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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Les notions de Bien et de Mal ont une dimension problématique, éventuellement oppressante. Je pense qu'il est utile de résoudre cette question afin d'aboutir à une morale plus libre.

On associe le bien et le mal à des comportements, des actions. C'est-à-dire qu'on considère que telle action est bonne et telle action est mauvaise. Mais il n'y a aucune raison a priori de décréter qu'une action est bonne ou mauvaise.

Parfois, c'est une forme d'évidence. Tuer est une action négative. Parfois, cela l'est moins. Voler, est-ce une action négative ? Les impôts sont une forme de vol institutionnalisé, et ils peuvent se justifier dans certaines mesures. Les riches se prennent pour une ethnie à qui on prendrait injustement de l'argent par discrimination. Mais l'impôt ne les vise pas pour leurs gènes, leur religion ou leur athéisme. Il s'agit de l'application d'une règle en fonction des revenus et du patrimoine. D'un autre côté, voler un pauvre, qui n'a déjà pas de quoi se nourrir, voilà de façon évidente une action négative.

L'évidence dont nous parlons vient de la conséquence des actions. Tuer est une action négative parce que cela entraine la mort d'une personne, la souffrance des proches etc. Voler un pauvre est une action négative parce que cela fait qu'il est encore plus démunis, dans la faim, la peur etc. Autrement dit, les êtres humains ont une valeur, et leur souffrance est à éviter.

Mais si une action a plusieurs conséquences différentes, est-elle positive ou négative ? Il semble qu'il faille composer. Si l'action a plus de conséquences positives que de conséquences négatives, on est tenté de considérer l'action comme bonne, et si l'action a autant de conséquences positives que négatives, on est tenté de la considérer comme neutre. Par exemple, si un homme offre un cadeau à une femme ayant un mari jaloux, il n'est pas évident que la joie de la femme de recevoir le cadeau soit plus importante que la souffrance que son mari lui fera subir, ou bien fera subir à l'homme généreux. On voit que dans certains cas, la générosité n'est pas une action positive.

De façon encore plus paradoxale, considérons un terroriste qui menace de tuer 100 personnes, et que la seule façon de l'arrêter soit de le tuer, ou de le blesser gravement, par exemple par un sniper. Si on ne le tue pas, 100 personnes meurent. Si on le tue avant qu'il mette sa menace à exécution, 1 seule personne meurt. Si on le tue après, 101 personnes meurent. Dans ce cas-là, l'action "la moins pire" est de tuer le terroriste avant son forfait. Ce n'est pas vraiment une action positive, mais comparativement à ne rien faire, cela fait +99 vies. Ainsi, une action a priori très négative, peut selon le contexte avoir des conséquences positives ou, dans le cas évoqué, empêcher des conséquences négatives.

Une action n'est donc pas bonne ou mauvaise dans l'absolu. Cela dépend du contexte. Ensuite, il y a des représentations associées à la notion de Bien et de Mal. Par exemple, dans une perspective religieuse, l'action négative val être associé au Diable et à une supposé empire du mal qui existerait en Enfer. C'est-à-dire qu'on suppose une unité du Mal, que tous les gens qui font des actions négatives agissent ensemble, de façon concertée, et dirigée depuis un arrière-monde. Or, exception fait des associations de malfaiteurs, il n'y a pas d'unité entre deux voleurs qui ne se connaissent pas. Si elle existait, ils pourraient faire des vols plus élaborés, et dans le même temps, seraient plus repérables. D'autre part, aucune interaction avec un autre monde n'a été constatée, donc l'hypothèse de arrière-monde semble erronée.

De façon semblable, les gens qui font du bien ne se concertent pas, à l'exception des associations caritatives ou bien d'autres associations qui font du bien à eux-mêmes, cela compte aussi dans le positif. Tout comme il n'y a pas d'arrière-monde pour le Mal, il n'y a pas non plus d'arrière-monde pour le Bien. A l'époque où la religion chrétienne régnait en occident, les rois étaient considérés comme représentant de Dieu, et donc tout empire, quoi qu'il fasse, était considéré comme un prolongement de l'empire du Bien. Pourtant, on a constaté les nombreuses actions négatives commises par les empires, y compris au nom de la religion, ne serait-ce que la persécution des gens qui avait un avis légèrement différent que le dogme.

