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le nouveau volontariat


Ocytocine

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

On voit se multiplier des mesures en faveur des emplois basées sur le volontariat des salariés. Avec la pression du chômage un salarié n'est-il pas tenté d'accepter malgré la contrainte que cela suppose pour sa vie de famille afin de ne pas perdre à plus ou moins long terme son emploi? Y a-t-il réellement volonté de sa part d'accepter le deal? Ce volontariat est-il vraiment un moyen de sauver les emplois ou bien une une habile excuse pour imposer une mesure impopulaire?

[je me rends compte que tel que je le présente, on voit bien que je n'y crois pas au "vrai" volontariat, mais tant pis, je serai rassurée qu'on me prouve le contraire :smile2: ].

un exemple de mesure: le prêt de salariés

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
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Perso,

je pense que sous prétexte de volontariat, on assouplit les règles du contrat de travail.

C'est assez simple, vous pouvez accepter de travailler plus, de travailler en prêt (pour bientôt) dans une autre entreprise,

travailler en 3/8, une baisse de salaire...

Vous pouvez accepter tout cela ou pas.

Le seul hic: un refus, c'est le signe qu'on a pas la culture d'entreprise et qu'au premier plan social, on aura son nom en haut de la liste des "nominés".

coll5.jpg

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Invité zazou74
Invités, Posté(e)
Invité zazou74
Invité zazou74 Invités 0 message
Posté(e)

Déjà rien que l'idée d'associer les 2 mots "travail" et "volontariat" me fait exploser de rire...

Le prêt de salariés ne s'assimilerait il pas à un "travail intérimaire", lorsque le salarié sort du groupe employeur?????

Quoiqu'il en soit, une grande partie des salariés, se voit dans l'obligation d'accepter ce volontariat sous peine de se faire virer...

S'il on prend en compte le nombre d'employés en CDD ou en intérim, les chances de voir s'amoindrir la précarité professionnelle s'amenuisent de jour en jour...

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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Perso ça me dégoûte.

Le salarié se sent obligé d'accepter (la bonne vieille culpabilisation comme pour le lundi de Pentecôte ;) Quoi ?? Vous refusez de donner un jour pour aider ces pauvres vieux ? ;) Quoi ?? Vous refusez d'être moins payé pour sauver votre entreprise -et l'économie mondiale en sus- ? :smile2: ).

Ou bien il y croit vraiment et se retrouve quand même ensuite jeté dehors, quand il a été bien pressé comme un citron.

J'ai vu une émission où un gars se "vendait" dans la rue, avec un panneau où il promettait au futur patron qu'il pourrait abuser de lui (professionnellement bien entendu ;) ). Il disait aussi qu'il était prêt à reverser une partie de son salaire à l'employeur.

Même si je comprends le désespoir qui peut mener à ça, je me dis que ces comportements nuisent à l'ensemble des salariés. Le patron est roi, c'est la porte ouverte à tous les abus dans une société où même les entreprises bénéficiaires licencient à tour de bras...

Je me demande si un chef d'entreprise éprouve de l'admiration ou du mépris pour un salarié qui se brade ainsi.

J'en ai marre qu'on nous fasse croire que les patrons sont de pauvres malheureux et que c'est encore à nous de payer, de brader nos compétences, notre travail, pour les enrichir encore plus au final.

Je rêverais d'une action nationale où du jour au lendemain, tous les employés démissionneraient, pour que l'on voit qui a besoin de qui !

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
On voit se multiplier des mesures en faveur des emplois basées sur le volontariat des salariés. Avec la pression du chômage un salarié n'est-il pas tenté d'accepter malgré la contrainte que cela suppose pour sa vie de famille afin de ne pas perdre à plus ou moins long terme son emploi? Y a-t-il réellement volonté de sa part d'accepter le deal?

Le salarié et l'entreprise ne sont pas, dans les faits, également libres de contracter ou non. Le salarié doit nourrir ses enfants, payer son loyer ou rembourser son emprunt.

Le salarié est encore moins libre quand les salaires ne suivent pas les prix, quand les soins, l'éducation deviennent de moins en moins gratuits, quand les pensions baissent au fur et à mesure que le nombre d'année légal de cotisation augmente, et surtout, quand le chômage augmente.

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)
Perso ça me dégoûte.

Le salarié se sent obligé d'accepter (la bonne vieille culpabilisation comme pour le lundi de Pentecôte ;) Quoi ?? Vous refusez de donner un jour pour aider ces pauvres vieux ? ;) Quoi ?? Vous refusez d'être moins payé pour sauver votre entreprise -et l'économie mondiale en sus- ? :smile2: ).

Ou bien il y croit vraiment et se retrouve quand même ensuite jeté dehors, quand il a été bien pressé comme un citron.

J'ai vu une émission où un gars se "vendait" dans la rue, avec un panneau où il promettait au futur patron qu'il pourrait abuser de lui (professionnellement bien entendu ;) ). Il disait aussi qu'il était prêt à reverser une partie de son salaire à l'employeur.

Même si je comprends le désespoir qui peut mener à ça, je me dis que ces comportements nuisent à l'ensemble des salariés. Le patron est roi, c'est la porte ouverte à tous les abus dans une société où même les entreprises bénéficiaires licencient à tour de bras...

