laissé,ett’avons suivi ; quelle sera donc notrepart ? » Yeshua leur dit: «En vérité jevous le dis, à vous qui m’avez suivi : danslarégénération,quand le fils de l’homme siégera sur son trônedegloire, voussiégerez vous aussi sur douze trônes, pour jugerlesdouze tribusd’Yisraèle. Et quiconque aura laissés,moissons,frères, sœurs,pères, mère, enfants ou champs, à causede monnoms, recevra biend’avantage et aura en héritage la vieéternelle.Beaucoup depremiers seront derniers, et de derniersserontpremiers.

Les hommes envoyésà la vigne

«Carilen va du Royaume des cieux comme d’un propriétaire quisortitaupoint du jour afin d’embaucher des ouvriers à la vigne.Ilconvintavec les ouvriers d’un denier pour la journée et lesenvoyaà savigne. Sorti vers la troisième heure, il en vitd’autres quisetenaient désoeuvrés, sur la place, et à ceux-làil dit : «Allez,vous aussi à la vigne, et je vousdonnerai un salaireéquitable. »Et vers la neuvième heure,il fit de même. Vers laonzième heure,il sortit encore, en trouvad’autres qui se tenaientlà et leur dit: « Pourquoirestez-vous ici, tout le jour, sanstravailler ? » -«C’est que lui disent-ils, personne ne nous aembauchés. »Et illeur dit : « Allez, vous aussi à lavigne. »

Lesoirtombé,le maître de la vigne dit à son intendant :« Appelle lesouvrierset remet à chacun son salaire enremontant des derniers auxpremiers.»

Ceuxdelaonzième heure vinrent donc et touchèrent un denierchacun.Lespremiers en venait à leur tour pensèrent qu’ilsallaienttoucherd’avantage ; mais c’est un denier chacunqu’ilstouchèrent euxaussi. Tout en recevant, ils murmuraientcontre lepropriétaire : «Ces derniers venus n’ont faitqu’uneheure, et tu les as traitéscomme nous, qui avons porté lefardeaude la journée avec lachaleur. » Alors, il répliqua àl’und’eux : « Mon ami, je nete lèse en rien :n’est-ce pasd’un denier que nous sommesconvenus ? Prendsce qui te revient etva-t-en. Il me plait de donnerà ce derniervenu autant qu’à toi :n’ai-je pas le droit dedisposer demes biens comme il me plait ? oubien faut-il que tu soisjalouxparce que je suis Bon ? Voilà commentles premiers serontlesderniers, et les derniers premiers.»

Parabole des deuxenfants

«Maisdites-moivotre avis. Un homme avait deux enfants. S’adressantaupremier, illui dit : ‘‘Mon enfant, va-t-enaujourd’huitravailler à lavigne.’’ – ‘‘Je ne veuxpas.’’,répondit-il, puis prisde remords, il y alla.

S’adressantàl’autre,il dit la même chose ; l’autre répondit :‘‘Entenduseigneur.’’,et il n’y alla point. Lequel desdeux a fait lavolonté du père ? »- « Lepremier ! », Disent-ils. Yeshua leurdit : « Envérité, jevous le dis, les publicains et lesprostituéesarriveront avant vousau Royaume des cieux.»

L’onction de Yeshuachez Shim’ône le lépreux

Comme,ilsetrouvait à Béthanie, chez Shim’ône le lépreux, alorsqu’ilétaità table, une femme vint, avec un flacon d’albâtrecontenantun nardpur de grand prix. Brisant le flacon, elle le luiversa sur latête.Or, il y en eut qui s’indignèrent entre eux :« A quoi boncegaspillage de parfum ? Ce parfum pouvaitêtre vendu plus de troiscentdeniers et donné aux pauvres. »Et il la rudoyaient. MaisYeshua dit: « Laissez-là ;pourquoi la tracassez-vous ? C’est une‘‘bonneœuvre’’qu’elle a accomplie sur moi. Les pauvres,en effet, vousles aureztoujours avec vous et, quand vous le voudrez,vous pourrezleur fairedu bien, mais moi, vous ne m’aurez pastoujours. Elle afait ce quiétait en son pouvoir : d’avance elle aparfumé moncorpspour l’ensevelissement. En vérité je vous ledis, partoutoùsera proclamé l’Evangile, au monde entier, onredira aussi àsamémoire, ce qu’elle vient defaire.»

L’invitation

Ildisaitensuiteune parabole concernant les invités, remarquantcommentilschoisissaient les premiers divans ; il leur disait :«Lorsquequelqu’un t’invite à un repas de noces, ne vaspast’étendresur le premier divan, de peur qu’un plus digne quetoin’ait étéinvité par son hôte, et que celui qui vous ainvitésvienne te dire: ‘Cède-lui la place.’ Car alorstudevrais plein, deconfusion, aller occuper la dernière place.Aucontraire, lorsque tues invité, va te mettre à la dernièreplace,de façon qu’à tonarrivée, celui qui t’a invité te dise:‘Mon ami, monte plushaut.’ Alors il y aura pour toi,l’honneurdevant tous les autresconvives.

Carquiconques’élèvesera abaissé, et celui qui s’abaisse seraélevé.»

Puisildisait: « Lorsque tu donnes un déjeuné ou un dîner,ne convie nitesamis, ni tes frères, ni tes parents, ni de richesvoisins, depeurqu’eux aussi ne t’invitent à leur tour et qu’onte rendelapareille. Mais lorsque tu donnes un festin, invite despauvres,desestropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tualors decequ’ils n’auront pas de quoi te le rendre ! Carcela te serarendulors de la résurrection des justes. »

Acesmots,l’un des convives lui dit : « Heureux celuiqui prendra sonrepasdans le Royaume de D.ieu ! » Il luidit : « Un homme faisaitun granddîner, auquel il invitabeaucoup de monde. A l’heure dudîner, ilenvoya son serviteurdire aux invités : ‘Venez ;maintenant tout estprêt.’Et tous, comme de concert, se mirent às’excuser. Lepremier luidit : ‘J’ai acheté un champ et il mefaut aller levoir ;je t’en prie, tiens-moi pour excusé.’ Unautre dit :‘J’aiacheté cinq paires de bœufs et je pars lesessayer ; jet’enprie, tiens-moi pour excusé.’ Un autre dit :‘Je viens dememarier et c’est pourquoi je ne puis venir.’

Asontourle serviteur rapporta cela à son maître. Alors, pris decolère,lemaître de maison dit à son serviteur : ‘Va-t’envite parlesplaces et les rues de la ville, et introduits ici lespauvres,lesestropiés, les aveugles et les boiteux.’ – ‘Maître,ditleserviteur, tes ordres sont exécutés, et il y a encoredelaplace.’

Etlemaîtredit au serviteur : ‘Va-t’en par les chemins et lelongdesclôtures, et fait entrer les gens de force, afin que lamaisonseremplisse. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes quiavaientétéinvités ne goûtera mon dîner.’»

L’aveugle à Jéricho

Or,iladvint,comme il approchait de Jéricho, qu’un aveugle étaitassisau borddu chemin qui mendiait. Il s’enquérait de ce quecelapouvaitêtre.

Onluiannonçaque c’était Yeshua le nazaréen qui passait et ilcira : «Yeshua !Fils de Davide, aie pitié demoi ! »

Ceuxquimarchaienten tête le rabrouaient pour le faire taire, maisluicriait de plusbelles : ‘Fils de Davide ; aie pitié demoi!!’

