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«Les livres écrits par des hommes sont plus violents»


Yavin

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Donna Leon: «Les livres écrits par des hommes sont plus violents»


Dimanche 27 Avril - 18:49

L'auteur de polars publie «De sang et d'ébène», qui plonge le commissaire Guido Brunetti dans la communauté vénitienne des sans-papiers. L'occasion de l'interroger, via Internet, sur son travail d'écriture, les Etats-Unis - son pays natal -, les polars de femmes, la gastronomie...





Donna Leon ne regarde pas la télévision mais elle a une passion: l'opéra. Baroque, en particulier. L'écriture de romans policiers est son travail. Depuis le fameux «Mort à la Fenice» (1997), elle s'y adonne avec constance. «De sang et d'ébène» est son quatorzième roman de la série des Brunetti.

Guido Brunetti est le nom du commissaire vénitien qui, autant que faire se peut, rentre chez lui le midi pour déguster les recettes de sa femme, Paola (dont un veau au fenouil qu'on a toujours eu envie de goûter).

Outre une cuisinière subtile, celle-ci est une fervente lectrice de Henry James. Avec Mme Leon, nous sommes entre gens cultivés, ce qui ne veut pas dire snobs ou ennuyeux, juste des personnes qui pensent qu'on vit mieux avec de la musique (classique en l'occurrence) et des livres que sans.

Après des études de littérature, elle voyage de par le monde et enseigne la littérature, en Iran, notamment. Sa ville d'adoption est désormais Venise, qu'elle aime d'un amour un peu vache et dont elle brosse un tableau qui n'a rien d'une carte postale.

Qu'est-ce qui vous a amenée à vivre à Venise?
Voilà maintenant plus de vingt-cinq ans que j'y vis en permanence. J'ai fait ce choix en 1981 après y être allée très souvent et y avoir fait la connaissance de pas mal de personnes. Cela m'a semblé être un endroit agréable à vivre. Lorsque je me rends aux Etats-Unis, c'est exclusivement pour des tournées promotionnelles, tous les deux ou trois ans seulement. Et encore est-ce avec réticence.

Il y a dans vos romans pas mal de traits d'humour visant les Nord-Américains. D'après vous, quelle est leur plus grande qualité et leur plus grand défaut?
Voilà quarante ans que je ne vis plus aux Etats-Unis et je n'y revivrai jamais. D'une certaine manière, ce pays et ses habitants me sont devenus étrangers. Je dirais que leur plus grande qualité est leur innocence. C'est aussi leur plus grand défaut, car la plupart des Nord-Américains sont extraordinairement ignorants de tout ce qui concerne l'histoire, l'art, la littérature et la politique.




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Source: Le Matin
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Membre+, I. C. Wiener, 32ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
32ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

"Les livres écrits par des hommes sont habituellement plus violents, et la violence est souvent dirigée contre les personnages féminins. En général, les femmes écrivains sont davantage intéressées par la question de savoir pourquoi les gens agissent comme ils le font, ce qui motive leur violence ou leur crime. Il me semble que cela reflète la réalité, dans le sens où les femmes sont généralement concernées par les raisons qui poussent les êtres à agir, et les hommes, eux, veulent parler de sport."

Ca fait très cliché quand même. Le sport doit être mon dernier sujet de conversation et la psychologie m'intéresse, j'adore me demander pourquoi un tel fait cela et un tel ceci, et je pense pas être le seul.

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