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Littérature ou plaisir


Marc Galan

Messages recommandés

Membre, 63ans Posté(e)
Marc Galan Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)

Qu'est-ce qui est le plus important pour vous dans un texte, la qualité (ou l'originalité) du style, ou l'intérêt de la narration. Il semblerait que, pour certains éditeurs, les deux ne soient pas compatibles, bref, qu'il faut choisir entre bien écrit ou intéressant le grand public (ou du moins l'idée que l'éditeur se fait de celui-ci).

Bref, la différence entre "Art" et "Entertainment"... alors que des récits ou des auteurs d"Entertainment (King, par exemple), tiennent tout à fait la route au point de vue écriture. Dans un autre domaine, il y a Pelot, en France, qui a des descriptions magnifiques.

Je crois que le roman "populaire" doit être exigeant au niveau de l'écriture. Et tant pis si certains lui reprochent qu'il y a une histoire.

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Je suis assez d'accord sur cette vision de l'édition, mais c'est un monde où il y a toutes sortes de choix éditoriaux et certains, il faut le reconnaître, prennent de gros risques financiers. J'ai travaillé pour un éditeur qui publiait les bouquins d'un copain pour lui faire plaisir! Et quand je vois que quand on a un nom connu, hop, on est édité, je deviens dubitative sur la qualité... Mais il en reste encore, à mon avis.

En tant que lecteur, j'apprécie une bonne plume et quelque chose de très travaillé, mais ce n'est pas ce que j'achète le plus: ainsi, j'aime les polars et il est certain que c'est un genre qui mise plus sur l'ambiance que sur la plume.

L'idée, aujourd'hui, c'est d'inonder le marché, avoir une quantité de nouveautés incroyable et passer rapidement à autre chose ; on ne croit plus assez dans l'édition qu'un catalogue limité peut suffire. Cette quantité nuit à la qualité, on en vient à faire du fast-food éditorial, à multiplier les romans de gare (je n'ai jamais compris ce qui faisait le succès d'un marc Lévy...). Pourtant, j'accepte qu'il y ait ces deux camps: la qualité et le vite-lu, du moment que les livres continuent à être achetés ; s'ils étaient détrônés par le numérique ou la télévision, l'édition devrait se remettre en question, mais on en est pas encore là.

Je suis d'ailleurs contente que certains genres considérés comme mineurs, comme la bande-dessinée, aient pris un tel essor. Je n'ai jamais souhaité que le livre s'adresse à une élite, aux gens qui maîtrisent parfaitement leur langue: la lecture doit rester un plaisir avant tout.

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Membre, Terrien d'eau douce, 38ans Posté(e)
Plimsoll Membre 4 671 messages
38ans‚ Terrien d'eau douce,
Posté(e)

Peu de domaine sont aussi diversifié que la littérature, on y trouve de tout et je pousserais même jusqu'à dire qu'on peut tout y trouver. Après c'est affaire de goût, tout ne peut pas plaire a tout le monde.

Le problème des éditeurs est pour le moment invisible, certain privilégie peut être le fond, d'autre la forme ou encore le nom d'auteur mais on n'assiste pas pour autant a une "uniformisation" des romans. On continu de trouver des romans qui nous passionnent et nous enivre, la recherche est un peu plus difficile voilà tout.

On peut aussi constater que les rayons librairie des supermarchés sont de plus en plus vaste et diversifié. Et même en retirant les livres biographiques et les romans a six-sous il reste tout de même quelque belle oeuvres accessibles a tout a chacun.

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