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« La France a toujours été un pays d'immigration »


Patriote38

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Membre, 29ans Posté(e)
Patriote38 Membre 51 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)

A en croire les immigrationnistes, « la France est un pays d'immigration » et « a toujours accueilli les immigrés ». Les immigrationnistes ajoutent généralement que « la plupart des Français sont originaires de l'immigration » et que « la notion de Français de souche constitue un mythe ». L'immigration serait donc selon eux un phénomène inévitable, éternel et finalement parfaitement naturel : quiconque prétendrait s'y opposer manifesterait par là-même son ignorance et son inconséquence.

chariot.jpg

Il se trouve que les affirmations des immigrationnistes ne correspondent pas à la réalité :

  • La population française est restée homogène pendant plus de mille ans

Le territoire de ce qui deviendra la France a été occupé, à partir du 6e siècle avant notre ère, par des populations venues de la région située au nord de la Mer Noire, qui, probablement en raison d'un refroidissement climatique, ont cherché à gagner les régions plus clémentes d'Europe occidentale : ce sont les Celtes (ou Gaulois). Sur une période de deux siècles, entre -500 et -300, une cinquantaine de tribus Celtes s'installent en Gaule (ainsi qu'en Suisse, dans l'actuel Bénélux, en Grande-Bretagne et dans une partie de l'Espagne) : la Gaule devient celtique. Quant aux peuples pré-celtiques, ils sont assimilés par les Gaulois ou repoussés dans les montagnes.

Après la conquête romaine (-50), les Gaulois se romanisent et la Gaule gallo-romaine devient une pièce maîtresse de l'Empire. Le peuplement dominant n'en reste pas moins celtique, les populations romaines installées définitivement en Gaule ayant été peu nombreuses.

Au début du 5e siècle de notre ère, des populations germaniques envahissent la Gaule et pour certaines s'y installent (Goths et Burgondes) : ce sont les « Grandes invasions ». Quelques décennies plus tard, d'autres Germains, les Francs, pénètrent à leur tour en Gaule et y imposent leur domination. Ces différentes populations germaniques viennent de plusieurs régions d'Europe : Europe orientale (Goths) ; région du Rhin (Francs et Alamands). D'ultimes invasions se produiront aux 9e et 10e siècles : celle des Vikings (ou Normands), populations germaniques d'Europe du Nord ; puis celle des Hongrois. A la fin du 10e siècle, les invasions sont terminées. A cette date, la situation de la population présente en France est la suivante : si leurs chefs constituent désormais l'aristocratie du pays, les Francs sont surtout installés dans la France du nord et de l'est ; les Vikings sont établis en Normandie ; l'essentiel de la population reste composé de Celtes.

Un point important doit être relevé. Toutes ces populations (Celtes et Germains) ont une appartenance raciale et culturelle commune. Elles possèdent notamment les mêmes racines linguistiques et les mêmes fondements d'organisation sociale : ce sont des « indo-européens ».

Les indo-européens sont des populations qui, installées originellement au centre de l'Europe (Caucase), se sont déplacées, par vagues successives à partir de -2000 environ, pour occuper finalement un vaste territoire allant de l'ouest de l'Europe à l'Iran et aux marges de l'Inde (d'où le nom qui leur a été attribué). Ce sont des peuples guerriers et cavaliers, qui parviennent sans difficulté à soumettre les populations autochtones peu nombreuses qu'ils rencontrent, dans des espaces territoriaux quasi vides (c'est ainsi qu'au moment où les Celtes peuplent la Gaule, les populations indigènes qu'ils trouvent devant eux ne comptent que quelques centaines de milliers d'individus). Les principaux peuples indo-européens qui se sont installés dans les différentes régions de l'Europe sont les Grecs (Ioniens, Achéens et Doriens), les Latins, les Celtes et les Germains.

