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Marine le Pen : "La religion musulmane doit faire en sorte de ne pas

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Prodeo

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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 229 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
Posté(e)
vision "primaire" du problème de l'immigration.

Le problème de l'immigration n'est pas réserve à La France. Par exemple comment un forumeur peut il réclamer à des citoyens de respecter les lois alors que lui même ne respecte pas celles du forum qui l'accueille? Comment reprocher à un immigré qui joue souvent sa vie de venir clandestinement alors qu'on est dans la même situation en se cachant derrière un proxy parce qu'on a été viré d'un site dont on ne respectait pas les règles?

Tu es dans ce forum exactement dans la même cas que les gens que tu dénonces, un clandestin :coeur:

:blush:

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Membre, Posté(e)
Prodeo Membre 148 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ah enfin, Merci Transporteur, on va pouvoir débattre sur le fond maintenant...

Mise en cause de la retraite,

Confronté au vieillissement de la population et au ralentissement de la croissance économique, le système des retraites par répartition risque d'imploser après 2030. Jamais le pouvoir d'achat des retraites n'a été aussi entamé, à la fois par les impôts (l'abattement fiscal est passé de 35000 à 20000 FF et la taxation des revenus du patrimoine correspond à une double imposition), par les prélèvements sociaux (qui à cause de la CSG et du RDS ont augmenté de 8,7 % depuis 1990) et par l'inflation (+ 12 % depuis 1990).

apartheid social

Les fonctionnaires bénéficient déjà d'une compensation, et de taille : la garantie de l'emploi. En outre, leurs pensions sont garanties par l'état. Le montant des cotisations atteint 10 % du salaire dans le privé, contre 8 % seulement pour les traitements. Le mode de calcul repose sur les 25 meilleures années dans le privé, et sur les 6 derniers mois dans le secteur public. L'âge d'ouverture des droits est fixé à 60 ans par la loi, sauf pour les fonctionnaires, pour lesquels 15 ans de cotisations suffisent. L'âge moyen de départ à la retraite est de 61,2 ans pour les salariés du privé, de 58,5 ans pour les agents de l'état.

Sous couvert de défendre les "droits sociaux des nationaux", le Front National crée en fait les conditions d'une déstabilisation plus grande du système existant.

Le FN prend le parti des profits.Le Front National est « favorable à la flexibilité du temps de travail » et s'oppose à une réduction du temps de travail sans baisse de salaires. On voit clairement transparaître le discours patronal.

Le FN prône un repli national qui menacerait l'emploi et la consommation.Ce que propose le Front National, c'est une politique autarcique, qui ne peut que provoquer l'appauvrissement de la France et son isolement.

Faux !!!

La fixation d'une norme rigide et autoritaire en matière de temps de travail porte atteinte à la liberté du travail, principe essentiel de notre civilisation. De nombreux Français souhaiteraient travailler plus, pour gagner plus. En outre, cette norme risque d'aboutir à diminuer les prestations: si on augmente la durée de cotisation, par exemple de 40 à 42,5 ans alors que la majorité des jeunes entrent dans la vie active à 25 ans, pour cotiser 42,5 ans, il faudrait partir en retraite à 67,5 ans. La retraite étant fixée à 60 ans, on perd 7,5 ans. On fera ainsi baisser la pension de 20 à 25 %, et le cotisant ne s'en apercevra que lors de son départ en retraite!

Les élites décadentes ont laissé penser au peuple frauçais qu'il pouvait à la fois travailler moins, gagner autant et bénéficier de l'ouverture génaralisée de notre économie à la concurrence étrangère. Le résultat est là : disparition de pans entiers de notre industrie, millions de chômeurs, effondrement de la Sécurité Sociale et donc des retraites.

Il faut dire la vérité aux Français : le versement de leur retraite est subordonné à leur travail. Il leur faudra donc travailler plus, plus tôt et plus longtemps, pour espérer sauver le système de retraite, que celui-ci repose uniquement sur la répartition ou sur le double pilier de la répartition et de la capitalisation.

Source d'épanouissement personnel et matrice du développement de la cité, le travail, sang de la civilisation, est encore et toujours l'une des valeurs essentielles qui structurent la société.

La soumission de nos emplois et de nos produits à la concurrence internationale est la première cause du chômage de masse. Pour rester compétitives, les entreprises n'ont eu le choix qu'entre trois solutions :

- licencier pour diminuer leurs coûts de production et faire face à la guerre des prix sur le marché mondial,

- se délocaliser dans les pays où le travail est moins cher, ce qui signifie la disparition de nos grandes industries riches en main-d'¿uvre,

- remplacer les nationaux par une main d'oeuvre étrangère bon marché.

Il faut donc protéger nos frontières commerciales en relevant quand il le faut les droits de douane, et protéger notre marché de l'emploi en le réservant en priorité aux nationaux.

Le FN développe un discours ségrégationniste qui dissimule les vraies causes du chômage.Le Front National préconise un impôt sur l'emploi de travailleurs immigrés, une taxe anti-immigré peut-on dire, soi-disant pour favoriser l'emploi des travailleurs français. Cette proposition est dans la droite ligne du discours lepeniste selon lequel les immigrés sont responsables du chômage. Il n'y a pourtant pas de relation de cause à effet entre le chômage et l'immigration. En voulant instaurer une taxe anti-immigré

Ils sont venus ici en connaissance de cause et en sachant qu'ils violaient les lois françaises sur l'immigration, et savaient

très bien qu'ils devaient préalablement demander un visa .

Ils travaillent illégalement « au noir » (car il faut bien qu'ils se nourrissent), en toute connaissance de cause, mais se

servent ensuite de cet alibi pour réclamer, devant les caméras compatissantes, la régularisation de leur situation : ils étalent ainsi leurs violations des lois françaises pour revendiquer leur régularisation : c'est un comble .. faisant ainsi l'apologie de la violation de nos lois !!!

et en même temps supprimer la taxe professionnelle et réduire l'impôt sur les sociétés, le Front National veut dissimuler la vraie cause du chômage qu'est la course à la productivité et au profits.

Le FN entérine un doublement de la TVA et la réduction de la fiscalité sur les ménages les plus riches.

On veut faire venir des immigrés, alors que la France est incapable de fournir un travail à chacun de ses propres enfants. Et puis il faudra expliquer comment un travailleur peu qualifié du tiers-monde va pouvoir payer la retraite d'un cadre supérieur. Grâce à un véritable déferlement migratoire, le nombre compenserait sans doute la faiblesse unitaire des cotisations, mais cela poserait évidemment bien d'autres problèmes!

pour éviter la ruée à l'Est des entreprises, liée à l'élargissement de l'Europe, et la ruée à l'Ouest des cerveaux, liée au fiscalisme, il est nécessaire de mettre en ¿uvre les principes suivants :

- la restauration de la préférence nationale en matière d'emploi, abolie en 1981 ;

- la diminution des prélèvements obligatoires (les plus élevés en Occident), liés entre autres au coût de l'immigration ;

- la protection de notre économie contre l'euro-mondialisme, qui place nos entreprises devant une seule alternative la faillite ou la délocalisation ;

- la réforme de notre système de formation.

En matière de finances publiques le Front National prévoit des mesures particulièrement régressives :

hausse de l'impôt indirect et particulièrement de la TVA

suppression de l'impôt sur le revenu

suppression de la taxe professionnelle et baisse de l'impôt sur les sociétés

réduction des droits de succession

suppression des prélèvements sur les plus-values boursières.

Faux, c'est plutôt rendre leur liberté aux travailleurs.

En fin de compte, les salaires, l'épargne, les profits et les successions sont le fruit du travaiL C'est donc l'activité elle-même qni est pénalisée lorsqu'un niveau hallucinant de prélèvements pénalise les reveous (IR, CSG, RDS, IS ... ), puisque cela décourage les meilleures volontés. En outre, la structure de la fiscalité elle-même est défavorable à l'embauche : comme les charges sociales sont trop élevées, les employeurs préfèrent, quand ils le peuvent, remplacer les hommes par des machines.

Il faut donc, au plus vite, supprimer l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les successions en ligne directe, afin de redonner à nos compatriotes la légitime récompense de leurs efforts, de leurs risques, de leurs initiatives.

La durée hebdomadaire moyenne du travail en France est de 36 heures, contre 40 heures en Allemagne, et plus de 43 heures en Angleterre !

C'est un programme particulièrement inégalitaire puisque dans un contexte où les inégalités s'accroissent, il va favoriser les plus riches (patrimoines, hauts revenus, profits financiers) et faire payer les plus pauvres (impôt sur la consommation). Il y a en a pour tout le monde sauf pour les ouvriers et les ménages modestes.

Je suis bien d'accord avec toi quand tu dis qu'il y a des inégalité tel que les clandestins qui ne sont pas aussi malheureux que vous voulez bien le faire croire et que :

* ils ont accès aux soins gratuits par l'AME ( Aide Médicalisée d'Etat ),

* Ils ont droit à la CMU dans l'attente de leur régularisation (et à la carte vitale que certains considèrent comme une

véritable reconnaissance de leurs droits),

* Leurs enfants sont accueillis immédiatement et gratuitement dans nos écoles,

* Ils obtiennent des logements par des contacts déjà en place,

* Certains d'entre eux, régularisés, disent que, maintenant qu'ils étaient en règle, ils avaient beaucoup plus de mal à trouver un emploi qu'avant !!!

* Je me permets de vous informer aussi que, pour beaucoup d'entre eux, la régularisation est un moyen d'avoir accès à beaucoup d'autres avantages sociaux ( et pas forcément au travail ) et qu'une fois régularisés, ils font faire, par exemple, des dossiers MDPH pour faire reconnaître une invalidité ( pour eux ou leur femme ) afin de toucher l'AAH ( allocation adulte handicapé ..sans avoir à travailler )!

* Quant aux demandes de nationalité française, elles concernent surtout des 50 ans et plus qui veulent pouvoir faire

librement la navette entre leur pays du Maghreb et la France pour pouvoir se faire soigner chez nous : quelle motivation et quel amour de la France !!!!

Le Front National aligne une quantité impressionnante de promesses : calcul des retraites sur les dix meilleures années, création d'une allocation dépendance par exemple, mais veut revenir au nom de « la liberté de choix », sur le droit à la retraite à 60 ans. Aucune recette correspondante n'est naturellement prévue ce qui rend totalement illusoires les promesses. En matière familiale, tout est fait pour inciter les femmes à un retour à la maison alors que leur travail est une condition d'égalité et le gage d'un dynamisme économique.

A situation de l'emploi et des salaires inchangée, et par quel miracle changerait-elle, est-il possible de sauver les retraites complémentaires, sachant que le même problème se pose pour les retraites du régime général ? Il n'existe que peu de solutions :

- augmenter les cotisations d'un point dès 2010 n'aurait qu'un effet provisoire - en 2030, l' Agirc présenterait un déficit annuel de 2,3 milliards, de 6,8 milliards pour l'Arrco ; à comparer aux 14 milliards évoqués ci-dessus si rien n'était entrepris ;

- baisser encore le rendement (aujourd'hui 100 euros cotisés aboutissent à environ 7 euros de pensions par an) - les prix officiels, précisons-le, grimpant moins vite que les salaires, le rendement des régimes se dégrade avec régularité;

- augmenter d'un trimestre par an l'âge à partir duquel la pension Agirc-Arrco peut être liquidée sans décote ; elle s'appliquerait à partir de 2011, pour les personnes de 61 ans, soit un an de plus qu'actuellement en 2014. L'économie serait de 1 milliard par an. Economie à comparer aux 4 milliards de déficit prévus pour 2015, et aux 14 milliards attendus vers 2030.