Yeshuas’arrêtaetcommanda de le lui amener. Quand il fut près, il luidemanda : «Queveux-tu que je fasse pour toi ? »-« Maîtredit-il, que jerecouvrela vue. » Yeshua lui dit :« Recouvre la vue, ta foi t’asauvée. »Et àl’instant même il recouvra la vue, et se mit àlesuivre,glorifiant D.ieu. Et tout le peuple, voyant cela,célébraleslouages de D.ieu.

Zachée

EntrédansJéricho,il traversait la ville. Et voici un homme appeléZachée,qui étaitun chef de collecteurs d’impôts et était fortricheétait là, quicherchait après Yeshua mais ne parvenait pas àlefaire à cause dela foule, car il était petit de taille.

Ilcourutdoncen avant et monta sur un sycomore pour voir Yeshua, quidevaitpasserpar là.

Arrivéencetendroit, Yeshua leva les yeux et lui dit : « Zachée,décentvite,car il me faut demeurer chez-toi aujourd’hui. »

Etaussitôtildescendit et le reçut en joie. Ce que voyant, tousmurmuraientdisant: « Il est allé loger chez un hommepécheur ! » MaisZachée,debout, dit au maître :« Voici, maître, je vais donner lamoitiéde mes biens auxpauvres, et si j’ai extorqué quel quechose à quelqu’un je luirends le quadruple. » Et Yeshua lui dit: «Aujourd’huile salut est arrivé pour cette maison parce queluiaussi est unfils d’Avraham. Car le fils de l’homme estvenuchercher ce quiétait perdu. »

Entréeà Jérusalem

Lelendemain,lafoule nombreuse venue pour la fête apprit que YeshuavenaitàJérusalem ; il prirent les rameaux des palmiers etsortirent àsarencontre, criant : « Hossanna ! Bénisoit celui qui vient au nomduSeigneur et le roi d’Yisraèle ! »

Yeshua,trouvantunpetit âne, s’assit dessus selon ce qu’il est écrit :« Soissanscrainte Sion : voici que ton roi vient, montésur unpetitd’ânesse.

Cela,sesdisciplesne le comprirent pas tout d’abord ; mais quandYeshua eutétéglorifié, alors ils se souvinrent que cela étaitécrit de luiet quec’était ce qu’on lui avait fait. La foulequi était aveclui,quand il avait appelé Lazare hors du tombeau etl’avaitressuscitéd’entre les morts, rendait témoignage.

C’estaussipourquoila foule vint à sa rencontre : car ils avaiententendu qu’ilavaitfait ce signe. Alors les Pharisiens se dirententre eux : «Vous voyezque vous ne gagnez rien ;voyez le monde parti vers lui!»

QuelquesPharisiensdela foule lui dirent : « Maître, réprimandetes disciples. »Mais illeur répondit : « Je vousle dis, si eux se taisent, lespierrescrieront. »

Lamentation surJérusalem

Quandilfutproche, il pleura sur elle en disant : « Ah !Si en ces jourstoiaussi, avais compris le message de Paix. Maisnon, il estdemeurécaché à tes yeux.

Oui,desjoursviendront sur toi, où tes ennemis t’environnerontderetranchements,t’investiront te presseront de toutesparts.

Ilst’écraserontsurle sol, toi et tes enfants au milieu de toi, etils ne laisserontpasen toi pierre sur pierre, parce que tu n’aspas reconnu le tempsoùtu fus visitée ! »

Les vendeurs duTemple

IlsarriventàJérusalem. Etant entré dans le Temple, il se mit àchasserlesvendeurs et les acheteurs qui s’y trouvaient ; ilculbuta lestablesdes changeurs, et les sièges des marchands decolombes, etnelaissait personne transporter d’objet à travers leTemple etleurdisait : « N’est-il pas écrit : Mamaisonseraappelée une maison de prières pour toutes les nations ?Maisvousvous enavez fait unrepèredebrigands ! »Celavintaux oreilles des grands prêtres et des scribes etilscherchaientcomment le faire périr ; car ils le craignaientparceque tout lepeuple était ravi de son enseignement. Le soittombé, ilsortit de laville.

Question su rl’autoritéde Yeshua

Ilsvirentdenouveau vers Jérusalem. Et tandis qu’il circule dans leTemple,lesgrands prêtres, les scribes et les anciens viennent verslui etluidisent : « Par quelle autorité fais-tu cela ?Ou bien, qui t’adonnécette autorité pour le faire ? »

Yeshuadi:« Je vous poserai une seule question. Répondez-moiet je vousdiraipar quelle autorité je fais cela. Le Baptême deYahyâétait-il duciel ou des hommes ? Répondez-moi. »

Orilssefaisaient par devant eux ce raisonnement : « Sinous disons : ‘duciel! ’, il dira : ‘Pourquoidonc n’avez-vous pas cru en lui ?» etsi nous allonsdire : ‘Des hommes !’ ils craignaient lesfoulescartous le tenaient pour un prophète. Et ils firent àYeshuacetteréponse : ‘Nous ne savons pas.’ Et Yeshua leur dit :«Moinon plus je ne vous dis pas par quelle autorité jefaiscela.»

La pierre d’anglerejetée par les bâtisseurs

«Ecoutezuneautre parabole. Un homme était propriétaire, et ilplanta unevigne ;il l’entoura d’une clôture, y creusa unpressoir ety bâtit unetour ; puis il la loua à des vignerons etpartiten voyage. Quandapprocha le moment des fruits, il envoyasesserviteurs aux vigneronspour recevoir les fruits.

Maissesvigneronsse saisirent des ses serviteurs, battirent l’un,tuèrentl’autreet lapidèrent un troisième. De nouveau, ilenvoyad’autresserviteurs, plus nombreux que les premiers, et ilslestraitèrent demême.

Finalementilleurenvoya son fils, en se disant : « Ils respecterontmon fils ! »Maisles vignerons, en voyant le fils sedirent par devers eux : «Celui-ciest l’héritier :Venez ! Tuons-le, que nous ayons sonhéritage. »Et, lesaisissant, ils le jetèrent hors de la vigne etle tuèrent.Lorsdonc que viendra le maître de la vigne, Quefera-t-il desesvignerons-là ? » Ils luis disent : « Ilferamisérablement périrces misérables, et il louera la vigneàd’autres vignerons, qui luien livreront les fruits en leurtemps.» Yeshua leur dit : «N’avez-vous jamais ludans les Ecritures :LaPierrequ’avaient rejeté les bâtisseurs, c’estellequiest devenue pierre d’angle ; c’est là l’œuvredu Seigneuretelle est admirable à nos yeux » ?

Aussi,jevousle dis : le Royaume de D.ieu vous sera retiré pour êtreconfiéà unpeuple qui lui fera produire ses fruits. »

L’impôt à César

Ilsluienvoyèrentalors quelques-uns des Pharisiens et des Hérodienspourle prendre enpiège en parole. Ils vinrent et lui demandèrent :«Maître, noussavons que tu es véridique et que tu ne tepréoccupespas de qui quece soit ; car tu ne regardes pas auxrangs despersonnes, mais enseigneen toute vérité la voie de D.ieu.Est-ilpermis ou non de payerl’impôt à César ? Devons-nouspayer, ouiou non ?»

