Que lisez-vous en ce moment ?

il y a 28 minutes, chanou 34 a dit :

Non mais toi aussi je vais te détester...encore un livre à rajouter à ma liste! mais comment je vais faire hein?

 

Fais comme moi, ne fais pas de liste!

En fait ma liste je l'ai dans la tête, et elle est très courte. Des fois je l'écris, mais je ne respecte pas toujours ce que j'écris. Par contre chez moi c'est plein de livres. Certains lus, d'autres à lire, d'autres qui sont là surtout comme référence. Et de magazines, aussi.

Bon, là je vais en faire une :

1) "American Gods", de Neil Gaiman. C'est ce que je suis en train de lire.

2) "Agatha Raisin : Pas de pot pour la jardinière" de M.C. Beaton. Une lecture divertissante.

3) Le dernier James Rollins. Je lis (presque) tout ce que sort cet auteur.

4) "Feu et sang" de JRR Martin (récemment adapté en série sous le titre "House of the Dragon"). Ça c'est parce que je suis frustré d'attendre la parution des deux derniers volumes de la saga "Game of Thrones".

5) "A l'ombre des Jeunes filles en fleur" de Marcel Proust. A peine commencé. Je sens que je vais mettre un paquet de temps pour le lire...

En plus, je lis en permanence des textes historiques.

il y a 42 minutes, Out of Paprika a dit :

Et donc?

C'est un bouquin contemplatif et initiatique. Je sais pas si ça se dit comme ça, mais c'est l'impression et les mots qui me sont venus pour le décrire. J'ai cru au départ que c'était un bouquin pour gamines ou pour gonzesses fleur bleue. Mais j'ai été au bout. Alors je sais pas si c'est un roman qui vaut mieux que les trucs "de gare" comme vous dites. J'ignore si la personne qui l'a écrit a du talent ou pas, si elle utilise assez de vocabulaire ou si elle a une "belle plume". Mais c'est un roman qui aborde pas mal de thème différents : dont le droit à la différence. Au fond, j'ai un bon souvenir de ce bouquin, et je me rappelle encore du nom de l'héroïne : Kia. Faut croire que ce livre m'a laissé quelque chose. J'ai aimé. Je ne saurais pas dire pourquoi, parce que je crois que je ne suis pas vraiment la cible de ce genre de littérature. Mais au fond, la raison du pourquoi, on s'en branle, hein ? C'est un bouquin que j'ai aimé lire.

Il y a 17 heures, Gouderien a dit :

5) "A l'ombre des Jeunes filles en fleur" de Marcel Proust. A peine commencé. Je sens que je vais mettre un paquet de temps pour le lire...

 

Courage, il te reste plus "que" 05 tomes ensuite

"Le temps est élastique. Les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l'habitude le remplit". _A L'Ombre des jeunes filles en fleurs. *cité de mémoire*

Il y a 1 heure, Crève a dit :

Courage, il te reste plus "que" 05 tomes ensuite

"Le temps est élastique. Les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l'habitude le remplit". _A L'Ombre des jeunes filles en fleurs. *cité de mémoire*

Oui, mais je trouve facilement des bouquins plus passionnants à lire (OK, je suis un peu fainéant).

Là je viens de m'acheter le dernier James Rollins, "E.V.E." D'abord j'ai reculé devant le prix (23,90 euros, il vient juste de sortir). Je me suis dit :  bon, je l'achèterai le mois prochain. Et puis j'ai feuilleté quelques pages... et j'ai vu que ça parlait d'intelligence artificielle, et des centrales nucléaires... françaises! Il y a des tentations auxquelles je ne saurais résister.

James Rollins, auquel j'ai consacré un topic il y a déjà plusieurs années, est non seulement un raconteur passionnant, mais en plus il est TRES bien renseigné. Il pourrait mettre en tête de ses romans la fameuse phrase par laquelle la célèbre* journaliste Geneviève Tabouis, qui officiait encore sur Radio-Luxembourg durant mon enfance, commençait ses chroniques : "Attendez-vous à savoir".

