Que lisez-vous en ce moment ?

Je  relis  TEXACO  , magnifique livre  ;

Il y a 3 heures, Izanami a dit :

Bon je refais une tentative avec le développement personnel ou truc du genre…
Je prend L’homme qui voulait être heureux de Gounelle. 

 

Je te suggère sa conférence Ted X qui est sympa aussi.

Et bien pour une fois je suis agréablement surprise. 
ce livre m’a "parlé".. 

Je l'ai lu il y a longtemps je ne m'en souviens pas très bien, mais il ne m'a pas laissé un mauvais souvenir. 

Court texte accrochant sur notre dépendance au techno-cocon, toutes nos données sont stockées et l'I.A. te connaît mieux que tu ne te connais toi-même.

 Dans certaines communes,  les boîtes à livres ont été  supprimées-enlevées voire carrément démantelées pour d'autres   sur décision des maires  et de  leurs cliques  en place.  Là en l'occurrence la Mairesse de Roscoff  la boîte à livres  a été enlevée, une poubelle a été installée à la place, tout cela pour satisfaire la psychose générale(Covid).

Au revoir la culture, bonjour les ordures.

Ceci dit , la résistance s'organise, des boîtes à livres "sauvages" fleurissent un peu partout et ce matin lors d'un jogging en forêt , j'ai pu  tomber sur une de ces "boîtes" et  sur ce livre =>

il y a 19 minutes, Jensen. a dit :

 Dans certaines communes,  les boîtes à livres ont été  supprimées-enlevées voire carrément démantelées pour d'autres   sur décision des maires  et de  leurs cliques  en place.  Là en l'occurrence la Mairesse de Roscoff  la boîte à livres  a été enlevée, une poubelle a été installée à la place, tout cela pour satisfaire la psychose générale(Covid).

Au revoir la culture, bonjour les ordures.

Ceci dit , la résistance s'organise, des boîtes à livres "sauvages" fleurissent un peu partout et ce matin lors d'un jogging en forêt , j'ai pu  tomber sur une de ces "boîtes" et  sur ce livre =>

 

 

 

Chez nous, la cabine à livres a été brûlée. Du coup, ils l'ont remontée et déplacée 10 mètres plus loin, sous les caméras de surveillance de la ville.

Un petit policier déjanté.

Ecouter "Bad Romance" de Lady Gaga avant de commencer le livre

♪♫ Ra-ra-ah-ah-ah
Gaga, "Ooh la-la" ♪♫

il y a 7 minutes, Crève a dit :

J'ai adoré Bouvard et Pécuchet du même auteur

il y a 8 minutes, Gremlyne a dit :

J'ai adoré Bouvard et Pécuchet du même auteur

Je connais pas. Moi j'ai adoré Madame Bovary, que j'ai lu à l'âge adulte, alors que ado ça m'ennuyait. En fait, je sais pas ce que j'aime, le roman, où l'aura de scandale qu'il a produisit à l'époque.

il y a 12 minutes, Crève a dit :

C'est comment ? (j'ai détesté Madame BOVARY)

Edit : houla, je viens de voir ton appréciation de Madame B., vaut mieux que je file...

à l’instant, Auger a dit :

C'est comment ? (j'ai détesté Madame BOVARY)

C'est pas chronophage, déjà (69 pages). ça ne m'a pas semblé surjouer le drame, ça m'a semblé dépeindre une époque, et montrer comment on vivait, de quoi on mourait à l'époque. Quelles étaient les préoccupations. Je le rapprocherais de Eugénie Grandet, une femme simple, au coeur bon, qui s'attache à ce qu'elle peut. Sans vice, pieuse.

C'est spécial Bouvard et Pécuchet, mais tout comme Madame Bovary, ça annonce de nouveaux temps, l'individu qui peut un peu exister pour lui, ses désirs, mais quelque peu désœuvré, à côté. Bouvard et Pécuchet se piquent de s'intéresser à tout mais rien à fond, et n'importe comment, des catas ambulantes mais émouvantes...

il y a 2 minutes, Crève a dit :

C'est pas chronophage, déjà (69 pages). ça ne m'a pas semblé surjouer le drame, ça m'a semblé dépeindre une époque, et montrer comment on vivait, de quoi on mourait à l'époque. Quelles étaient les préoccupations. Je le rapprocherais de Eugénie Grandet, une femme simple, au coeur bon, qui s'attache à ce qu'elle peut. Sans vice, pieuse.

Merci, ça me donne davantage envie (j'ai bien aimé Eugénie G.)