Quoi qu'il en soit, ces mesures qui, on le voit, seraient insuffisantes, creuseraient encore l'inégalité entre les salariés du secteur privé par rapport aux fonctionnaires et bénéficiaires des régimes spéciaux. Mais il est vrai que la rue leur appartient.

Patronat et syndicats viennent de se rencontrer... pour ne rien décider. Ils ont reconduit jusqu'à fin 2010 les règles de l'Arrco et de l'Agirc. C'est un soulagement pour les salariés qui vont prendre leur retraite d'ici à fin 2010. Quant à la pérennité des retraites, elle n'est pas assurée et moins encore garantie. C'est à la veille des élections de 2012 que le gouvernement devra trancher. Nous lui souhaitons bonne chance ! Mais en dernier ressort c'est la bonne santé de l'économie, le plein emploi, des salaires en hausse qui, au-delà de la sécurité qu'ils apportent, préserveront les pensions. Si aucun décret ne garantit le développement économique, le devoir (et le rôle) du gouvernement est de créer les conditions qui le favorisent. C'est une question de compétence, de courage et de volonté. Nos hommes politiques n'en manquent-ils pas ?

Les maux dont est victime la Famille se sont encore aggravés :

- atteinte à la vie de l'enfant à naître aggravée par l'allongement de la période de recours possible à l'avortement avec la loi Aubry,

- décadence des m¿urs que favorise, entre autres, le PACS, dont l'objectif est de rendre possible l'adoption d'un enfant par un couple d'homosexuels,

- volonté de plus en plus affirmée de politiciens de gauche comme de l'UMP, de légaliser la drogue, véritable fléau pour notre jeunesse, dont les «rave-party» sont un vecteur important que les pouvoirs publics au mieux laissent faire, au pire dont ils facilitent l'organisation,

- remise en cause de la dignité de la femme notamment du fait de l'islamisation de notre Nation,

- dégradation du statut social, économique et fiscal de la Famille et particulièrement de la mère de famille...

En matière de retraites, le constat est identique. Dans ce domaine comme pour la natalité, les différents gouvernements ont choisi la politique suicidaire de l'immigration comme solution à court terme. Par ailleurs, les réformes indispensables et urgentes ont toutes été remises à plus tard. Celles annoncées ne se résumeront à presque rien compte tenu du chantage syndical à la grève et à la volonté du système de conserver des régimes lourds, rigides et inégalitaires.

Modifié par Prodeo
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Membre+, 26ans Posté(e)
metal guru Membre+ 31 229 messages
Maitre des forums‚ 26ans‚
Posté(e)
impôt sur l'emploi de travailleurs immigrés

Carba Ataille pourquoi parlez vous des immigrés sur un topic sur la religion musulmane? Pourquoi avez vous un pseudo qui s'écrit normalement "Karba atai "? Est ce pour respecter le forum qui vous accueille? :blush:

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Membre, Posté(e)
Carba Ataille Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

metal guru

vous êtes hors sujet je ne vous répond pas.

Et il est évident que l'islam en France doit respecter le contexte que nous sommes un pays avec une culture judéo chrétienne de 1500 ans.

Nous ne sommes pas une Terre de Guerre, à conquérir, comme le défini la charia.

Et naturellement nous ne sommes pas non plus une Terre d'islam.

Selon l'islam la Terre est divisée en deux: la terre de l'islam, et la terre de la guerre, encore insoumise.

C'est par la Guerre Sainte, ou Jihad, que les Musulmans soumettent les territoires insoumis.

Dans la terre de la guerre, ou dar al-harb, le harbi, ou l'indigène, n'a aucun droit.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)
Carba Ataille pourquoi parlez vous des immigrés sur un topic sur la religion musulmane? Pourquoi avez vous un pseudo qui s'écrit normalement "Karba atai "? Est ce pour respecter le forum qui vous accueille? :blush:

Surtout que Karba Atai sont des insultes en arabe. :coeur:

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Membre, 66ans Posté(e)
toupye Membre 236 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Bien qu'étant hors sujet, à vous qui développez le programme du Front National, pouvez vous me dire comment vous financez ce projet? :

4. Créer le Revenu parental d'éducation

Il convient d'offrir aux mères ou aux pères de famille la possibilité de choisir librement,

sans contraintes financières, entre l'exercice d'une activité professionnelle et l'éducation

de leurs enfants à laquelle ils souhaiteraient se consacrer à plein temps. C'est le but de la

création du Revenu parental d'éducation. Ce revenu, équivalant à une fois et demi le

SMIC, serait indexé sur lui et versé de la façon suivante :

- pendant trois ans pour le premier et le second enfant;

- pour les familles de trois enfants et plus, jusqu'aux dix-huit ans révolus du dernier

enfant. Le père ou la mère de famille pourront y renoncer s'ils reprennent un emploi et

en bénéficier à nouveau s'ils cessent leur activité professionnelle.

Maintenant effectivement cela peur être intéressant, étant un homme matcho, j'enverrai ma femme travailler à faire les ménages pour des clopinettes et je serai bien au chaud à la maison avec mes enfants, parce que par les temps qui courre un emploi à une fois et demi le smic faut pas refuser.

éa vous choque pas ?

Moi si.

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Membre, 66ans Posté(e)
toupye Membre 236 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Pas de mal à écrire hors sujet, je l'ai fait avant.

Mais bien sur ne pas répondre sur ce sujet est un peu facile.

Comme ne pas répondre au fait que le Coran ne choque pas le Front National sur le sujet de l'avortement.

Le Coran a été écrit il y bien des années, mais pas le programme du FN.

La laïcité est aussi le droit au Français de pratiquer le culte qui lui convient.

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Membre, Posté(e)
Prodeo Membre 148 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Coût estimé : 15 milliards d'euros ¿ mesure elle-même moins supression conséquente de certains dispositifs actuels.

Gain estimé : 8 milliards d'euros ¿ recettes fiscales induites et baisse des dépenses ASSEDIC

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Membre, Posté(e)
Carba Ataille Membre 26 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Btoupye

Nul part il est écrit que le coran ne doit pas choquer le Front National.

Mais que les musulmans ne doivent pas choquer les Français...

Pourquoi vous assimilez les Français au Front National ?

Et ou avez vous lu, qu'il n'y a pas de liberté de culte ?!...

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Membre, Posté(e)
Prodeo Membre 148 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le Coran a été écrit il y bien des années, mais pas le programme du FN.

La laïcité est aussi le droit au Français de pratiquer le culte qui lui convient.

Et ?

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Membre, 66ans Posté(e)
toupye Membre 236 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)
Btoupye

Nul part il est écrit que le coran ne doit pas choquer le Front National.

Mais que les musulmans ne doivent pas choquer les Français...

Pourquoi vous assimilez les Français au Front National ?

Et ou avez vous lu, qu'il n'y a pas de liberté de culte ?!...

Le coran est la base de la religion musulmane tout comme le bible celle de la religion catholique, Non ?

Ou avez vous vu que j'assimile les Français au Front National ?

Quand ai je écrit qu'il n'y avait pas de liberté du culte?

Vous me donnez l'impression de faire l'âne car à bout d'arguments.

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Membre, 61ans Posté(e)
héritier de 1789 Membre 356 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

Une analyse de ce programme par la CGt

La Front national est le parti de la démagogie. Ses pratiques font fi de toute honnêteté intellectuelle et morale. Les mots changent en fonction des circonstances, du climat politique et social et de l'audience, mais les idées demeurent fondamentalement inchangées. Il mise sur la peur et nourrit la haine.

Extrait de l'article A la haine vis-à-vis des progressistes qui marquait ses premières années d'existence, s'est ajoutée la haine vis-à-vis des immigrés, puis la haine vis-à-vis de tout ce qui viendrait menacer, de l'extérieur, la France et son identité. é chaque étape, une nouvelle catégorie d'ennemis s'est ajoutée aux anciennes. Il est légitime que les syndicalistes combattent ces idées avec la plus grande détermination.

Une stratégie de manipulation

L'extrême droite manipule l'opinion des citoyens, et particulièrement celle des couches sociales les plus modestes, en profitant de leurs souffrances, de leur amertume et de leur frustration. Dans cette perspective, il emploie une stratégie à double détente : d'une part, il présente tous les autres mouvements politiques et sociaux comme faisant partie d'un seul ensemble dont les pratiques léseraient la France en général et particulièrement les classes sociales les plus défavorisées. Pourtant, le programme du FN est fondé sur le libéralisme économique qui est à l'origine de la plupart des maux sociaux sur lesquels il s'appuie pour tromper les gens et gagner des voix. D'autre part, il prétend que tous les partis politiques auraient les « mains sales » sauf le FN. C'est vouloir dissimuler derrière les affaires les plus médiatisées que les élus et militants du FN ont été condamnés plusieurs fois devant divers tribunaux. C'est vouloir cacher que le parti de l'extrême droite a assuré la gestion des villes avec les résultats que l'on sait : corruption, ségrégation raciale, atteinte aux libertés individuelles et collectives, recul culturel... é présent, le parti lepeniste cherche à se libérer d'une image véhémente et agressive qu'a véhiculée Le Pen. Cette nouvelle mission est confiée à sa fille qui, avec un langage moins dur, cherche à donner une tonalité apparemment plus sociale aux discours de l'extrême droite. Ainsi, après avoir bâti toute sa campagne sur le thème de la sécurité et nourri les peurs sur ce sujet, le parti lepeniste récupère le thème de « l'insécurité sociale ». Cette récupération est scandaleuse quelle que soit l'aggravation du chômage et de l'exclusion résultant des politiques désastreuses des gouvernements. Le parti lepeniste ne veut pas développer les droits sociaux. Au contraire, il veut accélérer la déréglementation, la réduction des dépenses publiques et sociales ; il veut aussi supprimer l'impôt sur le capital et les revenus. Autrement dit, si elles étaient appliquées, les politiques qu'annonce le FN aggraveraient encore plus les difficultés auxquelles sont confrontées notamment les couches les plus modestes. Le parti de Le Pen profite à plein des erreurs des décideurs politiques. En l'occurrence pour cette campagne régionale, il mise sur la façon dont le gouvernement Chirac-Raffarin a géré le problème du voile à l'école ainsi que sur les réactions du chef de l'état et de la majorité parlementaire concernant la condamnation d'Alain Juppé au tribunal de Nanterre. Le FN cherche non sans succès à récupérer les débats autour du voile pour nourrir la haine vis-à-vis des immigrés et faire l'amalgame entre l'immigration et l'intégrisme. Parallèlement, profitant de l'affaire Juppé, il prétend que le FN est le seul parti qui ne serait pas impliqué dans les affaires. Ce qui est totalement faux. Le Pen et d'autres responsables du FN ont été, à plusieurs reprises, condamnés à des peines diverses. Cette stratégie démagogique permet difficilement, surtout pour le citoyen peu familier avec les mécanismes profonds du fonctionnement de l'économie et de la société, de se rendre compte des contradictions entre le discours lepeniste et son projet de société qui est totalement inégalitaire et dans lequel tout doit être misau service des intérêts du capital. Le parti lepeniste ne veut pas d'une France plus solidaire ; il veut une France où les salariés et les travailleurs français se mettraient de façon la plus efficace possible au service des capitaux français. ...

Une autre anlayse du site visa

Loin de défendre « les petits contre les gros », le programme du FN aggrave les inégalités, favorise les plus riches et en fait supporter les charges aux plus modestes. Qu'iraient donc faire les salariés dans cette galère si contraire à leurs intérêts ? Dans tous les pays d'Europe où des partis populistes ou de droite extrême ont participé à un gouvernement (Italie, Autriche, Pays Bas ...), les politiques mises en oeuvre ont été les mêmes : Accélération de la destruction du droit du travail, remise en cause des droits des chômeurs, du droit des femmes (droit à la contraception et à l'avortement notamment), démantèlement des services publics et, dans le même temps, assouplissement des législations et des contrôles en matière de transparence financière. Les alliances de la droite et de l'extrême droite ont toujours travaillé et travaillent toujours pour les plus riches.