Maislui,sachantleur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi metendez-vous unpiège ?Apportez-moi un denier, que je levoie. »

Ilsluiapportèrentun denier et il leur dit : « De qui estl’effigie quevoici ? Etl’inscription ? »Ils répondirent : « De César ! »AlorsYeshualeur dit : « Rendez donc à César ce qui est à CésaretàD.ieu ce qui est à D.ieu. » et ils étaient fort surprisàsonsujet.

La femme adultère

Etilss’enallèrent chacun chez soi. Quant à Yeshua, il alla aumontdesOliviers. Mais, dès l’aurore, de nouveau il fut là dansleTemple,et le peuple entier venait à lui, et s’étant assisillesenseignait.

Or,lesscribeset les Pharisiens amènent une femme surprise enadultère, etlaplaçant au milieu, il disent à Yeshua :« Maître, cette femme aétésurprise en flagrant délitd’adultère. Or dans laLoi, Môshénous dit de lapider cesfemmes-là ? Toi donc,que dis-tu ? » Ilsdisaientcela pour le mettre à l’épreuve afind’avoir matièreàl’accuser. Mas Yeshua, se baissant, se mit àécrire avecsondoigt sur le sol.

Commeilpersistaientà l’interroger, il se redressa et leur dit :« Quecelui d’entrevous qui n’a pas péché lui jette lapremièrepierre ! » Et sebaissant de nouveau il écrivitsur lesol.

Maiseux,entendantcela, s’en allèrent un à un, à commencer par lesplusâgés. Etil fut laissé seul, avec la femme toujours aumilieu.Alors, il seredressant, Yeshua dit à la femme :« Femme ! Personnene t’acondamnée ? » Elledit : « Personne maître. » AlorsYeshua lui dit:« Moi, non plus je ne te condamne pas. Ca, désormaisne pècheplus!

Le plus grandcommandement

Unscribequiles avait entendu discutant, voyant qu’il leur avaitbienrépondu,s’avança et lui demanda : « Quel est lepremier de touslescommandements ? » Yeshua luirépondit : « Le premier c’est:Ecoute,Yisraèle!Le Seigneur notre D.ieu est l’unique Seigneur, ettu aimerasTonSeigneur de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutton espritetde toute ta force.Voicilesecond : Tuaimerastonprochain comme toi-même.Iln’ya pas de commandement plus grand que ceux-là. » Lescribe luidit : «Fort bien, Maître, tu as raison dedire qu’Il est uniqueet qu’iln’y en a pas d’autre que Lui ;l’aimer de tout soncœur, detoute son intelligence et de toute saforce, et aimer leprochain commesoi-même, vaut mieux que tous lesholocaustes et tousles sacrifices.»

Yeshua,voyantqu’ilavait fait une remarque pleine de sens dit : « Tun’es pasloin duRoyaume de D.ieu ! » Et nul n’osaitplusl’interroger.

Yeshua fils deMiryame non de Yossèfe

Prenantlaparole,Yeshua disait en enseignant dans le Temple :« Comment lesscribespeuvent-ils dire que Celui qui estconsacré est fils deDavide ? C’estDavide lui-même qui ditpar l’Esprit Saint:

LeSeigneuradit de mon Maître

Siègeàmadroite,

Jusqu’àcequej’aie mis tes ennemis

Dessoustespieds.

Davidelui-mêmel’appellemaître, dès lors comment sera-t-il sonfils ? » Et lafoulel’écoutait avec plaisir.

Sept mal édictionsauxscribes et aux Pharisiens

Tandisqu’ilparlait,un Pharisien l’invite à déjeuner chez lui. Ilentra et semis àtable. Et le Pharisien s’étonna de voir qu’ilne s’étaitpasd’abord lavé avant le repas. Mais le maître luidit : « Ainsivousles Pharisiens vous nettoyezl’extérieur de la coupe et duplat,alors que votre intérieur àvous est plein de pillages etdeméchanceté. Gens déraisonnables !Est-ce que celui qui afaitl’extérieur n’a pas fait aussil’intérieur ?!Toutefois,donnez-en miséricorde les chosesqui sont à l’intérieur,et voicique chez vous toutes les autreschoses sont pures. Maismalheurs àvous, Pharisiens parce que vousdonnez le dixième de lamenthe, et dela rue et de toutes les autresplantes potagères, maisnégligez lajustice et l’amour de D.ieu !Il fallait faire ceschoses-ci, sansomettre ces choses-là !

MalheursàvousPharisiens, parce que vous aimez les premiers siègesdanslessynagogues et les salutations sur les places demarché!

Malheuràvous,parce que vous êtes comme ces tombeaux commémoratifs qu’onnevoitpas, si bien que les gens marchent dessus sans le savoir!»

Pourréponse,unlégiste lui dit : ‘Enseignant, en disant ceschoses, tunousoffenses, nous aussi. Alors il dit : « Malheursà vousaussi,légistes, parce que vous chargez les hommes decharges lourdesàporter, alors que vous-mêmes ne touchez pas àces charges d’unseulde vos doigts !

Malheursàvous,parce que vous bâtissez les tombeaux commémoratifsdesprophètes, etce sont vos ancêtres qui les ont tués.Assurémentvous êtes témoinsdes actes de vos ancêtres, etpourtant vous lesapprouvez, car eux onttués les prophètes et vousvous bâtissezleurs mausolées!

Voilàpourquoiaussila sagesse de D.ieu a dit : ‘‘ Je leurenverrai desprophètes etdes apôtres, et il en est qu’ilstueront et qu’ilspersécuteront,afin que soit réclamée à cettegénération le sangde tous lesprophètes qui a été répandudepuis la création dumonde, depuis lesang d’Abel, jusqu’ausang de Zekharya, qui a ététué entrel’autel et la maison. Oui,je vous le dis, il seraréclamé à cettegénération.

Malheursàvouslégistes, parce que vous avez enlevé la clé de laconnaissance;vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux quientraient vous lesenavez empêchés !

Quanddonc,ilfut sorti de là, les scribes et les Pharisiens commencèrentàlepresser terriblement et à le harceler de questionssurd’autressujets, le guettant dans l’espoir qu’il sortiraitquelque chosede sa bouche.

Yeshua critique lesscribes

Ildisaitencoredans son enseignement : « Gardez-vous desscribes qui seplaisent àcirculer en longues robes, à recevoir dessalutations surles placespubliques, à occuper les premiers siègesdans lessynagogues et lespremiers divans dans les festins, quidévorent lesbiens des veuves,et affectent de faire de longuesprières. Ilssubiront, ceux-là, unecondamnation plus sévère ! ».

L’obole de laveuve

S’étendassisfaceau Trésor, il regardait la foule mettre de la petitemonnaiedans leTrésor, et beaucoup de riches en mettaientabondamment.Survint uneveuve pauvre qui y déposa deux piécettes,soit unquartd’as.

Alorsilappelaà lui ses disciples et leur dit : « en véritéje vous ledis, cetteveuve qui est pauvre, a mis plus que tous ceuxqui ont misdans leTrésor.

Cartousontmis de leur superflu, mais elle, de son indigence, a mistoutcequ’elle possédait, tout ce dont elle disposaitpourvivre.»