Pas besoin d'entendre un dieu nous dire quoi faire pour effectuer une bonne action, il suffit de considérer par nous-mêmes que l'action est souhaitable et qu'on est prêt à prendre le temps de la faire. D'où l'utilité de déterminer ce qu'est une bonne action et ce qu'est une mauvaise action.

Nous avons vu plus haut qu'une action est évaluée par ses conséquences positives et négatives, et donc que les actions sont plus ou moins positives, plus ou moins neutres, plus ou moins négatives, plus ou moins entremêlées de positif et de négatif. On ne peut donc pas coller une étiquette Bien ou une étiquette Mal sur la plupart des actions sous prétexte qu'elle appartient à une liste d'actions considérées comme bonnes et une liste d'actions considérées comme mauvaises. Par contre, on peut mettre une étiquette avec une évaluation de l'action en fonction de ses conséquences : plutôt bonne, plutôt mauvaise, plutôt neutre, très bonne, très mauvaise. Cependant, même cela n'est pas toujours possible, parce que certaines actions sont souhaitables, même si elles ont des conséquences négatives, parce qu'elles empêchent des conséquences négatives plus importantes.

Au-delà des conséquences positives ou négatives se pose donc la question du choix. En effet, si plusieurs choix sont possibles, c'est en comparant le résultat des différentes actions qu'on détermine quel est le meilleur choix. Se pose alors la question de la connaissance. Si on ne connait pas la meilleur option, comment pourrait-on juger de l'action de quelqu'un ? Et si l'action est déterminée inconsciemment, comment pourrait-on juger d'un choix ?

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Membre, 79ans Posté(e)
Chauxneuve25 Membre 2 387 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
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Tout est relatif, mais il semble bien que certaines personnes ne soient nées que pour faire du mal et d'autres pour faire du bien.

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Membre, forumeur alchimiste/Honey, Posté(e)
Nightwish Membre 10 322 messages
forumeur alchimiste/Honey,
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si personne ne donnait de pouvoir à ceux qui nuisent, il n'auraient plus aucune raison de faire du mal

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Je pense que personne n'est jamais mauvais ou bon à 100%! Les circonstances, souvent, influencent ses actes et font que, par moment, ils deviennent incontrôlables! Par exemple, ce petit voleur qui voulait seulement manger et qui finit par tuer...il n'était pourtant pas si mauvais! Quant à celle-là qui, croyant bien faire, avertit son mari qu'il la trompe et déclenche ainsi un drame sanglant? Elle était pourtant bonne! Alors, effectivement juger ce qui est le bien et le mal, n'est pas très aisé! Mais,en ce qui nous concerne, il n'en reste pas moins que nous savons très bien, au fin fond de nos pensées différencier le bien du mal, sinon, nous n'éprouverions pas la honte ou le plaisir de nos agissements!

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Membre, 55ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 203 messages
Forumeur balbutiant‚ 55ans‚
Posté(e)

Existence : Mais il n'y a aucune raison a priori de décréter qu'une action est bonne ou mauvaise.

Genesiis : Ca dépend le champ de l'action et de l'a-priori : La volonté est-elle a-priori où incluse dans l'action ? La volonté de faire le mal (même si l'acte final est bon) est en soit un mal.

---

Existence : Parfois, c'est une forme d'évidence. Tuer est une action négative.

Genesiis : Pas selon le bushido. En cas de surpopulation, il peut être nécessaire de préserver l'écosystème en péril ; Ces erreues de gestion sont bien tristes.