Les Grandes invasions terminées, la composition de la population va rester inchangée en France pendant mille ans. Il n'y aura plus d'autres invasions (l'invasion arabe, comme on le sait, ayant été stoppée en France en 732). Il en est de même dans tous les pays européens (hormis l'Espagne, partiellement conquise par les Arabes). Il n'y a pas non plus de phénomène d'immigration significatif : c'est ainsi que le nombre des étrangers recensés n'est que de 100 000 au début du 19e siècle (1).

  • La France n'accueille une immigration significative que depuis le milieu du 19e siècle

Le phénomène d'immigration commence à partir des années 1850. La France s'engage alors dans la « révolution industrielle ». Le pays étant majoritairement paysan et rural, les ouvriers sont en nombre insuffisant pour couvrir les besoins de main-d'¿uvre engendrés par l'essor industriel. Des immigrés venus de pays européens pauvres ou en forte croissance démographique vont venir occuper les emplois offerts par le pays puissant et en voie d'enrichissement rapide qu'est la France. Le nombre des étrangers passe à 380 000 en 1851 et dépasse le million en 1886. Il se stabilise à ce niveau jusqu'en 1914, et ce en dépit de la poursuite de l'immigration, une loi de 1889 ayant facilité les naturalisations (1). Ces immigrés sont le plus souvent Belges dans une première période, puis Italiens. En 1914 la France compte ainsi 1,1 million d'étrangers, dont 38 % d'Italiens, 26 % de Belges, 10 % d'Espagnols, 9 % d'Allemands et 7 % de Suisses (2).

Une seconde poussée d'immigration se produit après la première guerre mondiale, organisée par le gouvernement et destinée à compenser les pertes humaines. Entre 1921 et 1931, le flux d'immigration s'élève à 2 millions de personnes (3). On dénombre 2,7 millions d'étrangers en 1931, et ce malgré les nombreuses naturalisations favorisées par une loi de 1927 (1). Ces immigrés sont pour l'essentiel des Italiens, des Espagnols et des Polonais.

La crise des années 30 puis la guerre vont interrompre l'immigration et provoquer des retours : le nombre des étrangers tombe à 2,2 millions en 1936 et à 1,7 millions en 1946 (1).

Relevons ce point : comme on le voit, l'immigration du 19e et de la première partie du 20e a été quasi exclusivement indo-européenne (font exception les Juifs, chassés d'Europe de l'Est par l'antisémitisme et les pogroms, qui s'installent en France à la fin du 19e et au début du 20e).

La reconstruction d'après-guerre, accompagnée de l'adoption du système américain de « société de consommation », se traduit en France (comme dans les autres pays européens) par une forte croissance de la production. Pour combler les besoins de main d'¿uvre (et éviter de financer des investissements de productivité), les industriels vont recourir à l'immigration, avec l'assentiment des pouvoirs publics.

C'est ainsi qu'est créé en 1946 l'Office national d'immigration, auquel est assigné l'objectif de réaliser l'immigration de 2 millions de personnes. La politique d'immigration ne se traduira dans les faits qu'à partir de 1956, mais l'objectif fixé n'en sera pas moins atteint : l'Institut national d'études démographiques (INED) évalue à environ 2 millions les entrées de travailleurs étrangers et de leurs familles entre 1946 et 1967 (hors rapatriés et travailleurs saisonniers) (3).

Dans les années 50 l'immigration reste quasi exclusivement européenne, les Italiens constituant parmi les immigrés le groupe le plus important. C'est ainsi qu'au recensement de 1962, la population étrangère, qui s'élève à 1,8 millions de personnes, est composée d'Italiens (36 %), d'Espagnols (24 %), de Polonais (10 %), de Belges (4 %), de Portugais (3 %), d'Allemands (3%) et de Suisses (2%), pour les nationalités les plus représentées (2).