Un programme antisocial

Le Pen se plait à dénoncer « l'ordre établi » et à se déclarer« en faveur des français modestes ». Il emploie des formules qui cherchent à faire écho aux problèmes rencontrés par une partie des salariés. Mais derrière ces déclarations simplificatrices et démagogiques se cache la réalité d'un programme social et économique inégalitaire :

Un repli économique et un recul de l'emploi Le Front National propose de revenir au protectionnisme comme réponse au libéralisme sauvage. II préconise l'augmentation des droits de douane sur tous les produits et le contingentement des importations ce qui majorerait le prix des produits consommés au détriment du pouvoir d'achat. Ces mesures susciteraient des actes de rétorsion de la part des autres pays limitant ainsi nos exportations au péril de l'emploi.

Une aggravation des inégalités « L'impôt sur le revenu n'est pas un impôt juste » avait déclaré Le Pen dès 1997 « Il faut le supprimer en 5 ans » propose-t-il en préconisant une augmentation de Ia TVA sur la consommation. Cette augmentation frapperait le pouvoir d'achat de tous, notamment des plus pauvres. Non soumis à l'impôt sur le revenu, les ménages les plus modestes, ne profiteraient pas de la suppression de cette recette fiscale qui finance nombre de services publics accessibles à tous (éducation nationale, hôpitaux et système de soins, police et justice, infrastructures, transports..) et des mesures de redistribution sociale en faveur des démunis. Ne pouvant se payer des services privés de remplacement ils seraient de ceux qui en pâtiraient le plus. Cela, Le Pen se garde bien de le dire.

Une augmentation des profits Le Front National veut intensifier la politique d'exonération des « charges sociales » patronales, soi-disant pour favoriser l'embauche reprenant cette idée libérale à la mode - mais non démontrée - selon laquelle la baisse du coût du travail favoriserait l'emploi. C'est oublier qu'aujourd'hui les entreprises qui font des profits licencient pour en faire davantage. Avec ces mesures, la sécurité sociale et les systèmes de retraite seraient rapidement déstabilisés par le manque à gagner. Le Front National, favorable également à la flexibilité du travail, considère que la baisse du temps de travail ne peut se faire avec le maintien des salaires , « il est mensonger et démagogique ( !) de faire croire aux travailleurs, et surtout aux moins qualifiés donc aux moins payés, que l'on peut réduire le temps de travail sans réduire leur revenu » dit-il. Il veut supprimer la loi sur les 35 heures. Reprenant le discours du patronat, Le Pen veut augmenter les profits en multipliant les cadeaux fiscaux aux entreprises : baisse de cotisations, de l'impôt sur les sociétés, suppression de la taxe professionnelle et des prélèvements sur les plus values boursières...

Une fragilisation des droits sociaux Après l'avoir critiquée, le FN prétend, aujourd'hui, défendre la Sécurité sociale en dénonçant les coûts insupportables que feraient peser sur elle les étrangers. C'est déformer la réalité : comportant une proportion d'actifs plus grande et ayant une consommation médicale plus faible que la population française, la population immigrée contribue, de fait, à améliorer l'équilibre financier de la Sécurité sociale. Bientôt, l'apport de l'immigration sera nécessaire pour équilibrer les régimes de retraite. Le Pen propose de créer, à côté d'institutions sociales spécifiques - et discriminatoires - pour les étrangers, des institutions sociales privées, notamment pour les retraites et la maladie, seuls les risques de base restant couverts par la sécurité sociale, pénalisant ceux qui n'ont pas les ressources suffisantes pour avoir recours aux assurances privées.

Mais plus que le discours de l'extrême droite, c'est l'écho toujours grandissant de ses thèses qui inquiète. La focalisation du débat politique sur le terrain sécuritaire et sur les questions d'immigration assumée par une partie de la classe politique, perméable aux dérives populistes et un retour à l'ordre moral, est préoccupante d'autant plus qu'elle s'inscrit dans un contexte de régression économique et sociale : remise en cause des acquis sociaux, exclusion et précarisation accrue de secteurs entiers de la société, chasse aux sans-papiers et à leurs enfants, criminalisation de l'action syndicale, relecture du passé colonial...

La lutte contre le CPE, les mobilisations en faveur des enfants menacés d'expulsion (RESF) ont montré qu'il était possible, en s'en donnant les moyens, de transformer des combats en victoires. é l'heure ou la France, comme une grande partie de l'Europe, est sous la menace d'une vague populiste, il doit en être de même avec la lutte contre les idées d'extrême droite.

Une autre analyse issue du secrétariat du parti socialiste

l faut toujours lire les textes du Front National. La tendance, en effet, existe aujourd'hui de prendre sa communication qui met en avant ses préoccupations sociales pour une réalité. La tentative d'élargir son audience dans les catégories populaires de l'électorat dicte ce choix.

De même, la modération (à éclipses) de Marine Le Pen n'a pas d'autre intention que de gagner une forme de respectabilité dans les catégories moyennes particulièrement présentes en Ile-de-France.

Mais, pour qui prend la peine de s'informer, rien n'est venu modifier le programme fondamental du Front National. Le texte adopté à son dernier Congrès de 2003, et toujours consultable sur le site du F.N., est d'une grande clarté. L'ultralibéralisme commande les propositions économiques du Front National.

Il repose sur une volonté de réduire l'Etat à ses fonctions régaliennes, en démantelant les services publics, au premier rang desquels l'éducation. Les propositions fiscales atteignent un sommet d'irréalisme avec la suppression de l'impôt sur le revenu et des droits de succession.

On ne peut pas avouer plus nettement vouloir une politique « pour les riches ».

Tout le subterfuge repose en fait sur la promesse de conserver les avantages sociaux pour « les seuls français de souche ».C'est pour cela que la xénophobie et le racisme - sous l'appellation de « préférence nationale » - continuent de sous tendre toute la pensée du Front National. Tout cela ne peut que conduire à un isolement profond de la France ¿ le Front demande d'ailleurs très logiquement de rompre avec l'Union Européenne.

La structure de cette politique, nous la connaissions depuis longtemps. Elle n'a guère changé depuis les origines du Front National. Il ne faut pas cependant la dénoncer de manière abstraite.

Le maintien du Front National dans la vie politique demande une contre-argumentation précise. Nous devons mettre en évidence la contradiction majeure qui existe entre un ultra-libéralisme économique et social de fait et une démagogie nationale et sociale sans limite. Le discours politique de Le Pen ne tient, en grande partie, que parce que ses électeurs et ses sympathisants ne voient pas les dangers qu'il contient pour leurs propres situations ¿ sans parler du péril pour le pays.

L'objet de ce travail est de donner, par une simple lecture critique du programme même du Front National, les éléments pour une offensive politique convaincante dans nos journaux, nos tracts, nos réunions.

Alain BERGOUNIOUX - Secrétaire National aux Etudes

(1) - Notre analyse critique suit le plan du programme du Front National et toutes les citations sont tirées du texte consultable sur son site (consultation faite à la date du 05/01/2004). Ce travail a été réalisé avec la collaboration d'Eric d'Osmond et de Philippe Lamy.

I ¿ Une vision réactionnaire de la France

L'introduction de la première section du programme du Front National ne doit guère servir en campagne électorale. Elle n'est pas « grand public ». Mais, elle est très révélatrice de la persistance de la pensée réactionnaire depuis deux siècles dans notre pays. Et, surtout, elle commande ce qui est dit ensuite sur la famille, l'immigration, l'éducation et l'environnement.

Le Front National asseoit clairement l'identité de la France sur un fondement religieux : « L'histoire des peuples du monde l'atteste : une civilisation ne peut durer sans se référer à un ordre qui dépasse les individus. » Ou encore : « C'est cet élément religieux, ou plus exactement sacré, qui est dans toute société normale, le fondement du pouvoir ». On comprend pourquoi le Front National n'éprouve pas le besoin de rappeler les principes de la laïcité dans notre pays ! D'autant qu'il fait reposer la crise du monde moderne sur « la sécularisation progressive des sociétés occidentales ».

Le Front National récuse donc l'idée du « contrat » entre les hommes qui est un fondement du pacte républicain. La société ne peut être que le produit d'un « ordre naturel ». Les penseurs contre-révolutionnaires du XIXème siècle sont explicitement cités, Louis de Bonald et Joseph de Maistre. Pensée retrempée dans les conceptions biologiques d'un Alexis Carrel, auteur de référence du Front, encore en 2003, l'un des pères de l'eugénisme et collaborateur patenté sous l'occupation¿

Il y a donc un « ordre naturel des choses » dont l'homme ne doit pas chercher à s'affranchir. Et se trouvent ainsi condamnés pêle-mêle, les révolutionnaires de 1789, les républicains laïques, les socialistes, les mondialistes, « nouveau visage du mal » etc¿

Le moins que l'on puisse dire est que le Front National ne cache pas la couleur¿ Il donne explicitement ce qu'est le fondement de sa logique politique.

La Famille

Pilier de l'ordre naturel, la famille est victime d'un « complot » par les gouvernements successifs avec des « modèles sociétaux » régressifs comme le P.A.C.S., l'avortement facilité aux mineures et l'allongement de son délai légal, la distribution de la pilule abortive dans les établissements scolaires, sans consultation des parents, la dissolution par étapes du droit de la famille (nom patronymique, transmission des biens, simplification des formalités du divorce) ». L'on ne s'étonnera pas de trouver une condamnation sans appel de l'I . V. G., assimilée au « refus frileux de la vie » et à « la culture de mort ».

L'avenir de la France est dit reposer dans le relèvement du taux de natalité des « Français de souche ». Le Front National prenant soin de décompter « les naissances étrangères ». Cela ne surprendrait guère qu'à côté de la responsabilité de « la culture soixante-huitarde » soit mis surtout en avant, le rôle d'une politique migratoire qui aurait pour volonté « de faire disparaître la France en limitant le nombre de français à naître, tout en appelant sur notre sol, un nombre croissant de ressortissants immigrés. » ! Ce n'est pas le seul chapitre où est utilisée par le Front National, la théorie du « complot ».

C'est une vieille idée de la pensée réactionnaire. Les lecteurs doivent évidemment être très attentifs aux « solutions » mises en avant. La politique familiale frontiste, en effet, demande :

* des dispositions civiles, fiscales, sociales, en faveur exclusivement des foyers légitimes et de leurs enfants eux aussi légitimes ;

* l'abrogation des lois sur l'avortement, l'inscription du droit à la vie dans la Constitution ¿ l'enfant à naître étant un sujet de droit dès la conception ¿ l'abrogation par conséquent des lois sur l'I. V. G. Il est à noter que Marine Le Pen, pour modérer son image, a indiqué qu'elle n'abrogerait pas la loi Veil, mais qu'elle était de toute manière contre l'avortement (Présent 22 novembre 2003). Le texte du programme, lui, n'a pas été changé ;

* le retour à l'ordre moral avec notamment l'abrogation du P.A. C. S. imposé par un « lobby organisé » ;

* le vote familial en sus du vote individuel pour les seules familles françaises.

Tout cela mérite d'être médité et suffit pour ruiner le discours d'apparence moderniste qu'emprunte parfois Marine Le Pen.