* Célèbre : enfin, pour moi et un ou deux vieux jetons de ce forum.

j'ai fini un roman de 1041 pages sur la mise en scène du concept d'une sphère de Dyson. (Omale). C'est assez long, aussi je le conseille pas, mais le concept est intéressant.

Je viens de terminer Le noeud de vipère de François Mauriac

C'est de la littérature classique mais je l'ai trouvé très contemporain.

Bon, j'en étais restée où moi ? Ah..oui

C'est ce qu'Emmanuel Carrère fait de mieux, la chronique judiciaire. C'est son coeur de métier à la base. 

Alors, j'avais suivi les débats du procès des attentats des Terrasses, du Bataclan et du Stade de France. Mais, après avoir entendu deux ou trois parties civiles, j'avais passé mon tour sur ces audiences. Là, on lit un livre. Comment faire ? Il y a eu un moment où je me suis demandé si je ne lâchais pas l'affaire, trop difficile. J'en ai fait des cauchemars assez violents. 

En ce moment se tient le procès de l'attentat de Nice, je ne suis pas les débats et je ne lirai rien dessus non plus. 

J'ai pris ensuite : 

Ce n'était pas beaucoup plus simple, l'histoire d'une famille qui se déchire suite à l'accident de Jeanne qui n'est plus qu'un corps inerte, allongé, intubé, ventilé, végétant dans le coma. Faut-il la laisser partir ?  Barbara Abel mêle le thriller et le roman psycho, c'est plutôt réussi.

Alors ça par contre je n'ai pas trouvé très réussi. L'auteur nous vend un polar et en fin de compte le meurtre de départ n'est qu'un prétexte. Il est question de parcours de vie des uns et des autres pendant tout le bouquin. Ce n'est pas que ça manque complètement d'intérêt mais c'est mal fait, on n'est pas au niveau d'un Colin Niel qui raconte la Guyane. Déçue. 

Alors je ne m'attendais pas du tout à ça... C'est un bouquin qui trace sa route à 200 à l'heure, déroulement du fil de la pensée, rien de précieux, des passages un peu trash, enfin, la quatrième : 

Je l'ai rencontré un soir de printemps. Je suis devenue sa maîtresse. Il m'a initiée au maniement des armes. Il m'a fait cadeau d'un revolver. Je l'ai abattu d'une balle entre les deux yeux.

Il m'a plu celui-là.

Abel Bac, flic solitaire et bourru, évolue dans une atmosphère étrange depuis qu'il a été suspendu. Son identité déjà incertaine semble se dissoudre entre cauchemars et déambulations nocturnes dans Paris.

J'ai eu un peu de mal à entrer dedans, mais l'idée est bonne, on tourne autour du pot pour finir par tomber dedans. Claire Berest aurait pu faire un peu moins de circonvolutions néanmoins, le livre y aurait gagné.  

J'avais un peu peur en le prenant, je me suis dit "un feel good à la noix pff.. bon, c'est Amanda Sthers, j'essaie". Ce n'est pas un feel good (je hais les feel good). 

Est-ce qu'il faut aller chez le coiffeur ? Du noir, ça mincit mais la peur aussi, le lointain. Du marine ? Du marron ? Du temps, pas beaucoup ? Que dit-elle ? Elle dit oui, je vous attendrai. Le silence est long. "Vous me reconnaîtrez ?" essaie-t-elle. Il ne répond même pas.

C'est l'histoire d'une rencontre, c'est un peu l'autopsie de la vie de l'héroïne, Madeleine. C'est "pas assez", ça ne marche pas très bien. 

Je suis dans : 

Et je vais probablement le finir aujourd'hui, rien de bien magique, destins croisés.

À travers l’entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d’une époque, des années quatre-vingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l’amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur.

A suivre le nouveau Russel Banks, j'ai confiance, ça va relever ces trois derniers plats un peu fades.

confrontations de jacques Vallée 

Les pizzas sur le site de Domino's. Bien manger avant de reprendre le travail le lendemain c'est important

Mort et Lords and Ladies, de Terry Pratchett.