Je me demande si un chef d'entreprise éprouve de l'admiration ou du mépris pour un salarié qui se brade ainsi.

J'en ai marre qu'on nous fasse croire que les patrons sont de pauvres malheureux et que c'est encore à nous de payer, de brader nos compétences, notre travail, pour les enrichir encore plus au final.

Je rêverais d'une action nationale où du jour au lendemain, tous les employés démissionneraient, pour que l'on voit qui a besoin de qui !

Le problème, c'est la politique de flexibilité menée par le gouvernement.

Il faut pour l'employeur tous les moyens de développer son activité: allègements fiscaux, code du travail vidé de toute contrainte ou presque.

Ce qui ne l'empêchera pas de licencier ou de négocier un licenciement (maintenant c'est possible ;)), dès que le besoin de plus de profit se fera sentir.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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C'est bien beau de développer son activité, mais à force de sous-payer ou virer tout le monde, il n'y aura plus personne qui aura assez d'argent pour consommer ! :smile2:

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Membre, Je porte un chat d'or, et alors ?, 16ans Posté(e)
LooSHA Membre 4 598 messages
16ans‚ Je porte un chat d'or, et alors ?,
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Le salarié et l'entreprise ne sont pas, dans les faits, également libres de contracter ou non.

Bien sûr que si. Mais il existe un rapport de subordination.

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)
Le salarié et l'entreprise ne sont pas, dans les faits, également libres de contracter ou non. Le salarié doit nourrir ses enfants, payer son loyer ou rembourser son emprunt.

Le salarié est encore moins libre quand les salaires ne suivent pas les prix, quand les soins, l'éducation deviennent de moins en moins gratuits, quand les pensions baissent au fur et à mesure que le nombre d'année légal de cotisation augmente, et surtout, quand le chômage augmente.

C'est clair.

Le souci, c'est que la contrainte est économique mais aussi psychologique:

un salarié sera moins enclin à revendiquer durant cette période. Il acceptera plus volontairement de remettre certains acquis en cause.

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Membre, Mexican pig, 48ans Posté(e)
madoka Membre 5 163 messages
48ans‚ Mexican pig,
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Je n'y crois pas du tout à ce soit-disant volontariat. Pas plus pour les 39h payés 35, le renoncement au 13ème mois ou le travail du dimanche.

Il n'y a quasiment aucune moralité dans le monde de travail.

Mon premier employeur m'a bien fait le coup, me demander d'accepter de nouvelles charges de travail, de faire des efforts sans contrepartie financière, que mon avenir en serait assuré dans la société... J'ai reçu le préavis de licenciement économique 6 mois après... Et quand on sait que c'était un cabinet de recrutement, je trouve que ça reflète bien l'ambiance... :smile2:

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)
Bien sûr que si. Mais il existe un rapport de subordination.

Non, le lien de subordination renvoie à l'analyse juridique.

Or, la liberté du salarié est viciée par la dépendance économique à l'employeur.

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Invité kaerlyon
Invités, Posté(e)
Invité kaerlyon
Invité kaerlyon Invités 0 message
Posté(e)

ce n'est pas tout à fait un prêt de salarié mais ça y ressemble beaucoup : dans mon entreprise, c'est déjà appliqué. En fin d'année dernière il y a eu promesse de passer tous les 30 heures à 35 heures (ceux qui le voulaient bien sûr). Sans autres précisions..... jusqu'à ce printemps : les 5 h de plus doivent être effectuées dans un autre service. Double avantages pour l'employeur : pas d'embauche et promesse tenue pour les 30 h qui ont accepté. Quant à ceux qui refusent, ils ne peuvent plus demander un temps plein, puisqu'une proposition a été faite :smile2:

les conditions de travail ne sont pas les mêmes par contre, je n'ai pas demandé ce qu'il en était au niveau salaire....

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)
ce n'est pas tout à fait un prêt de salarié mais ça y ressemble beaucoup : dans mon entreprise, c'est déjà appliqué. En fin d'année dernière il y a eu promesse de passer tous les 30 heures à 35 heures (ceux qui le voulaient bien sûr). Sans autres précisions..... jusqu'à ce printemps : les 5 h de plus doivent être effectuées dans un autre service. Double avantages pour l'employeur : pas d'embauche et promesse tenue pour les 30 h qui ont accepté. Quant à ceux qui refusent, ils ne peuvent plus demander un temps plein, puisqu'une proposition a été faite :smile2:

les conditions de travail ne sont pas les mêmes par contre, je n'ai pas demandé ce qu'il en était au niveau salaire....

Cette situation aussi pose la question du volontariat sous un autre angle:

l'employeur fait des propositions avec des arrières pensées ou un plan à moyen-long terme inconnu du salarié.

Là aussi la volonté du salarié est viciée car la proposition ne présente pas tous les aspects du projet dans lequel on veut l'impliquer.

Un autre point: les propositions de reclassement en Inde ou en Pologne:

l'employeur a l'obligation de faire une proposition que le salarié peut refuser ou "accepter"... ;)

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Bien sûr que si. Mais il existe un rapport de subordination.

dans le volontariat , par définition y'en a pas . C'est "si je veux" en théorie , en pratique c'est trés rare.

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