Discours eschatologique deYeshua

Commeils’enallait du Temple, un de ses disciples lui dit :« Maître,regardequelles pierres ! Quellesconstructions ! » Et Yeshua, luirépondait: « Tuvois ses grandes constructions ? Il n’en resterapaspierresur pierre qui ne sera jetée bas ! »

Etcommeilétait assis sur le mont des Oliviers, en face duTemple,Pierre,Jacques, Yahyâ et André l’interrogeaientenparticulier. : «Dis-nous quand toutes ces chosesadviendront etquel sera le signe quetout cela va finir.»

Débutsdestourments.

Alors,Yeshuasemit à prophétiser : « Prenez garde qu’on nevous abuse. Elenviendra beaucoup sous mon nom, qui diront :« C’est moi ! »,etils abuseront bien des gens.Lorsque vous entendrez parler deguerreset de rumeurs de guerres, nevous alarmez pas. Il faut que toutcelaarrive, mais ce ne sera pasencor la fin.

Onsedresseraen effet, nation contre nation et royaume contre royaume.Ily aura parendroits des tremblements de terre, il y aura desfamines.Ce serontles débuts des douleurs de l’enfantement.

Soyezsurvosgardes. On vous livrera aux sanhédrins, vous serez battusdevergesdans les synagogues et vous comparaîtrez devantdesgouverneurs et desrois, à cause de moi, pour rendre témoignageenface d’eux. Il fautd’abord que l’Evangile soit proclaméeàtoutes lesnations.

Etlorsqu’onvousemmènera pour vous livrer, ne vous préoccupez quede ce quevousdirez, mais dites ce qui vous sera donné sur lemoment : car cen’estpas vous qui parlerez, mais l’EspritSaint. Le frèrelivrera sonfrère à la mort ; les enfants sedresseront contre leursparents etles feront mourir. Et vous serezhaïs de tous à cause demon nom,mais celui qui tiendra bon jusquela fin, celui-làserasauvé.

La désolation etl’abomination des temps de l’Antéchrist

«D’autresparts,quand vous verrez Jérusalem entourée par desarmées qu’ona faitcamper, sachez qu’alors pour elle ladésolation estproche.

Alors,queceuxqui seront en Judée se mettent à fuir vers les montagnes,etque ceuxqui seront au milieu d’elles se retirent, et que ceuxquiseront dansles campagnes n’y entrent pas ; car ce sont làdesjours derétribution selon la justice, afin que toutes leschoses quisontécrites s’accomplissement.

Malheurauxfemmesenceintes en ces jours-là, et malheur à cellesquiallaiteront en cesjours-là. Car il y aura grande détresse surlepays et courroux surce peuple ; et ils tomberont sous letranchantde l’épée et serontemmenés captifs dans toutes lesnationsjusqu’à ce que les tempsfixés des nations nesoientaccomplis.

Etilyaura des signes dans le soleil et la lune et les étoiles,surlaterre, l’angoisse des nations, désemparées à causedumugissementde la mer et de son agitation, tandis que leshommesdéfailliront depeur à cause de l’attente des choses venantsurla terre habitée ;car les puissances des cieux serontébranlées.Et alors on verra leFils de l’homme venir dans unenuée avec lapuissance et la gloire.Mais quand ces chosescommenceront à arriver,redressez-vous etrelevez la tête, carvotre délivrance est proche.»

«Dufiguierapprenez donc cette illustration : dès que sa jeunebranchedevienttendre et que poussent ses feuilles, vous savez quel’étéestproche. De même, vous aussi, quand vous verrez ceschosesarriver,sachez qu’il est proche des portes. En vérité, jevous ledis :Non, cette génération ne passera pas que toutesceschosesn’arrivent. Le ciel et la terre passeront, mais mesparolesnepasseront pas.

Maisprenezgardeà vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissentdanslesexcès de tables, les excès de boissons et les inquiétudesde lavie,et que ce jour-là soit soudain sur vous, comme un piège.Carilviendra sur tous ceux qui habitent la surface de la terre.Tenezvousdonc éveillés et suppliez en touts temps, pour quevousparveniez àéchapper à toutes ces choses qui sont destinéesàarriver, et àvous tenir debout devant le fils de l’homme.»

Durantlajournéedonc, il enseignait dans le temple ; mais la nuit illogeaitsur lamontagne que l’on appelait mont des Oliviers. Ettout lepeuplevenait à lui de grand matin, dans le temple,afindel’entendre.

Le complot

LaPâqueetles azymes allaient avoir lieu, et les grands prêtres etlesscribescherchaient comment arrêter Yeshua par ruse pour letuer. Carils sedisaient : « Pas en plein fête, de peurqu’il n’y ai dutumulteparmi tout le peuple. »

Avant la fête

LesJuifslecherchaient donc pendant la fête et disaient : « Oùest-il ? »Onchuchotait beaucoup sur son compte dans lesfoules. Les unsdisaient :« C’est un homme de bien. »D’autres disaient : «Non, il égarela foule. »Pourtant personne ne s’exprimaouvertement à son sujetpar peurdes Juifs.

Onétaitaubeau milieu de la fête, lorsqu’ Yeshua monta au templeet se mitàenseigner. Les Juifs étonnés, disaient :« Comment connaît-illeslettres sans avoir étudié ? »Yeshua leur répondit : « Madoctrinen’est pas de moi,mais de celui qui l’a envoyé. Siquelqu’unveut faire sa volontéil reconnaîtra si ma doctrine estde D.ieu ; ousi je parle demoi-même.

Celuiquiparlede lui-même cherche sa propre gloire ; mais celui quicherchelagloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est véridiqueet iln’y a pas en lui d’imposture.

Môshénevousa-t-il pas donné la loi ?

Etaucundevous n’applique la loi.

Pourquoicherchez-vousàme tuer ? La foule répondit : « Tuas un démon. Qui cherche àtetuer ? » Yeshua répondit :« Pour une seule œuvre que j’aifaite,vous voilà tousétonnés. Môshé vous a donné lacirconcision –non qu’ellevienne de Môshé mais des patriarches-, et le jour dusabbat, vousla pratiquez sur un homme. Alors, unhomme reçoit lacirconcision,le jour du sabbat, pour que ne soit pasenfreinte la loide Môshé,et vous vous indignez contre moi parceque j’ai rendu lapleinesanté à un homme le jour du sabbat ?Cessez de jugersurl’apparence ; jugez selon la justice.»

Discussion au sujetde Yeshua

Certainsdesgensde Jérusalem disaient : « N’est-ce pas luiqu’ilscherchaient àtuer ? Et le voilà qui parleouvertement sans qu’ilslui disent rien! Est-ce que vraimentles autorités auraient reconnuqu’il est leMessie ?

Maislui,noussavons d’où il est, tandis que le Messie, à savenue,personne nesaura d’où il est. » Alors Yeshua, enseignantauTemple s’écria: « Vous me connaissez et vous savezd’où jesuis ; et pourtant cen’est pas de moi-même que jesuis venu, maiscelui qui m’a envoyéest véridique. Vous, vous nele connaissezpas. Moi, je le connais,parce que je viens d’auprèsde lui etc’est lui qui m’a envoyé.»

Ilscherchaientalorsà le saisir, mais personne ne porta la main surlui, comme sonheuren’était pas venue.

