Poésie

La vie d'un amoureux, par Mony

Un jour, j'ai croisé un ange,

Je m'en souviens, quand je dors, quand je mange,

Je ne pourrai jamais oublier son image,

Un jour, j'ai croisé un ange.

Sans espoir, de la revoir je mourus.

Mais une seconde fois je l'ai aperçu,

Un choc se produisit,

Ce choc me redonna la vie.

Alors, je l'abordai,

Mais elle s'en fichait,

Je ne lui plaisai surement pas,

Je partis donc comme rat.

Mais, je n'abandonnais jamais,

Je l'ai de nouveau abordée,

Toujours sans succès,

Qu'avais-je donc fais ?

Enfin, elle me parla,

On rigola,

Mais ça ne suffisait pas,

Je ne lui plaisais toujours pas.

Puis avec le temps,

Des regards apparurent,

Alors le moment était-il venu ?

Je n'y pensais même plus.

Mais alors que j'abandonnais,

Un nouvel espoir était né,

Je pouvais être au paradis,

Toute la journée.

J'avais besoin de elle,

Sans elle je n'étais rien,

J'aimais être près d'elle,

Parler de tout et de rien.

J'aimais la serrer dans mes bras,

La sentir protégée,

J'en étais gaga,

Je la voulais dans mes bras !

Maintenant je l'ai,

Nous passons des moments parfaits,

C'est un rêve absolu,

Pour toujours j'en suis convaincu !

Quand je regarde son corps,

Mes sens s'éveille,

Ce corps,mais quel corps !

Tout ce que je veux c'est elle !

Formée de courbes parfaites,

De cheveux bruns, et d'yeux en amandes,

Comme si elle est faite,

De grâce, de charme sans aucune sarabande.

Dans ses regards,et ses mouvements,

Une chose se crée,

Cette chose me pousse à l'aimer,

Pour toujours c'est décidé !

Je pense tout le temps à elle,

Elle aussi pense a moi,

Quand on regarde par dessus les toits,

Au travers des ruelles.

Juste d'entendre sa voix,

Sous les arbres dans les bois,

Mes poils s'hérissent,

Mon cœur bat, mon âme glisse.

Aussi, en regardant les autres filles,

Elle dit que je suis un homme, que ça ne peut durer,

J'essaye de la rassurer,

En lui disant que je ne vais jamais me défiler.

Je ne pourrais jamais la quitter,

Elle fait partie de moi,

Je ne peux m'arrêter de l'aimer,

Elle est en moi.

Après plusieurs années,

le quotidien n'est pas encore né,

Quelle chance j'ai,

Je ne me lasse pas de l'aimer.

Et puis, si elle part,

Je veux qu'elle soit heureuse,

Qu'elle soit bien quelque part,

Même si elle n'est plus amoureuse.

Certes, ce chagrin serait dur,

Mais il faut être fort,

L'âme sœur existe ? J'en doute fort,

Je crois en la sciences, pur et dure.

Je pense pouvoir l'aimer,

Et la combler,

Pour qu'on puis rester,

Ensemble et envouté, pour l'éternité !

Bref, pour l'instant tout va bien,

Je suis seul dans mon coin,

Tout ceci, je l'ai inventé,

Mais j'espère que ça va se passer !

Edit: Oups c'est un peu long désolé ^^

Pour me faire pardonner, un autre:

Un ange est passé par là, par Mony

Toi mon ange, tu es l'unique soleil de ma vie,

tu illumine mes journées,

tu me donne l'espoir de me lever,

Juste pour pouvoir te prendre dans mes bras,

toi mon ange...

Toi mon ange, sans toi je ne serais pas là,

Je t'ai dans la peau, je t'aime à la folie, toi !

Je veux te sentir dans mes bras,

Je veux te sentir près de moi !

Tu es si fabuleuse, que les mots ne peuvent le décrire,

Embrasse moi, tendrement,

Aime-moi, garde-moi, pour toujours,

Tu me rends si fort, si confiant,

Tu es si fabuleuse, tu dois m'écouter...

