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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Nos écrits...

Histoires vraies,

Histoires inventées,

Parfois seulement quelques pensées...

Telles des ombres volées

Au temps passé,

Vous venez épancher,

Sur ces pages figées,

Un peu de vous,

Un peu de nous...

C'est difficile souvent de se retenir

Et d'essayer de sourire,

Malgré une douleur au coeur!

Nous avons un peu peur

De nous ridiculiser,

De montrer des côtés

Trop difficiles à dévoiler...

Peur aussi de faire pitié...

Etres inconstants,

Dont l'humeur change tant,

Un jour vous êtes présents,

Un jour vous êtes absents...

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Invité ella voyage
Invités, Posté(e)
Invité ella voyage
Invité ella voyage Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Cosette :)

J'aime bien ce que tu écris, c'est très juste.

Merci aussi à David

J'ai bien aimé lire "L'air du vent" et regarder la video

Pour aujourd'hui, pardon, mais je n'ai pas d'écrit à donner

Juste un petit passage amical ici

Bonne soirée!

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Mais est-ce problématique si nous sommes si volatiles? Ou devrais-je dire plutôt, n'est-ce pas là une heureuse nouvelle? Souvent, nous écrivons pour laver nos peines. Aussi triste cela est-il, lorsque personne ne trouve à écrire, c'est que, quelque part, tout le monde ne va pas si mal, pour ne pas dire bien. Nous sommes néanmoins d'accords : dire que les gens n'écrivent que pour cette raison reviendrait peut-être à conjecturer cet art. Peu importe, je n'ai pas l'intention de tenter vainement d'en disserter seul, là.

C'est pas toujours facile, d'écrire. On ne sait pas forcément comment le dire, et lorsqu'on le sait, on ne sait pas quels mots choisir. C'est d'autant plus difficile qu'on se trouble l'esprit avec le souci inutile de craindre la modification du sens de notre pensée. D'un point de vue logique, une erreur de ce type est dramatique. Dans les faits, cela n'a pas la moindre importance. Bien sûr, l'idéal serait d'être compris et estimé par l'autre qui vous exprimera son désarroi face à votre éventuel style. Mais, l'essentiel réside dans sa propre satisfaction, dans son contentement personnel. L'écriture reste un acte égoïste qu'on ouvre timidement, jamais trop, afin de s'exprimer tel que l'on est. L'écriture, c'est un peu la parole du muet, de celui qui ne sait transcrire ses émotions par les sons. Et en cela, c'est beau.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Prenez une pièce, et lancez-là : vous aurez une chance sur deux d'obtenir un face. Prenez un dé, et lancez-le : vous aurez une chance sur six d'obtenir un six. Lancez-en deux dés, et vous aurez une chance sur trente-six d'obtenir un six. Qu'est-ce que cela nous apprend? En fait, rien. La chance qu'un événement arrive n'a aucune importance, puisque chaque relance est un nouveau recommencement. Autrement dit, nous pouvons ne jamais l'obtenir. Bien sûr, selon les lois de la probabilité, cet événement est peu probable. Avec n lancés, nous finirons par avoir deux six. Prenez la caryogamie : la probabilité que ce spermatozoïde entre dans cet ovule tient du miracle, ou presque, car des événements environnants viennent influer sur cette "chance", ce hasard : la proximité des gamètes, la facilité de passage, la stérilité, ou non, sa position parmi l'ordre des arrivées, etc. Vu ainsi, le hasard peut prendre la forme d'un déterminisme dont on ignore les événements dits "logiques". Maintenant, la question reste de savoir si la logique est conforme à la réalité. Apparemment, oui, puisqu'elle semble expliquer, s'adapter, et s'imbriquer parfaitement avec ce qui nous entoure. Mes arguments sont maigres pour montrer que la logique n'est aucunement apte à décrire la réalité : au mieux en est-elle un schéma vraisemblable. Le souci premier de la démonstration réside d'ailleurs dans le fait qu'elle use de ce qu'elle cherche, ici, à démanteler, ce qui en soit est paradoxal : détruire la logique en tentant de l'utiliser pour y parvenir relève du délire. C'est pourquoi m'atteler à une tâche qui me dépasse de loin n'a pas de sens. Puis, pour quelle raison devrais-je faire croisade contre cela, alors que je ne cesse d'en utiliser la vertu à travers la construction de mes mots et de mes phrases? L'homme a cette chance à la probabilité certaine de savoir expliciter mille caractéristiques qui lui appartiennent sans jamais avoir la moindre possibilité d'y changer lorsqu'elles sont mauvaises. Nous apprenons pour mieux ignorer.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Merci Ella de ce petit passage amical ;)