Danslafoule,plusieurs qui avaient entendu ces paroles disaient :« C’estvraimentlui le prophète ! » D’autresdisaient : « C’est leMessie ! »Maisd’autres disaient : « Est-ce de la Galilée queleMessie doitvenir ? L’Ecriture n’a-t-elle pas dit que c’estdela descendancede Davide et de Bethléem, le village où étaitDavide,que doit venirle Messie ? » Une scission seproduisit donc dans lafoule à sonsujet. Certains d’entre euxvoulaient le saisir, maispersonne neporta la main sur lui.

Yéhouda trahit Yeshua

YéhoudaIscarioth,l’undes douze, s’en alla auprès des grands prêtrespour leleurlivrer.

Acettenouvelle,ils se réjouirent et ils lui promirent de lui donnerdel’argent. Etlui, cherchait une occasion favorablepourlelivrer.

Eucharistie

Lepremierjourdes Azymes, où l’on immolait la Pâque, ses disciplesluidisent : «Où veux-tu que nous allions faire lespréparatifs pourque tu mangesla Pâque ? » Ilenvoie alors deux de ses disciples, enleur disant :« Allezà la ville ; vous rencontrerez un hommeportant unecruched’eau. Suivez-le, et là où il entrera, dîtesaupropriétaire :‘’Le maître te fait dire : Où est ma salle,oùje pourraimanger la Pâque avec mes disciples ? »

Etilvousmontrera, à l’étage, une grande pièce garnie decousins,touteprête ; faites-y pour nous les préparatifs. »Lesdisciplespartirent et vinrent à la ville, et ils trouvèrentcommeil leuravait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Etpendantqu’ilsmangeaient, il prit du pain, le bénit, le rompit etleurdonna endisant : « Ceci est mon corps, donné pourvous ; faitescela enmémoire de moi. » Il fit de mêmepour la coupe après lerepas,disant : « Cette coupe estla nouvelle Alliance en mon sangversépour vous. »

Prophétie sur lereniement de Kipha

Aprèslechantdes Psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. EtYeshualeurdit : « Tous, vous allez succomber, car il estécrit : ‘’Jefrapperaile pasteur et les brebis serontdispersées’’ ; Maisaprès marésurrection, je vousprécèderai en Galilée. »

Kiphaluidit: « Même si tous succombent, du moins pas moi ! »

Yeshualuidit: « En vérité, je te le dis : toi,aujourd’hui, cette nuit,avantle coq chante deux fois, tu m’aurasrenié trois fois. » Maisluireprenait de plus belle :« Dussé-je mourir avec toi, non, je neterenierai pas. »Et tous disaient de même.

Prophétie sur latrahison de Yéhouda

Aprèsavoirditcela, Yeshua se troubla en esprit et il attesta et dit :« Entoutevérité je vous le dis : l’un de vous melivrera.»

Lesdisciplesdese regarder les uns les autres, ne sachant de qui ildisaitcela.Devant le sein de Yeshua était étendu un disciple,queYeshuaaimait. Shim’ône Kipha lui fit donc signe et dit :«Demande dequi il dit cela. »

Celui-cisepenchaalors en arrière contre la poitrine de Yeshua et demanda :«Seigneurqui sera-ce ? » Et Yeshua répondit :« C’est celui àqui jedonnerai le morceau que je trempe. »Et Ayant trempé, il leprit pourle donner à Yéhouda, fils deShim’ône Iscarioth. Aprèsquoi dumorceau, Satan entrait en lui.Et Yeshua dit : « Ceque tufais, fais le pluspromptement. »

Maisaucundeceux qui se trouvaient à la table ne sût pourquoi illuidisaitcela.

Oui,quelques-unspensaientque comme Yéhouda tenait la caisse, Yeshualui commandait :« Achètece dont nous avons besoin pourla fête » ou bien dedonner quel quechose aux pauvres.

Quandcelui-cireçutle morceau, il sortit aussitôt, et ilfaisaitnuit.

L’annonce du prophèteannoncé par Môshé dans le Deutéronome, Yeshua se considérait-ilêtre Yoshua réincarné ?

Jenevousai pas dit cela dès le commencement, parce que j’étaisavecvous.Mais maintenant je m’en vais vers Celui qui m’aenvoyé, etaucunde vous ne me demande : « Où vas-tu ? »Mais parce que jevous aidit cela, la tristesse remplit vos cœurs.

Cependant,jevousle dis en vérité ; il est dans votre intérêt que jeparte ;car sije ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas versvous ; mais sije pars,je vous l’enverrai. Et lui, une foisvenu, établira laculpabilitédu monde en fait de péché, en faitde Justice et enfait deJugement.

J’aiencorebeaucoupde choses à vous dire, or vous ne pouvez pas lesportermaintenant.Mais quand viendra l’Esprit de Vérité, il vousguideradans lavérité toute entière ; car ilneparlerapas de lui-même, mais ce qu’il entendra il le dira etilvousexpliquera les choses à venir.Luimeglorifiera, car c’est de mon nom qu’il recevra, et ilvousledonnera.

L’arrestation

Ayantditcela,Yeshua s’en alla avec ses disciples de l’autre côtédutorrent duCédron. Il y avait là un jardin dans lequel ilentra,ainsi que sesdisciples. Or Yéhouda, qui le livraitconnaissaitaussi ce lieu, parceque bien des fois Yeshua et sesdisciples s’yétaientréunis.

Etaussitôt,commeil parlait encore, survint Yéhouda, et avec lui unebande arméedeglaives et de bâtons, venait de la part des prêtres,des scribesetdes anciens.

Or,letraîtreleur avait donné ce signe convenu : « Celui àqui jedonneraiun baiser, c’est lui ; arrêtez-le etemmenez-lesousbonne garde. » Et aussi tôt il s’approcha delui en disant :«Maître », et lui donna un baiser.Les autres mirent la main surluiet l’arrêtèrent.

Alors,l’undesassistants dégainant son glaive, frappa le serviteur duGrandPrêtreet lui enleva l’oreille.

S’adressantàeux,Yeshua leur dit : « Suis-je un brigand, que vousvous soyez misencampagne avec des glaives et des bâtons pour mesaisir ? Chaquejour,j’étais auprès de vous dans le Temple,à enseigner, et vousnem’avez pas arrêté. Mais c’est pour quelesécrituress’accomplissent. » Et l’abandonnant, ilsprirent tousla fuite.Un jeune homme le suivait, n’ayant pour toutvêtementqu’un drap,et on le saisit ; mais lui, lâchant ledrap s’enfuittoutnu.

On outrage Yeshua

Leshommesquile gardaient le bafouaient et le battaient ; ils luivoilaientlevisage et l’interrogeaient disant : « Faisle Prophète !Quiest-ce qui t’a frappé ? » Etils proféraient contre luibeaucoupd’autres injures.

Yeshua face auSanhédrin

IlsemmenèrentYeshuachez le Grand Prêtre, et tous les grands prêtres,scribes et,lesanciens et les scribes se rassemblent.

Or,lesgrandsprêtres et tout le sanhédrin cherchait un témoignagecontreYeshuapour le faire mourir et ils ne trouvaient pas. Carplusieursdéposaientfaussement contre lui et leurs témoignagesneconcordaient pas.