Les premiers temps de ma vie furent si calme,

Mais quand je t'ai vu tout à changé,

C'est un sentiment si bien,

Des moments parfaits,

S'il te plait ne part jamais,

Je suis si heureux ici, heureux avec toi.

Tu dois le savoir, je t'aime,

Je t'aime comme c'est impossible,

On ne peut pas plus aimer,

C'est impossible.

C'est si fort, que j'en pleure,

Si grand que mon cœur ne peut pas le supporter,

Je dois te le dire avant qu'il n'explose,

Tu dois le savoir...

Modifié le 16 mars 2008 par mony

Instant unique

Qu'aucun autre n'égal.

On en fait un portrait idyllique,

Et donc, un portrait déloyal.

C'est un moment de souffrance,

De cris et de pleurs.

Qui se termine par une naissance,

Et qui commence par un autre bonheur.

En effet, si on le peint comme merveilleux,

C'est à cause du début et de la fin.

Car ce sont des instants heureux.

Mais ce n'est pas le cas du reste du chemin.

Pendant neuf mois qui paraissent interminables,

La femme subit les pires horreurs.

Toujours chargée d'un poids non négligeable,

Elle fait face aux nausées et aux sautes d'humeur.

é cause d'un ridicule parasite,

Elle perd le contrôle de son corps et de son esprit.

Et pendant que le petit s'agite,

La pauvre souffre de ne pouvoir réguler ses envies.

Plus le temps passe,

Plus, elle approche de la libération.

Plus augmente sa masse,

Et plus nombreuses sont les contractions.

Et lorsqu'elle croit toucher la délivrance,

Arrive le pire des moments.

C'est le paroxysme de la souffrance.

Arrive enfin¿l'accouchement.

Les médecins se répètent et ordonnent,

Le mari s'inquiète et fait monter le stress.

La femme pousse, se déchire et n'abandonne,

Même si parfois, l'envahit la détresse.

Les infirmières lui disent de pousser,

Ce qu'elle fait depuis déjà plusieurs heures.

Elle se retient de ne pas les massacrer.

Et pousse encore, comme le répète le docteur.

Pourtant, quand tout est terminé,

Que le petit monstre est enfin sortit,

On le tend à sa mère, qui au lieu de le tuer,

Le regarde tendrement et lui sourit.

C'est sûrement à cause de cette dernière réaction

Que l'accouchement est vu comme merveilleux.

On en oublie les pleurs, la douleur, les frustrations,

Et tout ce qui, il y a peu encore, nous semblait odieux.

C'est grâce à ce petit sourire,

é cette lueur qui brille dans tous les yeux,

Que l'on oublie le pire,

Et que l'on n'est pas aux anges, mais aux dieux.

J'ai envie de vous dire qu'il n'est de destiné

Que nous n'auriez souhaité

J'ai envie de vous dire que vos heures de soleil

Reste et que l'hiver s'en-sommeille

J'ai envie de vous dire qu'il appartient a dieu

Sauver et mépris, a tous ces curieux !

Je viens ici... juste mettre quelques mots pour vous saluez

Y a des jours, comme ça, où on veut pas bouger.

On veut se poser et rester tranquille toute la journée.

Et ces jours là, on vient toujours nous faire chier.

Alors maintenant, soyez gentil, laissez moi déprimer.

éa commence par le pot de colle

Qui veut me raconter sa vie.

Je lui dis que c'est pas de bol,

Et gentiment je l'expédie.

Ensuite, comme toujours,

Y a ma copine qui m'appelle.

Je lui dis: tu sais que je t'aime mon amour,

Mais faut que je range, c'est le bordel.

é peine je lui dis ça,

Que ma mère rapplique.

Quelle bonne idée! Pour une fois!

Mais je lui explique et elle abdique.

Mais attendez c'est pas fini,

Voilà que se pointe mon pote accroc au sport.

Il me propose une petite sortie,

Mais je lui répond que je suis trop mort.

Plus tard, là c'est fort,

Y a mon père qui vient me parler.

éa fait dix ans qu'il m'ignore,

Fallait qu'il vienne cette journée.

