Et si on jouait à Des tableaux en musique

La Marine bleue de Georges Lacombe...

... et la Marée haute de Lhasa :

@ Tof => vouzici ?! mais quelle agréable surprise, très cher !

@ ptite => j'adooore cette marine et tu viens de me coller de ces frissons avec Lhasa (dont j'aime surtout le premier album) ! Miciiiii !

Me suis perdu ..... :D ... Bah oué tout arrive hein ...

La jeune Bergère peint en 1885 par William Bouguereau ......

Merci ma chère .... :D

pour rester dans le thème de la lecture...

Jeune fille lisant une lettre de Raoux, sur un air de Chopin

http://www.deezer.com/listen-852938

Hello

je ne sais pas comment s'appelle cette peinture de Vladimir Volegov

beaucoup de ces peintures auraient la même chanson pour les décrire :D

U2 Grace

hello je me permet juste de mettre une statuette à la place d'un tableau

la valse de Camille Claudel

Peinture de Iman Maleki artiste peintre Iranien

musique de Axiom of choice " color of dreams " avec Mamak Khadem chanteuse Iranienne

Elle savait pas trop comment s'y prendre avec lui, tout ce qu'elle lui avait dit était vrai, simplement elle espérait un peu plus. Elle se servit un deuxième verre, il se présentait une chance énorme pour elle, elle jouait à être amoureuse, même si ça devait la briser en deux, elle trouvait ça tellement bon, il était à côté, il pensait sûrement pas à elle, elle s'en foutait, il y avait rien de pire que la solitude, elle pouvait mettre son tapis, elle avait une petite jupe en jean boutonnée sur le devant et des rides précoces, une âme sensible et des gros nichons, il fallait faire avec ça.

http://www.youtube.c...h?v=v8rd9jYZzzE

I'm a fool to want you

I'm a fool to want you

To want a love that cant be true

A love that's there for others too .....

( ... ou )

... Mïlo (à ne pas confondre avec Miró, même si son œuvre "Petit pas jaune dans la neige" est très inspiré du Triptyque "Bleu" du peintre Catalan, pour qui Mïlo aura longtemps une grande fascination) est un peintre de le scène underground, ses débuts, très inspiré par Miró comme nous venons de le voir, le conduira vers quelque chose de plus "brutale", de sanguin, naturel, détaché de tout académisme formel, proche de "L'action Painting", il transgresse les courants "esthétisants" et emprunte au quotidien le matériau brute, décortiquant, pendant ses travaux, les particules et matières ( une rapide étude des œuvres de Tapiès pour ses travaux sur et avec matière, lui fournira une grande source d'inspiration). Actuellement exposant, pour la première fois, à la Galerie de L'Agora, Mïlo donne à voir trois œuvres : "Petit pas jaune dans la neige", une œuvre majeure : "With a right hand" et enfin son dernier travail : "The blues of the father" .

http://www.youtube.c...h?v=HP6pMGOFN3o

( ... le premier qui me chante La peinture à l'huile c'est plus difficile mais bien plus beau que la peinture à l'eau ..., se prend cette main dans la tronche ....

)

Lucile était grande et d'une beauté remarquable, mais sérieuse. Son visage pâle était accompagné de longs cheveux noirs ; elle attachait souvent au ciel ou promenait autour d'elle des regards pleins de tristesse ou de feu. Sa démarche, sa voix, son sourire, sa physionomie avaient quelque chose de rêveur et de souffrant. Lucile et moi nous nous étions inutiles. Quand nous parlions du monde, c'était de celui que nous portions au-dedans de nous et qui ressemblait bien peu au monde véritable. Elle voyait en moi son protecteur, je voyais en elle mon amie. II lui prenait des accès de pensées noires que j'avais peine à dissiper ; à dix-sept ans, elle déplorait la perte de ses jeunes années ; elle se voulait ensevelir dans un cloître. Tout lui était souci, chagrin, blessure : une expression qu'elle cherchait, une chimère qu'elle s'était faite, la tourmentaient des mois entiers. Je l'ai souvent vue, un bras jeté sur sa tête, rêver immobile et inanimée ; retirée vers son coeur, sa vie cessait de paraître au dehors ; son sein même ne se soulevait plus. Par son attitude, sa mélancolie, sa vénusté, elle ressemblait à un génie funèbre. J'essayais alors de la consoler, et l'instant d'après je m'abîmais dans des désespoirs inexplicables. [...] De la concentration de l'âme naissaient chez ma soeur des effets d'esprit extraordinaires : endormie, elle avait des songes prophétiques ; éveillée, elle semblait lire dans l'avenir. Sur un palier de l'escalier de la grande tour, battait une pendule qui sonnait le temps au silence ; Lucile, dans ses insomnies, s'allait asseoir sur une marche, en face de cette pendule ; elle regardait le cadran à la lueur de sa lampe posée à terre. Lorsque les deux aiguilles, unies à minuit, enfantaient dans leur conjonction formidable l'heure des désordres et des crimes. Lucile entendait des bruits qui lui révélaient des trépas lointains.

http://youtu.be/UL9myxVCvQg