J'ai terminé 

Bon.. C'est Russel Banks, le type qui parvient à dire certaines choses comme personne. Mais j'ai eu du mal à finir. 

J'ai pris : 

Je prendrai du même auteur "les serpents viendront sur toi", que je n'ai pas lu. 

J'avais déjà ici fait l'éloge de 

Depuis, je ne compte pas rater un seul titre d'Emilienne Malfatto.

Outlander tome 1

Le 16/09/2022 à 10:01, January a dit :

C'est ce qu'Emmanuel Carrère fait de mieux, la chronique judiciaire. C'est son coeur de métier à la base. 

Alors, j'avais suivi les débats du procès des attentats des Terrasses, du Bataclan et du Stade de France. Mais, après avoir entendu deux ou trois parties civiles, j'avais passé mon tour sur ces audiences. Là, on lit un livre. Comment faire ? Il y a eu un moment où je me suis demandé si je ne lâchais pas l'affaire, trop difficile. J'en ai fait des cauchemars assez violents. 

En ce moment se tient le procès de l'attentat de Nice, je ne suis pas les débats et je ne lirai rien dessus non plus. 

J'ai lu les chroniques de Carrère  dans l'Obs sur les attaques du 13 Novembre . J'ai trouvé ce témoignage indispensable.

La parution hebdomadaire n'enlève rien à la charge émotionnelle du fond mais j'avais une semaine pour digérer. Je ne suis pas sûre que j'aurais supporter de tout lire d'une traite, surtout à la vitesse qui est la tienne.

En ce moment, je lis "tranquillement"

Je connais déjà le film mais je ne suis pas déçue par le style de Karine Tuil. Le film m'avait fait bondir deux trois fois  (manichéisme, tirade de l'avocat qui défend le fils, positionnement dans un "parole contre parole" limite douteux). J'attends de voir quel était le positionnement du livre.

J’ai commencé L’ours et le rossignol suite au retour  d’une personne ici il y a quelque temps, j’en suis à un peu plus de la moitié et j’aime vraiment beaucoup. 
C’est très prenant. 

Je viens de finir "Là où chantent les écrevisses". J’ai aimé et été déçue en même temps, c’est étrange...

Aimé parce que durant presque 500 pages, on est dans ce marais. On y vit avec elle, on le respire comme elle, on le ressent comme elle, on le voit comme elle, on l’aime comme elle et on sait que c’est une exentension d’elle, et elle de lui. Que c’est sa moelle épinière, sa vie. Et que ça transporte. Le miracle de la lecture et des émotions qu’elle génère.

Déçue, je ne sais pas trop pourquoi. Parce qu’entendu trop de critiques dithyrambiques peut-être. Qui induisent une, des attentes. Que je n’ai pas su ignorer...

@Mite_Railleusepas mieux, je viens de le terminer et ne suis pas extasiée. C'est joli sans plus, je n'ai pas ressenti plus d'émotions que ça. En fait pour moi c'est ce qui manque, la transmission d'émotions. 

Je vais changer de registre avec un Olivier Norek "entre deux mondes ". 

Il y a 5 heures, Izanami a dit :

J’ai commencé L’ours et le rossignol suite au retour  d’une personne ici il y a quelque temps, j’en suis à un peu plus de la moitié et j’aime vraiment beaucoup. 
C’est très prenant. 

Je l’ai fini tout à l’heure, j’ai acheté les 2 tomes suivants dans la foulée. 
J’ai bien aimé le folklore russe. Et j’espère que la suite des aventures sera aussi intéressante. 

"E.V.E.", de James Rollins.

J'en ai déjà parlé sur ce forum, mais je ne l'avais pas encore lu. C'est fait.

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne, c'est qu'on n'a plus à se préoccuper du changement climatique.
La mauvaise, c'est parce qu'une intelligence artificielle surpuissante nous aura tous tués avant que les colères de la Terre ne le fassent.