Je lui dis que je suis fatigué,

Que j'ai besoin de me reposer.

Tout de suite il s'est barré.

Il devait pas être très motivé.

Quand je me dis que le pire est passé,

Voilà que mon téléphone sonne.

C'est une copine qui veut se marrer.

Je lui raccroche au pif à cette conne.

Arrive enfin la fin de journée,

Quand ma copine me rappelle.

Elle dit que je lui ai manqué

Et veut que je passe chez elle.

Je voudrais lui dire que je suis fatigué,

Mais je sais qu'elle va gueuler.

J'ai pas pu glander la journée,

Elle vient de m'empêcher de le faire la soirée.

Pour une fois que je veux rien faire de ma journée,

Parce que j'ai besoin de décompresser,

Voilà que tout le monde pense à moi.

Alors que le reste du temps,

Je suis libre pour ces gens,

Mais là, ils ne m'appellent pas.

"Un ange"

Les anges n’ont pas toujours d’aile,

Et ils n’ont rien d’asexuel,

Mon ange, je l’appelle Ma Demoiselle,

Et elle et moi, c’est un « nous » providentiel.

Si elle porte des cicatrices existencielles,

C’est que ce monde a trop de fiel,

Et que la douleur que l’on musèle,

Parfois devient inconditionnelle.

Mon ange je lui dois un arc-en-ciel,

Un pont multicolor, multiculturel,

Qui sera notre route non-conventionnelle,

Vers un meilleur ailleurs pour moi et elle…

Modifié le 21 mars 2008 par madoka

On dit l'albatros l'oiseau des poètes.

Car il règne dans les airs,

Alors qu'au sol il n'est qu'une pauvre bête.

Ils seraient trop grands pour vivre sur terre!

L'oiseau et le poète sont pourtant très différent!

L'albatros à la plume blanche et le vol léger,

L'écrivain, lui, vit de peines et sa plume est de sang.

Et les deux ne se ressemblent qu'à leur façon de boiter.

Si le poète devait avoir des ailes,

Il serait corbeau ou chauve-souris.

Un animal au destin cruel,

Un de ces oiseaux de minuit.

S'il est rejeté et raillé par les gens,

Ce n'est pas parce qu'il est l'un de ces géants blanc.

En réalité, il est mystérieux et effrayant.

Car on ne comprend ni ses m¿urs ni son chant!

Le poète n'est pas l'un des princes des nuées,

Qui sont trop grands pour marcher.

Il est comme les oiseaux maudits,

L'un de ces enfants de la nuit.

Ses yeux ne sont pas adaptés à la lumière,

Il perçoit donc d'une autre manière.

Et lorsqu'il décrit sa vérité,

Les gens refusent de croire et d'écouter.

Joli poème Maduka et Kégéruniku 8 ^^

merci mony!

Ma petite marie,

Contrairement à ce que la chanson dit,

Je ne t'entend pas.

Et ne connais pas le son de ta voix.

Cependant j'ai vu ton image,

Et j'ai cru au mirage.

Quand j'ai vu combien tu es belle,

J'en ai perdu ma cervelle.

Mon c¿ur a éclaté!

Je crois qu'il s'est liquéfié!

Il est devenu liquide,

Mais au moins il est limpide.

Il a fondu pour tes yeux,

Et s'est élevé dans les cieux.

Suite à son évaporation,

Il est parti dans ta direction.

Mais à cause d'une petite bise,

Il s'est perdu sur la banquise.

Il est alors devenu grêle,

Est tombé, s'est brisé, a perdu ses ailes.

Mais je ne sais trop comment,

Tu étais là à ce moment.

Tu l'as pris au creux de tes mains,

Et tu l'as glissé au fond du tien.

Désormais tu as mon c¿ur,

Alors retrouves moi; ou je meurs!

L'un des rares poèmes que j'ai écrit en pensant à quelqu'un.

dommage que ça n'ai été qu'un rêve!

Si dans un moment de perdition,

je m'attarde de tes douces attentions,

serai-je comblée d'émotions,

sauras-tu satifaire mon invitation.

