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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
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Pour revenir à Mai 1968, ça ressemble plus à une crise d'adolescence qu'à une révolution ; les slogans libertaires semblent écrit par des enfants qui ne veulent pas grandir, sans doute chamboulés par l'image de leurs pères humiliés dans l'occupation de la seconde guerre mondiale. En 1965 le peuple français élit largement De Gaulle président de la République. Trois ans plus tard des trous du cul font leur crise d'adolescence sur fond de gauchisme, résultat aussi d'un endoctrine par la gauche qui domine culturellement depuis 1945 et c'est toujours le cas aujourd'hui ; en 1969 des élections anticipées font gagner le gaulliste Pompidou dans une victoire encore plus large, et la gauche n'atteint même pas le second tour.

Le peuple français réprouve donc très largement 68 qui n'est le fait que d'une minorité de la population, une minorité qui imposera pourtant durablement ses idéologies à la société.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
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Mai 68 a été une révolution sociale, certaines libertés ont été gagnées, les salaires sont montés d'un coup.

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
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Mai 1968 a eu lieu pendant les Trente glorieuses, une période faste, sans chômage, où les gens vivaient bien mieux que maintenant. Un caprice bourgeois. Les syndicats ouvriers n'ont fait que profiter du désordre dont les étudiants étaient à l'origine ; et les "libertés" acquises ou revendiquées ne sont que la déstructuration des valeurs ancestrales sur lesquelles reposait la société et dont nous souffrons encore la décadence.

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Membre, 45ans Posté(e)
Magdalene Membre 25 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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Surtout que tout a démarré avec Cohn-Bendit qui voulait aller à l'internat des filles ! :smile2:

Ceci dit, « rompre avec l'héritage de mai 68 », comme disait le nabot, je demeure dubitative. En tant que femme, les acquis de cette époque j'y tiens.

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
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Le capitalisme aussi tient aux acquis de 68. Cependant je pense que tu fais une erreur en croyant que ta grand-mère était plus malheureuse que toi. L'arrogance moderne est de croire que les femmes étaient exploités par les hommes dans le passé, alors qu'elles n'ont jamais été autant exploitées qu'aujourd'hui, et pas par les hommes, par le capitalisme. La salarisation des femmes est vite devenue une nécessité vitale les plongeant dans la plus grande précarité. Mais l'effet le plus grave de la "libération" de la femme est sans nul doute l'éducation des enfants qui s'est écroulé en même temps que la famille. Il en va de la stabilité de la société. Les mères célibataires qui doivent supporter seules le rôle des deux parents ont toutes les raisons d'envier leurs grands-mères. Quant à celles qui divorcent à la moindre désillusion et trimbalent leurs enfants d'aventures en aventures, qui mettent ainsi en priorité leurs petits sentiments avant leurs enfants, ce sont là leurs enfants qui regrettent d'être né après 68 et la "libération" de la femme.

Libérée de quoi d'ailleurs la femme ? de ses responsabilités, tout comme les hommes ; 68 libère des responsabilités pour "jouir sans entraves". Un caprice d’éternels adolescents.

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Membre, 45ans Posté(e)
Magdalene Membre 25 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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Cependant je pense que tu fais une erreur en croyant que ta grand-mère était plus malheureuse que toi.

Ma grand-mère précisément, a appris comment elle était biologiquement faite lors d'une grossesse extra-utérine, quand son gynécologue lui a expliqué ce qu'il lui arrivait.

Entre temps, elle s'était mariée, avait eu un enfant, et méconnaissait tout de ses organes génitaux et son cycle féminin.

Je pense que la diffusion du savoir est une bonne chose, même (voire surtout) sur des sujets comme ça. Omettre d'enseigner aux femmes comment elles sont faites sous couvert de raisons morales, c'est de l'obscurantisme.

L'arrogance moderne est de croire que les femmes étaient exploités par les hommes dans le passé, alors qu'elles n'ont jamais été autant exploitées qu'aujourd'hui, et pas par les hommes, par le capitalisme.

Ça n'est pas de l'arrogance que de ne pas envier leur sort. Une femme jadis avait un rôle tout tracé d'épouse et de mère : super quand on s'y épanouit, mais gare à celle qui aurait souhaité d'autres choix de vie. Nos grand-mères travaillaient déjà pour partie, et pas aux plus nobles tâches, les métiers intellectuels ayant été parmi les derniers réservés aux hommes.

La salarisation des femmes est vite devenue une nécessité vitale les plongeant dans la plus grande précarité. (…) Les mères célibataires qui doivent supporter seules le rôle des deux parents ont toutes les raisons d'envier leurs grands-mères.

Ça, je te le reconnait, c'est vrai. Avant une famille pouvait vivre sur un seul salaire (celui de Monsieur…), aujourd'hui c'est impossible. Mais je ne souhaite pas pour autant un retour des rôles dévolus à chacun. Si une femme ambitieuse a envie de vivre avec un homme doux, qui souhaite s'occuper des enfants, il s'agirait que ce soit possible aussi. Aucun des deux ne s'épanouiraient dans les rôles traditionnels.

Quant à celles qui divorcent à la moindre désillusion et trimbalent leurs enfants d'aventures en aventures, qui mettent ainsi en priorité leurs petits sentiments avant leurs enfants, ce sont là leurs enfants qui regrettent d'être né après 68 et la "libération" de la femme.