Commeilsavaientallumé du feu au milieu de la cour et s’étaientassisautour, Kiphas’assit au milieu d’eux. Une servante le vitassisprès de laflambée et, fixant les yeux sur lui, elle dit :«Celui-là aussiétait avec lui. » Mais lui niadisant : « Femme, jene le connaispas ! » Peuaprès, un autre, l’ayant vu déclara : «Toi aussituen es ! » Mais Kipha déclara : « Homme je n’ensuispas ! »Environs une heure après, un autre soutenaitavec insistance: «Sûrement, celui-là aussi était aveclui, et d’ailleurs ilestGaliléen. » Mais Kipha dit :« Homme, je ne sais ce que tu dis.»Et à l’instantmême, tandis qu’il parlait encore, un coqchanta,et le Maître,se retournant, fixa son regard vers Kipha. EtKipha seressouvint dela parole du maître, qui lui avait dit : «Avant quelecoq ait chanté aujourd’hui, tu me renieras trois fois.»Etsortant dehors il pleura amèrement.

Quelques-unsselevèrentpour porter contre lui ce faux témoignage : « Nousl’avonsentenduqui disait : Je détruirai ce sanctuaire faitde mainsd’hommes et entrois jours j’en rebâtirai un autre quine serapas fait de mainsd’homme. » Et sur cela même, leursdépositionsn’étaient pasd’accord.

Celevantalorsau milieu, le Grand Prêtre interrogea : « Tune réponds rien?Qu’est-ce que ces gens attestent contretoi ? » Mais lui setaisaitet ne répondait pas. Alors ildirent : « Si tu es le Messie,dis lenous. » Illeur dit : « Si je vous le dis vous ne croirezpas, etsije vous interroge vous ne répondrez pas. Mais désormaisle filsdel’homme siégera à la Droite de La Puissance de D.ieu !»Alorsle Grand Prêtre déchira ses tuniques et dit :«Qu’avons-nousencore besoin de témoins ? Vous avezentendu leblasphème, que vousen semble ? » Tousprononcèrent qu’il étaitpassible demort.

Etquelques-unssemirent à lui cracher au visage disant : « Faisle prophète ! »Etles valets le bourrèrent de coups.

Yeshua est amenéchez Pilate

Etaussitôt,lematin, les grands prêtres préparèrent un conseilavec lesanciens,les scribes et tout le sanhédrin ; puis,après avoir ligotéYeshua,ils l’emmenèrent et le livrèrentàPilate.

Pilatel’interrogea:« Tu es le roi des Juifs ? »Yeshua lui répondit : « Tu le dis.»Et les grandsprêtres multipliaient contre lui les accusations.EtPilate del’interroger de nouveau : « Tu ne réponds rien ?Voiscedont ils t’accusent ? » Mais Yeshua ne réponditplus rien, sibienque Pilate fut étonné.

Achaquefêteil leur relâchait un prisonnier, celui qu’ilsdemandaient.Or, il yavait en prison le nommé Barabbas, arrêtéavec lesémeutiers quiavaient commis un meurtre dans la sédition.La fouleétant montée semit à demander la grâce accoutumée.Pilaterépondit : «Voulez-vous que je vous relâche leRoi des Juifs ?»

Alorsilsvociférèrentde nouveau disant : « Pas lui maisBarabbas ! » OrBarabbas était unbrigand. Il se rendaitbien compte que c’étaitpar jalousie que lesgrands prêtresl’avaient livré. Cependant lesgrands prêtresexcitèrent lafoule à demander qu’il relâcheplutôtBarabbas.

Pilate,prenantdenouveau la parole leur disait : « Que ferai-jedonc de celui quevousappelez le roi des Juifs ? » Maiseux crièrent de nouveau :«Crucifie-le ! » EtPilate de leur dire : « Qu’a-t-il donc faitdemal ? »Mais ils n’en crièrent que plus fort : « Crucifie-le!»Alors Pilate entra de nouveau dans le prétoire ; ilappelaYeshuaet dit : « Tu es le Roi des Juifs ? »Yeshua répondit :« Dis-tucela de toi-même ou d’autreste l’ont-il dit de moi ? »Pilaterépondit :« Est-ce que je suis Juif moi ? Ta nation etlesgrandsprêtres t’ont livré à moi. Qu’as-tu fait ?»Yeshuarépondit : « Mon royaume n’est pas de ce monde.Simonroyaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour quejenesois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n’est pasd’ici.»

Denouveau,Pilatesortit dehors et leur dit : « Voyez, jevous l’amène dehorspourque vous sachiez que je ne trouve en luiaucun motif decondamnation. »Yeshua sortit donc dehors,portant la couronned’épines et lemanteau pourpre ; etPilate leur dit : « Voicil’homme.»

Lorsqu’ilslevirent,les grands prêtres et les gardes vociférèrent :«Crucifie-le,crucifie-le ! » Pilate leur dit :« Prenez-le vous, etcrucifiez-le ;car moi, je ne trouvepas en lui de motif decondamnation. Les Juifslui répliquèrent :« Nous avons une loi etd’après cette loi, ildoit mourir,parce qu’il s’est fait filsde D.ieu ». LorsquePilateentendit cette parole, il fut encore pluseffrayé. Il entradenouveau dans le prétoire et dit à Yeshua : «D’oùes-tu ? »Mais Yeshua ne lui donna pas de réponse. Pilateluidit donc : « Tune parles pas ? Ne sais-tupas que j’ai le pouvoirde te fairecrucifier ? » Yeshualui répondit : « Tu n’aurasaucun pouvoir surmoi, secela ne t’avais été donné d’en haut ;c’estaussipourquoi celui qui m’a livré a un plus grand péchéque toi.»

Pilatealors,voulantcontenter la foule, leur relâcha Barabbas et, aprèsavoirfaitflageller Yeshua, il le livra pour être attaché aupoteau.Pilateprit alors Yeshua et le fit flageller. Les soldatstressantunecouronne d’épines, la lui posèrent sur la tête, etlerevêtirentd’un manteau pourpre ; et ils s’avançaientvers luidisant : «Salut Roi des Juifs ! » Etle ruaient decoups.

Sur lecheminde la crucifixion

Et,portantlui-mêmele poteau de supplice, il sortit vers le lieu qu’onappelleLieu ducrâne et qui s’appelle Golgotha en hébreux ;et làilsl’attachèrent sur un poteau, et avec lui deux autreshommes, undece côté-ci et l’autre de ce côté-là, etYeshuaaumilieu.

Or,quandlessoldats attachèrent Yeshua sur un poteau, ils prirentsesvêtementsde dessus dont ils firent quatre parts, une partpourchaque soldat, etle vêtement de dessous. Mais le vêtementdedessous était d’unepièce tissée depuis le haut.

Ilssedirentdonc entre eux : « Ne le déchirons pas, maisjetons dessusles sortspour savoir à qui il sera. »

Yeshua est insulté

Lepeuplesetenait là, à regarder. Les chefs, eux, se moquaient :« Il enasauvé d’autres, disaient-ils ; qu’il sesauve lui-même, s’ilestle Messie de D.ieu, L’Elu. » Lessoldats aussi se gaussaient delui,s’approchant pour lui présenterdu vinaigre, ils disaient : «Si tues le roi des Juifs,sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussiuneinscriptionau-dessus de lui : « Celui-ci est le roi desJuifs.»

Lespassantspassaientl’injuriant en hochant la tête et disant :« Hé ! Toiqui détruisle sanctuaire en trois jours etqui le rebâtis en troisjours,sauve-toi toi-même en descendant dela croix. » Pareillement,lesgrands prêtres se gaussaiententre-deux avec les scribes etdisaient :« Il en a sauvésd’autres, et il ne peut pas se sauversoi-même ?!Que leMessie, le Roi d’Yisraèle descende maintenantde la croix,pourque nous voyions et que nous croyions ! » Mêmeceux quiétaientcrucifiés avec lui l’outrageant !