  • L'immigration non européenne a commencé il y a seulement 50 ans

Dans les années 60, l'immigration devient pour partie non européenne. Une fois la guerre d'Algérie terminée, les représentants des grandes firmes se rendent ainsi dans les pays du Maghreb pour proposer des contrats de travail assortis d'une autorisation de séjour. Cependant ce sont toujours des européens, les Espagnols, qui constituent la majorité de l'immigration.

A partir du début des années 70, l'immigration va, pour la première fois, comporter une composante non européenne importante. Au recensement de 1975, les nationalités les plus représentées dans la population étrangère sont ainsi les Portugais (22 %), les Algériens (21 %), les Espagnols (15 %), les Italiens (13 %) les Marocains (8 %) et les Tunisiens (4 %).

Au milieu des années 70, le gouvernement, confronté à la montée du chômage, interrompt l'immigration de travail : par une décision du 4 juillet 1974, il suspend l'entrée de travailleurs étrangers non ressortissants de la CEE. Mais dans le même temps il prend la décision d'autoriser et d'organiser l'immigration familiale (à compter de 1975, le droit au regroupement familial est considéré comme ayant valeur constitutionnelle). Dès lors, à compter de ce moment, l'immigration va devenir essentiellement non-européenne.

Au 1/01/2006, les immigrés installés en métropole étaient, selon l'INSEE, 5,1 millions. Selon leur pays de naissance, les immigrés les plus nombreux étaient les Algériens (14%), les Marocains (13 %), les Portugais (12%), les Italiens (6%), les Espagnols (6%), les Turcs (5%), les Tunisiens (5%), les Anglais (3%), les Allemands (3%), les Belges (2%), les Polonais (2%), les Vietnamiens (2%), les Sénégalais (2%) et les Chinois (2%). (Signalons que l'INSEE ne considère comme immigrées que les personnes nées à l'étranger de nationalité étrangère, qu'elles aient ou non acquis ensuite la nationalité française ; les données INSEE concernant l'immigration ne comprennent donc pas les personnes issues de l'immigration nées en France) (4).

L'on dispose depuis 1994 de données précises concernant les flux migratoires (jusqu'alors les données disponibles, issues du recensement, permettaient seulement de prendre la mesure des stocks) : l'Institut national d'études démographiques ¿ INED ¿ comptabilise désormais de façon exhaustive les entrées légales (en se fondant sur les titres de séjour délivrés), en distinguant les ressortissants européens et non européens. Ces données permettent d'établir le constat suivant : depuis 1994, l'immigration non européenne a représenté 74 % de l'immigration totale (5).

De façon plus précise, les flux entrants d'immigrés non européens en situation régulière ont été d'environ 70 000 par an en moyenne entre 1994 et 1997. Ils sont passés à 100 000 par an en moyenne entre 1998 et 2000, puis à 140 000 en 2001. Depuis 2002, ils ont encore augmenté, atteignant en moyenne 162 000 par an. Ils ont été de 144 000 en 2007, dernière année connue (notons que ces chiffres ne rendent compte que d'une partie des flux venant accroître la population d'origine immigrée : pour obtenir la variation nette de cette population, il faut en effet ajouter les naissances, l'immigration clandestine et retrancher départs et décès ; voir notre Tribune du 13/09/09) (5).

Il est à noter qu'au cours des années 60 la population autochtone a dû s'adapter à l'immigration non européenne massive mais également à deux autres évènements démographiques :

L'installation en métropole des rapatriés d'Algérie tout d'abord (1,5 millions de personnes au total en comptant les rapatriés du Maroc et de Tunisie ; les rapatriés appartiennent à des familles elles-mêmes originaires de métropole, d'Espagne, d'Italie ainsi qu'à des familles juives) (6).