Jedino, j'aime cette phrase "nous apprenons pour mieux ignorer"...

Combien elle me parait pertinente et juste...

Nous apprenons sans cesse!

Et puis, nous mettons ce savoir dans un coin de notre mémoire...

Qu'en restera-t-il au bout de quelques années?

Je me souviens si bien de cet ami qui cherchait avec intensité son identité!

C'était quelqu'un de bien qui aimait la vie et ses concitoyens...

Il avait fait un tas d'études, c'était un érudit...

Et, il ne se souvenait plus et se torturait pour savoir quel jour il était né...

Pendant tous ces mois où il cherchait en vain quelques bribes de son savoir,

Je me suis souvent demandée à quoi avait bien pu lui servir

Cette vie où il avait tant appris...et fini par tout ignorer...

Modifié par Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

...Et les jours passent,

En laissant des traces...

Les blessures du passé,

Sont dures à oublier!

C'est à nous d'être forts,

A nous de vouloir rire encore!

Il y a tant de belles choses,

Tant de grandes causes...

A quoi bon se torturer

Dans d'insondables pensées!

Nous croyons aux contes de fées,

Grands enfants attardés,

Des larmes pleins les yeux,

Alors que nous pourrions être heureux!

Il suffirait de presque rien,

Et tout serait si bien...

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Membre, Posté(e)
beachboy Membre 5 328 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il n'est pas aisé Cosette d'effacer ces blessures du passé. Elles peuvent être béantes et saigner à chaque instant et tout remède n'y faisant rien si ce n'est te détruire encore plus profondément. Il suffirait certainement de presque rien lorsque l'amour est là mais qu'il a cessé de se manifester tel que tu le désirais malgré cette grande tendresse, cet amour qui t'a unit dans la douleur parce que les sentiments sont bien présents..il suffirait oui de presque rien et tout serait bien que de voir se dessiner ta fin..cet hôpital ou tu vas entrer pour t'accorder un peu de survie et faire plaisir aux tiens avant que la corde ne cède...

Histoire fictive..

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci Ella de ce petit passage amical ;)

Jedino, j'aime cette phrase "nous apprenons pour mieux ignorer"...

Combien elle me parait pertinente et juste...

Nous apprenons sans cesse!

Et puis, nous mettons ce savoir dans un coin de notre mémoire...

Qu'en restera-t-il au bout de quelques années?

Je me souviens si bien de cet ami qui cherchait avec intensité son identité!

C'était quelqu'un de bien qui aimait la vie et ses concitoyens...

Il avait fait un tas d'études, c'était un érudit...

Et, il ne se souvenait plus et se torturait pour savoir quel jour il était né...

Pendant tous ces mois où il cherchait en vain quelques bribes de son savoir,

Je me suis souvent demandée à quoi avait bien pu lui servir

Cette vie où il avait tant appris...et fini par tout ignorer...