---

Existence : voler un pauvre, qui n'a déjà pas de quoi se nourrir, voilà de façon évidente une action négative

Genesiis : J'imagine que vous n'avez pas envisagé la possession républicaine de l'espace publique : un mendiant, pour un certain bien être des autres citoyens, peut être amené à être dépossédé (par l'ordre publique, un comble) d'un espace publique : arrêté municipal excluant la mendicité à moins de 20 mètres de monayeurs automatiques. Bien des gens considèrent que c'e vol (d'espace publique a un pauvre) est un bien.

---

il me semble que ce sujet existe déjà et qu'il a reçu bien des réponses.

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Membre, Procrastinateur, 30ans Posté(e)
FANDENEGI3 Membre 1 518 messages
30ans‚ Procrastinateur,
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Voilà un sujet intéressant

Tout est question de relativité

Le bien indiscutable, est le bien universel, mais existe-t-il?

Parfois, c'est une forme d'évidence. Tuer est une action négative.

Là, c'est discutable

Imagine qu'un cambrioleur s'introduit chez toi, menaçant ta famille avec une arme

Toi, il ne t'as pas vu, tu es derrière lui et tu possèdes une arme à feu

Que fais-tu? Tu lui tires dessus? Ou tu préfères lui laisser la vie sauve et ainsi prendre un risque?

Dans le cas où tu le tues, est-ce vraiment une action négative? Certes, tu supprimes la vie à un homme, mais un cambrioleur, et tu sauves la vie à ta famille

Tout est relatif (le premier qui dit que mon exemple est bidon, gare à lui :D)

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Tout est relatif, mais il semble bien que certaines personnes ne soient nées que pour faire du mal et d'autres pour faire du bien.

Je doute que cela se joue à la naissance. L'éducation est essentielle dans cette histoire. Et puis, si on nait dans une famille de crapules (je ne donnerais pas de nom), on devient sans doute assez souvent une crapule pour faire plaisir à ses parents et puis parce que de toutes façon on est automatiquement mouillé dans ces histoires, ne serait-ce parce qu'on en a profité depuis la naissance. Il faut avoir beaucoup de caractère pour dire stop, je vais vivre une vie normale, honnête, et encore plus pour dénoncer sa propre famille.

Il y a des étapes de la vie plus ou moins importantes. D'après Maurice Berger, chef de service en psychiatrie, ex-professeur de psychologie et psychanalyste, tout se joue dès l'âge de 2 ans et à 3 ans, on peut constater les conséquences de problèmes de parentalité qui entraine une grande violence plus tard chez ses enfants. Il y aurait 3 qualités nécessaires pour éviter ces troubles : l'empathie, être une figure d'attachement sécurisante, et être capable de jouer avec son enfant dès qu'il est bébé.

Mais,en ce qui nous concerne, il n'en reste pas moins que nous savons très bien, au fin fond de nos pensées différencier le bien du mal, sinon, nous n'éprouverions pas la honte ou le plaisir de nos agissements!

Je ne pense pas que ce soit aussi évident. Pour savoir si on fait le bien ou le mal, il faut avoir de la connaissance. Avec de l'empathie par exemple, on peut imaginer ce que ressent autrui, et puis il faut arriver à se représenter les conséquences possibles et prendre le temps de le faire.

Ensuite, on peut ressentir de la honte ou du plaisir non pas parce que ce sont des bonnes ou mauvaises actions, mais parce que ces actions sont valorisées ou dévalorisées par la société.

Le bien indiscutable, est le bien universel, mais existe-t-il?

Il n'est pas une chose, donc il n'existe pas. Il peut être une direction, mais il n'est pas unique, parce qu'il y a plusieurs façons d'être heureux ou de rendre les gens heureux.

Parfois, c'est une forme d'évidence. Tuer est une action négative.

Là, c'est discutable

Imagine qu'un cambrioleur s'introduit chez toi, menaçant ta famille avec une arme

Toi, il ne t'as pas vu, tu es derrière lui et tu possèdes une arme à feu

Que fais-tu? Tu lui tires dessus? Ou tu préfères lui laisser la vie sauve et ainsi prendre un risque?

