un jour = une histoire

L'artiste ...

Derrière mon rideau j'ai le coeur qui bat,

je passe ma tête légèrement, j'ouvre de grands yeux,

moi qui croyais me retrouver devant quelques

personnes, voilà que c'est salle comble.

Mes jambes flageolent, mon estomac

se tord, la pression monte, je sue,

mince c'est pas le prince charmant

que je vais attirer mais un essaim

de mouches si je continue à perler .

Mon public m'attend 'c'est pas le moment

que je défaille, je prends une bonne inspiration

et j'avance, tête haute, poitrine en avant,

fière d'aller me livrer. Mon pied se prend

dans une corde, je vacille, me raccroche

aux rideaux, ils se détachent et c'est avec

lourdeur que je m'écrase sur la piste,

enchevêtrée, mon impro est un fiasco

mais mon ridicule a été couronné.

Etre une star n'est pas donné à tout le monde

donc mieux vaut que je retourne dans l'ombre ..

Que de poésie, et que de beauté!

Les mots me manquent pour exprimer

Ce qui semble hanter mes pensées.

Peut-être l'ais-je mérité?

Difficile, au fond, de m'en assurer,

Sans pourchasser mes futiles idées.

Je ne dis pas que me lire est digne d'intérêt.

Je ne dis pas non plus qu'il le faudrait.

En fait, je crois l'essentiel résiderait

Plutôt en un prochain, et définitif, arrêt.

De quoi? Dites-le moi. Où est la dignité

Qui, autrefois, donnait à s'alarmer

Contre des forces qui nous horrifiées?

Où suis-je? Qui suis-je? Est-ce la finalité?

Réfléchir, c'est un peu s'emmurer,

S'user à des connaissances désabusées.

le public

je suis venu assister à un spectacle

en ai payé le prix à l'entrée ai raclé

mes économies mais l'on ne mélange

arts et argent si bien que les louanges

du garçon de salle me semblent sages

comme une mésange la main de la fille

a empoigné mes billets de banque ; es

arts martiaux cette fille elle est ; les quilles

ce sont ces sièges sur un desquels

comme un chien savant vais choir

la lumière tamisée se tarit ; un loir

je ne serai devant l'écran de cinéma

agents du spectacle, à l'écran, ha ha

ce ne sont des flics et mes meurtrières

pensées partiront en fumée...

C'était....

La foire de Pâques dans ma ville!

Nous étions quelques filles,

Parties nous amuser,

Envie de rire, chanter, danser...

Le coeur plein de gaieté!

Et, à peine arrivées,

Nous voici chahutées

Par quelques gars un brin éméchés...

Nos sacs avaient volé,

Contenus dispersés...

Nous nous sommes enfuies

Sans voir un seul regard ami...

Fête bien manquée,

Et, de plus, clé égarée...

Obligée de réveiller la maisonnée

Afin de pouvoir rentrer...:blush:

Je passe vous lire et vous remercier pour toutes ces belles histoires.

Je ne suis pas assez douée pour écrire comme Cosette me l'a demandé, mais j'apprécie beaucoup!:)

Il n'y a pas être douée, seulement à en avoir la volonté. Laisse-toi aller, c'est tout ce que je peux te conseiller, et je ne peux rien faire de mieux pour t'y motiver!

Au plaisir :)

Merci pour tes encouragements Jedino. Pour l'instant je lis un peu chaque fois que je passe et après je verrai si j'ai quelque chose à raconter!

Regards intérieurs

Etre spectateur de sa vie

Regarder au-delà de ses soucis

S'interroger sur ses propres envies

Sur ses désir endormis

Se demander qui nous sommes vraiment

Qui on aime sincèrement

Se remettre en question

Se demander quelle opinion

Les autres ont de vous

S'ils comprennent que des êtres fous

Dorment au fin fond de nous...

Parce que nous sommes rien et tout

Des oxymores

La vie et la mort...

Drôles d'humains

Cherchant désespérément tout et RIEN...

Allumer. Réagir. Éteindre. Descendre. Ces mots ne servent à rien. Pas dans cet ordre. Pas dans ces positions se voulant particulières. C'est comme parler d'une noirâtre blancheur : ça n'a aucun sens. Pourquoi en faudrait-il, me diriez-vous? J'en sais rien. Non, vraiment. D'ailleurs, j'écris plus par nécessité que par envie, aujourd'hui. Rien à refouler. C'en est presque chiant. Quand t'as rien à dire, tu ferais mieux de te taire. Une vérité immuable, que celle-ci. Pas de bol, je suis un con. Alors, je roucoule quelques conneries, histoire de faire le mariole, et même si personne ne les lira, bien que je m'en fous complètement, je trouve ça pitoyable, là. Comment peut-on se faire chier à trouver un style qui n'a aucune sorte d'importance, finalement? Enfin, un style. Un bien grand mot pour ce qui n'en mérite pas. Quoi que le fait que décrire les choses m'emmerdent me donne un côté vide et bancal. Je crois que le rêve, d'un auteur ou d'un écrivain, d'un vrai, j'entends, c'est d'écrire un texte, un poème, ou une histoire, qu'importe, qui ne sera pas un hymne à la littérature et aux lettres, mais à aux sons et à la musique. Ouai, écrire, c'est la musique de ceux qui sont sourds. Ou pas. Mais cela n'importe pas. Moi, ce que je veux trouver, dans les phrases, les livres, ce n'est pas tant une idée qu'une danse pour ma pensée, un vrai massacre pour mon encéphale qui ne saura le supporter. Moi, ce que je cherche, quand je lis quelqu'un, c'est me flinguer la cervelle. Et, je vous l'accorde, ça, c'est très con. Mais bon. On fait avec ce qu'on a, comme on dit, même si, souvent, on aimerait avoir, surtout. N'empêche, je me demande si je n'ai jamais eu autre chose que des questions comme matière à réfléchir, à m'occuper. L'expérience de ma vie, ce sera surement celle qui consistera à voir comment un manchot réagira au beau milieu d'un groupement de pingouins. Ou inversement, je ne sais pas, et je m'en fous. Je ne suis pas le premier, et pas le dernier, loin de là : y'a bien des philosophes qui se sont amusés à nous imaginer parfaitement sauvages, hors de toutes sociétés. A côté, moi, j'ai rien d'un illuminé. Je manque pas pour autant de volonté pour éclairer un truc, hein, n'en doutez pas. Ah ouai, je me vois très bien sur un immeuble avec ma torche allumée et mon petit air disant : "je vous l'avais dit, je suis un lampadaire, un vrai taré". A vous de voir si j'ai finis par sauter, ou non, après. Moi, je ne sais pas quoi en penser.

