Mélancolie dans le hall d'une vieille gare

Prélude, imaginez :

Dans le hall d’une vieille gare,

sous une grande horloge ancienne,

un homme attend le cœur au bord des larmes…

Hall de la gare, où je traîne mon coeur,

où je suis seul, désemparé sans toi.

Tu es parti comme un acteur,

quittant la scène où il joua.

Sans te retourner, sans un mot d’espoir,

sans laisser, un instant ton regard

enlever à tes pas le son lourd du départ,

et donner à l’adieu la joie de l’ au-revoir.

C’ était donc un adieu et non un au-revoir,

je le savais déjà en cherchant ton regard.

L’ empreinte de toi quand j’irai au hasard,

mais tu n’as pas tué dans mon cœur l’espoir.

Et si j’attends sous cette horloge,

que recule les aiguilles du temps,

c’ est qu’ en moi se bousculent tant de choses

le passé, l’avenir et ce présent.

Ma mélancolie se complaît sans raisons,

à se bercer de rêves en écoutant tes pas.

Je serre dans mon cœur mes illusions,

je suis Quasimodo, tu es Esméralda.

C'est très beau :)

merci à vous d'aimer la poésie, bien souvent hélas

les poètes passent pour des débiles légers (et ce dans le meilleur des cas)

auprès de leurs amis et même de leurs propre famille.

cela me fait songer à une scène de "retour vers le futur" le 1 ou le 2 je sais plus...... non tant qu'il y aura des cons comme moi ou d'autres pour trouver un sens autre que simplement dire que ça fait penser à la comédie musicale notre dame de paris, il y aura toujours un petit quelque chose qui échappera à la communauté......

Auriez-vous,cher et très honorable correspondant, l'extrème amabilité de traduire votre brillant exposé en langue française.

Le coté Esmeralda et Quasimodo

Dans une histoire de chagrins d'amours passionnés et d'amours contrariés,

c'est bien souvent celui qui est rejeté qui est le plus malheureux,

ou c'est celui qui aime le plus qui est perdant :

une vieille chanson disait : " N'avoue jamais, oh non jamais : que tu aimes"

les poètes passent pour des débiles légers

Pourquoi leger ?

bleuhaine

Les poètes sont parfois vraiment plus que débile :

Déjà 7 jours sans boire et sans manger, car je ne suis toujours pas sorti de chez moi :

devant mon armoire à glace j'essaye tantôt la cravate vert- fluo, puis tantôt j'essaye le noeud-papillon couleur rose-bonbon...

je n'arrive toujours pas à me décider : la cravate ou le noeud-papillon ?

cela est très angoissant et me perturbe beaucoup... je n'arrive pas à prendre de décision...

je ne voudrai pas mourir sans prendre la bonne décision et faire le bon choix...

Pendant cette semaine, j'ai perdu plus de 10 Kg, je les cherche partout : j'ai pourtant regardé dans chaque pièce,sous les meubles

et même dans les lustres : j'ai toujours rien trouvé...

J'ai également demandé aux voisins, certains m'ont dit que cela ne les regardait pas et qu'ils ne veulent pas se mêler des affaires des autres,

certains voisins déclarent ne pas être au courant et d'autres accusent ouvertement le concierge qui est parait-il d'une origine douteuse

(d'après les rumeurs il s'agit d'un Marseillais naturalisé Français).

Sur le conseil d’un ami, je suis sorti pour me changer les idées et prendre un peu d’air frais. je me suis habillé avec mon beau costume orange

et j'ai mis aussi un chapeau de couleur rouge, j’ai finalement choisi le nœud-papillon couleur rose-bonbon ;

Je ne sais pourquoi mais cela provoque,sur mon passage, des accidents de voitures,de motos et de vélos.

Je suis en "garde à vue" à la Brigade de Gendarmerie, ils veulent m'inculper : "pour comportement mettant en danger la vie d'autrui"...

dés que je sortirai de prison je ne manquerai pas de venir vous dire un petit bonjour, sur le forum…

Un petit poème entre l'espoir et le fromage.

En fait, ce n'est pas un poème, ce n'est qu'un simple billet d'humeur,

ce n'est aussi qu'un furtif clin d'oeil, ce n'est également qu'un rapide trait d'humour loufoque !!!

:D

Ce fut, de nos nuits, la plus belle !

C'était, t'en souviens-tu, dans le petit hôtel

Où nous avait conduit le hasard, ce soir là,

Quand le désir l'ensorcela.

Saisis, quoiqu'encore hésitants,

Nous nous laissions aller concertés sans mot dire,

- Ici, nous raidissant ; là, soulevés d'autant -

Tant de réserve que de rires.

Quand le veilleur t'a éclairée

En nous dévisageant, j'ai vu que tu vivais

D'avance notre nuit...Et ton regard rêvait

Le duo qui s'enchanterait.

L'hôtel vibrait avec nos coeurs !

Dans le petit garni, saccadée, la lumière

Faisait danser des ronds sur le papier à fleurs,

Veillant l'amour la nuit entière.

F.Berthoumeau