Plus de la moitié des Français jugent négatif le bilan de Sarko

Parmi les points encourageants, 67 % et 63 % des sondés estiment que le service minimum dans les transports et le Grenelle de l'environnement est "plutôt une bonne chose". Leur avis n'est pas aussi tranché sur la politique de l'immigration, qui obtient leurs faveurs à 47 % contre 43 %, tout comme la réforme des 35 heures à 47 % contre 44 %. En revanche le traitement accordé à la réforme des retraites (38 % contre 53 %), la suppression progressive de la carte scolaire (34 % contre 48 %) et surtout la mise en place des franchises médicales (28 % contre 65 %) sont considérés par nos compatriotes comme "plutôt une mauvaise chose".

Chiffres assez révélateurs.

Quand il s'agit d'une mesure réelle, immédiate, dont le contenu est simple (et injuste), les majorité des français est contre :

- la diminution des pensions provoqués par l'allongement de la durée légale de cotisation

- la hausse du coût des soins pour les malades chroniques

Quand il s'agit d'une expression dont le contenu est complexe et/ou ambigu politiquement (35 heures, service minimum, carte scolaire), la réponse est en général moins nette.

Le Grenelle de l'environnement, les gens sont pour (et ils ont raison), mais, en l'occurence, le pouvoir se garde bien de le mettre en oeuvre ; sa priorité n'est pas ici.

Concernant le rythme des réformes, les Français sont très partagés puisque 33 % d'entre eux souhaitent que Nicolas Sarkozy conserve le rythme actuel, 33 % attendent qu'il ralentisse. Restent 25 % favorables à une accélération.

A question bête, réponse indécise. Comment pourrait-on être pour accélérer ou ralentir "les réformes" en général, alors qu'on approuve certaines mesures et qu'on désapprouve les autres ?