Et toujours l'espoir de lendemains qui chantent

Eternels voyageurs que l'eau de la rivière enchante

Incorrigibles rêveurs aux idées vagabondes

Désireux de parcourir le monde...

Pauvres adolescents qui furent des enfants

Puis qui devinrent grands

Ayant toujours envie d'atteindre les étoiles

Modèles aux poses évocatrices sur la toile,

Aattachées par des chaînes...

Et jeunes hommes enthousiastes et rieurs

Se demandant comment cueillir ces fleurs...

Questionnements toujours

Ardeurs, désirs, départ, retour...

C'est la vie qui s'enfuit

Avec toutes ses envies...

erreur désolé

bonjour a tous,

de retour après une longue absence. . .

j'ai passer une belle semaine,

ou plutôt un bon début de semaine

il y a quelque chose de spéciale dans l'aire,

une présence qui se fait sentir,

qui? quoi ? je ne saurait vous dire pour l'instant

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je suis contant de voir que les habitués sont toujours présent : morphee, jedino belalex et bien sur cosette!

ça fait plaisir de vous lire de nouveau

Je suis désolé pour le post précédent je me suis trompé de compte !

Bonjour Blase! Contente de te retrouver parmi nous...

Bonjour Beach boy, passage du Sage Socrate qui tinte bien à mon oreille...

et si chacun pouvait lui rendre sa pareille...

Vos écrits me font souvent un bien fou...:)

Au gré du vent...

Une feuille voletait...

De mon cahier, détachée,

Emportée par le vent

Sur la tête d'un passant!

Je me précipitais!

Trop tard, elle était

Déjà repartie,

Toute pleine de vie...

Et je courais en vain,

Elle se moquait de loin...

M'attendant, me narguant,

Se posant, s'envolant...

Ennuyée, désolée, fatiguée,

Sur un banc, je m'assieds!

Et, soudain, comme un gentil lutin,

Sur mes genoux...revint...

Vous savez, les fleurs, c'est chouette à regarder. Certes, certaines sont capricieuses et demandent un entretien quotidien. Mais, quand elles se font belles de toutes leurs couleurs, on se dit aisément que ces labeurs ordinaires en valaient bien la peine. Car, enfin, comment peut-on regretter pareil ballet? Sincèrement, il faut s'en donner à coeur, s'accrocher en chaque heure. C'est là le chemin le plus direct vers la paix, intérieure, ou non. A vous de voir, après, si vous souhaitez pouvoir cueillir en toute légitimité, plutôt que de chercher fébrilement chez le voisin d'à côté s'il n'y a rien à y voler. La différence se fera sur votre estime et votre sérénité. On n'est jamais vraiment heureux lorsqu'on s'empare du bonheur d'un autre. Qu'est-ce que vous en pensez?

J'adore contempler mes fleurs, mais, sais-tu Jedino que je déteste les cueillir?

et il ne me viendrait pas à l'idée non plus d'aller cueillir celles du voisin...:blush:

alors, il m'arrive souvent d'aller chez le fleuriste pour m'offrir ce bouquet que l'on ne m'offre plus...de le mettre dans un vase et de le contempler! Comme ça, mes belles roses peuvent fleurir tranquilles et s'épanouir dans mon petit jardin!

et pour ceux qui n'ont pas les moyens d'aller chez le fleuriste, plein de fleurs des champs, à la belle saison, font un magnifique bouquet!

+1 cosette , plutôt mourir que de cueillir une fleurs de mon jardin :)

Oh mais je n'entendais pas cueillir la fleur réellement! Seulement la cueillir du regard... :D

Mais, pour ma part, les fleurs, c'est pas mon truc

La sagesse? ce serait

De ne plus penser,

De faire le vide en mon esprit,

De partir loin d'ici...

D'oublier ce qui a été

Et ne sera plus jamais...

Ah, si seulement

Je pouvais être sage un moment...

Zapper mes souvenirs

Passer mon temps à rire...

Me moquer de tout et surtout de moi,

Me dire "ceci est derrière toi"...

Mais, voilà, je ne serai jamais sage,

C'est pourquoi, j'écris encore cette page...