Or,prèsdupoteau de supplice de Yeshua se tenaient sa mère et la sœurdesamère ; Miryame, femme de Clopas, et Marie Madeleine.Yeshuadoncvoyant sa mère et près de sa mère, le disciple qu’ilaimait,dità sa mère (?!) : « Femme ! Voilà tonfils ! » Puis il ditaudisciple : » Voilà tamère ! » Et dès cette heure-là,ledisciple la pritchez lui !

Yeshua soupire

Aprèsquoi,sachantque désormais tout était achevé, pour quel’Ecriturefûtparfaitement accomplie, Yeshua dit : « J’ai soif.»Un vase étaitlà rempli de vinaigre. On mit autour d’unebranched’hysopes uneéponge imbibée de vinaigre. Quand il eut prislevinaigre, Yeshuadit : « C’est achevé. » et,inclinant la tête,il renditl’esprit.

Voyantcequiétait arrivé, le centurion glorifiait D.ieu en disant :«Sûrement,cet homme était un Juste ! » Et toutesles foules quis’étaientrassemblées pour ce spectacle, voyant cequi étaitarrivé, s’enretournaient en frappant leurs poitrines.

Toussesamisse tenaient à distance, ainsi que les femmesquil’accompagnaientdepuis Galilée, et qui regardaientcela.

Le coup delance

Commec’étaitla préparation, les Juifs, pour éviter que lescorpsrestent surla croix le sabbat – car ce sabbatétait un grandjour -,demandèrent à Pilate qu’on leur brisâtles jambes etqu’on lesenlevât. Les soldats vinrent donc etbrisèrent lesjambes du premier,puis de l’autre qui avait étécrucifié aveclui. Venant à Yeshua,comme ils virent qu’il étaitdéjà mort,ils ne lui brisèrent pasles jambes, mais l’un dessoldats, de salance, lui perça le côté,et il sortit aussitôt dusang et del’eau.

L’ensevelissement

Lesoirétantdéjà tombé et étant un jour de préparation,c’est-à-direlaveille de sabbat, Yossèfe d’Arimathie, membrenotable duconseil,qui attendait lui aussi le royaume de D.ieu, s’envintprestementtrouver Pilate et réclama le corps de Yeshua.Pilates’étonna qu’ilfût déjà mort et, ayant fait appelerlescenturions, il lui demandas’il était mort depuislongtemps.Informé par le centurion, iloctroya le corps à Yossèfe.

Celui-ci,ayantachetéun linceul, descendis Yeshua, l’enveloppa dans unlinceul etledéposa dans une tombe taillée dans le roc ; puisil roula unepierreà l’entrée du tombeau. Or, Miryame de Magdalaet Miryame,mère deJoset, regardaient où on l’avaitmis.

Yeshua disparaît

Quandlesabbatfut passé, Miryame de Magdala, Miryame, mère de JacquesetSaloméachetèrent des aromates pour aller oindre le corps. Etdegrand matin,le premier jour de la semaine, elles vont à latombe,le soleils’étant levé.

Ellessedisaiententre-elles : « Qui nous roulera la pierrehors de la portedu tombeau? » Et ayant levé les yeux,elles virent que la pierreavait étéroulée de côté : orelle était fortgrande.

Etantentréesdansle tombeau, elles virent un jeune homme assis àdroite, vêtud’unerobe blanche, et elles furent saisies destupeur. Or, il leurdit : «Ne vous effrayez pas. C’estYeshua, le Nazaréen que vouscherchez,le crucifié : il estressuscité, il n’est pas ici. Voicile lieu oùon l’avait mis.Mais allez dire à ses disciples et àKipha, qu’ilvous précèdeen Galilée : c’est là que vous leverrez comme ilvous l’adit. »

Ellessortirent,ets’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaienttremblantes ethorsd’elles mêmes. Et elles ne dirent rien àpersonne car ellesavaientpeur.

(Plus ancien manuscrit retrouvé,aucune allusion à une suite. Les versions modernes de l'évangile deMarc rapportent deux versions rajoutées pour compléter le manuscritoriginal de Marc, qui est le plus ancien retrouvé et qui s'arrête àla disparition mystérieuse de Jésus du tombeau.)

On constatedonc que si il ne s'agit pas de rajouts, Jésus a fait des prophétiessur la chute et la destruction du Temple, mais il n'a pas une seulefois affirmé être le Meshia'h, ni être Fils de D.ieu.

PS.Désolé pour la pagination, c'est le collage qui a déstructuré letexte source.

:(

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Membre, 64ans Posté(e)
tiyann Membre 114 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Il n'y a aucune preuve du passage d'un dénommé Jésus à Jérusalem sous le régne de l'empereur romain Tibère. Il n'y a aucune preuve de l'existence de ce Jésus. Maintenant, je vous laisse. Je déjeune avec Oui-Oui ce midi.

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Jésus a existé, il était peu populaire en son temps, et se perdait sans doute parmis des tas de prophètes... Les écrits chrétiens rapportent l'existence de nombreux prophètes bien après Jésus. Ce n'est que bien après lui qu'il devint populaire. Les récits des évangélistes témoignent de beaucoup de méconaissance et d'anachronismes avec la Palestine du temps de Jésus, mais il s'y trouve également suffisament d'éléments trop précis pour être des coïncidences. Aucun historien récent sérieux doute de ce que Jésus a bien existé en Palestine sous le règne de César. En revenche, nous ne possédons pas beaucoup de détails pour cerner sa personnalité avec les outils de la critique historique et de l'archéologie. Ce qui est dommage, c'est que l'Eglise ne confie pas ses reliques pour les étudier. J'ai soutenu ailleurs comme il semble scientifiquement possible que Jésus était un monstre, né de Marie par un clonage naturel. Et que, si les récits des évangélistes sont fidèles, Jésus a pu simplement survivre à ses plaies et ne pas mourrir sur la croix du tout. Il s'est manifestement évadé une fois éveillé. Peut-être en Asie ? Les premiers chrétiens et les apôtres ont longtemps espéré son retour. Et il a été progressivement transformé en le Mashia'h attendu. Les chrétiens l'ont divinisé en rompant définitivement avec le Judaïsme originel de Jésus. Comme les évangélistes disaient que les Juifs ont tué Christ, et qu'il a disparu, le dogme de la rédemption du péché originel (inexistant également dans le Judaïsme) est né. Comme les Juifs avaient tué selon leurs dogmes leur porpre sauveur, leur geste les avait maudits, et ouvert le chemin du paradis aux goyim... Une analyse neutre et la critique historique permet donc de mieux se représenter qui était le véritable Jésus... Et de décrypter les événements ayant conduit le christianisme à sa propre aliénation au fil de consiles, d'anathèmes, de divisions et de massacres. Sa naissance prétendue sans père et sa disparition du tombeau suffisaient largement, dans les mentalités de cette époque reculée, pour d'abord populariser ce prophète Juif, en faire le Mashia'h attendu et finalement l'élever au rang de d.ieu en personne...

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
Posté(e)

Aucun historien récent sérieux doute de ce que Jésus a bien existé en Palestine sous le règne de César.