On l'aura compris, ce nouveau roman des aventures des agents SIGMA est consacré à l'intelligence artificielle. L'auteur a une vision très noire des recherches entreprises dans le monde entier dans ce domaine, et quand à la fin du bouquin il nous dit que tout ce qu'il a écrit sur l'IA est vrai ça ne nous rassure pas. En gros, les chercheurs travaillent pour créer une IAG ("intelligence artificielle générale"), qui serait aussi intelligente qu'un humain voire plus, mais il est vain d'espérer qu'elle se contente de cet état, et elle deviendra rapidement une Super intelligence artificielle, qui pourrait bien considérer ses créateurs les humains comme des parasites à éliminer, comme dans la saga "Terminator".

Ce roman, comme souvent chez James Rollins, démarre vraiment très fort. Le rythme se ralentit ensuite un peu, quand il met en présence non pas une, mais deux intelligences artificielles : E.V.E. et son double maléfique, toutes deux issues des travaux d'une jeune étudiante espagnole, véritable génie de l'informatique. Les pages (nombreuses) dans lesquelles l'auteur tente de nous expliquer le fonctionnement de ces IA paraîtront sans doute naïves aux spécialistes de l'informatique, mais pour un profane ce n'est pas évident à assimiler.

Ajoutons la présence de fanatiques religieux, pour une fois chrétiens : des héritiers de l'Inquisition espagnole, bien décidés à semer le chaos. Dans les dernières pages, l'auteur prête à son IA des pouvoirs tellement importants, issus de la maîtrise de la physique quantique, qu'on n'est pas loin de la magie. Comme toujours, ce roman pourrait donner lieu à un film très spectaculaire. Je suis étonné que le cinéma ne se soit pas davantage penché sur les oeuvres de James Rollins, au lieu de rabâcher les mêmes éternelles histoires de super-héros.

Et bien sûr à la fin du livre l'auteur fait la part de la réalité et de la fiction, et comme d'habitude on découvre que l'essentiel de ce qu'on vient de lire est, sinon vrai, du moins vraisemblable.

Il y a 10 heures, Gouderien a dit :

"E.V.E.", de James Rollins.

 elle deviendra rapidement une Super intelligence artificielle, qui pourrait bien considérer ses créateurs les humains comme des parasites à éliminer, comme dans la saga "Terminator".

Je pense que le film Terminator est éculé, si cette intelligence devait nous éliminer, ce ne serait pas avec une guerre physique qui demanderait la création de robots onéreux à fabriquer et entretenir, qui demande des métaux, d'autant que les humains sont nombreux : 7 milliards. Et armés eux aussi.

Non, je vois plutôt un moyen insidieux pour l'I.A. de nous éliminer : en empoisonnant l'eau par exemple ; ou mettre dans la bouffe tout simplement quelque chose qui nous empêche de nous reproduire, qui rend les femmes infertiles (as-tu vu le film Les fils de l'Homme ?).

il y a 13 minutes, Crève a dit :

Je pense que le film Terminator est éculé, si cette intelligence devait nous éliminer, ce ne serait pas avec une guerre physique qui demanderait la création de robots onéreux à fabriquer et entretenir, qui demande des métaux, d'autant que les humains sont nombreux : 7 milliards. Et armés eux aussi.

Non, je vois plutôt un moyen insidieux pour l'I.A. de nous éliminer : en empoisonnant l'eau par exemple ; ou mettre dans la bouffe tout simplement quelque chose qui nous empêche de nous reproduire, qui rend les femmes infertiles (as-tu vu le film Les fils de l'Homme ?).

Dans la série "Terminator", les Américains commettent l'erreur de confier la direction de leur défense à un super-ordinateur. James Rollins semble penser que ça ne sera même pas nécessaire : une fois l'IA mise au point, elle prendra d'elle-même tout le pouvoir possible, en éliminant tout ce qui lui paraît un obstacle. Mais je te conseille de lire le livre, tu me diras ce que tu en penses.