D'autre part, au cours des années 60, les pouvoirs publics (sous la présidence du général De Gaulle) ont décidé de favoriser l'installation en métropole de nombreuses personnes originaires des DOM-TOM (cette politique, qui visait à diminuer les difficultés liées au chômage dans les DOM-TOM, a consisté notamment à faciliter l'accès des originaires à la fonction publique). En 1999, selon l'INSEE, la population native des DOM-TOM résidant en métropole s'élevait à 357 000 personnes (7). Ce chiffre ne comprend pas les personnes originaires des DOM-TOM nées en métropole : selon un auteur, le nombre total des originaires des DOM-TOM, naissances en métropole comprises, était en 1999 de 585 000 (8). D'autres observateurs estiment que ce nombre est d'environ 1 million.

**

L'argumentaire des immigrationnistes est donc triplement mensonger :

- Loin d'avoir toujours existé, l'immigration ne date que de 150 ans. Jusqu'à ce que l'immigration ne commence, au milieu du 19e siècle, la composition de la population était restée la même pendant 1000 ans.

- La population « de souche » existe bien. Selon un démographe de l'INED, en 1995, une personne sur 4 résidant en France était immigrée ou descendante d'immigré, soit, à l'époque, 14 millions de personnes (9). Ce chiffre est certes élevé mais il n'en signifie par moins que les trois-quarts des Français (en 1995) étaient bel et bien¿ des Français de souche.

- Ce dernier point est déterminant : cette immigration n'est devenue non européenne que depuis 50 ans. Il s'agit donc là, à l'échelle historique, d'un phénomène extrêmement récent.

Relevons au passage que tous les gouvernements de la 5e république ont pris une part active à la mise en ¿uvre de cette immigration non européenne, du général De Gaulle, qui l'a initiée, à M Sarkozy qui l'accentue, en passant par MM. Pompidou, Giscard, Chirac et Mitterrand, qui tous l'ont justifiée, accompagnée, organisée.

L'immigration non européenne constitue à n'en pas douter un bouleversement considérable. En raison de son ampleur. En raison de sa soudaineté. En raison de ses conséquences, dont la plus nette est la suivante. L'immigration européenne se traduisait par l'assimilation des populations concernées, laquelle était réalisée dès la seconde génération. Au contraire les populations non européennes ont d'emblée rejeté l'assimilation, préférant conserver leurs traditions culturelles et religieuses et adoptant de façon croissante des comportements communautaristes et hostiles.

L'immigration désormais n'est plus indo-européenne. C'est la première fois dans l'histoire de notre pays. Nous sommes là en présence, dès lors, d'un évènement plus considérable encore, et de notre point de vue plus catastrophique, que n'ont pu l'être en leur temps les Grandes invasions.

1) INED, Population et sociétés n°137, 1980

2) Gérard Noiriel, histoire de l'immigration, Seuil, 1988, p. 532

3) INED, Population et société n°7, 1968

4) INSEE, Tableaux de l'économie française 2010, p. 41

5) INED, Population n°64, 2009, p. 475

6) Charles-Robert Ageron, La politique musulmane de la France au XXe siècle : de l'hexagone aux terres d'Islam, Maisonneuve & Larose, 2003, p. 301

7) INSEE, http://www.insee.fr/fr/insee_regions/idf/t.../alapage207.pdf

8 ) Claude-Valentin Marie, Pouvoirs n°113, Seuil, 2005.

9) Michèle Tribalat, Faire France, La Découverte, 1995

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Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)
Un point important doit être relevé. Toutes ces populations (Celtes et Germains) ont une appartenance raciale et culturelle commune. Elles possèdent notamment les mêmes racines linguistiques et les mêmes fondements d'organisation sociale : ce sont des « indo-européens ».

Des Aryens en quelque sorte :yahoo:

Peux-tu nous citer la source de ton copié/collé ?