Ca lui a servi à vivre et s'il cherche son identité c'est sans doute pour continuer de vivre

C'est abominable ce qui est arrivé à ton ami, une des pires choses qui puissent arriver à quelqu'un de lucide

Modifié par saint thomas
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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Beachboy...toujours présent auprès de ses amis...merci de ton soutien! ;)

Saint-Thomas, tu as raison, une des pires choses! Il est parti maintenant au pays d'où l'on ne revient pas...au pays où le savoir et les souvenirs n'ont plus d'importance...et je préfère me rappeler l'ami avec lequel j'ai partagé de merveilleux moments...en espérant ne jamais vivre une telle épreuve...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Runaway. C'est parfois la dernière des solutions. L'unique solution. Du moins, c'est ce que l'on finit par croire après la déception connue avec toutes les autres. Les gens ne comprennent pas comment l'on peut en venir à s'ôter soi-même la vie, comment quelqu'un peut à ce point se détruire sans jamais chercher à agir. Les gens ne comprennent rien, ou pas grand chose. Je ne dis pas que j'en suis capable, loin de là. On a tendance à penser que la personne s'écarte de ce qu'elle critique chez les autres. Ce n'est pas mon genre, je crois, ne me considérant pas meilleur qu'un autre. Mais, en fait, je n'ai plus envie d'en parler. J'en ai jamais eu l'envie, probablement. Je m'en suis juste persuadé. Comment pourrais-je prétendre parler d'une chose dont j'ignore tout, hein?

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Conte...à dormir debout (dédié à Amazone!) :smile2:

Une petite fille aux boucles blondes demande un soir à sa Maman de lui raconter une histoire!

La maman, fatiguée par une journée harassante, sans envie, à part celle de dormir, essaye, en vain,

de trouver quelque conte inédit...

Elle commence l'histoire du Petit Chaperon Rouge qui lui revient en mémoire!

La petite fille s'écrie, mais Maman, elle est ridicule cette histoire, les loups ne parlent pas!

La Maman enchaîne alors sur le Petit Poucet...

Mais Maman, tu penses tout de même pas qu'un petit garçon peut être aussi petit qu'un pouce...

Vient le tour de la Belle au Bois Dormant...

Mais, Maman, tu crois vraiment qu'une personne peut dormir cent ans...

La pauvre maman n'en peut plus et se trouve à court devant cette enfant de sept ans...

Alors, tout doucement, la fillette lui passe les bras autour du cou et lui murmure :

il était une fois la plus gentille des mamans qui ne connaissait que des histoires à dormir debout,

mais qui essayait toujours de faire plaisir à sa petite fille, et, maintenant c'est moi qui vais lui raconter une histoire,

une histoire où les petites filles ne croient plus aux contes de fées...

Bonne nuit maman chérie...

Bonne nuit Amazone...;)

Modifié par Cosette 2
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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

ce qui m'a "frappé" dans ce texte ?

oh bais j'imagine fort bien le jeune Alfred dans l'obscurité de quelque huis clos recherché afin de faire un mot, incapable d'écrire "silence" et contraint d'imaginer ce que ça serait

la mort du loup

Les nuages couraient sur la lune enflammée

Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,

Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.

Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,

Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,

Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,

Nous avons aperçus les grands ongles marqués

Par les loups voyageurs que nous avions traqués.

Nous avons écouté, retenant notre haleine

Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine

Ne poussait un soupir dans les airs; Seulement

La girouette en deuil criait au firmament;

Car le vent élevé bien au dessus des terres,

N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,

Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,

Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.

Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,

Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête

A regardé le sable en s'y couchant; Bientôt,

Lui que jamais ici on ne vit en défaut,

A déclaré tout bas que ces marques récentes

Annonçait la démarche et les griffes puissantes

De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.

Nous avons tous alors préparé nos couteaux,

Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,

Nous allions pas à pas en écartant les branches.

Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,

J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,

Et je vois au delà quatre formes légères

Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,

Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,

Quand le maître revient, les lévriers joyeux.

Leur forme était semblable et semblable la danse;

Mais les enfants du loup se jouaient en silence,

Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,

Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.

Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,

Sa louve reposait comme celle de marbre

Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus

Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.

Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées,

Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.

Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,

Sa retraite coupée et tous ses chemins pris,

Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,

Du chien le plus hardi la gorge pantelante,

Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,

Malgré nos coups de feu, qui traversaient sa chair,

Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,

Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,

Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,

Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.

Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.

Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,

Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;

Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.

Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,

Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,

Et, sans daigner savoir comment il a péri,

Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,

Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre

A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,

Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,

Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve

Ne l'eut pas laissé seul subir la grande épreuve;

Mais son devoir était de les sauver, afin

De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,

A ne jamais entrer dans le pacte des villes,

Que l'homme a fait avec les animaux serviles

Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,

Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,

Que j'ai honte de nous , débiles que nous sommes!

Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,

C'est vous qui le savez sublimes animaux.

A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse,

Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.

--Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,

Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur.

Il disait: " Si tu peux, fais que ton âme arrive,

A force de rester studieuse et pensive,

Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté

Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.

Gémir, pleurer prier est également lâche.

Fais énergiquement ta longue et lourde tâche

Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,

Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler."

Alfred

(pas celui de George Sand)

:o°

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Free. Libre comme un poisson dans l'eau. C'est-à-dire pas vraiment. Peut-il aller dans l'air? Peut-il aller à toutes les profondeurs? Non, il n'y est pas adapté. Il n'en a pas besoin, de toute façon, même s'il lui arrive d'y songer. Mais il ne peut qu'y penser, lui le rêveur. La liberté est si belle lorsqu'on sait que peu l'atteigne, lorsqu'on croit que nul ne la voit. L'intérêt n'est pas tant de l'avoir : à la limite, il s'en passerait bien. Manger et nager suffisent à sa joie. Le souci, c'est qu'il ignore tout de ces endroits, et c'est ça, qui l'attire : comment est-ce au fond de la mer? Comment est-ce au-dessus? Quand il entend les dauphins en parler, il va jusqu'à les jalouser. Pourtant, il ne sait rien. Il ne sait pas si ça lui plairait, s'il aimerait, lui, ce qui s'y trouve au-delà. Peut-être que l'idéal reste sa prison, aussi vaste est-elle? Peut-être qu'il reste préférable de ne pas se triturer la tête avec ça? Il en déprime, parfois. C'est plus fort que sa petite situation. S'il pouvait "philosopher" sur le sujet, il se demanderait sérieusement si sa maison ne vaut pas mieux qu'un ailleurs décevant, si l'apparente privation de liberté ne consiste pas, justement, à être libre. Pourquoi faudrait-il pouvoir faire ce que l'on souhaite pour cela? Nous nous entre-mangeons à longueur de journée : n'est-ce pas déjà une preuve de notre liberté, celle de décider de nos actions et du sort des autres? Certes, on pourrait lui objecter que la liberté ne consiste pas à prendre celle des autres, ou même que la liberté d'action ne l'est jamais réellement puisqu'elle dépend de nos besoins. C'est là le paradoxe même de la liberté, se dit-il, satisfait de sa réflexion. C'est là une raison apparente de rester chez soi et de se convaincre du fait que, ici ou là-bas, les mêmes problèmes se trouvent, et en déplacer l'endroit n'en change pas le caractère. Puis, la liberté pourrait très bien n'être qu'une idée, une idée qui fait, quelque part, du bien. On se sent mieux en se croyant auteur de nos mouvements et pensées. Cela explique que le poisson, tout content, finira par mettre de côté cette hypothèse pour s'en aller chercher de quoi manger : sa liberté, aussi grande et forte se fait-elle, ne lui permet pas de s'en séparer. Curieux, non?

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

La mort du loup m'a fait repenser à cette poésie que j'avais écrite, il y a quelque temps!

Je ne me souviens plus si je l'avais postée ici...Pas le courage de vérifier!!! ;)

le loup

Un loup hurle à la mort.

Inquiet sur son sort,

Il cherche en vain

Ses compagnons au loin...

Haï par les humains,

Les bergers voisins,

Il ne sait où aller

Par peur d'être tué!

