Libère-moi de mes mots...de mes maux....

En retard encore, et sans remords,

couleur du passé , tragique envolée,

plus envie d'y penser, ne plus te vénérer.

Sans espoir, ne plus te revoir,

ne plus y croire, me morfondre de noir.

Inutile de se supplier, mon martyre à commencé,

tes larmes ne pourront rien pardonner, ton mal est ancré, encré diversité appréciée.

Te regarder partir, à jamais m'en souvenir,

flammes ,cendres et méandres, feront partie de ton avenir.

Mon bel âge d'enfant sage,

ne pourra que l'apprécier d'avantage.

M'émouvoir d'une image m'aurait appris,

à connaître son visage, son coeur si meurtri.

Pouvoir se libérer et accepter,

ce qui pourrait être mal interprété.

Quelques années de différences,

auraient raison de quelques souffrances.

Lui parler et donner sans regrets,

secrets, tendresse, sensibilité.

Si proche du même langage,

se rapprocher plus encore ne serait outrage .

Se plaire d'une main rassurante ,

se complaire de paroles aimantes ....

Doux reflex , j'entre en ma coquille,

plus aucuns prétextes, tendre paralysie.

M'enjouer d'humeur, perle de rancoeur,

mes larmes de crystal, apaisent ton banal .

Ne plus entendre, mais me bercer

à m'y méprendre, te laisser .

Ma plume te saigne et s'accroche cinglante,

mon encre t'abandonne et se cache intrigante.

Vers d'autres saisons iront mes raisons....

A la recherche d'un être,

pour en avoir perdu un autre,

convenir d'un futur , une requête.

Une âme perdue, une vie qui continue,

s'approcher d'une main tendue,

se confier à cette nouvelle venue .

Se chercher en l'autre en vain,

s'immiscer dans ses matins,

y croire que se sera pour demain,

faire en sorte de se voir en son destin.

Se souvenir alors,

que grâce à un amour mort,

en son coeur d'or,

on peut aimer encore ....

Amoureuse à mes dépends,

je le voudrais à moi tout le temps,

juste croiser son regard,

sentir ses baisers aimants.

Attirée par lui continuellement,

me contenter de ses mots doux,

attendre ce tendre moment,

qu'il soit là, qu'on parle de nous.

Flattée en ses draps,

aimée en ses mains,

belle en ses lèvres,

comblée en son essence....