Dans le cas où tu le tues, est-ce vraiment une action négative? Certes, tu supprimes la vie à un homme, mais un cambrioleur, et tu sauves la vie à ta famille

C'est précisément ce que je développe. La mort est négative, donc il y a une conséquence négative. Si on ne fait rien, il se peut qu'il y ait une conséquence négative encore plus grande. Donc, quoiqu'on fasse, il y a des conséquences négatives. Donc l'action est négative. Pourtant le choix, lui, peut être positif, puisqu'on choisit le moins négatif parmi les possibles.

Sinon, juste pour te contredire, tu peux aussi menacer avec l'arme, c'est plutôt intimidant, donc y a sans doute moyen de faire sortir le cambrioleur dans ce cas-là et que tout se finisse sans heurt. Pour les plus courageux, il est possible de lui mettre des menottes. Et pour ceux qui visent bien, ils peuvent lui tirer dans les jambes. Il me semble que légalement, si tu le tues alors que le danger n'est pas avéré, tu n'es plus en légitime défense mais coupable d'homicide pas involontaire.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Je crois, Existence, que tu compliques trop les choses! Rien ne me semble acquis, ni par la naissance, ni par l'éducation! Bien sûr, cela peut jouer, mais si tu regardes combien d'enfants n'ont pas le même point de vue que leurs parents, combien se démarquent également des principes qui leur ont été inculqués...j'en vois tous les jours qui sont tout le contraire et qui font, d'ailleurs, le désespoir de leur famille! Nous avons en nous, la possibilité de juger, de distinguer le bien du mal, de ne pas être des moutons, seulement bons à dire amen à tout! La société, si elle est injuste, n'oublions tout de même pas que c'est nous qui la faisons, que nous en faisons partie et que nous avons notre part de responsabilité dans le fait qu'elle soit ce qu'elle est!

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Un livre intéressant sur le sujet :

par-dela-le-bien-et-le-mal_couv.jpg

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je crois, Existence, que tu compliques trop les choses! Rien ne me semble acquis, ni par la naissance, ni par l'éducation!

Considérer que les choses sont acquises est plutôt une hypothèse simple que compliquée. Mais je n'affirme pas que nous sommes formatés définitivement. En effet, nous avons plus ou moins de probabilités de sortir des schémas mentaux. D'autre part, je parlais des problèmes de comportement de violence extrême.

Je cite :

La quasi-totalité des enfants et préadolescents auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout petits, le plus souvent par leurs parents, à des relations particulièrement défectueuses entraînant des traumatismes relationnels précoces

Maurice Berger, Voulons-nous des enfants barbares

Bien sûr, cela peut jouer, mais si tu regardes combien d'enfants n'ont pas le même point de vue que leurs parents, combien se démarquent également des principes qui leur ont été inculqués...

Il y en a, mais pas tellement que cela. Par exemple, la religion des parents ou la façon de penser héritée de la religion détermine en grande partie la religion des enfants et la façon de penser. Dans notre société judéo-chrétienne, nombreux sont ceux qui se disent athée, mais qui ont un fait une façon de penser chrétienne, se considérant comme subordonnés à ceux qui croient, supposés plus proches de Dieu, ou bien construisant sans faire appel explicitement à la religion une éthique extrêmement proche de la religion. Je cite :

la charité, la tempérance, la compassion, la miséricorde, l'humilité, l'amour du prochain, le pardon des offenses, l'autre joue tendue quand on est frappé une fois, le désintérêt pour les biens de ce monde, l'ascèse éthique qui récuse le pouvoir, les honneurs, les richesses comme autant de fausses valeurs qui détournent de la sagesse véritable

Michel Onfray, Traité d'athéologie

j'en vois tous les jours qui sont tout le contraire et qui font, d'ailleurs, le désespoir de leur famille!