L'immigration

Paradoxalement, alors qu'elle occupe une place centrale dans le discours du Front National, l'immigration ne remplit que quelques pages du programme. Cette brièveté est la contrepartie du fait, qu'en réalité, elle est implicitement partout présente. Car, pour le Front National, tout tient à ce qu'il y a « une submersion programmée » de la France par une immigration voulue par tous les gouvernements de gauche et de droite depuis trente ans, par le patronat et « le capitalisme français ». La théorie du « complot » est à nouveau utilisée : « Les politiciens de l'établissement pensent que le dernier verrou à faire sauter, c'est la nation ». La France doit se banaliser dans l'ordre international, se dissoudre dans la fédération européenne, devenir un simple territoire de résidence »¿

Dans cet esprit, il s'agit moins pour le Front National de condamner l'immigration irrégulière que de proscrire l'immigration en général, donc l'immigration régulière tout autant. Le regroupement familial est comparé à « l'installation de colonies de peuplement »¿ Il s'agit donc pour le Front National « de renverser le courant ». Pour ce faire, il s'agit d'appliquer strictement la préférence nationale, pour l'emploi, le logement, les allocations familiales et sociales, de refonder la nationalité française sur le droit du sang et d'appliquer la déchéance de nationalité, de supprimer la carte de séjour de dix ans, en rétablissant la double peine, etc¿

Et dire qu'il y a des Français dont les parents sont venus de l'immigration, qui votent ou ont de la « sympathie » pour le Front National ! Aujourd'hui, on estime à 25 % la proportion des Français dont au moins l'un des grands-parents est immigré. L'idée qu'il y ait une « pureté » de la France est un fantasme qui ne correspond en rien en la réalité. On voit ainsi le danger de l'idée d'une déchéance de la nationalité. C'est une idée qui date de Vichy où elle a été appliquée.

Il faut, évidemment, à côté de la dangerosité des idées du Front National, insister sur les contre-vérités répétées dans le programme. Ainsi, le prémisse justifiant la « préférence nationale » est que les immigrés occupent les emplois des Français.

Or, elle est fausse, les immigrés occupant pour l'essentiel des emplois que les résidents français ne veulent pas occuper. Il faut rappeler, encore une fois, que l'immigration, loin de coûter à la sécurité sociale, contribue à son équilibre financier en raison de la structure de sa population avec une proportion plus grande d'actifs. Enfin, il faut souligner que la France a aujourd'hui le solde migratoire (les entrées moins les sorties), par habitant, le plus faible de l¿Union Européenne.

Nous avons dit cela, hélas depuis longtemps. Il faut bien sûr le répéter. Mais, ilfaut surtout montrer aux millions de français, qui sont en fait les cibles du Front National, ce que seraient les conséquences concrètes pour eux-mêmes du racisme social qui est prôné dans ce programme.

L'enseignement

Le tableau que le Front National dresse de l'Education Nationale est volontairement apocalyptique : « Le système éducatif français est en faillite ». Là, encore, cela relève d'un plan soigneusement prédéterminé par les ennemis de la Nation : « Le désastre scolaire français n'est pourtant pas le fruit du hasard ou de la fatalité : il s'inscrit dans un processus mûrement réfléchi de destructions des intelligences et de l'identité française » ou encore « Le Ministère de l'Education Nationale est au service d'un projet totalitaire de manipulation psychologique et mentale des enfants, qui a pour objectif la destruction de « la notion purement individuelle de l'intelligence » ou enfin « un projet subversif complet est à l'¿uvre. Il repose, tout d'abord, sur le postulat qu'il n'y a pas de nature humaine stable et définie ».

Le Front National n'a évidemment pas digéré les manifestations d'une partie de la jeunesse, après les élections régionales de 1998 et le premier tour de l'élection présidentielle de 2002. Il ne veut y voir que l'effet d'une manipulation !

Les mesures que préconise le Front National méritent d'être connues... Appliquées, elles organiseraient un complet démantèlement de l'Education Nationale, pour favoriser l'enseignement privé marchand. Que l'on en juge :

* l'institution d'un chèque scolaire pour « redonner aux parents le choix de l'école », qui permettrait une égalité de traitement entre l'école privée et l'école publique. Le tout s'accompagnerait d'une abrogation de la loi de 1998 relative à « l'obligation scolaire » ;

* l'autonomie pour tous les établissements scolaires et l'indépendance réelle pour les universités ;

* la libération de l'école de l'idéologie et de l'immigration¿ Les Zones d'Education Prioritaires seraient ainsi supprimées. La préférence nationale serait également la règle ;

* la réhabilitation des enseignements qui confortent l'identité nationale : « La politique se doit d'encadrer la version historique qui est dispensée aux jeunes Français ».

Cette vision de l'école, à l'image de celle que le Front National se fait de la société, postule une inégalité de principe entre les élèves et entre les familles, ce qui est l'exact contraire de l'idée républicaine.

L'environnement

Le programme accorde une grande place au thème de l'environnement. Cela n'est pas que tactique. Car, l'extrême-droite accorde une grande place - comme nous l'avons vu dans l'examen de l'introduction - à l'ordre naturel. Ainsi le Front National revendique la paternité de ce qu'il nomme la « réaction écologique », en évoquant les travaux d'Alexis Carrel. Cela passe évidemment par la dévalorisation de l'écologie politique française : « Les « Verts » ont perverti ces idéaux (ceux de l'écologie) et y ont mêlé le tiersmondisme, la culpabilisation de l'occident, un « planétarisme » appelant au brassage des populations ; en totale opposition avec le respect des légitimes diversités humaines et un catastrophisme s'appuyant sur l'analyse discutable de phénomène comme « l'effet de serre » pour imposer des solutions mondialistes, négation de notre civilisation et de notre identité ».

La préoccupation environnementale revisitée par l'extrême-droite peut sommairement être déclinée ainsi. Tout d'abord, le « retour à la terre » y est prôné sur un mode pétainiste. Le contrepoint de la nostalgie bucolique est une critique de la ville comme lieu de perdition, comprenons comme toujours, d'immigration « Les villes et leur périphérie ont été rendues hostiles à leurs habitants (¿) délinquance généralisée liée à un remplacement des Français par des populations allogènes. » Le rejet de la modernité permet de critiquer l'idée de progrès puisqu'elle s'est identifiée à la pollution et à la destruction par l'homme de l'environnement naturel qui lui avait été donné.

Le programme comporte une trentaine de propositions pour la défense de l'environnement. C'est un florilège d'intentions générales : « Lancer une grande politique de la ruralité, sauvegarder nos vallées, protéger nos littoraux et nos cours d'eau, renforcer la lutte contre les incendies de forêts, organiser le recyclage des déchets, lutter contre le bruit, etc¿ »

Mais de temps à autre, les intentions profondes des lepénistes apparaissent : ainsi, il n'est pas question de ratifier le protocole de Kyoto, puisque la France devra « dénoncer tout acte diplomatique tendant à réduire sa souveraineté en la matière ». Contre « l'invasion de produits des pays peu exigeants en matière de protection sociale, sanitaire et environnementale », il faudra mettre en avant des « normes élevées de qualité de vie », en un mot « un protectionnisme généreux ». Il fallait oser le terme¿ Cette vision condamne de fait tout dialogue Nord-Sud en matière d'environnement, alors que nous savons que les solutions aux grands problèmes écologiques ont nécessairement une dimension mondiale.

II ¿ Une vision dépassée de la souveraineté

La politique étrangère et l'Europe

Le Front National est un parti nostalgique, nostalgique de la puissance française d'antan, de ses colonies et de son empire. Sa vision du monde est passéiste : « nous sommes les héritiers de tout ce qui a fait la grandeur de la France spirituelle, culturelle, politique, économique, des Croisés aux bâtisseurs d'empire, des missionnaires et marins d'hier aux ingénieurs d'aujourd'hui ».

Il n'est guère surprenant d'y retrouver la thèse du déclin de la France, thème classique à l'extrême droite. La France n'a plus de politique étrangère digne de ce nom et ne pèse plus sur les orientations du Monde. Le Front National ne trouve pas même grâce à la politique du fondateur de la Vème République qui, avec la guerre froide, a accepté la « subordination de fait aux Etats-Unis ». Le Front National n'a pas véritablement de politique étrangère. Ses objectifs ne sont qu'une suite de refus, retraits et rejets. Refus du Nouvel Ordre Mondial des Etats-Unis et de son modèle « multiracial et multiculturel » ; retrait de l'O. T A. N. et de l'U. E. O. et surtout rejet complet et total, quasi viscéral de l'Europe.

Même si la chute du mur de Berlin a fait perdre au Front National son éternel ennemi, le Communisme, celui-ci n'abandonne pas son idée d'organiser un « véritable « procès de Nuremberg du communisme » (¿) afin de faire la vérité sur l'idéologie la plus sanglante de l'histoire de l'humanité ». Cette idée, défendue avec acharnement par les militants du groupe catholique « Chrétienté Solidarité » de Bernard Antony, vise également à relativiser et banaliser les crimes du nazisme. Il faut faire « sauter le verrou d'Auschwitz » qui continue de marginaliser l'extrême-droite.

Le grand ennemi vient, bien entendu, du Sud, « l'expansionnisme islamique,s'appuyant sur une explosion démographique sans précédent ». Déjà, en 1974, Jean Raspail, dans un roman qui se voulait prophétique, « Le Camp des Saints », annonçait l'invasion des « nouveaux barbares », thème que reprend régulièrement le Front National.

Le Front National place évidemment la Nation au c¿ur de sa politique étrangère. La France aura pour vocation de défendre les nations dans le monde, au nom d'une solidarité de civilisation, occidentale, linguistique et francophone. Cette solidarité francophone est destinée d'abord à l'Afrique, que le Front National considère devoir être une des priorités de la diplomatie française. En réalité, il s'agit de maintenir et de renforcer les liens de sujétion qui nous unissent à ces pays, en leur demandant de lutter contre l'immigration, tout en « maintenant nos intérêts et nos ressortissants sur place ».

Mais, le grand sujet de politique étrangère demeure l'Europe, ou plus exactement la sortie de la France de toutes les structures communautaires européennes. L'extrêmedroite considère que l'Europe est la source de tous les malheurs français (agriculture, industrie culture et même l'environnement, car les chasseurs ne pourront plus circuler comme ils l'entendent.) Le retour à la pleine souveraineté demeure le maître mot de la pensée lepéniste. Le Front National propose donc l'abandon de la monnaie unique, en consultant le peuple français, la dénonciation de tous les traités européens (de Rome à Amsterdam, en passant par Maastricht). Il n'y a évidemment aucune réflexion sur ce que seraient les conséquences de telles décisions pour le pays¿ Ce serait pourtant là, la vraie voie du « déclin français » !.

Les Institutions

On retrouve dans le programme du Front National sur les institutions de la France, l'analyse classique au sein de l'extrême-droite, de la coupure entre le « pays légal » et le « pays réel ». Sans que son nom ne soit jamais prononcé, Maurras, théoricien de l'Action Française, inspire fortement les thèses institutionnelles du Front National. « Autorité en haut, libertés en bas », cette formule de Maurras pourrait s'appliquer au programme du Front National !.

Le parti lepéniste reprend encore la vielle antienne du « complot ». Derrière l'apparence « républicaine », se cache une « oligarchie cosmopolite, corrompue et totalitaire ». Nous sommes en présence des thèses classiques de l'extrême-droite de la fin du 19ème siècle, celles de l'obsessionnel de l'antisémitisme, Edouard Drumont, et de ces disciples comme Henry Coston et Emmanuel Beau de Lomenie, auteur d'une « Histoire de Dynasties bourgeoises », mentionnées dans ce chapitre, sans que l'auteur soit cité. Les militants formés du Front National auront, eux, compris l'allusion. Ce programme est d'ailleurs émaillé de nombreuses allusions.