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
C'est une Tribune libre de Paysan Savoyard

Par contre je n'ai pas le lien original, seulement celui de la page du site qui le publie.

http://www.fdesouche.com/142605-%C2%AB-la-...%BB#more-142605

c'est pas un blog d'extrême droite ça ?

la france est une terre d'asile parce que on y est bien

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Nouveau, Posté(e)
GrandCritiqueSco Nouveau 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On ne peut pas parler d'un peuple homogene dans le cas de la France. L'historie nous le montre bien, Paris a unifié le territoire, par conquetes et mariages etc, aux dépends de nombreux autres communautés (basques, bretons, corses...) et imposé la langue parisienne, donnant cette illusion d'homogéinité -avant Jules Ferry, qui parlait francais en France? les Parisiens, et quelques intellectuels seulement-.

Parlant par exemple des conquetes de Louis 14; les lorrains seraient-ils aujourd'hui francais sans Louis 14 ? Seraient-ils des francais de "souche"? Sans doute pas. Le "peuple" francais est donc conventionnel.

Y a t-il un gene francais, pour parler de francais de souche? Nullement. Un lorrain serait sans doute plus apparenté génétiquement avec un habitant de la Sarre allemande, qu'avec avec un Breton.

L'unique point commun entre "francais" est d'avoir été dans des écoles francaises, et d'avoir subi la culture francaise a travers ces dernieres, donnant par conséquent une langue, culture et histoire commune.

Notons que histoire commune est lui aussi ambigu, car, par exemple, un Parisien et un Breton ont-ils vécu la meme histoire? Pendant des siecles, les bretons n'apparteneient pas au royaume de France, alors que les Parisiens y ont été depuis sa fondation.

De ce fait, le peuple francais est conventionnel, il n'existe pas de francais de souche, le peuple francais est le résultat des différentes configurations politiques de l'histoire.

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Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 491 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Excellent : j'adore la manipulation d'extrême droite.

Le plus étrange, c'est de voir à quel point ils adoptent une logique qui n'est pas celle que l'on leur présente, et s'y perdent noyés par leurs propres fantasmes.

Bon, déjà, la première partie est très drôle : ils commencent par mettre à mal leur thèse, en narrant les invasions successives en France.

Mais bon, c'est pas très grave, c'est pas vraiment du mélange de peuples tout ça, car d'après eux :

Toutes ces populations (Celtes et Germains) ont une appartenance raciale et culturelle commune. Elles possèdent notamment les mêmes racines linguistiques et les mêmes fondements d'organisation sociale : ce sont des « indo-européens ».

Hop, vas-y que j'y vais de mes croyances sur les appartenances raciales. C'est bien, ça me rassure.

Et les cultures communes ?? Entre un franc, un viking, un gallois, un celte, un romain ... ? Ah oui, cultures communes = blanc ?

l'essentiel de la population reste composé de Celtes.

Très remarquable du glissement idéologique qu'ils opèrent. Ben oui, pour eux, immigration = invasion.

Qu'est-ce qui empêche le phénomène d'immigration et le fait que l'essentiel de la population soit composé de Celtes ? (et des Celtes "pur souche", d'abord ?? lol).

Bref, la France a toujours été une terre d'immigration, mais les frontistes fantasment sur l'immigration massive ... du coup ils n'arrivent pas à concevoir qu'historiquement les migrations n'aient pas forcément modifié radicalement la composition ou la culture des peuples.

Après avoir donc décider que l'on pouvait nier un type d'immigration qui ne correspondait à celle qu'ils veulent dénoncer, ils vont encore plus loin et crée la notion d'immigrations européenne et non-européenne.

Car, dans leur logique, l'immigration ne pose problème qu'avec les non-européens, il va s'en dire (bon, même si la thèse qu'ils tentent de démonter ne s'est jamais cantonné aux immigrations non-européennes, puisqu'historiquement l'immigration a forcément changé et concerné d'autres origines ... c'est eux, encore une fois, qui vont sur le terrain de leur propre fantasme).