Si de mes sens , je t 'attire,

qu'en cadence ,vient le plaisir ,

Y aura t-il alors , des encore...

Saurons-nous et en accord,

concevoir ce rapport ?

Mille et une question, crainte d'une rebellion,

délicate sensation,désirable obsession.....

Un beau jour je me suis levé,

Et j'ai fait face à la réalité.

Toute ma vie n'avait été que mensonges.

Enfin, je me sortais de ce songe.

Mes yeux se sont ouverts devant la misère.

J'ai vu la mort, la souffrance et le désespoir.

J'en étais empli de colère.

é mon égard, pour tout ce je ne n'avais pas voulu voir.

Je me réfugiais dans l'insouciance

Et ne faisais fi que de ma personne.

Aujourd'hui, j'en ai conscience,

Mais toutes mes erreurs dans mon esprit résonnent.

Je souhaiterai pouvoir recommencer.

étre plus grand, plus fort et plus courageux.

Je voudrais pouvoir tout changer.

C'est mon devoir. Le devoir de Dieu!

J'ai créé l'homme et l'ai abandonné.

Sans mon aide, je l'ai vu dépérir.

Je le regardais faire. Je ne faisais qu'observer.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à en finir.

Détruire pour mieux reconstruire.

En espérant, pour eux, que cette fois, enfin, je réussirai.

C'est difficile de les entendre hurler et de les voir mourir.

Mais, c'est mon seul centre d'intérêt.

Je dois maintenant les reconstruire et les guider.

Je dois bien tout gérer.

pour qu'ils puissent vivre heureux.

Mais tout ceci est ennuyeux!

J'abandonne! Au Diable les responsabilités!

Je n'ai qu'une vie, je veux m'amuser!

Tuez, volez, mourez! Je n'en ai que faire!

C'est tout ce que vous méritez! Vous avez cesser de me plaire!

Le voilà perdu, personne ne l'a reconnu,

cet être amoureux, ce corps malheureux.

Fatigué de souffrance, il se morfond d'errance,

le prendre par la main, lui montrer le chemin.

Forcer sa destinnée, lui montrer ce qu'est ''aimer",

lui donner espérence, planter cette semence.

Partir ensuite vers d'autres âmes, maintenir ce charme...

Petit ange parti,

plus rien ne lui sourit.

un grand coup de gueule,

envahi de mépris.

Parole d'un coeur meurtri,

phrase haineuse, je l'ai bien compris.

Je rejoins son auteur,

cet etrangemessager.

Prendre sa rancoeur,

alléger son coeur.

Penser tendres souvenirs,

s'y faire ,de te laisser partir....

Modifié le 25 mars 2008 par izzylyne

Modifié le 25 mars 2008 par Morgane-de-Toi

Je reste sans mots

Devant tous ces sanglots

Juste envie de crier

Pour pouvoir t'appaiser

Vouleur de vie

Moi aussi je te renie

Et de dieu je ne veux

Que son silence et son oublie

Retourne dans tes cieux

Je prefère oublier

Plutôt que de rêver...

Tu étais une belle rose.

Magnifique à éblouir.

Tu sentais bon le lactose,

Mais moi le lait, ça me fait vomir.

Alors j'ai pris mes médicaments,

Et suis parti te cueillir.

Mais, comme j'avais pas de gants,

J'ai failli en mourir.

J'ai vu en toi comme un nuage,

Un de ces machins mou, gros et blancs.

Et puis a éclater l'orage,

Moi j'ai pas de chance avec le temps.

Alors je suis rentré chez moi,

Et me suis vidé un verre de blanc.

Quand je suis triste,moi je bois.

Et puis je fume par moments.

Plus tard j'ai regardé le soleil,

Et puis ça m'a cramer les yeux.

On dit souvent que ça émerveille,

Moi je pense que ça rend bigleux.

Maintenant je met des lunettes,

Et pourtant j'y vois pas mieux.

Je ne reconnais plus ta tête,

Mais au moins je suis heureux.

Regardez ce couple dans le jardin.

Comme ils sont beaux les amants.