Un lecteur non averti ne comprendrait pas que la preuve de l'existence de cette « oligarchie totalitaire », réside, par exemple, dans la volonté de M. G. Buffet, Ministre de la Jeunesse et des Sports, de rédiger une charte des mouvements scouts. Cette décision a eu, en effet, pour conséquence, l'arrêt du mouvement de jeunesse lepéniste de Roger Holeindre, dont les activités n'étaient pas conformes à la réglementation des activités de plein air encadrées.

Preuve de ce « complot », la déclaration de Jacques Chirac, en 1995, qui avait reconnu la responsabilité de l'Etat Français, dans la déportation des Juifs pendant la 2ème Guerre Mondiale. Sans rappeler les circonstances, le Front National estime que « l'affabulation le disputait à l'odieux » dans cette déclaration.

Afin de pouvoir lutter contre cette oligarchie, le Front National entend restaurer l'Etat, en instaurant comme priorité, la « préférence nationale », dans la Constitution.

Autre inspiration « Maurrassienne », le Front National défend la vraie décentralisation, en réinstaurant les libertés locales, les communes pouvant se constituer en « pays », les départements cédant la place aux « provinces ». Il s'agit de mettre fin à l'héritage de la République Jacobine, qui avait remis en cause « l'ordre naturel des choses ».

Le Front national milite pour le développement du référendum d'initiative populaire. L'E. N. A. sera supprimée et l'Etat recentré sur ses tâches régaliennes, c'està-dire essentiellement de sécurité intérieure.

III ¿ Une vision étroitement répressive de la sécurité

La Police et la Justice

On ne peut pas dire que le Front National fasse preuve d'originalité en matière de politique de sécurité. Son argumentation s'appuie, en grande partie, sur les travaux du Club de l'Horloge, qui a publié en 2002 les travaux de son colloque tenu en 1998, intitulé : « Rétablir la sécurité ». Beaucoup des thèses et propositions développées par le Front National sont assez proches de celles de l'U. M. P. Le seul auteur de référence mentionné dans le programme du Front National est le professeur de Droit, Marie-Laure Rassat, inspiratrice de la Droite judiciaire et présente sur les listes de Jean Tibéri en 2001.

Mais, le constat développé par le Front National est apocalyptique. Nous assisterions à une « explosion de la délinquance et de la criminalité », les chiffres officiels étant le plus souvent « trafiqués ». L'immigration est considérée par le Front National comme la cause principale de cette situation. Il reprend également les thèses de Marie-Laure Rassat, sur le « lyssenkisme judiciaire ». La société française serait victime d'un « sida mental », faisant du délinquant une victime de la superstructure socio-économique ». L'idéologie « soixante-huitarde » est bien entendu visée.

Les mesures concrètes préconisées par le Front National concernent essentiellement la justice. Le programme ne consacre guère plus d'une page à la police et la gendarmerie, parlant d'augmenter ses moyens (en hommes et en matériels), sans donner de chiffres précis. Ils pourraient bénéficier d'une plus grande facilité pour l'utilisation de leurs armes à feu et quiconque oserait critiquer les forces de l'ordre ferait l'objet de poursuites pénales.

N'étant cependant pas à l'abri d'aucune contradiction, le Front National, qui veut réduire le nombre de fonctionnaires et diminuer fortement les impôts, propose d'augmenter le budget de la Justice à la hauteur de la Loi de Finances (1,86 % en 2004, soit 5,284 milliards ) et d'accroître « fortement » le nombre de magistrats. Mais ceux-ci devront prouver, comme du temps de Vichy, qu'ils n'appartiennent à aucune obédience maçonnique, ni à un « syndicat politisé ». Considérée comme le foyer de dangereux « gauchistes », l'Ecole Nationale de la Magistrature sera supprimée.

« Tolérance zéro », « rétablissement de la peine de mort », « expulsion des délinquants étrangers », rétablissement d'une peine « prompte et incompressible » : on le voit, la politique sécuritaire du Front National n'y va pas par quatre chemins. 13 000 nouvelles places de prisons devront être construites, prisons qui verront recréer en leur sein des Quartiers de Haute Sécurité.

Le Front National, qui entend ainsi « rompre avec la barbarie », pour reprendre son expression, porte en lui de fait cette « barbarie » qu'il dénonce.

La Défense

La défense constitue un sujet de choix pour le Front National. Contrairement à certaines légendes, l'extrême-droite a peu recruté dans les armées. La plupart des ses « experts » sont des militaires à la retraite qui ont perdu pied avec la réalité. L'un des deux rédacteurs de la partie militaire du programme, Roger Holeindre, a quitté l'armée depuis la guerre d'Algérie, après avoir échoué dans sa tentative de mettre sur pied un « maquis O. A. S. », en 1962.

Le Front National dresse, là aussi, un tableau apocalyptique de l'état de la défense française, tableau que certains à droite ne renieraient pas, à cette différence près que le Front National en fait porter la responsabilité à Jacques Chirac : « la fin de la conscription (février 1996) sonne le glas de la défense française ». Rien ne va plus dans les armées et les auteurs de dénoncer les fermetures de bases, les dissolutions de régiments, la « dégradation du pouvoir d'achat des militaires », le « démantèlement de notre industrie d'armement ». Conclusion : la France est désarmée.

Quels remèdes ?.

Paradoxalement, ceux qui pourfendent le « Nouvel Ordre Mondial » veulent appliquer à la défense, les recettes de la droite républicaine américaine et prônent un nouvel isolationnisme. Il s'agit de reconstituer la Défense Opérationnelle du Territoire (D. O. T.), comme si, de nouveau, l'ennemi était aux frontières (ou dans les frontières¿), de refuser de participer aux opérations de l'O. T. A. N et de retirer la France de l'Eurocorps .

Dans une vision néo-gaullienne, le Front National veut doter la France d'une « défense nationale indépendante » et n'entend pas lésiner sur les moyens :

* Augmentation du budget de la Défense à hauteur de 4 % du P. I. B., soit l'équivalent de 60,85 milliards d'euros (400 milliards de Francs). Le budget 2004 est de 32,4 milliards d'euros (hors pensions).

* Reconstitution du site de missiles nucléaires du plateau d'Albion (contre les menaces du Sud !), démantelé depuis 1998.

* Création d'une garde nationale, d'une cinquantaine de demi-brigades, composée de volontaires. Une des fonctions sera bien entendu de participer au maintien de l'ordre, en renfort de la gendarmerie. L'ennemi intérieur n'est jamais très loin. Le Front National ne nous explique pas d'ailleurs comment il trouvera ces 200 000 volontaires.

* Développement d'une « forte capacité d'intervention extérieure ». Le Front National ne lésine pas sur les moyens, puisqu'il réclame en permanence 2 groupes aéronavals en état de prendre la mer (ce qui implique 3 voire 4 porte-avions, 5 sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (soit 7 à 8), une dizaine de sous-marins nucléaires d'attaques, etc¿ L'aviation doit disposer de 400 appareils en ligne et l'armée de terre de 200 000 hommes opérationnels. Mais attention, les femmes ne devront plus représenter que 5 % des effectifs totaux !.

IV ¿ Une vision ultra-libérale et néo-protectionniste de l'économie

L'économie et la fiscalité

« Par son interventionnisme, toujours et partout où il en a usé, l'Etat a stérilisé les initiatives, s'est surchargé de fonctionnaires, a augmenté démesurément les dépenses et les impôts, réduit la production, dilapidé de grandes sommes de richesse privée, restreint la liberté individuelle, devenant de la sorte un lourd et insupportable ennemi de la Nation, rejeté par nos compatriotes. C'est alors que la fuite en avant dans l'ultra-libre échangisme mondialiste se présente comme une « solution à cet étatisme écrasant ».

Nous avons là le fondement de tout le programme économique du Front National, qui mélange l'ultra-libéralisme, en voulant effectivement réduire l'Etat à ses fonctions régaliennes, et une volonté protectionniste. C'est l'affirmation du « produire français » qui ouvre cette partie du programme. Le libre-échangisme « détruit » et l'Etat « spolie » : « (¿), il y a une profonde filiation entre l'étatisme et le libre-échangisme : chacun se nourrit l'un l'autre en une ténébreuse alliance. Chacun veut construire un homme nouveau en l'insérant dans des relations économiques artificielles qui le coupent de ses solidarités naturelles ».

Il en découle toute une série de propositions qu'il faut lire ensemble :

* un « protectionnisme raisonné » avec l'abandon de l'Euro, la surtaxe des produits étrangers, avec « des contingents d'importation » à certains types de produits et de biens, la reconquête du marché intérieur mais l'aide aux entreprises françaises sur les marchés extérieurs ;

* le « Pacte fiscal pour la prospérité française » ( !) passe par la réduction des dépenses publiques de 11,5 milliards d'Euros par an sur dix ans, la suppression progressive de l'impôt sur le revenu, la suppression des droits de succession au sein de la famille, la suppression progressive de la C. S. G. et du C. R. D. S., la réduction de l'impôt sur les P. M. E. et P. M. I., l'instauration du quotient familial pour les cotisations sociales de prévoyance, la suppression de l'I. S. F. Il est à noter que la seule recette proposée est la mise en place d'un impôt sur les mouvements spéculatifs de capitaux qui est dit compenser la suppression de l'impôt de solidarité.

Ce qui frappe évidemment dans ces propositions, c'est d'abord l'irréalisme. Le Front National fait comme si l'économie française pouvait être autarcique et ne dépendait pas aujourd'hui de son intégration dans le monde. Le Front National cherche dans son programme à minimiser les chiffres. Mais, il est admis, dans toutes les statistiques, qu'un emploi industriel sur quatre dépend d'entreprises étrangères.

C'est en fait, une destruction des emplois qui suivrait l'application éventuelle d'un tel programme !. La sortie de l'Union Européenne serait encoreplus catastrophique, la grande majorité de nos échanges se font à l'intérieur de l¿Union Européenne. Les délocalisations abusives doivent être combattues ¿ mais, l'essentiel ne pourra que passer par une harmonisation du droit européen.

La vérité de la politique du Front National s'éprouve dans les propositions fiscales.

La suppression des deux seuls prélèvements fiscaux progressifs (l'I. R. P. P. et l'I. S. F.) et, encore, la C. S. G. et le C. R. D. S. montre une volonté d'alléger et, à terme, de supprimer la fiscalité progressive pour privilégier les ménages dans les situations les plus favorables. C'est la solidarité qui est évidemment visée. Le programme parle d'ailleurs de « l'illusion et de la nocivité de la redistribution fiscale ». Le Front National prétend favoriser « les classes moyennes ». Mais, le texte même du programme rappelle que ce sont 20 % des contribuables qui acquittent 8 % de l'impôt sur le revenu. Si l'on ajoute la suppression des droits de succession au sein de la famille, il s'agit bien d'annuler tout principe redistributif entre les générations. C'est une société figée dans ses inégalités que nous dessine le Front National. La puissance publique serait privée de tout moyen de redistribution. C'est le but !. Le protectionnisme étant censé répondre aux besoins des Français¿

L'entreprise et l'agriculture

Le rapprochement de ces deux thèmes n'est pas le fruit de notre volonté, il est celui qu'opère le Front National dans son programme. Car, il s'agit de refonder la société sur l'entreprise familiale, l'entreprise industrielle et commerciale comme l'entreprise agricole : « Avec la famille, l'entreprise à taille humaine est la seule structure élémentaire autour de laquelle puisse s'organiser d'une manière solide et durable la résistance à la marée montante du mondialisme. C'est la synergie famille-entreprise qui peut stabiliser l'équilibre de la société française, lui procurer le lest dont l'absence la livre à toutes les influences destructrices et favoriser la paix sociale : rien n'est acquis sans la réconciliation autour du travail quotidien. L'entreprise doit donc supporter une fiscalité modérée (¿) ».