Puis surtout, c'est très drôle, surtout lorsque l'on sait comment les italiens, portugais, ... ont été accueillis dans notre pays. Pour les frontistes de l'époque, l'immigration "européenne" était autant la lie que l'immigration "non-européenne" pour ceux d'aujourd'hui. Mais pour ceux d'aujourd'hui, l'immigration européenne est devenue convenable, on reste "entre nous", partageant la même "culture" ... "blanche" ? (enfin sauf les roumains je suppose, faut pas déconner ... c'est de l'immigration "pseudo non-européenne" un rom pour les auteurs de cet ... article ?)

- La population « de souche » existe bien. Selon un démographe de l'INED, en 1995, une personne sur 4 résidant en France était immigrée ou descendante d'immigré, soit, à l'époque, 14 millions de personnes (9). Ce chiffre est certes élevé mais il n'en signifie par moins que les trois-quarts des Français (en 1995) étaient bel et bien¿ des Français de souche.

"Descendante d'immigré" s'applique à combien de générations ?

Si on ne s'intéresse qu'aux parents, effectivement, on sous-évalue notablement le nombre de français issus (à un moment donné) de l'immigration.

Puis, entre nous, y'a toujours un fond "pas propre" (lol) de germanique, de romain ou de nordique qui traîne chez les autres.

- Ce dernier point est déterminant : cette immigration n'est devenue non européenne que depuis 50 ans. Il s'agit donc là, à l'échelle historique, d'un phénomène extrêmement récent.

Et ? Européenne ou non-européenne, ça change quoi chez nos "amis" frontistes ?

Qu'y a t'il de si "déterminant" ?

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

et moi que la France a volé ma notre principauté ! je suis considéré comme quoi??? ont ma donné une carte d'identité française alors que je suis pied monté ! rendez nous notre principauté , j'en demande pas plus , et de plus cela fera a france pour placer du frique , fils de pute !!! :yahoo:

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Membre, 51ans Posté(e)
Fiphi Membre 913 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Pour ma part, je trouve l'exposé assez brillant d'un point de vue historique quant aux invasions des peuples sur notre territoire. Je suis plus réservé sur les conclusions (argumentaire des "immigrationnistes"), et notamment sur le thème du "français de souche" et quelques phrases superflues, et éminemment politiques, pleines de préjugés ou irréfléchies.

L'immigration survenue après les trente glorieuses est un échec, certes. L'assimilation de populations non européennes est problématique pour des raisons culturelles et ou religieuses, c'est un fait. La faute leur incombe t-elle ? Quid de la colonisation, de l'esclavage, de la traite des noirs, de l'expansionnisme européen, des guerres meurtrières imposées à l'humanité, des génocides, des inquisitions ...

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)
problématique pour des raisons culturelles et ou religieuses,

ça sais vrais , est c'est pour ça que cela ne devrais pas existé , sis ils n'y avais aucune religion aucune culture aucune idéologie il y aurais beaucoup moins de soucie !!!

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Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 491 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
L'immigration survenue après les trente glorieuses est un échec, certes. L'assimilation de populations non européennes est problématique pour des raisons culturelles et ou religieuses, c'est un fait.

Ah bon, c'est un fait ??

Moi ce que je vois comme un fait c'est que nombre d'immigrés dans ces années là se sont parfaitement "intégrer", mais que les problèmes tournent autour des générations suivantes, nées en France mais toujours considérées avec suspicion ou déconsidération de leur statut de français.

Et que les problèmes tenaient davantage de causes sociales, bien avant d'être culturelles ou religieuses.

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Membre, 56ans Posté(e)
stank Membre 1 452 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

moi ce que je vois c'est que les immigrés de ces années la ne se sont pas intégrés. Ils sont restés entre eux, on reproduit leur mode de vie originelle, ne maitrisant pas toujours la langue. Et les problèmes des générations suivantes sont une perte de repère, mais également le refus de suivre des lois qu'ils ne considèrent pas comme les leurs. Le statut de citoyen français comportent des avantages, ( nombreux et pécuniers, chose très rapidement comprise) mais également des DEVOIRS, partie de l'affaire vite occultée, avec le soutien irresponsable des bobos toujours pret a défendre "l'opprimé" ( et a se faire de la pub à pas cher), et profitant de la lacheté des politiques.