«Trimballent» est un bien grand mot. J'aimerais être sûre que les enfants de divorcés soient les plus mal barrés mais j'en doute. Tout dépend de la bonne faculté des parents, ex-conjoints, de demeurer un bon couple parental. Avec du respect tout se passe bien.

Libérée de quoi d'ailleurs la femme ? de ses responsabilités, tout comme les hommes ; 68 libère des responsabilités pour "jouir sans entraves". Un caprice d’éternels adolescents.

Le droit de choisir sa vie, son métier, si on travaille ou pas, si on se marie ou pas, suivre des études, voter, ça ne me semble pas être un caprice, mais le droit le plus élémentaire. Ce qui était acquis pour les hommes le devient pour les femmes.

68 pour les femmes ça vient après un large mouvement international. Le XXe siècle fu celui de l'émancipation des femmes (et encore pas partout), et me me réjouis d'être aujourd'hui dans un pays où on m'a instruite (ce qui fait que je peux en débattre sur un forum), où je peux être célibataire, sans enfant, travailler (dans un métier longtemps réservé aux hommes), vivre seule, sous le joug d'aucun mâle, ce qui ne m'empêche pas de chérir un amoureux, voter… (liste non exhaustive)

Des femmes se battent encore dans le monde pour avoir des droits équivalents à ceux des hommes.

Mais on est HS complet là, par rapport au sujet… :sleep:

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)
Ma grand-mère précisément, a appris comment elle était biologiquement faite lors d'une grossesse extra-utérine, quand son gynécologue lui a expliqué ce qu'il lui arrivait.

Entre temps, elle s'était mariée, avait eu un enfant, et méconnaissait tout de ses organes génitaux et son cycle féminin.

Je pense que la diffusion du savoir est une bonne chose, même (voire surtout) sur des sujets comme ça. Omettre d'enseigner aux femmes comment elles sont faites sous couvert de raisons morales, c'est de l'obscurantisme.

Je ne parle pas d’omettre "d'enseigner aux femmes comment elles sont faites".

«Trimballent» est un bien grand mot. J'aimerais être sûre que les enfants de divorcés soient les plus mal barrés mais j'en doute. Tout dépend de la bonne faculté des parents, ex-conjoints, de demeurer un bon couple parental. Avec du respect tout se passe bien.

Il faut de l'autorité pour avoir du respect et le moins qu'on puisse c'est qu'entre les hommes "doux" et les mères célibataires, l'époque a un sérieux problème d'autorité parentale. L'enfant roi, l’adolescent qui ne respecte rien pas même ses parents, l'échec scolaire et le niveau scolaire médiocre en général, l'ultra violence et la délinquance juvénile, tous ces maux sont les conséquences de l'explosion de la famille. Oeuvres soixante-huitardes, "libertés acquises".

Le droit de choisir sa vie, son métier, si on travaille ou pas, si on se marie ou pas, suivre des études, voter, ça ne me semble pas être un caprice, mais le droit le plus élémentaire. Ce qui était acquis pour les hommes le devient pour les femmes.

Le droit de vote des femmes n'a aucun rapport avec 68 ni avec le féminisme, c'est de Gaulle qui leur a donné en 45. Et bien avant, durant des siècles les femmes ont pu voter sous la monarchie (à échelle municipale) ; c'est la République qui a totalement supprimé le droit de vote des femmes à la révolution, pour des raisons compréhensibles.

Les femmes voulant travailler l'ont toujours fait, même dans les domaines intellectuels ; Marie Curie n'a pas eu besoin de 68 et de sa prétendue "émancipation de la femme" pour décrocher son prix Nobel de physique. Les femmes accédaient à l'instruction et la limite de celle-ci ne venait que de leur condition sociale : même chose pour les hommes. Ce ne sont pas les domaines intellectuels qui étaient réservés aux hommes, on compte un grand nombre d'écrivaines, mais les métiers de pouvoir. Certes. Mais les femmes furent de manière générale, autant influentes socialement que les hommes professionnellement. Elles avaient une influence déterminante et parfois primordiale selon les siècles, y compris sur le pouvoir. Femmes savantes et Les précieuses ridicules de Molière devraient suffire à mettre fin au cliché arrogant du féminisme moderne sur la femme emburqanée du passé. Au XVIIIe siècle Rousseau et Montesquieu se plaignaient du pouvoir des femmes. À ce point, elles avaient une influence peut-être plus grande que maintenant. Rousseau invectivait ces femmes qui n'élevaient pas leurs enfants et les jetaient chez la nourrice après l’accouchement, il les exhortait à revenir à leur "état de nature", à la maternité. Dans la haute société les femmes avaient un pouvoir considérable. Ce n'était pas Louis XV qui gouvernait réellement le royaume mais la Pompadour.

Il y a un certain recule à prendre sur ce qu'on nomme l'émancipation de la femme et le progrès en général, chaque époque se croit supérieur même en période de regression. Si on regarde l'histoire, notre société ressemble plus à une période de décadence que de progrès.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Le pire est qu'après avoir défendu la pédophilie, Cohn Bendit a continué sa carrière politique.

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