Les contraires sont proches. Par exemple la religion intègre son contraire, Satan. On peut être enfermé par la recherche du contraire.

elle est injuste, n'oublions tout de même pas que c'est nous qui la faisons, que nous en faisons partie et que nous avons notre part de responsabilité dans le fait qu'elle soit ce qu'elle est!

Schéma assez chrétien de culpabilité collective consistant à retourner la colère sur les questions collective contre soi-même. Comme variante, il y a aussi de dire à quelqu'un d'insoumis qu'il s'oppose à la collectivité toute entière au lieu d'entrer dans une argumentation construite ou de donner son avis personnel.

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Membre+, Fervent utopiste, 36ans Posté(e)
mdr Membre+ 5 594 messages
36ans‚ Fervent utopiste,
Posté(e)

Les notions de Bien et de Mal ont une dimension problématique, éventuellement oppressante. Je pense qu'il est utile de résoudre cette question afin d'aboutir à une morale plus libre.

On associe le bien et le mal à des comportements, des actions. C'est-à-dire qu'on considère que telle action est bonne et telle action est mauvaise. Mais il n'y a aucune raison a priori de décréter qu'une action est bonne ou mauvaise.

Je n'ai pas lu plus loin que cela, désolé. Parce que je ne suis pas d'accord avec la phrase en gras.

Chacun sait au fond de lui ce qui est mal et ce qui ne l'est pas. Cela se résumerait par "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse", qui est une notion aussi basique que connue.

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Membre, 55ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 203 messages
Forumeur balbutiant‚ 55ans‚
Posté(e)

Ah si on prend des exemples de meurtres légitimes, permettez que je vous conseille le film "Le vieux fusil" avec Romy Schneider et Philippe Noiret. A ne pas regarder avant que son caractère soit formé, sous peine de cauchemars. (je ne sais pas comment insérer l'affiche du film)

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

51439RPAB8L._SL500_AA300_.jpg

C'est un film dur et marquant. Très bien joué.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Chacun sait au fond de lui ce qui est mal et ce qui ne l'est pas.

Même réponse qu'à cosette2 :

Je ne pense pas que ce soit aussi évident. Pour savoir si on fait le bien ou le mal, il faut avoir de la connaissance. Avec de l'empathie par exemple, on peut imaginer ce que ressent autrui, et puis il faut arriver à se représenter les conséquences possibles et prendre le temps de le faire.

Ensuite, on peut ressentir de la honte ou du plaisir non pas parce que ce sont des bonnes ou mauvaises actions, mais parce que ces actions sont valorisées ou dévalorisées par la société.

Cela se résumerait par "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse", qui est une notion aussi basique que connue.

Cette notion est peut-être connue parce qu'elle est simple, mais cela n'en fait pas pour autant une vérité. La notoriété n'est pas un indice de vérité. Cela dit, elle met en avant la notion d'empathie, mais de façon très particulière, puisque cela suppose que nous sommes pareils. Or nous sommes tous différents, quelque chose pourra être blessant pour une personne et pas une autre. D'autre part, l'intensité des réactions n'est pas forcément là même non plus. Par exemple, une personne peut réagir violemment, se mettre en colère, alors qu'une autre peut simplement dire qu'elle est vexée. Ensuite, les actions n'ont pas forcément une répercussion directe sur les gens, les gens sont interdépendants, et par exemple, favoriser une personne peut être vu comme une bonne action par la personne favorisée et pas par une autre personne qui se sent lésé.

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Membre, 107ans Posté(e)
l empereur Membre 1 021 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Par delà le bien et le mal!

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Membre, 57ans Posté(e)
noureddine2 Membre 3 996 messages
Forumeur activiste‚ 57ans‚
Posté(e)

Chacun sait au fond de lui ce qui est mal et ce qui ne l'est pas. Cela se résumerait par "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse", qui est une notion aussi basique que connue.

ma theorie sur le choix entre le bien et le mal c'est comme un jeu d'echec.

si on n'a aucun choix qu'entre deux mal , on choisit le mal le plus faible .

si on a le choix entre deux biens , on choisit le bien le plus fort .

meme si le choix est quelque fois difficile .