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Invité Stoned
Invités, Posté(e)
Invité Stoned
Invité Stoned Invités 0 message
Posté(e)
Moi ce que je vois comme un fait c'est que nombre d'immigrés dans ces années là se sont parfaitement "intégrer", mais que les problèmes tournent autour des générations suivantes, nées en France mais toujours considérées avec suspicion ou déconsidération de leur statut de français.

Donc à vous écouter,on aurait intégré/accepté les anciennes générations mais pas les nouvelles?... :rtfm:

Vous dites aussi que "ça n'a pas de causes culturelles"... :yahoo: Je vous laisse en juger:

france-algerienne.jpg

tshirt_algerie.jpg

Après on va dire qu'ils sont rejetés ...ou regardé avec suspicion (c'est bien ce que vous avez dit). En effet certains jeunes ont vraiment envi de s'intégrer (après nous avoir foutu dehors peut-être? :D ).

Paroles du groupe SMALA:

Flippe pour ta femme,tes enfants ta race...on s'est installé ici c'est vous qu'on va foutre dehors...

Le pire c'est que ces jeunes sont (sensés être) français.Donc qui rejette qui?Vous voyez pas que c'est eux qui nous rejettent?Il faut faire quoi de plus?Se couper les burnes et leur apporter sur un plateau en or pour leur faire plaisir?

Ca va forcément mal finir.Pour qui? Je vous laisse le deviner... :o°

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Membre, Posté(e)
sado Membre 360 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Quelle chance ils ont de pouvoir s'exprimer librement..

Chez eux, (les pays islamiques ) s'opposer à la dictature de la religion en vigueur les emmènerait tout droit..en prison (dans le meilleur des cas).

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Membre, Posté(e)
idéerecues Membre 378 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je pense au contraire que les immigrés de première génération et les suivantes ne sont pas complètement intégrés.

Alors on peut dire qu'ils ne se sont pas intégrés mais on peut aussi considérés qu'ils n'ont pas été acceptés par la population.

Posons nous des questions sur la manière dont nous les considérons avant de dire qu'ils s'intègrent mal!!

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)
et moi que la France a volé ma notre principauté ! je suis considéré comme quoi??? ont ma donné une carte d'identité française alors que je suis pied monté ! rendez nous notre principauté , j'en demande pas plus , et de plus cela fera a france pour placer du frique , fils de pute !!! :rtfm:

:yahoo: pied monté?

euh...Sfc, tu voulais dire piémontais... :D :o°

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Membre, Posté(e)
sado Membre 360 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est bien gentil idéesrecues, mais c'est eux qui sont arrivés avec leurs intransigeances religieuses.

Intransigeances qui ne donnent pas envie d'y adhérer, si on veut garder une bonne entente.

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Membre, Posté(e)
idéerecues Membre 378 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

tu généralise a une partie intégriste. Tous les immigrés ne sont pas comme cela de meme que tous les francais ne sont pas "acceuillant"

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

les musulmans ne s'intègreront jamais parce que ils veulent dominer. ils feront avec les français de souche comme ils ont fait ds d'autres pays : ils arrivent après tout le monde et convertissent : tu acceptes c'est bon, tu refuses, c'est la mort ou tu pars.

la 1ère vague de musulmans qui est arrivée en france a voulu se préserver en refusant l'intégration. surtout ne pas se mélanger aux autres.

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Membre, Posté(e)
sado Membre 360 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

@ idéesreçues

Encore une fois, tout musulman qui se respecte doit obéir au coran.

je n'ai pas lu le coran, mais j'ai quand même relevé des sourates qui me paraissent incompatibles avec l'envie de s'intégrer.

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