Il est passablement fascinant de voir que toute l'idéologie du Front National n'est que la continuation de la vision pétainiste de la France : l'enracinement dans le sol (« la terre, elle ne ment pas »), le capital national contre le capital apatride, la Chartre du travail imposant la paix sociale, etc¿

Tout se trouve dans les pages de ce programme. L'¿uvre de tous les gouvernements depuis 1945 aurait conspiré à la destruction de l'entreprise familiale : « depuis près d'un demi-siècle, la plupart des mesures relatives à une entreprise française ont été prises sous l'influence de « l'économie administrative » et de la dérive libre-échangiste » ou encore « tous les gouvernants français, leurs ministres de l'agriculture successifs, de Pisani à Glavany, de Chirac à Rocard, de Cresson à Soisson, portent la responsabilité de la ruine de l'agriculture française dont ils ont signé à Bruxelles la mort programmée », etc¿

On pourrait évidemment s'arrêter là dans le commentaire. L'aspect réactionnaire saute aux yeux. Il y a un tel déni de la réalité du monde économique que la régression de toute l'économie française, industrielle, commerciale, serait inévitablement programmée.

Mais, il faut quand même souligner les principales contradictions que recèle ce programme. Il s'agit ainsi de soutenir les entreprises exportatrices pour « conquérir de nouveaux marchés », mais, il faut limiter les importations. « Une grande Nation comme la France se doit d'assurer, elle-même, l'alimentation de ses habitants en ne recourant qu'avec parcimonie à des approvisionnements extérieurs ». La France se comporterait donc comme si elle était seule au monde !. Les pertes d'emploi par centaines de milliers, les pertes de marchés en Europe et dans le Monde, le repli des investissements étrangers, etc¿ tout cela n'est compté pour rien¿

Si du bout des lèvres, le Front National reconnaît que la politique agricole commune « a pu un certain temps faire illusion », il prône aujourd'hui « la renationalisation » pure et simple de la politique agricole. Bien loin de sauver l'agriculture en la coupant de ses marchés extérieurs, il l'abattrait à coup sûr, elle, qui a du une grande partie de son développement depuis 1958 à un marché européen. Les conflits qui ont parsemé la P. A. C. et qui marquent aujourd'hui les négociations internationales ne doivent pas le faire oublier. Le Front National fait reposer ses solutions pour les principales productions agricoles sur la conclusion de traités de commerce bilatéraux vis-à-vis des autres pays. C'est le retour au XIXème siècle !.

Il est utile de noter également alors que précédemment le Front National annonce déjà la suppression de l¿impôt sur le revenu, la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes, il ajoute la promesse d'une « fiscalité modérée » sur les entreprises et « la diminution des cotisations sociales ». Le tour de passe-passe ne peut tromper que ceux qui le veulent bien¿ Priver l'Etat de tout moyen économique et social d'intervention est une rêverie réactionnaire qui ne laisse présager qu'une Société dictatoriale ou anarchique¿

Il est vrai que l'essentiel des propositions économiques du Front National est consacré au développement d'un « capital productif, personnalisé et localisé », la « Société de personnes à qualification reconnue » (S. P. Q. R. ¿ on apprécie l'allusion romaine¿) « commode et souple pour les chefs d'entreprise, attractive pour les apporteurs personnels de capitaux, le chef d'entreprise, lui-même, sa famille, ses proches, et d'éventuels apports extérieurs, tout en offrant les meilleures garanties aux tiers ». On se demande bien lesquelles¿ Car, il s'agit de réorganiser la Société autour du pouvoir du seul capital, petit et moyen il est vrai ¿ ce qui permet au programme frontiste de tonner contre « le grand capital »., ce qui est sa touche dite sociale. Mais, on n'a jamais su que le pouvoir du petit capital était doux aux salariés, surtout lorsqu'on propose par ailleurs de créer « des syndicats, réellement libres, regroupés en organisations professionnelles paritaires de branche ». Ce qui veut dire concrètement la suppression des syndicats de salariés pour revenir au régime de la Chartre du travail paritaire entre patronat et syndicats. Ce n'est pas S. P. Q. R. mais C. Q. F. D¿

V ¿ La démagogie sociale

L'emploi, le social, la santé

Le programme social du Front National présente un mélange de propositions ultra-libérales ¿ pour tout ce qui concerne la protection sociale et le droit du travail ¿ et de propositions très conservatrices pour tout ce qui concerne les libertés individuelles. On retrouve, en effet, ses deux ennemis idéologiques, l'individualisme libéral et la solidarité sociale : « jamais sans doute, notre Société n'a été en proie à un individualisme aussi brutal » qui s'écharne à détruire le lien social » ou encore, « la première dérive de notre système de santé est celle de sa socialisation ».

Les causes du chômage pour les lepénistes sont moins à rechercher dans « les évolutions économiques et techniques » que dans « l'immigration massive et non contrôlée », le « libre-échangisme », le « fiscalisme et le poids des prélèvements obligatoires », « le maquis réglementaire auquel doivent faire face les entrepreneurs », « l'inadaptation de la formation professionnelle aux besoins des entreprises ».

Les principales propositions tiennent dans « l'instauration de la préférence nationale pour l'emploi » la « libération du salaire des charges sociales », donnant le choix aux salariés de cotiser pour assurer leur protection. Le « revenu parental d'éducation » pour « permettre » aux femmes de retourner au foyer, la « privatisation du système de santé » qui est devenu « un système redistributif », le remplacement du R. M. I. par une allocation personnalisée » liée à l'insertion obligatoire ainsi qu'à la condition familiale. Il va sans dire que le Front National propose l'abrogation des lois sur les 35 heures.

Ces propositions « sociales » s'avèreraient fortement défavorables à celles et ceux qu'elles prétendent défendre. Le programme social du Front National est, en fait, antisocial et antiéconomique. Tout cela demande une réfutation concrète.

La « préférence nationale » est fondée sur l'affirmation que les immigrés occupent les emplois des Français. Or, cela est faux. Car, ils occupent pour l'essentiel des emplois peu qualifiés, qui correspondent à des professions délaissées par les Français. Il suffit d'évoquer les entreprises du bâtiment, souvent en pénurie de main-d'¿uvre, et qui connaîtraient une crise véritable s'il n'y avait pas d'immigrés. Tout cela est donc faux et évidemment dangereux. Car le racisme social que porte le Front National désolidariserait le reste de la société des travailleurs étrangers dont elle a de fait besoin. Inutile d'ajouter qu'une telle mesure serait économiquement désavantageuse pour l'économie française.

L'idée que les salariés ne toucheraient qu'un salaire direct et que le travail serait ainsi « revalorisé » conduirait à des difficultés majeures. Tout d'abord, elle laisserait l'individu, seul, devant la question de la protection sociale, privé des formes de solidarité qui sont nécessaires à la protection sociale.

Les salariés, les moins favorisés, seraient abandonnés à la gestion solitaire de leur protection sociale. Les inégalités en sortiraient grandies. La privatisation du système de protection sociale favoriserait les salariés les mieux rémunérés, plus « intéressants » pour les assurances privées et délaisserait les salariés des catégories populaires dont les capacités de contribution sont inférieures. Ce serait la fin de la solidarité entre les citoyens et le déclassement définitif des plus défavorisés.

Le démantèlement du système du R. M. I., au profit d'une allocation liée au cadre familial, aboutirait implicitement à une forte diminution des aides aux plus démunis. En effet, les titulaires des aides sociales sont souvent des personnes isolées, dont l'esseulement contribue à aggraver leur situation.

Il est inutile également d'insister sur le fait que rien n'est dit sur le financement de la protection sociale, dont on connaît l'importance, alors même que le programme lepéniste prévoit des allègements massifs de charges sociales et de nouvelles allocations familiales (le revenu parental, l'allocation de solidarité personnalisée, etc¿).

La fantasmagorie financière atteint ici des sommets¿

Pour achever de caractériser ce programme, il suffit de revenir sur la proposition du « revenu parental », accompagnée d'un « statut de la mère de famille ». C'est une vieille idée de l'extrême-droite française, renvoyer les femmes au foyer¿ Cela revient à nier une évolution majeure de société concernant le statut de la femme. La famille est aussi une réalité en mutation. Elle continue d'être une structure majeure de la vie sociale, mais elle a changé de formes. Enfin, la corrélation entre le chômage (le prétexte) et les emplois féminins n'est pas prouvé, les femmes occupant, en grande majorité, des postes créés par l'évolution du travail. La politique prônée par le Front National irait ainsi contre les droits et les désirs de plus de la moitié de la population. Au lieu de rendre le travail des femmes plus difficiles, il faut rendre, au contraire, de plus en plus compatibles, la vie familiale et la vie professionnelle.

VI ¿ Une vision étroitement nationaliste de la culture

Il n'est pas étonnant que le Front National achève son programme par la politique culturelle. Elle a, en effet, une place éminente « dans le carré diabolique de la destruction de la France, menée par les politiciens de l'établissement ». A « l'extinction biologique » de la France, « la submersion migratoire », « la disparition de la Nation », s'ajoute le quatrième côté, le « génocide culturel ». Le Front National fait partir « l'entreprise de liquidation de nos racines », de la « culture Malraux » aboutissant à la « culture Lang » qui « refuse toute idée du beau, toute hiérarchie, toute profession de l'activité artistique à élever l'âme et l'esprit ! ». Le principe de ce qui devrait être une politique culturelle pour le Front National est simple : « Le rôle du politique sera donc de faire respecter et conforter l'identité culturelle de la Nation. »

Pour cela, les Lepénistes plaident pour la suppression du Ministère de la Culture, remplacé par un Ministère des Beaux-Arts. Le programme prévoit de réserver les subventions publiques « aux créations artistiques qui respectent notre identité nationale comme les valeurs de notre civilisation ». Les financements de fonds ou d'établissement « inutiles » seraient supprimés. Parmi ces derniers, il cite particulièrement les fonds régionaux d'art contemporain (F. R. A. C.). »

Le patrimoine reste la principale préoccupation du parti d'extrême-droite. Les héritiers de demeures historiques devraient bénéficier d'une législation fiscale favorable.

Le Front National veut développer, en effet, le mécénat privé, en réformant le régime fiscal des fondations. Un Conseil de défense de la langue française serait créé « pour s'opposer au jargon et au franglais qui envahissent notre langue » et des sanctions seraient renforcées pour atteintes délibérées à la langue française ».

Pour ce qui est du théâtre, le Front National, à sa manière, vise « la fin du sectarisme ». Il propose, entre autres, la révision complète de la programmation du festival d'Avignon : « la caution de « bonne tenue intellectuelle » est invariablement assurée par les staliniens, les tenants de l'absurde et les nihilistes de service, tels Brecht, Kafka ou Beckett (¿). On ne peut se satisfaire d'un théâtre qui, sur le plan moral et politique, ne se préoccupe que de racisme, de colonialisme (Aimé Césaire), de nazisme (Thomas Bernhardt), de fascisme (Antonio Tabucchi ». Le Front National préconise d'autres écrivains comme Paul Morand ou le poète Saint-Pol Roux, ou quelques auteurs dramatiques moins connus : André Josset, Jean Yole, Tanguy Malemanche. Michel Vinaver est le seul auteur vivant, recommandé par le programme du Front National.

La promotion de « toutes les bonnes musiques » est encouragée notamment par l'apprentissage du chant choral et l'opérette. En revanche, il refuse au rap et à la techno, le statut d' « expressions musicales », et leur dénie naturellement tout soutien public. Le système de l'avance sur les recettes pour le cinéma devrait être réformé.