Ils se tiennent toujours par la main,

Et restent ainsi des heures durant.

Ils sont heureux les tourtereaux.

Ce n'est pas difficile à voir.

Ils ne se disent que de doux mots,

Et de baisers ne sont pas avares.

Ils sont là depuis trois heures,

Et flirtent depuis plus longtemps.

En les voyant j'ai chaud au c¿ur,

Mais ça m'énerve gentiment.

é les voir s'embrasser ainsi,

C'est simple je manque d'air.

On vient me rappeler, même ici,

Que je suis célibataire.

Comme par hasard ils ne viennent ici,

Que depuis que je suis seul.

Absents, quand j'avais une petite amie.

C'est à croire qu'ils m'en veulent.

Et regardez comme ils se mangent,

Voyez comme ils s'exhibent.

é croire que rien ne les dérange.

D'essence il faut qu'on les imbibent.

C'est ça,continuez à vous amuser!

éa ne pourra jamais durer!

Lui, il va la tromper

Et elle va le quitter.

De toutes façons, elle était moche

Et lui avait mauvaise haleine.

Elle était cruche, elle était cloche.

Il était plus gros qu'une baleine.

éa fait cinq heures! Ils continuent!

Ils s'embrassent de plus belle!

Encore un peu et je les tue!

Ce sera un crime passionnel!

Je hais ces couples qui s'aiment trop.

Qui s'aiment partout et pour toujours.

Le pire c'est qu'ils sont beaux,

Ces assoiffés d'amour!

Ah! Comme je les maudits!

Ah! Comme¿comme je les envies.

beau poeme Kégé

merci clemya!

un poème écrit pour une forumeuse!

On dit des yeux

Qu'ils sont les reflets de l'âme.

Et qu'en les observant quelque peu

Ils nous dévoilent toutes les trames.

On détourne donc le regard,

Comme on ferme un roman.

Pour cacher notre histoire.

Pour masquer nos errements.

Mais toi tu ouvres tes paupières

Et montre bien tes yeux.

De ton histoire tu es fière

En tout cas, tu l'assumes.

Dans le bleu de tes iris

On peut voir tes rêves.

Une mer sans abysses

Qui jamais ne s'achève;

Des étoiles qui scintillent

Aux dessus de chevaux

On les voit qui brillent

Et renvoient leur éclat sur l'eau.

Dans ce décors céleste

L'une d'elle devient oiseau.

L'écume devient équestre

Ainsi naissent les chevaux.

Dans ces grands yeux bleus,

On voit que tu aimes vivre.

On voit le merveilleux,

On voit un esprit libre!

Le monde est malade.

Il est atteint d'un cancer.

Son état de santé se dégrade.

Bientôt, il ira au cimetière.

Sa tumeur se propage,

Et atteint le stade terminal.

Le monde subit les outrages

D'un bien pernicieux mal.

Certaine de ses cellules

Veulent vivre pour elles.

Et comme elles pullulent,

Elles créent des dommages réels.

Elles ne se soucient pas

Des besoins de la Terre.

Elles se concentrent sur leur moi,

Au dépend de la planète entière.

Leur envie d'indépendance

Et leur sentiment de supériorité,

Font que ces petites engeances

Se couperont l'herbe sous le pied.

Ce cancer c'est l'Homme.

Et le monde est le corps.

Les cellules nous sommes

Et la fin est notre sort.

Lorsque tu pars et me laisse

Seule face à ton souvenir,

Je repense aux caresses

Que tu ne peux plus m'offrir.

Et chaque fois quand tu t'en vas,

Je songe à tes mains.

Je les imagine sur moi,

Elles enserrent mon bassin.

Puis j'imagine ta bouche

Et tes lèvres suaves

Qui doucement me touchent

Sans que rien ne les entrave.

Je ferme alors mes yeux.

Toi tu n'en sais rien,

Mais je reprend notre jeu

Et je laisse parler mes mains.

Elle se mettent en action

Et reprenne ton flambeau.

Tu as fait croître ma passion

Mais tu m'as laissée trop tôt.