Malgré toutes les légendes

Qui font que j'appréhende

La présence des loups,

J'éprouve un désir fou

De le protéger...

Je vois ses yeux briller!

On dirait un beau chien

En attente de câlins!

Apparence trompeuse?

Est-ce que la louve charmeuse

Allaitant Romulus et Remus

Ne vous a pas émus?

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le loup et le mouton

Un loup affamé cherchait son dîner

Il entend bêler tout prés

Et se dit "tiens voilà une bête à égorger"

Sitôt dit sitôt fait

Le mouton a la tête décapitée

Moralité : les humains auraient mieux fait

De laisser le loup où il était

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Membre, ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée, 52ans Posté(e)
Amazones Membre 13 439 messages
52ans‚ ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée,
Posté(e)

Conte...à dormir debout (dédié à Amazone!) :smile2:

Une petite fille aux boucles blondes demande un soir à sa Maman de lui raconter une histoire!

La maman, fatiguée par une journée harassante, sans envie, à part celle de dormir, essaye, en vain,

de trouver quelque conte inédit...

Elle commence l'histoire du Petit Chaperon Rouge qui lui revient en mémoire!

La petite fille s'écrie, mais Maman, elle est ridicule cette histoire, les loups ne parlent pas!

La Maman enchaîne alors sur le Petit Poucet...

Mais Maman, tu penses tout de même pas qu'un petit garçon peut être aussi petit qu'un pouce...

Vient le tour de la Belle au Bois Dormant...

Mais, Maman, tu crois vraiment qu'une personne peut dormir cent ans...

La pauvre maman n'en peut plus et se trouve à court devant cette enfant de sept ans...

Alors, tout doucement, la fillette lui passe les bras autour du cou et lui murmure :

il était une fois la plus gentille des mamans qui ne connaissait que des histoires à dormir debout,

mais qui essayait toujours de faire plaisir à sa petite fille, et, maintenant c'est moi qui vais lui raconter une histoire,

une histoire où les petites filles ne croient plus aux contes de fées...

Bonne nuit maman chérie...

Bonne nuit Amazone...;)

Bonjour ma conteuse,

Oh tu es un amour, je viens de la lire et je me suis connectée directe :blush:

C'est trop mignon, merci de tout coeur d'avoir tenu de tes paroles ;)

en plus, elle est super sympa, hopppp prise pour mon profil, quand je n'arriverais pas à dormir :D

Muahhhh tout plein :coeur: :coeur:

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

le loup et le mouton

Un loup affamé cherchait son dîner

Il entend bêler tout prés

Et se dit "tiens voilà une bête à égorger"

Sitôt dit sitôt fait

Le mouton a la tête décapitée

Moralité : les humains auraient mieux fait

De laisser le loup où il était

Mais si le loup affamé n'avait point mangé le mouton,

Les humains l'auraient-ils laissé en vie pour autant?

A moins d'être végétarien, l'homme aime bien manger les animaux

Sans se poser la moindre question sur les conditions d'abattage...:o°

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais si le loup affamé n'avait point mangé le mouton,

Les humains l'auraient-ils laissé en vie pour autant?

A moins d'être végétarien, l'homme aime bien manger les animaux

Sans se poser la moindre question sur les conditions d'abattage...:o°

Un loup doit vivre dans les steppes , là où il y est heureux , dans les grandes étendues

C'est comme les ours

Et je me pose des questions sur l'abattage n'en doute pas

Auj on n'a plus de mouflons dans les montagnes , proies trop lentes , le loup s'est régalé

J'aime bien les mouflons et je voudrais qu'on arrête de dire qu'un loup ou un ours est heureux chez nous

Au Canada ou dans les steppes , ils sont bien plus dans leur milieu car y'a de l'espace pour tout le monde , assez d'espace pour ne pas faire cohabiter éleveur et loup

mais on s'en fout du bien être de ces animaux pourvu qu'on ait des slogans à avaler

Modifié par saint thomas
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