La « discrimination culturelle » proposée par le Front National est une négation des formes contemporaines de l'art et des expressions artistiques. Dans tout système démocratique, l'art peut être promu et aidé par l'Etat, mais la production et les ¿uvres ne peuvent pas être le résultat d'un programme idéologique précis. Le Front National propose surtout de défendre un art officiel, tout en prétendant le contraire, qui aurait pour fonction de préserver les traditions. La conception que le Front National se fait de la culture est ainsi une conception tournée vers le passé, le folklore et les traditions, qu'il faut savoir défendre, certes. Mais, en oubliant la dimension avant-gardiste de l'art, il oublie volontairement l'un des moyens par lesquels la France a pu avoir un réel prestige international, car toutes les grandes écoles artistiques passées ont été, en leur temps, des avant-gardes¿

La remise en cause de l'avance sur recettes pour le cinéma aurait pour conséquence de rendre plus difficile la survie du cinéma français. Il privilégierait inévitablement, par contraste, les formes les plus commerciales du cinéma. En particulier, étant donné l'environnement concurrentiel qui existe, il aurait pour effet de privilégier les productions les plus proches du modèle commercial américain de cinéma.

Etrange façon de promouvoir la culture française¿ alors que le Front National dénonce, par ailleurs, l'américanisation de la culture¿

Combattre le Front National

Le combat contre le Front National doit être idéologique, mais pas seulement. Sur l'essentiel, même s'il faut rappeler que le Front National est raciste, il faut savoir que l'état de désespoir de certains milieux les rend de plus en plus insensibles à l'argument « moral ». Pour mieux contrer le Front National, il faut également savoir méthodiquement exploiter les failles, très nombreuses , de son programme.

Il est clair que le Front National tente d'adopter, actuellement, une stratégie de respectabilité, en adoucissant son discours et en présentant une version aseptisée de ses idées. Mais, il ne faut pas confondre les habiletés de la communication politique avec la logique profonde des positions politiques. Elles n'ont pas changé. Elles sont même structurées par une très ancienne pensée, celle de la droite réactionnaire depuis plus de deux siècles¿ Cela peut-être démontré concrètement point par point.

xris :blush:

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Membre, 66ans Posté(e)
toupye Membre 236 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)
Et ?

Et :

Si nous demandions aujourd'hui à des musulmans d'écrire à nouveau le coran il y a de forte chance qu'il seraient plus en harmonie avec la vie actuelle.

Cette réponse vous convient elle ?

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Membre, Posté(e)
Prodeo Membre 148 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais personne ne dis que le musulman est mauvais.

La Bible et le Talmut on été ecrit bien avant le Coran.

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Membre, 61ans Posté(e)
héritier de 1789 Membre 356 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

Ptoupeye, ce qu'ils veulent c'est que surtout cela dérive en HS, c'est là qu'ils ont le plus de prise. partlons de leur programme et rien que de ça.

xris :blush:

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Membre, 61ans Posté(e)
héritier de 1789 Membre 356 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

Une vue d'ensemble de wikipedia

Les historiens et philosophes classent tantôt le Front national comme un parti d'extrême droite, tantôt de droite extrême voire comme un parti tribunitien à tendance fasciste.

L'historien Pierre Milza, spécialiste du fascisme, et Guy Antonetti, professeur d'histoire contemporaine à Paris II, ne classent pas le FN parmi les partis fascistes[réf. nécessaire]. Michel Dobry, professeur à Paris I, est plus enclin à qualifier le FN de parti « fascisant » que de parti faciste[11].

Selon Jean-Marie Le Pen, « l'extrême droite, le mot est équivoque dans la mesure où il comporte le mot extrême. Nos adversaires confondent volontairement, et dans l'intention de tromper, une position géographique sur l'échiquier politique avec une position d'extrémisme politique. Or notre philosophie, notre principe d'action et notre programme ne sont pas extrémistes et par conséquent nous occupons la place qui est libre. Je crois qu'il n'y a pas de droite, le centre actuel n'est pas la droite, bien qu'une grande partie du peuple de droite vote pour les candidats du centre et même de la gauche[12]. »

Le qualificatif « populiste » est assez unanimement utilisé par les historiens et politologues de l'Institut d'études politiques de Paris[réf. nécessaire], mais est critiqué par les membres du laboratoire de Michel Dobry, professeur à l'Université Paris-I[réf. nécessaire].

Ainsi dès 1984, Pierre-André Taguieff parle de « national-populisme » pour qualifier le Front national. En 1988, René Rémond reprend ce qualificatif et parle de « résurgence du populisme » (Notre siècle, 1988, Fayard). Néanmoins, dans l'actualisation de son ¿uvre de référence Les Droites en France, il reprend l'expression « extrême droite » pour dire qu'elle est en France principalement représentée électoralement par le Front national qui se présente « comme la seule vraie droite », reprochant aux autres d'avoir trahi leurs valeurs, trompé leurs électeurs, et d'être de connivence avec la gauche (la « bande des quatre »). Dans son interview donnée le 6 octobre 2005 au journal Le Figaro, René Rémond confirme que le Front national « s'inscrit dans le cadre de la démocratie représentative », « ne se confond pas non plus avec celles des droites qui rejettent l'héritage de 1789 », qualifiant au passage Jean-Marie Le Pen de « fils de la Révolution » et réaffirme que « l'appellation qui est proposée de populiste me convient assez bien » car « si elle ne définit pas l'idéologie de cet "extrémisme de droite", elle caractérise sa stratégie et désigne sa sociologie ».

Quant à l'épithète de « tribunitienne », René Rémond rappelle qu'elle est aussi appropriée, car il s'agit là d'une « fonction critique exercée par une démagogie qui exploite tous les sujets de mécontentement ». Il note par ailleurs que cette épithète a été introduite dans le vocabulaire politique par Georges Lavau à propos du Parti communiste français.

Dans « Le Populisme du FN » : un dangereux contresens, Annie Collovald souligne le manque de fiabilité des sondages utilisés pour déterminer le composition sociologique de l'électorat FN et le caractère biaisé de certaines estimations, comme le niveau d'études : un baccalauréat est synonyme de déclassement pour une personne issue d'un milieu aisé, mais de promotion pour une personne issue d'un milieu modeste. Elle pointe aussi le fait que les cadres du FN exercent souvent des professions supérieures.

Michel Winock et Pascal Perrineau (Histoire de l'extrême droite en France) continuent à parler d'extrême droite, sans confondre le FN avec les mouvements habituellement classés sous cette catégorie (GUD, Jeunesses identitaires, etc.). Dans La France politique : XIXe-XXe siècles, Michel Winock définit le FN comme la conjonction de toutes les familles de l'extrême droite française : contre-révolutionnaire, pétainiste, fasciste, OAS. é l'inverse de René Rémond, Michel Winock, s'appuyant sur diverses déclarations, considère que le FN est radicalement hostile à l'essentiel de l'héritage légué par la Révolution française et à ses valeurs (la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, violemment dénoncée par le chef du FN).

Dénominations du parti [modifier]

Le Front national, fondé en 1972 sous le nom de « Front national pour l'unité française », a immédiatement cessé de faire usage de ce nom officiel pour se désigner comme « Front national » (affiches électorales dès 1973, etc.). é une date inconnue entre 1990 et 1997, le nom du parti est statutairement devenu « Front national ».

Lors de la crise « mégretiste », la veille du jour (28 janvier 1999) où Bruno Mégret, délégué général exclu du parti, allait faire déposer, en sous-préfecture de Boulogne-Billancourt, une déclaration de changement d'intitulé d'association, visant à renommer le parti en « Front national-Mouvement national » (déclaration considérée comme nulle par la justice en mai 1999), Jean-Marie Le Pen, président du parti, faisait déposer, le 27 janvier 1999, une déclaration de création d'association « Front national pour l'unité française », peut-être par précaution contre la volonté du camp mégrétiste de s'emparer du parti.

Parallèlement, les services du FN restés au « Paquebot » (surnom courant du siège du FN à Saint-Cloud) avaient commencé à faire usage, pour leurs envois postaux, d'un cachet « F.N.U.F. » (sigle de la nouvelle association) avec l'adresse du FN (même bâtiment avec entrée dans deux rues différentes).

Le cachet « F.N.U.F. » a continué de rester en usage (même à la fin de l'année 2005) après que la justice française, en mai 1999, eut déclaré nuls et non avenus le « congrès de Marignane » (23-24 janvier 1999) et les réunions ayant abouti à sa convocation (« conseil national » du FN du 13 décembre 1998). L'usage continu du cachet « F.N.U.F. » a contribué à faire croire que le FN avait, sinon conservé, du moins retrouvé son intitulé complet d'origine.

Souvent, les opposants au FN se livrent à des calembours sur son nom, en l'appelant par exemple « F-Haine » [13], ou donnent au sigle une signification fantaisiste, comme « F comme facho et N comme nazi ».

Un autre jeu de mot consiste à montrer que « France » est une anagramme de « race FN ». Ce jeu de mot avait été notamment utilisé dans un sketch du Vrai Journal où on voyait un Noir se faire abattre alors qu'il tentait d'arracher une affiche du FN intitulée « la France d'abord ! ». Celui-ci s'écroulait en déchirant les lettres F et N du mot « France », créant ainsi le mot « race », et transformant l'affiche en « la race d'abord ! ». Le slogan du sketch était alors : « FN, les deux lettres en trop » [14].

Les militants et les électeurs du Front national sont appelés « frontistes ».

Place dans le paysage politique français [modifier]

Du milieu des années 1980 à 2007, selon les types d'élections, le Front national représentait entre 11 et 18 % de l'électorat français au niveau national, dépassant 30 % dans certaines villes et régions, ce qui en a souvent fait le troisième parti de France. Il était cependant presque systématiquement écarté des responsabilités politiques, à cause des systèmes électoraux français, qui le privaient d'élus, et du refus des autres partis de droite, le jugeant trop extrémiste, de s'allier avec lui. é partir de 2007, les scores du FN lors des élections autres que présidentielle n'excèdent jamais 6,3 % des suffrages exprimés (score aux élections européennes de 2009), et ses élus sont de moins en moins nombreux, avec une influence électorale amoindrie[15].

Le Front national est le seul parti pour lequel a été créé un mouvement militant dont le seul but est depuis 1990 de perturber ou d'empêcher son expression politique : Ras l'front.

Alliances électorales [modifier]

Article détaillé : Alliances électorales du Front national.

Des arrangements entre droite et FN ont eu lieu entre 1977 et 1992. Le RPR a condamné les alliances en septembre 1988 ; le Parti républicain a fait de même en 1991. Ils sont passés à la rétorsion à partir de 1992 et celle-ci est devenue systématique à partir de 1998.

Aux élections cantonales de 1994, Ernest Chénière, député RPR de l'Oise, battu au premier tour à Creil, s'allie au candidat FN encore en lice, avec l'accord de Jean-François Mancel, secrétaire général du RPR, et la bénédiction de Jean-Marie Le Pen. En 1998, Philippe Séguin démet de ses fonctions Jean-François Mancel.

