Fantastique et mal adapté à l'écran, je ne vois pas dutout Ademsberg sous les traits d'Anglade.

Les trois historiens de Vargas sont hautement burlesques.

Pour moi, Ademsberg est comique.

Je viens juste de le terminer et j'avoue que je suis une grande fan d'Adamsberg et de son côté "chiffonné". Cependant je suis d'accord avec Nerelucia, Anglade ne m'a pas convaincu dans son rôle. En fait, je connaissais l'histoire et de ce fait, je n'ai pas du tout accroché au film, que je n'ai pas terminé ceci dit en passant. Je crois qu'il faut rester avec sa propre imagination des personnages, c'est pour cette raison que je n'ai pas voulu voir le film avec José Garcia "pars vite et reviens tard".

Pour en revenir à Un lieu incertain : j'ai bien aimé l'histoire mais j'y mettrai un petit bémol. En fait, je ne suis pas certaine qu'il soit nécessaire de nous faire découvrir à chaque fois quelque chose d'énorme concernant le passé d'Adamsberg. Ici, j'avoue que cela m'a un peu gênée. Nous éclairer toujours un peu plus, à chaque nouvelle enquête, sur la personnalité d'Adamsberg, c'est intéressant, mais là, j'ai trouvé que c'était quand même un peu trop et un peu gros...

Enfin, le roman se lit très bien et j'ai également toujours plaisir à retrouver Danglard.

Voici quelques citations intéressantes :

... le mot manquait, le mot pour définir un homme qui réduisait le corps d'un autre en charpie. Le terme de tueur était insuffisant et dérisoire.

On a tous des chambres closes où l'on ne souhaite pas que débarque le premier venu... ?

... c'est être fou que de vivre selon la logique d'un monde qui n'est pas la logique du monde.

La parole est la plus mortelle des balles, si vous savez la loger en pleine tête.

Danglard : Je suis convaincant, pour vous convaincre de ce que vont croire ceux à qui on va le faire croire.

A quoi faut-il penser quand on va mourir ?

A Chirona.

Tu trouves cette façon d'écrire dans toutes les séries.

Il faut bien que celui qui la découvre sache qui est Ademsberg (l'inspecteur principal).

Il est dommage qu'elle n'ait pas accepté une édition en poche, elle serait mondialement connue.

Je vois Anne Perry, elle a gagné une notoriété internationale en étant diffusée par ce biais.

J'ai franchement attrapé des crises de fou-rire avec Vargas.

L'humour est le sel de la vie.

Je ne conteste pas du tout le principe, mais là, j'ai trouvé que Vargas n'avait pas joué en finesse, c'est tout. A part ça, je reste totalement fan et je continuerai toujours à la lire.

on dirait celle qui chante Tatayoyo qu'est ce que tu caches sous ton grand chapeau.....

Vous trouvez pas ? La ressemblance physique est frappante j'ai trouvé

Un lieu incertain a été mon premier Fred Vargas. J'ai vraiment aimé.

Je vais donc essayer de rattraper mon retard.

Lequel me conseillez-vous?

@ l'attention de Dekefay :

Voici mes préférés :

- Sous les vents de Neptune

'Sous les vents de Neptune' est une intrigue policière dans laquelle l'assassin tue ses victimes au moyen d'un trident : neuf victimes, entre 1949 et 2003. Adamsberg, le héros récurrent de Fred Vargas, est cette fois personnellement concerné : son frère jumeau a été autrefois accusé du premier de ces meurtres, et a disparu depuis. Le commissaire principal Jean-Baptiste Adamsberg mène son enquête au Québec où il rencontre vocabulaire et personnages attachants.

- Dans les bois éternels

La Brigade avait accumulé des résultats incontestables, mais Veyrenc demeurait très sceptique. é savoir si cette efficacité était le résultat d'une stratégie ou le fruit tombé de la Providence. Providence qui fermait les yeux, par exemple, sur le fait que Mercadet ait installé des coussins à l'étage et y dorme plusieurs heures par jour, sur le fait qu'un chat anormal défèque sur les rames de papier, que le commandant Danglard dissimule son vin dans le placard de la cave, que traînent sur les tables des documents sans lien avec les enquêtes, annonces immobilières, listes de courses, articles d'ichtyologie, reproches privés, presse géopolitique, spectre des couleurs de l'arc-en-ciel, pour le peu qu'il en avait vu en un mois. Cet état de choses ne semblait troubler personne, sauf peut-être le lieutenant Noël, un gars brutal qui ne trouvait personne à son goût. Et qui, dès le second jour, lui avait adressé une remarque offensante à propos de ses cheveux. Vingt ans plus tôt, il en aurait pleuré mais aujourd'hui, il s'en foutait tout à fait ou presque. Le lieutenant Veyrenc croisa les bras et cala sa tête contre le mur. Force indélogeable lovée dans une matière compacte.

- Pars vite et reviens tard

Ce sont des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. Une sorte de grand 4 inversé, munie de deux barres sur la branche basse. En dessous, trois lettres : CTL. é première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces accompagnées d'un paiement bien au-dessus du tarif. Un plaisantin ou un cinglé ? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges.

Voilà, bonne lecture Dekefay

Merci Chirona

Mais de rien Dekefay . J'ai toujours plaisir à faire partager les lectures que j'ai aimées.