C'est faux, il y a beaucoup d'historiens qui doutent. ;)

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

T'es sérieux ? :p

(Il y a vraiment beaucoup, beaucoup d'historiens.)

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
Posté(e)

T'es sérieux ? :p

(Il y a vraiment beaucoup, beaucoup d'historiens.)

Il y a déjà des sujets sur l'historicité de Jésus sur ce forum. ;)

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Membre, 82ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 82ans‚
Posté(e)

mdr! toutes ses bêtises ne sont que des histoires brodées sur des faits historiques que l'on nous abreuvent dés notre naissance comme le pere Noël

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

T'es sérieux ? :p

(Il y a vraiment beaucoup, beaucoup d'historiens.)

Il y a déjà des sujets sur l'historicité de Jésus sur ce forum. ;)

Ce n'est pas le sujet du topic. Le topic est une question ontologique et théologique sur la prétendue divinité du Christ, principalement la notion de Fils de d.ieu.

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas le sujet du topic. Le topic est une question ontologique et théologique sur la prétendue divinité du Christ, principalement la notion de Fils de d.ieu.

Oui, c'est pour ça que je n'ai pas insisté, mais quand tu écris "Jésus a existé", c'est hypothétique ;)

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

La question de la divinité a sans doute été à la base fondée sur la croyance en la naissance sans père de Jésus, et son prétendu ressuscitement surnaturel. La mode de la trinité a influencé également la jeune secte, et la croyance en l'existence de héros grecs issus de rapports entre dieux et mortels comme Hercule favorisait ce dogme dans les milieux byzantins. Possiblement, les érudits Juifs amis des romains se sont fondés dans l'usage de fils de d.ieu dans le sens symbolique et la philosophie de Philon d'Alexandrie (lui, par lui, avec lui) pour présenter la nouvelle secte comme familière aux goyim. Mais dans les milieux non Juifs et les traductions de l'araméen vers le grec, ces notions évoluèrent lentement vers des aliénations sémiologiques et ontologiques. Jusqu'à produire un divorce catégorique avec le Judaïsme antique. Dès le temps des apôtres, le statut de gentils purs fut considéré suffisant pour les païens. Le prosélytisme débuta presque malgré les apôtres. Les apôtres se divisèrent sur la question de l'admission de païens dans leurs rangs sans se judaïser. Jacques exigeait l'adoption des coutumes Juives. Il semblerait que Céphas était plus flexible... Les premiers chrétiens d'origine Juive ont sans aucun doute continué de pratiquer les mitsvoi toute leur vie durant. Mais avec le temps, les chrétiens païens devinrent majoritaires, et le christianisme se scinda progressivement des coutumes Juives. Au point que les judéo-chrétiens furent persécutés, et le pagano-christianisme s'éloigna du Judaïsme au point de diviniser Jésus, ce qui était sans contestation possible un très grâve blasphème dans les milieux Juifs...

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
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l'histoire de jésus est en grande partie calquée sur celles de Horus, krishna ou Mithra, divinités qui l'ont précédé. ;)

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Membre, Posté(e)
La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

''Est en grande partie calquée'' , c'est hypothétique.

Si c'était le même dans chaque cas, un recommencement ou une répétition, une résurrection... serait-ce alors une imitation ou un calque?

C'est hypothétique... donc le ''est'' n'a pas sa place là où le ''serait'' est de mise. wink1.gif

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
Posté(e)

serait-ce alors une imitation ou un calque?

Oui, ça l'est ;)

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

La vie de Jésus a été interprétée dans le prisme de la culture greco-romaine. Il n'y avait pas forcément de mauvaise intention ou de volonté d'aliénation... Mais les effets furent tels que le christianisme évolua progressivement vers la haines des Juifs. Les pagano-chrétiens les voyaient comme des boulets aux pieds intolérants ne comprenant pas les enseignements de Jésus.

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
Posté(e)

Mais les effets furent tels que le christianisme évolua progressivement vers la haines des Juifs. Les pagano-chrétiens les voyaient comme des boulets aux pieds intolérants.

Le christianisme est basé au départ sur le rejet de Jésus par les juifs, c'est à mon avis un très bon moyen pour une secte naissante de s'affranchir de la religion dont elle est issue. C'est un peu la même chose avec l'Islam qui déclare que la Bible est falsifiée pour légitimer le coran. ;)

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

C'est pas aussi simple. A l'époque de Muhammad, les massorètes étaient en train de standardiser les manuscrits et les voyelliisations n'existaient pas. Les mots n'étaient même pas séparés les uns des autres, les voyelles n'existaient pas, et la midrachisation amplifiait les divergences de lectures. Le texte se prêtait à des lectures très variées. Muhammad critiquait en fait clairement le travail des massorètes. Il disait : "yuharrifûna'l kalimah alâ mawâdi'ihi", ce qui signifiait en gros "ils déforment les mots de leurs sens originaux". En outre, Muhammad n'a pas prétendu être venu pour les Juifs. Il n'était pas tenu des lois de Môsché. Il affirmait adorer le même d.ieu, mais pas respecter les traditions Juives.

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
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C'est pas aussi simple. A l'époque de Muhammad, les massorètes étaient en train de standardiser les manuscrits et les voyelliisations n'existaient pas. Les mots n'étaient même pas séparés les uns des autres, les voyelles n'existaient pas, et la midrachisation amplifiait les divergences de lectures. Le texte se prêtait à des lectures très variées. Muhammad critiquait en fait clairement le travail des massorètes. Il disait : "yuharrifûna'l kalimah alâ mawâdi'ihi", ce qui signifiait en gros "ils déforment les mots de leurs sens originaux". En outre, Muhammad n'a pas prétendu être venu pour les Juifs. Il n'était pas tenu des lois de Môsché. Il affirmait adorer le même d.ieu, mais pas respecter les traditions Juives.

Ben si c'est un peu pareil, sinon le Coran n'aurait pas pris les mêmes prophètes que ceux de la Bible, il a fait avec la bible Chrétienne ce que celle ci avait fait avec la bible hébraïque. ;)

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Non. Les prophètes bibliques servent juste à témoigner de ce que d.ieu avait déjà communiqué des messages. Le Coran insiste d'ailleurs sur le fait qu'Avraham, ya'akov et Itsake ont précédé Môsché et ne suivaient pas ses prescriptions... Muhammad disait que ses enseignements suffisaient à sa communauté, et que la Torah était le livre des Juifs. Mais il avait un profond respect envers la Torah. Et souvent ses enseignements rejoignaient ceux des Juifs et des chrétiens. Mais on sort de notre sujet.

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 054 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
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Oui mais les prophètes bibliques sont...bibliques, ils n'existent que par elle avant que la bible chrétienne ou le Coran ne les reprennent, et si ils le font c'est parce qu'il est plus facile de bâtir une nouvelle religion en se basant sur l'ancienne plutôt que de partir de quelque chose de complètement nouveau qui risquerait de dérouter les futurs adeptes. Le dieu des juifs, YHWH, et par conséquence celui des chrétiens et des musulmans est lui même issu d'une religion polythéiste pratiquée dans les régions de Juda et Israel du temps du roi Josias. ;)

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Il y a tant à dire sur le sujet, mais je voudrais rester dans le sujet pour que le topic reste lisible. D'autant plus que c'est un sujet compliqué et si vaste. Amitié.

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