Lois électorales [modifier]

Du fait de son isolement politique, le FN, malgré ses résultats électoraux qui l'ont fait apparaître comme le troisième parti politique de France en nombre d'électeurs, n'a aucun député et aucun sénateur, un seul maire de ville importante (Orange de 1995 à 2005) ¿ conséquence de la crise mégrétiste, le Front national a perdu certaines municipalités ¿ et n'est représenté dans aucun des grands organismes nationaux. Il dispose cependant de quelques députés européens (trois depuis les dernières élections, sept auparavant) et conseillers régionaux (156 depuis les dernières élections, 138 auparavant). L'ancien président socialiste François Mitterrand, en faisant changer la loi électorale pour les législatives (en passant à la proportionnelle par listes départementales), avait permis, en son temps, l'entrée au Parlement de députés frontistes, dont la majorité venaient de la droite (comme Bruno Chauvierre, François Bachelot, Bruno Mégret, Charles de Chambrun, Pierre Descaves, Gabriel Domenech, Jean Roussel, Olivier d'Ormesson, Michel de Rostolan, Yvon Briant, édouard Frédéric-Dupont), ce qui permit à Pierre Joxe d'ironiser en 1985 : « Mais l'extrême droite est déjà à l'Assemblée ! ». Les analystes politiques[Qui ?] ont souvent vu dans cette modification un moyen de limiter l'ampleur de la « victoire annoncée » de la droite emmenée par Jacques Chirac. Ce dernier changea d'ailleurs le mode de scrutin dès son accès au pouvoir en 1986.

Les modes électoraux en France ont régulièrement été changés ¿ à ce titre la France peut être considérée comme le pays d'Europe le plus instable dans le choix des modes électoraux. Le dernier changement en date est celui mis en place dans le cadre des élections régionales de 2004. Celles-ci ont été remportées par des partis de la gauche dans 24 des 26 régions françaises (à l'exception de l'Alsace et de la Corse). Ses opposants expliquent son manque d'élus et son isolement politique par ses positions extrêmes, notamment sur l'immigration, et à cause des écarts verbaux de son président.

Un effet important de la faible représentation du FN dans les instances élues est que la dotation financière allouée au FN est la moitié de ce qu'elle serait si les scrutins étaient proportionnels. En effet, l'état français verse une dotation à tous les partis politiques fixée suivant le nombre d'élus appartenant au parti, établie à 50 % sur le nombre de suffrages réalisés, et à 50 % sur le nombre de parlementaires (aucun dans le cas du FN) affiliés au parti politique en question. Le FN percevra ainsi au titre de l'année 2007 un financement public de 4 579 545,86 ¿, sur la seule première fraction de l'aide publique (décret n° 2007-100 du 26 janvier 2007). Cette absence de représentation parlementaire permet aussi au président de la République de ne pas tenir compte de l'opinion des électeurs du FN. Ainsi Jacques Chirac, contrairement à son successeur Nicolas Sarkozy, avait pris l'habitude de consulter uniquement les représentants des partis représentés au Parlement français (Assemblée nationale et Sénat), même lorsqu'il s'agit de l'Union européenne.

Le Front national axe son programme[16] sur quelques grands thèmes :

* la forte limitation de l'immigration, accusée d'appauvrir les Français les plus démunis et d'enrichir les plus aisés en leur permettant de faire pression par là sur le coût du travail et d'être une menace pour la culture française, est un des points de son programme qui suscitent le plus de passion, dans un sens ou dans l'autre ; le thème de l'immigration n'est cependant apparu comme thème central dans le programme et le discours du Front national que dans les années 1980 (lors de l'élection présidentielle de 1974 par exemple, la plate-forme de quatre pages proposée par Jean-Marie Le Pen ne fait aucune allusion à l'immigration[17]), ce que Patrick Weil analyse comme une perception de l'immigration vue comme un thème devenu payant au niveau électoral.

* le retour dans leur pays d'origine d'un grand nombre d'immigrés ou d'enfants d'immigrés ayant acquis la nationalité française, si ceux-ci ont été condamnés pour un crime ou un délit (application du principe de la double peine) ;

* la souveraineté vis-à-vis des états-Unis d'Amérique et des organisations internationales telles que l'OTAN et l'Union européenne ;

* la préservation des modes de vie traditionnels, notamment ruraux, au besoin par le protectionnisme et l'arrêt de la construction des mosquées en France ;

* la répression des crimes et délits, avec des peines plus élevées ;

* le rétablissement de la peine de mort, en particulier pour les terroristes, les assassins ou criminels sexuels notamment pédophiles et les grands trafiquants de drogues ;

* la diminution du nombre des fonctionnaires ;

* la diminution des impôts et taxes sur les sociétés ;

* la suppression des subventions publiques aux associations qu'il considère comme « noyautées » par l'extrême gauche (culture, insertion, agitation socio-politique, etc.) ;

* le retour à une morale « moins laxiste » ;

* le natalisme, avec une position visant à restreindre le recours à l'avortement (notamment salaire familial versé à la mère au foyer, facilitation de l'adoption des enfants français) (extrait du programme présidentiel 2002).

* l'abrogation de la loi Pleven de 1972 (interdisant les propos racistes, elle est une refonte du décret-loi Marchandeau du 21 avril 1939), de la loi Gayssot de 1990 (renforçant l'arsenal législatif contre le racisme et interdisant la diffusion du négationnisme)[18].

* l'abrogation de la double nationalité

Si les positions sur l'immigration et sur la souveraineté sont des constantes du parti, dans d'autres domaines, comme les services publics et les institutions, différents courants existent en son sein. Cette diversité est vue par ses opposants comme un manque de cohérence ou même comme le signe d'une absence de propositions politico-économiques réelles, alors que d'autres y voient la preuve d'un dynamisme et d'un véritable débat au sein du mouvement.

Les positions du FN sur l'immigration, l'islam et plus généralement sur les personnes d'origine étrangère sont considérées par ses opposants comme des tendances à rejeter les droits de l'homme et une dérive vers le fascisme. Ses partisans considèrent, eux, que cette conception s'appuie sur une vision déformée du FN de la part de personnes qui ne connaissent son programme qu'au travers de commentaires hostiles et faussés.

Front national et négationnisme [modifier]

Depuis les années 1980, la mise en doute du consensus sur l'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale fait partie du discours politique du Front national, ceci en liaison avec d'autres mouvements d'extrême droite[19].

Un négationniste explicite comme François Duprat fit partie des instances dirigeantes du parti dès sa création[20], mais il faut attendre les années 1980, avec certains « dérapages verbaux » de son principal dirigeant (« Durafour crématoire », les chambres à gaz vues comme un « point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale ») pour que le soutien voilé ou explicite au négationnisme fasse explicitement partie du discours frontiste[19], ce qui a entraîné le départ de quelques uns de ses responsables politiques[21].

Pour l'historien Pierre Milza, le soutien voilé au négationnisme constitue un élément important de la stratégie de réhabilitation de l'héritage politique dont se réclame l'extrême droite en France. L'implication de ce courant dans la collaboration avec le régime nazi, y compris avec l'extermination des Juifs, a durablement mis au ban toute une culture politique qui avait porté au pouvoir les dirigeants du régime de Vichy. En ce sens, la mise en doute des crimes nazis ou de leur ampleur constitue un « formidable enjeu de mémoire[19] ».

Voir aussi [modifier]

Bibliographie [modifier]

Bibliographie sur le Front national ou sur ses membres

* Nonna Mayer et Pascal Perrineau, Le Front national à découvert, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1989, rééd., 1996.

* Gilles Bresson et Christian Lionet, Le Pen. Biographie, éd. du Seuil, 1994.

* Nonna Mayer et Pascal Perrineau, Le Front national à découvert, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1989, rééd., 1996.

* Michel Soudais, Le Front national en face, éd. Flammarion, 1996 (ISBN 2-08-067251-7).

* Jean-Pierre Cohen et Bernard Antony, Ni raciste, ni antisémite. Le FN répond aux organisations juives qui le combattent injustement, 1997.

* Pascal Perrineau, Le Symptôme Le Pen. Radiographie des électeurs du Front national. éd. Fayard, Paris, 1997.

* Jean-Pierre Thiollet, Le Chevallier à découvert, Laurens, 1998.

* Olivier Guland, Le Pen, Mégret et les Juifs, L'obsession du « complot mondialiste », La Découverte, 2000.

* Virginie Martin, '"Toulon sous le Front national. Analyse d'entretiens non directifs", L'Harmattan, 2000

* Sophie Bourrel, Le Front National et le droit, Presses Universitaires du Septentrion, 2001.

* Annie Collovald, Le « Populisme du FN » : un dangereux contresens, éd. du Croquant, 2003.

* Sergiu Miscoiu, Le Front National et ses répercussions sur l'échiquier politique français 1972-2002, éd. de la Fondation pour les études Européennes, Cluj-Napoca, 2005.

* Christiane Chombeau, Le Pen fille & père, éditions du Panama, 2007 (ISBN 978-2-7557-0303-0).

Bibliographie sur la droite ou l'extrême droite

* René Rémond, Les Droites en France, éd. Aubier-Montaigne, 1982

* Pierre-André Taguieff, « La Rhétorique du national-populisme », dans Cahiers Bernard Lazare, n° 109, juin-juillet 1984, pp. 19-38.

* Michel Winock (dir.), Histoire de l'extrême droite en France, éd. du Seuil, « Points », 1994.

* Pierre-André Taguieff, « Le Populisme et la science politique. Du mirage conceptuel aux vrais problèmes », Vingtième siècle. Revue d'histoire, n° 56, octobre-décembre 1997, pp. 4-33.

* Anne-Marie Duranton-Crabol, « L'extrême droite », dans Serge Berstein, Pierre Milza et Jean-Louis Bianco, Les Années Mitterrand, les années du changement. 1981-1984, éd. Perrin, 2001.

* Pierre-André Taguieff, « Populisme, nationalisme, national-populisme. Réflexions critiques sur les approches, les usages et les modèles » in Gil Delannoi et Pierre-André Taguieff (sous la dir.), Nationalismes en perspective, Paris, Berg International, 2001, pp. 303-407.

* Pierre Milza, L'Europe en chemise noire : les extrêmes droites en Europe de 1945 à aujourd'hui, Champs Flammarion, 2002.

* Michel Dobry (dir.), Le Mythe de l'allergie française au fascisme, éd. Albin Michel, 2003.

* Erwan Lecoeur, Un néo-populisme à la française. Trente ans de Front national. éd. La Découverte, 2003.

* Michel Winock, La France politique. XIXe-XXe siècles, éd. du Seuil, « Points », 2003.

* Robert O. Paxton, Le Fascisme en action, éd. du Seuil, 2004.

* René Rémond : Les Droites aujourd'hui, éd. Audibert, 2005.

xris :blush:

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Membre, 61ans Posté(e)
héritier de 1789 Membre 356 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
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il y a plus d'une analyse et celles ci sont utiles pour comprendre pourquoi de façon historique et politique, vous avez ce type de position face à lIslam, mais aussi le Judaisme et l'immigration, il permet de faire le lien avec tous ces petits mots sans argumentaire précis que tes camarades et toi nous assénnez depuis quelques jours sous couvert d'une défense de la laicité qui n'en est absolumment pas une.

je ne m'attendais pas à ce que vous les lisiez de toutes les façons mais il informera les autres forumeurs sur vos réèlles positions idéologiques.

xris :blush:

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Membre, Posté(e)
Prodeo Membre 148 messages
Baby Forumeur‚
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il y a plus d'une analyse et celles ci sont utiles pour comprendre pourquoi de façon historique et politique, vous avez ce type de position face à lIslam, mais aussi le Judaisme et l'immigration, il permet de faire le lien avec tous ces petits mots sans argumentaire précis que tes camarades et toi nous assénnez depuis quelques jours sous couvert d'une défense de la laicité qui n'en est absolumment pas une.

je ne m'attendais pas à ce que vous les lisiez de toutes les façons mais il informera les autres forumeurs sur vos réèlles positions idéologiques.

xris :blush:

Pourquoi tu n'as pas fais de résumé plutôt que de balancer un tel texte ?

Pourtant je pense avoir fait un argumentaire mais personne n'en a fait un contre-argiment. Bizzare non ?

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