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Membre, Procrastinateur, 30ans Posté(e)
FANDENEGI3 Membre 1 518 messages
30ans‚ Procrastinateur,
Posté(e)

Le bien et le mal existent bel et bien, mais leur définition diffèrent selon chacun

On ne peut pas donner une définition universelle, cela n'aurait aucune signification

C'est à chacun, par l’expérience, de déterminer selon nous ce qui est bien ou mal

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Membre, 55ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 203 messages
Forumeur balbutiant‚ 55ans‚
Posté(e)

Le bien et le mal ne s'apprécient justement qu'à long terme.

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Membre, Stiffleuse, 35ans Posté(e)
Girl-Magie75 Membre 2 942 messages
35ans‚ Stiffleuse,
Posté(e)

tout est relatif, mais il semble bien que certaines personnes ne soient nées que pour faire du mal et d'autres pour faire du bien: ils ont choisi leur chemin.

Non mais bon le bien et le mal c'est une conception de l'homme car les animaux et les insectes n'ont pas de bien , ni de mal, ils ont pas assez évoluer,bref

Mais bon après tout régit dans les actes pour dire si tel actes est bon ou mal

LE MAL: c'est le viol, etc etc, le meurtre, mais bon si cette personne l'a fais pour sauver sa famille, surement l'acte sera considéré comme bon.

LE BIEN : c'est être pacifiste contre la violence c'est tout

C'est tout lol

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Membre, 35ans Posté(e)
-stephanie- Membre 60 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Les notions de Bien et de Mal ont une dimension problématique, éventuellement oppressante. Je pense qu'il est utile de résoudre cette question afin d'aboutir à une morale plus libre.

on est oppressé par ces notions que lorsque on est face à un choix : cela nous permet de faire le bon choix (ou le choix le moins pire) et de se sentir coupable si on fait le mauvais (on peut alors se repentir, demander le pardon, en tirer une leçon et ne pas recommencer)

ça n'est pas problématique au contraire ça permet de choisir.

si la morale devient plus libre alors cela signifie qu'on est plus libre de faire les mauvais choix et qu'il y aura moins de conséquences. je suis pas sur que ce soit très positif.

On associe le bien et le mal à des comportements, des actions. C'est-à-dire qu'on considère que telle action est bonne et telle action est mauvaise. Mais il n'y a aucune raison a priori de décréter qu'une action est bonne ou mauvaise.

tu sous entent que le bien et la mal sont relatifs : c'est faux. si tu as raison dans ce cas c'est la porte ouverte à tout : pour moi ceci est bien pour toi ceci est mal, chacun son point de vu...dans ce cas comment rendons nous une décision de justice par exemple?

Parfois, c'est une forme d'évidence. Tuer est une action négative. Parfois, cela l'est moins. Voler, est-ce une action négative ? Les impôts sont une forme de vol institutionnalisé, et ils peuvent se justifier dans certaines mesures. Les riches se prennent pour une ethnie à qui on prendrait injustement de l'argent par discrimination. Mais l'impôt ne les vise pas pour leurs gènes, leur religion ou leur athéisme. Il s'agit de l'application d'une règle en fonction des revenus et du patrimoine. D'un autre côté, voler un pauvre, qui n'a déjà pas de quoi se nourrir, voilà de façon évidente une action négative.

les impôts c'est une participation au fonctionnement de la société, c'est une règle, si on en comprend la fonction on s'y soumet sans avoir un sentiment d'injustice.

en effet c'est une discrimination : on discrimine les riches des pauvres. une discrimination n'est pas forcement injuste.

L'évidence dont nous parlons vient de la conséquence des actions. Tuer est une action négative parce que cela entraine la mort d'une personne, la souffrance des proches etc. Voler un pauvre est une action négative parce que cela fait qu'il est encore plus démunis, dans la faim, la peur etc. Autrement dit, les êtres humains ont une valeur, et leur souffrance est à éviter.

