En effet, désormais certains médicaments sont en vente libre. Je ne les ai pas regardé en détail mais j'espère que cela ne dérapera pas. Certes c'est déjà pratique courante dans d'autres paysmais la France est un surconsommateur de médicaments.. dans en rendre accessible, pas con pour se remplir les poches.

Facile de faire n'importe quoi avec un anti inflammatoire ou un patch de nicotine... beaucoup d'entre eux sont quand même courants, on retrouve notre bon vieux paracétamol, ibuprofène, nurofen ...

Le prix c'est que du marquetting, rien à voir avec la réelle efficacité notamment pour les antalgiques qui sont très patient dépendant (pour certains le paracétamol est un produit efficace mais pour d'autres c'est un simple placebo par exemple).

Je pense aussi que nous sommes en surconsommation parce que nous avons l'un des meilleurs systemes de santé et donc avec de bons remboursements. Les medicaments en libre service non remboursés... je ne sais po si ça va vraiment "marcher"

Je suis curieuse de savoir comment va évoluer leur consommation ... les français sont quand même attaché au remboursement des médicaments donc j'ignore si leur vente va réellement flamber.

Voilà tu penses donc comme moi. Bah moi je pense que les remboursements de medicaments c'est une solution de facilité! Je me souviens petite, quand j'allais dormir chez des copines, leurs parents avaient des armoires à pharmacie remplies à ras la "gueule" des trucs en double voire meme en triple !

Pour ce qui est des médicaments en libre service, je pense que c'est surtout inquiétant pour les hyponcondriaques qui y auront accès...

Il est vrai qu'en théorie, il n'est pas très indiqé d'avoir une "armoire à pharmacie remplie" d'autant plus que les intoxications médicamenteuse au paracétamol peuvent être dévastatrices et cela sur plusieurs jours.

Les statistiques parleront...

[quote Médicaments sans ordonnance : les plus chers sont-ils les plus efficaces ?

Les meilleurs ce sont ceux que l'on n'achète pas !

On nous dit que cela 'double les chances de succès'. En réalité, cela double les chances de succès :

* avec des publics choisis (pas trop compliqués, pas malades, etc.)

* le double c'est par rapport à un produit inactif (placebo)

* en valeur absolue les chances de succès sont de l'ordre du pourcent : 3 % ? 5 %

* les chiffres valables c'est pour un arrêt durable, pas une nuit ! En général on attend un an avant de juger.

* et tout ça reste expérimental, avec des biais du côté du fumeur (qui se rend compte si ça fait un effet ou pas) et du côté de l'expérimentateur.

En pratique ces palliatifs pour passer les envies n'ont aucune efficacité. Cf. étude en Californie de Pierce et Gilpin, en 2002. Ces produits en vente libre ne servent à rien (si ce n'est à tondre la mouton fumeur une fois de plus). En faire l'économie...

Redevenir non fumeur, cela résulte d'un apprentissage et les béquilles médicamenteuses n'y aident aucunement.