Le problème parfois avec les écrivains Français de cette époque c'est leur style parfois "ampoulé" : Flaubert, Hugo (l'homme qui rit, c'est affreux),...

il y a 2 minutes, Gremlyne a dit :

C'est spécial Bouvard et Pécuchet, mais tout comme Madame Bovary, ça annonce de nouveaux temps, l'individu qui peut un peu exister pour lui, ses désirs, mais quelque peu désœuvré, à côté. Bouvard et Pécuchet se piquent de s'intéresser à tout mais rien à fond, et n'importe comment, des catas ambulantes mais émouvantes...

Tout ça c'est vrai, mais le style, la lourdeur...

On peut dire tout ça aujourd'hui de façon plus "moderne", non ? Houellebecq, Raymond Carver, John Cheever, Philip Roth,...

Autrement en se moment j'alterne livre "sérieux" genre [edit] "Trous noirs et bébés univers" d'Hawking (intéressant sur lui mais déçue pour le reste), Gabriel Garcia Marquez et des relectures genre "l'infini dans la paume de la main" dialogue entre un moine bouddhiste ancien scientifique et un scientifique imprégné de par son lieu de naissance de la culture bouddhiste (je n'ai pas de religions ), je décolle et mon esprit flambe

Mon dernier kiff, Les feux du Bengale, d'Amitav Gosh, " étrange,"picaresque" mais j'ai du m'accrocher pour les noms...

Sinon je lis mes écrits, nan pas ceux d'ici je suis égocentrique mais quand même.

Bref j'alterne entre ça et Terry Pratchett fantasy impertinentes et pleines d'humour, je regrette de ne pas être bilingue...

il y a 35 minutes, Auger a dit :

Tout ça c'est vrai, mais le style, la lourdeur...

On peut dire tout ça aujourd'hui de façon plus "moderne", non ? Houellebecq, Raymond Carver, John Cheever, Philip Roth,...

Ben ce qui m'interpelle c'est aussi l'époque à laquelle le livre a été écrit, j'aime le recul, contextualiser, plonger dans l'esprit, le parler, l'imaginaire, les questions d'autres époques, comparer à la notre etc...

J'aime bien aussi des auteurs du 20ème, Miller, Irving, Buzzati, Gougault...

Pour l'histoire du style... au-delà du j'aime, j'aime pas premier, que répondre ? La facilité à consommer n'est pas forcement ma priorité... et je trouve que ça vaut parfois le coup de s'immerger, faire efforts. Je n'ai pas envie de me limiter, c'est comme tout, le gout pour le vin, certaines choses, ça se peaufine, ça se travaille.

Mais j'ai pas tant lu que ça au fond, il me reste tant d'autreurs à découvrir

il y a 1 minute, Gremlyne a dit :

Ben ce qui m'interpelle c'est aussi l'époque à laquelle le livre a été écrit, j'aime le recul, contextualiser, plonger dans l'esprit, le parler, l'imaginaire, les questions d'autres époques, comparer à la notre etc...

Pour l'histoire du style... audelà des gouts, que répondre, la facilité à consommer n'est pas forcement ma priorité... et je trouve que ça vaut parfois le coup de s'immerger, faire efforts. Je n'ai pas envie de me limiter.

Tu n'as pas tort : je retourne à mon "journal de Mickey" 

il y a 39 minutes, Auger a dit :

Merci, ça me donne davantage envie (j'ai bien aimé Eugénie G.)

Le problème parfois avec les écrivains Français de cette époque c'est leur style parfois "ampoulé" : Flaubert, Hugo (l'homme qui rit, c'est affreux),...

Tout ça c'est vrai, mais le style, la lourdeur...

On peut dire tout ça aujourd'hui de façon plus "moderne", non ? Houellebecq, Raymond Carver, John Cheever, Philip Roth,...

On peut pas comparer deux époques : ce qui se lisait et s'écrivait au XIX ne peut s'apprécier pleinement aujourd'hui et doit se comprendre avec son temps. Quand, par exemple, dans Le Père Goriot, on trouve une description longue de la pension Wauquez, il faut comprendre qu'à l'époque elle était nécessaire, ils n'étaient pas surchargés d'images, de médiations, donc les descriptions longues étaient nécessaires. Aujourd'hui, le romancier contemporain peut passer plus rapidement, si par exemple il décrit New York, le lecteur sait, il a voyagé par Internet auparvant. Donc les descriptions peuvent s'amenuiser pour faire plus de place au sentiment, à l'action et aux émotions. Le monde dans lequel on vit influe l'écriture. C'est ampoulé pour toi, avec tes yeux et ton esprit d'homme moderne, mais ça ne l'était pas pour l'époque. Ce style était même recherché, attendu.

il y a 5 minutes, Auger a dit :

Tu n'as pas tort : je retourne à mon "journal de Mickey" 

Ah c'était donc ça