Mais si une action a plusieurs conséquences différentes, est-elle positive ou négative ? Il semble qu'il faille composer. Si l'action a plus de conséquences positives que de conséquences négatives, on est tenté de considérer l'action comme bonne, et si l'action a autant de conséquences positives que négatives, on est tenté de la considérer comme neutre. Par exemple, si un homme offre un cadeau à une femme ayant un mari jaloux, il n'est pas évident que la joie de la femme de recevoir le cadeau soit plus importante que la souffrance que son mari lui fera subir, ou bien fera subir à l'homme généreux. On voit que dans certains cas, la générosité n'est pas une action positive.

le raisonnement est logique mais on est pas en math (1+) + (1-) = O; (1+) + (1+) = 2. 2>0.....

si un homme offre un cadeau à une femme ayant un mari jaloux : il l'a pousse à l'adultère!?

la souffrance que son mari lui fera subir, ou bien fera subir à l'homme généreux. -> un marie trompé et jaloux est il toujours violant? non. il peut faire un autre choix et agir "bien" essayer de comprendre pourquoi ça femme le fait cocus par exemple...

chacun est responsable de ses actes :

- l'homme d'avoir offert un cadeau à une femme marié

- la femme marié de s'être marié et d'avoir accepter le cadeau

- l'homme marié de ça réaction

l'homme qui offre le cadeau n'est pas responsable des réactions de la femme et de son marie.

De façon encore plus paradoxale, considérons un terroriste qui menace de tuer 100 personnes, et que la seule façon de l'arrêter soit de le tuer, ou de le blesser gravement, par exemple par un sniper. Si on ne le tue pas, 100 personnes meurent. Si on le tue avant qu'il mette sa menace à exécution, 1 seule personne meurt. Si on le tue après, 101 personnes meurent. Dans ce cas-là, l'action "la moins pire" est de tuer le terroriste avant son forfait. Ce n'est pas vraiment une action positive, mais comparativement à ne rien faire, cela fait +99 vies. Ainsi, une action a priori très négative, peut selon le contexte avoir des conséquences positives ou, dans le cas évoqué, empêcher des conséquences négatives.

à encore des math!

le terrorisme est un cas particulier : le terroriste se bat pour une cause qui est juste à ces yeux.

le sniper tue le terroriste car ça lui parait juste (ou juste parce qu'il doit obéir aux ordres).

la foule applaudie car le méchant terroriste perd et les gentils menacés injustement gagnent....

en tout cas tuer c'est mal. point. c'est sur que mathématiquement il vaut mieux tuer le terroriste mais bon les math....

Une action n'est donc pas bonne ou mauvaise dans l'absolu. Cela dépend du contexte. Ensuite, il y a des représentations associées à la notion de Bien et de Mal. Par exemple, dans une perspective religieuse, l'action négative val être associé au Diable et à une supposé empire du mal qui existerait en Enfer. C'est-à-dire qu'on suppose une unité du Mal, que tous les gens qui font des actions négatives agissent ensemble, de façon concertée, et dirigée depuis un arrière-monde. Or, exception fait des associations de malfaiteurs, il n'y a pas d'unité entre deux voleurs qui ne se connaissent pas. Si elle existait, ils pourraient faire des vols plus élaborés, et dans le même temps, seraient plus repérables. D'autre part, aucune interaction avec un autre monde n'a été constatée, donc l'hypothèse de arrière-monde semble erronée.

"Une action n'est donc pas bonne ou mauvaise dans l'absolu." -> ben si le bien et le mal sont des notions absolues

"Ainsi, une action a priori très négative, peut selon le contexte avoir des conséquences positives ou, dans le cas évoqué, empêcher des conséquences négatives." -> tuer le terroriste c'est tuer une personne c'est mal. peut être qu'on aurait pue le capturer?

'D'autre part, aucune interaction avec un autre monde n'a été constatée, donc l'hypothèse de arrière-monde semble erronée." :

"quand le diable voudra vous manipuler il vous fera croire qu'il n'existe pas.:dev:

De façon semblable, les gens qui font du bien ne se concertent pas, à l'exception des associations caritatives ou bien d'autres associations qui font du bien à eux-mêmes, cela compte aussi dans le positif. Tout comme il n'y a pas d'arrière-monde pour le Mal, il n'y a pas non plus d'arrière-monde pour le Bien. A l'époque où la religion chrétienne régnait en occident, les rois étaient considérés comme représentant de Dieu, et donc tout empire, quoi qu'il fasse, était considéré comme un prolongement de l'empire du Bien. Pourtant, on a constaté les nombreuses actions négatives commises par les empires, y compris au nom de la religion, ne serait-ce que la persécution des gens qui avait un avis légèrement différent que le dogme.

"la religion chrétienne régnait en occident, les rois étaient considérés comme représentant de Dieu, et donc tout empire, quoi qu'il fasse, était considéré comme un prolongement de l'empire du Bien". nous faisons toujours partie de l'axe du bien : nous luttons contre les méchants terroriste en les tuants et en jetant leur corps à la mer (après avoir fait une prière tout de même):sleep:

Pas besoin d'entendre un dieu nous dire quoi faire pour effectuer une bonne action, il suffit de considérer par nous-mêmes que l'action est souhaitable et qu'on est prêt à prendre le temps de la faire. D'où l'utilité de déterminer ce qu'est une bonne action et ce qu'est une mauvaise action.

"D'où l'utilité de déterminer ce qu'est une bonne action et ce qu'est une mauvaise action." t'inquiète, t'as pas besoin de te prendre la tête : on fait parti de l'axe du bien comme au moyen age : on par donner la démocratie aux peuples de sauvages (les noir, les arabes tout ça). (voir Libye)

Nous avons vu plus haut qu'une action est évaluée par ses conséquences positives et négatives, et donc que les actions sont plus ou moins positives, plus ou moins neutres, plus ou moins négatives, plus ou moins entremêlées de positif et de négatif. On ne peut donc pas coller une étiquette Bien ou une étiquette Mal sur la plupart des actions sous prétexte qu'elle appartient à une liste d'actions considérées comme bonnes et une liste d'actions considérées comme mauvaises. Par contre, on peut mettre une étiquette avec une évaluation de l'action en fonction de ses conséquences : plutôt bonne, plutôt mauvaise, plutôt neutre, très bonne, très mauvaise. Cependant, même cela n'est pas toujours possible, parce que certaines actions sont souhaitables, même si elles ont des conséquences négatives, parce qu'elles empêchent des conséquences négatives plus importantes.

plutôt bonne, plutôt mauvaise, plutôt neutre, très bonne, très mauvaise. ou pour être plus précis sur une échelle de 1 à 10 (les math);)

Au-delà des conséquences positives ou négatives se pose donc la question du choix. En effet, si plusieurs choix sont possibles, c'est en comparant le résultat des différentes actions qu'on détermine quel est le meilleur choix. Se pose alors la question de la connaissance. Si on ne connait pas la meilleur option, comment pourrait-on juger de l'action de quelqu'un ? Et si l'action est déterminée inconsciemment, comment pourrait-on juger d'un choix ?

on prend ses décisions en son âme et conscience en ce demandant qu'est ce qui est bien qu'est ce qui est mal. parfois le choix est limiter : faut faire avec. on fait quelque chose de mal, bon on se sens coupable. c'est normal.

si on fait quelque chose de mal parce qu'on a pas vraiment le choix cette action est toujours mal mais Dieu comprendra pourquoi on l'a fait : le pardon existe.

par contre dire que ce qu'on fait de mal c'est pas si mal que ça : là c'est grave! ça veut dire qu'on fait semblent de ne pas connaitre la différence entre le bien et le mal -> on ment et on enlève le sentiment de culpabilité .

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